Ᾱ Pieth Bernard N’ZONZI
Philosophe et fin lettré, ami d’enfance
Les démolisseurs sont situés au Congo Brazzaville d’une manière extrêmement précise et efficace. La police supplétive et ses milices privées sont le fer de lance du régime. Depuis toujours enthousiastes et dévouées, elles torturent, pillent et assassinent d’une tendresse sans espérance les trépassés entassés par centaines de mille.
Dans l’inertie de ce régime usé, des aveuglements intéressés, les chefs de bande et les animateurs sont issus d’une catégorie de bas-fonds peuplée de déclassés sociaux, de malabars et de dissipateurs.
L’Ẻtat congolais est devenu depuis un état meurtrier, une violence radicale exercée sur un peuple humilié et dépouillé. Réprimer le désordre intérieur est une fin en soi. La tyrannie est insidieuse et progressive, la pénétration de l’Etat par les fascistes pour maintenir le pouvoir en place. Les intellectuels sont des individus qui ne cessent jamais de nuire. Les soldats toujours en groupe, un pluriel permanent avec ces valets d’enfer et tous les frissons sont garantis. Ce sont nos petits commettants de soldats, pervers macabres, diaboliques, amoraux et décadents. Avec leur autonomie de fonctionnement les structures sectaires des milices privées reproduisent les expériences de la mort. C’est déconcertant !
Les goupillons nous livrent un monde miteux, décrépi, le peuple peut crever dignement sans rien dire. Ces pèlerins des désastres ragotent, ces prophètes de la fin du temps mignardent, alors le Congo vit entre la docilité et la dépravation. Sauve qui peut ?
Le cléricalisme organisé du parti-Etat (le PCT) a pignon sur rue. « Ave Maria » c’est la grande curie !
Toute la Nation entière est en coupe réglée pour bannir les terreurs, parait-il.
La cohue, le pêle-mêle des boys, des bonniches, des apprentis rempailleurs et des portes-paniers avec le tapage, la glaucité, un raffut de laissés pour compte. Voilà le profil des indicateurs.
Les agissements des séparatistes, les intransigeants, les porte-drapeaux sont dans la bassesse et la mollesse ambiantes, leur combat d’avant-garde est d’un patriotisme hypocrite, on administre des coups qui entrainent souvent la mort, les entraineurs d’hommes dans leurs débordements sont des dirigeants glacés et implacables.
Parmi des familles en tas, les vanités des petits rentiers précautionneux qui gèrent affectueusement diverses épiceries du quartier voient la vie en rose. Tout va bien !
Le sentiment de répulsion, l’absence de scrupules, l’aptitude à manipuler, l’égocentrisme. Des soudards ivrognes, une indignation minable contre l’impunité, cet absolu de la liberté méchante. Tous ces non-dits, ce silence dévastateur dans les milieux autorisés ? Une collaboration par nécessité et par intérêt. On ne réécrit pas impunément l’histoire ! L’exhibitionnisme M’Bochi est une affiche nauséabonde. Un peuple défaitiste, attentiste. Pour ménager l’avenir la loi du Talion devient une règle. Défilés au poing levé, les milices parallèles sont les véritables maîtres du maintien de l’ordre, des tempéraments obtus, volcaniques, fanatiques, un total dévouement. Les entrants sur la voie de la trahison, la franc-garde, les petits marmots délateurs pour un pain d’épice ou une orangeade.
Un tribalisme cruel et rigolard, on récupère, on trie, ceux qui n’ont guère le choix, la fantaisie des mange-cœurs. Ᾱ l’entrée de l’église Saint-Pierre Claver des indigents tendent la main aux croyants et murmurent des patenôtres.
De petits fonctionnaires, on en fait des exécutants convenables, des dénonciateurs que les décideurs font entrer au Parlement et dans les cabinets ministériels, promptes trahisons dans une folle mêlée.
