Aujourd’hui dans notre pays le Congo, à ciel ouvert, le combat pour la libération véritable est engagé. Dans ce combat, deux logiques, cramponnées dans deux camps, s’affrontent. D’une part, le camp du pouvoir en place depuis 1997, pouvoir issu d’un putsch militaire sanglant maquillé en guerre civile et qui défend la logique de la confiscation coûte que coûte du pouvoir, essentiellement par les armes, la terreur et la tricherie ou magouille électorale (par ailleurs érigée en système devenu presqu’infaillible.) , Camp dont le chef est incontestablement Denis Sassou Nguesso. D’autre part, il ya le camp de ceux qui aujourd’hui se regroupent au sein d’une opposition politique hétéroclite, qui défend les principes d’une alternance démocratique au Congo, et ce faisant, l’établissement d’un véritable système de libertés et de démocratie dans ce pays.
Depuis le 15 Août 1960, date d l’indépendance politique du Congo vis-à-vis de la France de De Gaulle, le Congo a eu un seul président démocratiquement et librement élu au suffrage universel direct, en août 1992, en la personne du Professeur Pascal Lissouba.
Les élections présidentielles de 2002 et 2009 qui ont vu les victoires du président Sassou Nguesso ont toutes obéit à la logique du système électoral établi : infaillible, et toujours gagnant pour les seigneurs de guerre. En 2000-2001, Sassou Nguesso et ses partisans pensèrent une Constitution ((dite du 20 Janvier 2002, date de son adoption par référendum) qui fût alors écrite par ses hommes de main (si ce n’est par lui-même), plus pour encastrer le pouvoir dans les mains d’un seul homme, le «prince , lui Sassou », c’est-à-dire constitution à la taille et mesure de Sassou Nguesso ; et aussi par la même occasion pour mieux écarter les adversaires politiques de l’époque qu’étaient alors Pascal Lissouba, Bernard Kolélas, André Milongo, Jean-Pierre Tchystère Tchicaya.
Quatorze années après l’adoption de ce texte qui, soulignons-le quand même, a permis au président Sassou de diriger le Congo avec la quiétude la plus absolue (doublée d’une manne monétaire sans précédent dans le pays, manne issue du pétrole) , les partisans du même Sassou et lui-même y compris, trouvent que cette Constitution n’est plus adaptée à la vie de la République du Congo. Incroyable.
Dans un article édifiant, initialement publié en Juillet 2015 sur ce site et réédité le 6 Octobre (après la publication de la date de « son referendum), monsieur Mingwa Biango écrit, je cite : « Pour ceux qui l’on oublié, et ne connaissent pas l’histoire de notre pays, M. Denis Sassou-Nguesso est un multirécidiviste en matière de putsch constitutionnel. Il fut l’instigateur de l’abrogation de plusieurs Constitutions jadis en vigueur dans notre pays, par différents actes fondamentaux promulgués, suite aux évènements tragiques et politiques, dont il fut la cheville ouvrière :
– Acte fondamental du 5 avril 1977, après la mort de Marien Ngouabi, totalement injustifié
– Acte fondamental du 7 février 1979, suite au renversement de Yhombi par Sassou le 5 février 1979
– Acte fondamental du 30 mars 1979 encore sous le règne de M. Denis Sassou-Nguesso lui-même
– Constitution du 8 juillet 1979, qui est la propre Constitution de M. Denis Sassou-Nguesso
– Modification de la dernière le 23 août 1984, donnant plus de pouvoirs au Président de la République
– Acte fondamental du 24 octobre 1997 qui abrogea la Constitution du 15 octobre 1992, consécutif à son retour au pouvoir, suite à la guerre civile
– Constitution du 20 janvier 2002, la plus rétrograde de l’histoire constitutionnelle et politique du pays » (lire l’intégralité de l’article ici https://congo-liberty.org/?p=12576)
Comment un seul homme peut-il vouloir jouer avec la vie d’une République et de sa population comme on se la joue avec un jeu de cartes dans lequel il y aurait un seul maître ?
Non ! Il est temps de mettre FIN à ces usurpations.
Toutes les explications fallacieuses (par les ténors, griots et autres hommes et femmes liges du pouvoir au Congo ou à l’extérieur du Congo) pour vouloir justifier le changement de la constitution au Congo ne tiennent et ne tiendront jamais la route. Après la publication du projet de ladite (nouvelle) Constitution, l’on est plus en droit de se poser de questions. Sassou Nguesso veut demeurer au pouvoir, conserver «son pouvoir à lui et lui seul» toujours acquis au prix du SANG DES AUTRES. Ou éventuellement partir du pouvoir avec des garanties fermes en sa faveur : être couvert d’une immunité totale et absolue (articles 10 et 96 de la nouvelle constitution), malgré tous les torts et crimes de tout ordre qu’il a causés au pays, et ce depuis 1977, ou même avant.