Dans les quartiers misérables, des visages hâves, des souillons à varices, des ahurissements, la marmaille qui grouille, gesticule, la foule bariolée, les étals colorés du petit marché de Bifouiti avec ses odeurs de détritus. Toute la population miséreuse venue du Zaïre (RDC), vit de la récupération de déchets, de métaux et d’aliments avariés. Ça nous fournit une pléthore de guinguettes et de cabarets où l’alcool de canne à sucre et la bière locale sont bon marché, exempts de taxes, la belle Zaïroise joue la promeneuse d’assez petite vertu avec quelques excès de sobriété.
Des éclopés qui font preuve de servilité, des petites girouettes du salut public, des grosses têtes vont au confessionnal et se mettent au service de l’occupant, les rampants se jettent eux-mêmes dans une excavation.
La parfaite obéissance et le zèle des braillards excités sont à l’organisation minutieuse pour le quadrillage du territoire. Une phalange tribale pour sauvegarder le pouvoir, les gardes-mobiles et les troufions de réserve, poitrail bombé, ostentatoire roulement d’épaules, le jeu de l’amitié, une gloire qui les frise. Les tortionnaires, les francs garde des activistes inflexibles, l’esprit des commandos, les braves, les durs, les efficaces sont de tous les chahuts, un corps franc, collabos convaincus, un optimisme à toute réserve.
Tandis que lui, le père de la Nation, la folie de conquête lui trace but et démarches, un extraverti sensoriel obstiné et fermé, fédérateur des féodalités tribales. Personnalité d’emprunt une volonté épuratrice, préfère l’action secrète, trop d’orgueil pour reculer, une voix murmurante, une élocution hésitante et difficile, l’orthographe approximative. Le père de tous les Congolais, une figure de héros offerte à la Nation. Les leviers d’action sont toujours les mêmes, y a-t-il encore une providence quelconque, c’est difficile à croire ? Nous courbons l’échine, eux font le dos rond, ces élites de la réforme du gel et du laisser pourrir. Nous le peuple sommes les vagabonds qui errent dans des paysages incertains comme des pantins, des nègres de foire, de vraies écuries d’Augias.
Désormais, nous vivons avec le malaise du temps perdu, alors que le pays est conduit à la ruine. Les condés partout, les intendants de police avec leurs haines recuites qui nous rendent la vie impossible.
Avec leurs redondances, leurs prétentions, ils se mélangent tous, les politiques et les élites dans le même carnaval. Leurs gabegies sont hors proportions. On se pourlèche de satisfaction, avec la malice des enchanteurs. Loin des beaux quartiers, des petits ménages ouvriers, des foules nombreuses et autochtones comme des attractions de cirque. On sent peser la misère, les nuages de suie couvrent les habitations, des rues puantes, des petits enfants ramasseurs d’abats, chevillards, petits bouchers et abatteurs impécunieux, vivent dans les bicoques aux abords du fleuve parmi une multitude de déchets toxiques où la canaille pourrit au grand air.
C’est entendu, c’est une tyrannie irrémissible. Tous croient être dans le sens de l’histoire, ils se tiennent convenablement.
Ces charlatans un brin cabot, des roublards, des crocheteurs pleins de malices. Des spadassins astucieux, fuyants, insaisissables.
Un peuple qui divague comme un bateau qu’on sort dans les jetées, ça pourrait finir dans un naufrage. Les gens du pays, de la vraie bourriquerie qui se comporte en bêtes de boucherie.
Pourtant ce grand peuple Kongo a souffert et a survécu à bien des difficultés.
Les hommes du pouvoir ont méprisé l’homme et celui-ci s’accroche à la vie avec une horrible ténacité. Et tous ces citoyens qui finissent effrayés, lâches, ergoteurs.
Après tant de manœuvres et de sabotages acharnés, la vie nous a dépecé, elle nous écorche. Nous sommes devenus des somnambules, des songeurs, des acrobates ….. Ainsi soit-il !
Après la guerre, les années de paix ne sont qu’une duperie, un crime de trahison.
Le grand épurateur et ses petits ministres de ravitaillement, les passe-partout se la coulent douce à Oyo, Olombo, Edou, Ewo … Enfin, dans toute la partie Nord-Congo. C’est la terre promise, le pays de l’ostentation.
Au Sud-Congo, les rationnements, les victimes des sacrifices. Des petits mourants clament leur rage, râlent dans leur coin, se blottissent dans la frayeur. Le bas peuple est cloué au pilori.
Un vrai cabanon d’épileptiques furieux, la salle des agités, ces désespérés sont dans la mauvaise humeur qui égare. Ces jaboteurs, ces confidentieux pensent avoir vécu pour rien. Quant aux régalés de la terre promise, avec le rire ignoble du chacal, ils se laissent aller à des liaisons de désoeuvrement, cochons méprisants et gouailleurs impérieux.
La crise a déstabilisé dans le pays l’équilibre social, accentuant les divergences entre les populations socioprofessionnelles mais sans offrir d’alliances alternatives. Jamais l’Etat n’a été aussi absent et ne cherche à garantir une forme d’égalité des chances initiales entre les agents individuels, le monde est plus qu’incertain. Les gagnants ont tout pris. Une capture de rente de type féodal, les cumulards associés qui officient partout, tant dans le public que dans le privé. La crise aigüe d’illégitimité que rencontrent les élites, crise de la culture, crise sociale, crise de l’avenir. On ne tient pas compte de leurs performances, les conseillers privés ou spéciaux touchent des appointements mirobolants. L’endogamie des recrutements, les renvois d’ascenseurs.
Le refinancement flou d’acteurs non bancaires par l’Ẻtat. La corruption et le gangstérisme d’Ẻtat, le rôle puissant des facteurs non-économique. La persistance d’un chômage de masse, tout ceci est diachronique.
Les réformes néo libérales sur les marchés de biens et services et dans le système financier (transports aériens, téléphonie luxe et hôtels de grand standing, sécurité privée, antichambres des paradis fiscaux).
Pour transformer ce pays acquis aux conquistadors de la globalisation, une rupture radicale est nécessaire, mais cette nouvelle configuration doit certainement créer des remous aux motivations plutôt mercantiles que politiques.
Partout la corruption spéculative, le mensonge totalitaire, les frayeurs confuses, les chemins de l’exode, une fatalité obscure. Les rôles des solidarités n’existent plus, plus d’Etat-providence.
L’argent du crime et le crime sont désormais amnistiés, ce sont des figures magnifiées, des signes d’élection.
Le retour en fanfare de l’arrogance. On méprisera à jamais les pauvres hères démunis, les misérables, les indigents, les offensés.
L’amoralité des maîtres, les parvenus mènent la baraque : pot-au-feu, ils règnent en permissifs les hédonistes. L’atomisation de l’individu, voilà pourquoi dans nos cabanes nous demeurons assoiffés d’illusions, d’outrages, de cantiques et de fronde.
Dans les villages, les violences locales polycentrées et les égorgements périphériques. Dans une arrogance têtue des purifications ethniques.
Un trouble mortifère, massacres impunis et tutti quanti. Du vaudeville luciférique. La paix est une litote de circonstance, on la veut, on la proclame. Au loin rien n’apparait, que de vains mensonges.
Tous prennent plus que leurs dus et manquent à l’égalité.
Ils nous ont déraciné la sourde mélancolie. Un flot de lapsus dans la construction des alliances, le brouillage des repères, l’animalité des meutes, l’évitement des réalités et le petit peuple continue à subir toutes cruautés mentales et morales. Y’en a marre !
Les rapprochistes et les biaiseurs, ils s’arrondissent le buffet et demeurent là contre tous risques prêts à toutes les basses besognes. Admirez le rugissement féroce et joyeux des jubilants et des complimenteurs diaboliques d’astuces les émoustillés, les badauds, des groupements épars.
Une canaille en délire. Il faut aussi des bêleurs pour faire un club ? La troupaille, les négociants, les innommables, les camouflés enfin ceux qui vont chuchoter partout, voilà la nouvelle cartographie politique du Congo Brazzaville.