Depuis le Dimanche 27 Septembre 2015 au Boulevard des Armées Alfred Raoul, le peuple congolais, derrière les leaders d’une opposition certes à plusieurs têtes, a montré sa DETERMINATION (plus de 100,000 personnes déterminées) pour démontrer à monsieur Sassou Nguesso et associés que ce peuple s’était définitivement affranchi des peurs tant générées par les armes (tellement amassées dans le pays par lui Sassou) ; que ce peuple avait décidé de défier toutes autres formes de terreur d’Etat et de l’arbitraire. C’est-à-dire que les populations congolaises acceptent désormais de faire face à Sassou Nguesso, lui qui se croît le seul maître absolu dans ce pays.
La DÉTÉRMINATION affichée le Samedi 17 au Rond Point Lumumba (tout un nom symbolique!, et près de 200,000 personnes) et Dimanche 18 à Mengo à la sortie de Pointe-Noire (où les autorités de l’opposition FROCAD IDC étaient tous embrigadés par L’ARBITRAIRE qui caractérise ce pouvoir de Brazzaville) est la véritable ARME DU PEUPLE CONGOLAIS. Cette détermination a démontré que la POPLUATION CONGOLAISE NE RECULERA PLUS DEVANT LA TERREUR (érigée en mode de gouvernance.)
Des jeunes patriotes ont succombé, ce Samedi 17 Octobre 2015 à Pointe-Noire, aux balles de Rodrigue Amboulou alias Zulu Bad et acolytes (dont les seuls mérites sont d’être originaires de la même contrée que monsieur Sassou et êtres des miliciens cobra de Sassou, insérés dans la Police Nationale, dont la vocation première est la protection des personnes et des biens.) Ces jeunes patriotes, tout simplement déterminés, n’ont pas reculé devant la MORT. Ils n’ont pas reculé devant la terreur. Ils ont fait face. Certains ont payé de leurs vies. Nous saluons ici leur patriotisme sans commune mesure. Des MARYRS. Ce sang n’a pas coulé pour rien. Monsieur Moungalla Thierry, ministre griot de Sassou Nguesso, a parlé (depuis la France) des «incidents mineurs» à propos de ces fusillades gratuites contre un peuple manifestant pacifiquement. Le temps viendra, assurément, que lui aussi, Moungalla, répondra de «cette moquerie» quand le sang des autres coule. Toujours le sang des autres. Que diable ils ont un goût immodéré pour le sang des autres.
Aujourd’hui, malgré le silence radio de certains médias (censés œuvrer pour la promotion des valeurs de liberté et de démocratie dans le monde), malgré le silence d’une certaine communauté internationale vis-à-vis de l’actualité socio-politique au Congo-Brazzaville, malgré la nudité des mains du Peule Congolais (face à un pouvoir militaire sur-armé et dont le seul ennemi n’est que son propre peuple), ce peuple a dit : NOUS NE RECULERONS PAS.
Le peuple, déterminé, n’a pas reculé devant les balles de la terreur.
Cette détermination qui a habité tous les leaders de l’opposition présents à Poine-Noire pour ne pas annuler le meeting, malgré le sang, malgré la douleur de partout, elle est là.
Et de cette détermination, qui est aujourd’hui dans les têtes, cœurs, esprits, mains et pieds de la très grande majorité des populations de Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie, Nkayi, Ouesso, Etoumbi, Impfondo, Owando, Sibiti, Mouyondzi, Kellé, Kibangou, Mossaka, Djambala… viendra la victoire. La vraie victoire de la vie, celle du respect de la vie des autres, en plus de celle soi-même. Cette détermination du peuple est la seule et principale arme qui va avoir raison de la déraison de Sassou et tous ses hommes liges et système, soutenus par toutes les forces imaginables et inimaginables.
Le Référendum de Sassou et son PCT, prévu par eux pour le 25 Octobre et dont les résultats (issus de leur système électoral infaillible, sont déjà sur leurs bureaux et connus dans leurs têtes, à savoir plus de 88% de oui avec un taux de participation imaginaire de 77% ou plus, ce référendum, disons-nous, NE DOIT PAS AVOIR LIEU. (lire http://www.mampouya.com/2015/10/magouilles-combines-et-tricheries-a-la-dgae.html). Le président français, monsieur F. Hollande, lui aurait demandé (vrai ou faux, à lui Hollande de clarifier les choses s’il le souhaite nécessaire!) de faire un large consensus pour changer la constitution, et voilà alors des « beaux chiffres (truqués) de consensus», son consensus à lui Sassou et ses partisans.
La Voix du Peuple, La DÉTERMINATION de ce Peuple tant humilié et soumis, voilà le vrai consensus, le consensus sans la triche, sans la terreur, sans l’arbitraire. FIN À L’ARBITRAIRE.
Mbama Mwana Congo.