Là-bas, la vie appartient aux passe-partout, ces espèces de putanat rampant, les renégats et les pleutres qui font carrière. Partout dans l’administration et dans le haut clergé le jappement des laudateurs des apologistes. Face à ces foutus donneurs qui font naître des malfaisances, ce pays est un bagne ambulant. Les fripons tiennent le haut du pavé. Les pontifiants font dans le tapage et la sarabande, ça va jazzer !
Face à l’emportement tourbillonnaire d’une perfidie sans bornes, la putrissure, les relents d’un monde décati, le chaos d’écume, un chaos sans rémission. L’abjection, la fauche. Des rues sales, toujours à côté des malheurs.
Et dans nos têtes, la gluance, la toxicité, la macule, la salissure et toute cette détresse en vue du pire ?
Les lâches simulacres des particuliers qui ne pensent qu’à saigner les autres. Ces sentiments si délicats, de la détresse : voici le Congo Brazzaville. Nos douillets nantis se foutent des paysages crasseux, c’est infect. Face à cette horde de malheurs, les hommes de main, les dissimulés, les confidents à la sauvette, les histrions, les racoleurs, les fâcheux, les sous aliénés, les charlatans de l’ordure. Des pilleurs qui dirigent toujours le pays. Ça ne vous donne pas un sentiment de déjà vu ?
La bête est revenue, elle se cachait dans les tréfonds du mal, s’empiffrait d’hérésie, de mécréance, d’abominations, de leurre et de dissimulation. Ᾱ présent, elle rôde, rôde, rôde alentour, la bête fait société avec l’homme. Triomphante, elle salive.
Dina Mahoungou
Ecrivain et journaliste médias
Auteur du roman : « Agonies en Françafrique » aux éditions l’Harmattan
Auteur du recueil de nouvelles : « Les parodies du bonheur » aux éditions Bénévent
Diffusé le 21 février 2014, par www.congo-liberty.org
Ce constat est attesté depuis les débuts des indépendances. Il faut désormais inventer et adapter des processus qui conduisent aux changements d’un univers souillé par les limites de l’intelligence de certains humains.
Une remarque d’esthétique. La belle phrase française c’est celle pourvue d’un verbe. Aussi,la multiplication des phrases nominales a tué la vie de ce texte.
Pathétique. la clameur publique rugit: frère DINA. La cause ! …la cause . Pas les conséquences. plutôt les conséquences, on les vit ce sont des chœurs dans nos bouches et dans nos taudis.
Sartre comme par hasard s’exclamant plume dans la main :
« qu’attendiez-vous quand vous otiez le baillon qui fermait ces bouches noires, ces tetes que nos pères avaient fait courber jusqu’à l’échine. Croyiez-vous lire l’adoration dans leurs yeux, lorsqu’elles se relèveraient »..? Hein frère clopotre DINA ,?
Vous dites .. ».au sud congo ,les rationnements…. le bas peuple ( sudiste) est cloué au piloris »
au départ ,il y eut la CNS. Puis les résultats de la CNS. ET ENFIN, CETTE ALLIANCE CONTRE-NATURE. DIX SEPT JOURS SEULEMENT.NOTRE BEBE VENAIT DE NAITRE. Qui devait payer les conséquences? Celui ou ceux qui ont joué aux déterreurs pardi.. Ces anachroniques qui vivent dans les nécropoles. Qui voulaient re-ecrire l’histoire eux memes.ces insatisfaits. ces oublieux. ces petits cerveaux condamnèrent le BEBE. On l’enterra un 5 juin 1997.
Frère DINA, pour moi , envoyer votre pamphlet à Madame Ségolène HOLLANDE, Michelle OBAMA, Madame LIU de chine , A Madame POUTINE et à Madame PEREZ DE CUELLAR. Il parait que les femmes lisent mieux les textes que les conseillers de leurs maris.
Voilà. Frère gisant DINA . Mon chœur.
LE TRIBALISME POLITIQUE EST PIRE QUE LE RACISME.
Les problèmes du Congo c’est Sassou Nguesso point barre. Il sera bientôt traduit devant la justice du peuple souverain pour haute trahison et puis devant la cpi pour crime contre l’humanité.
Le peuple a simplement a besoin de justice, du social et de dignité. Mais ne rêvez pas que Congo deviendra une petite suisse d’ici à 2032 et + et même avec un pouvoir 100% sudiste.
Il suffit d’observer les situations économiques et sociales de l’ensemble du continent noir. On peut remarquer que les africains reprennent les mêmes erreurs.
Quand ils sont dans l’opposition, ils ont les bonnes idées et de projets sociaux. Mais quand ils arrivent au pouvoir, c’est ils reprennent les même erreurs: tribalisme, corruption, incompétence etc.
Je suis du Nord Congo, j’ai toujours anti-sassou depuis 1978 à nos jours. Je suis par ailleurs Ngouabiste et Massambat Debiste. C’est un paradoxe pour ceux pensent tribalisme.
NI HAINE, NI RANCUNE MAIS SIMPLEMENT CEREBRAL ET CIVILISATIONNEL !
Oui, le tribalisme politique , je l’ai pris en pleine figure, c’était ici en France et pendant c’était la démocratie au Congo. En effet, pour ceux qui ont la mémoire longue – vous saviez qu’il n’était bon de porter un nom commençant par un voyelle et d’aller à l’ambassade du congo à Paris et ou à OGESC.
Je garde un gout amer de cette période sombre de la démocratie tribalisme. Oui, je subis un tribalisme politique et pire encore, les bourses étaient payés que pour les étudiants du sud congo et les nordistes que dalle.
Je pense que si Sassou Nguesso chute, il faudra construire une démocratie fédéraliste (pouvoir et contre-pouvoir fédéral et régional fiable). Des régions – états semi autonome économiquement et politiquement.
Le tribalisme est pire que le racisme – il faut donc instaurer au Congo, une loi traitant le tribalisme comme crime contre l’unité nationale.
Pour ma part, s’il n’y a pas un état décentralisé ou une démocratie fédérale au Congo, je ne m’y aventurais pas à servir un pouvoir quel-qu’il soit.
DES LA CHUTE DE SASSOU, UNE MAJORITÉ TRIBALE VA ÊTRE AUX AFFAIRES DU CONGO CELA FUT ENTRE 1992 A 1997.
Je conseille à tous les congolais, à se battre non seulement pour la chute de Sassou Nguesso mais aussi pour l’instauration d’un état fédéral soit à la germanique, brésilienne, américaine, etc
MOT D’ORDRE: RÉPUBLIQUE FÉDÉRALE DU CONGO DIVISÉE EN 10 A 12 RÉGIONS -ÉTATS SEMI AUTONOME.
CES RÉGIONS ÉTATS VONT ÊTRE A LA CHARGE DE LA GESTION TOTALE DES RESSOURCES NATURELLES DONT ILS DISPOSENT.
Elles verseront 40% de leurs deniers publics au pouvoir et à l’administration centrale. Des régions autonomes où le gouvernement local est élu au suffrage universel local ou TRIBALE.
Il n’aura aucun compte à rendre au pouvoir central – on pourra prendre le modèle allemand ou américain et l’adapté à l’environnement politique.
A SUIVRE
NI HAINE, NI RANCUNE MAIS SIMPLEMENT CEREBRAL ET CIVILISATIONNEL !
Oui, le tribalisme politique , je l’ai pris en pleine figure, c’était ici en France et pendant la courte période de la démocratie au Congo.
En effet, pour ceux qui ont la mémoire longue – vous saviez qu’il n’était pas bon de porter un nom commençant par une voyelle et d’aller à l’ambassade du Congo à Paris et ou à OGESC.
Je garde un gout amer de cette période sombre de la démocratie tribalisme. Oui, je subis un tribalisme politique et pire encore, les bourses étaient payés que pour les étudiants du sud Congo et les nordistes que dalle.