Diffusé le 19 octobre 2015, par www.congo-liberty.org


En 1977, après la mort de Marien Ngouabi, l’intérim du pouvoir devait être logiquement assuré par le président de l’Assemblée nationale populaire d’alors, Alphonse Mouissou Poaty. Il lui a été dit que « le recours à toute solution constitutionnelle n’est pas possible actuellement. la situation est militaire ». Le pauvre s’est écarté, tout comme l’a été la Constitution alors en vigueur, remplacée par l’Acte fondamental cité par Mingwa. Première violation flagrante de la Constitution.
L’auteur de ces phrases intimidantes à Mouissou Poaty veut encore nous imposer ses lubies. Il nous revient donc de renverser ses propos, et lui faire clairement que « le recours à toute forme d’imposition dictatoriale n’est plus possible actuellement. La situation est populaire et démocratique ». Clap de fin.
Le peuple à retrouvé sa dignité et le gout de la liberté. Le retour en arrière n’est plus possible.
« L’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort »
Thomas SANKARA
Après les 13, 14 et 15 août 1963, notre cher Congo va écrire sa nouvelle histoire avec les 17, 18 et 20 octobre 2015.
Depuis ce 18 octobre 2015, le monstre a réalisé qu’il y a plus fort que lui et que la comédie a trop durée.
Il reste à être uni et surtout vigilant pour éviter que notre « dame-jeanne » se casse au moment où nous sommes presque à l’entrée du palais.
Si par la Grâce de Dieu, pour une fois, un esprit de raison l’emporte sur le fétichisme de ce chef de Oyo Haram, qu’il fasse une déclaration aujourd’hui et reconnaisse s’être trompé d’époque.
Car, de ce qu’on a vu hier à Pointe Noire et Brazza, il doit pour une fois épargner les larmes et le sang des autres parce qu’il ne viendra pas à bout de la détermination de la majorité des congolais .
Isidore Noël Thomas SANKARA a dit » Quand le peuple se met débout l’impérialiste tremble » et moi je dis que Quand le vrai peuple congolais se met débout le pouvoir de Sassou tremble »
quelques soit la duré de la nuit le soleil appartra peuple congolais gardons. notre détermination car sassou doit p
Pour le chef d’État major l’heure de vérité est venue. Ou vous êtes pour le peuple. Ou alors du côté du tyran.
Il doit partir même s’il est entrain de donner l’agent aux jeunes pour former des associations bidons qui pousse comme des champignons tout le jour c’est un malade le peuple ne veut de toi dégage
Demain 20 octobre 2015, le peuple congolais doit s’installer dans tous les bureaux des préfectures, mairies, districts,etc… Les préfets, les maires, les chefs de districts et les commandants de zones militaires, police, gendarmerie doivent être chassés par les populations. A Brazzaville, il faut aller déloger Sassou et sa famille à Mpila et au Palais. Il ne faut pas oublier le mausolée de Sarvognan de Brazza où se trouvent ses fétiches. Il faut faire tomber toutes les statues érigées dans les différentes villes du Congo. A Oyo et à Edou, il faut aller enlever ses fétiches au cimetière de ConaCona. Chaque Congolais doit avoir un balai en main pour balayer le sol tout en invoquant les noms de Youlou, Massambat Débat, Marien Ngouabi, Emile Biayenda, Jacques Opango et bien d’autres pour qu’ils nous aident à libérer le Congo du démon de Dénis Sassou. Voila la recette pour vaincre Sassou. LARGE DIFFUSION
N’oublions pas d’inscrire dans notre mémoire collective les noms des premiers martyrs de cette révolution. Que leur mort ne soit pas vaine.
Pointe-Noire : Massacre à ciel ouvert
Chers compatriotes, c’est avec beaucoup de tristesse et de colère qu’on vous donne la liste des personnes décédées ou blessées .
Ces personnes ont été enregistrée à l’hôpital Adolphe Cissé de Pointe Noire ce soir, des suites des événements de la journée . Il y a 19 personnes sont morts et 8 personnes blessées qui sont entre la vie et la mort .
1- Mitela nkouka 17 ans
2-Mouyouki merveil 24ans
3- Bazoueza flov 14ans
4- Nkoua komilembo 31 ans
5- Tonda kounda 16 ans
6- Matela berlin 20 ans
7- Bonde bonda belvee 29 ans
8- Mfoumbou welcom 21 ans
9- Kifoula michel jadelvie 12 ans
10- Batinga matonfo olivier 3 ans
11- Milandou kissalou 40 ans
12- Tsoumbakani nkouka 28 ans
13- nzabi fall 25 ans
14- Massamba nsiloulou 27 ans
15- Moussounda moukala grace 25 ans
16- Nkoumba d 27 ans
17- Kissala kaya giles 28 ans
18- Batchi pascal 44 ans
19- Mampouya perin 35 ans
#Nos_Martyr
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