APPORTER LA DÉMOCRATIE AU COEUR DES ZONES TRIBALES.
Je pense que si Sassou Nguesso chute, il faudra construire une démocratie fédéraliste (pouvoir et contre-pouvoir fédéral et régional fiable).
Des régions – états semi autonome économiquement et politiquement.
Le tribalisme est pire que le racisme – il faut donc instaurer au Congo, une loi traitant le tribalisme comme crime contre l’unité nationale.
MOT D’ORDRE: UNE RÉPUBLIQUE FÉDÉRALE AU CONGO SOIT A LA GERMANIQUE OU A L’AMÉRICAINE OU BRÉSIL….
DES RÉGIONS – ÉTATS SEMI-AUTONOMES QUI SERONT AUTO- GÉRÉES PAR LES ZONES TRIBALES !
A SUIVRE
Ce texte habillé des causes hitlériennes est terriblement envoûtant! Un envoûtement qui dessine, fort hélas, la faiblesse cognitive des nouveaux nazis, vrais bornés de la culture logique. Il dessine donc la noyade d’une communauté mbochie devenue quasi inculte! Le diplômé mbochi ou celui qui croit l’être, élève sa piteuse rationalité qu’à l’aune d’un organigramme cruellement criminel.
Si ce dessin évoque les structures féodales adossées aux technologies de pointe, cadres basiques hélas usités des génocides, il interpelle les vrais congolais éclairés de lever maintenant un modèle culturel de rupture radicale. Le nôtre prend source, absolument, dans la création d’une nouvelle coercition publique républicaine. Depuis 11 ans déjà que je le dis -hélas, les réalités miliciennes m’ont donné raison: les explosions du 04/03/12, les massacres des civils sudistes, le vaudeville social récurrent du pays, etc.- je n’ai cessé d’interpeller les vraies intelligences du pays à cet effet. Lever une vraie coercition publique c’est à dire une vraie armée, une vraie gendarmerie, une vraie police et de vrais services spéciaux sur nos structures communautaires ou traditionnelles reste LA SEULE PORTE DE CONSTRUCTION DE NOTRE DEMOCRATIE, NOTRE DEVELOPPEMENT,NOTRE REELLE LIBERTE. LES ETATS GENERAUX DE LA NATION CONNAITRONT LE MÊME ECHEC QUE LA CNS DE 1991 SI CE DEBAT N’EST PAS TENU COMME ETANT LA PIERRE ANGULAIRE DE NOTRE SURVIE EN TANT VRAI PEUPLE.
Ce texte dessine les méandres macabres d’un envoûtement du pseudo intellectuel congolais nordiste! Ce dessin évoque onc tous les génocides vécus par les congolais, particulièrement ceux du sud.
Cependant, bien que muet sur le sujet des solutions à y remédier à cette situation explosive devenue quasi animale, ce dessin interpelle les vrais éclairés congolais, contrairement à certains comateux de la communauté mbochie, de lever une radicalité normative dont le noyau dur demeure la conception d’une réelle coercition publique républicaine.
Depuis fort hélas 11 ans- la réalité criminelle du diplômé mbochi m’a donné raison: les terribles explosions du 04/03/12, les incursions militaires angolaises en territoire congolais au sud de Dolisie, la concentration d’une machine milicienne contre les sudistes, etc.- je n’ai cessé de souligner aux vraies intelligences du pays que LE MANQUE D’UNE VRAIE COERCITION PUBLIQUE EST LE MOBILE ABSOLU DE LA NOYADE DU PAYS!!!
LES ETATS GENERAUX DE LA NATION EST LA PIERRE ANGULAIRE D’UNE CESURE TRES RADICALE AVEC CETTE SITUATION QUI FAIT DE NOUS ACTUELLEMENT UN PEUPLE PARQUE DANS LOGIS ZOOLOGIQUE!!!
CES ETATS GENERAUX NE POURRONT FAIRE L’ECONOMIE D’UNE INTERROGATION TRES EPROUVEE SUR LA FORME ET LA METHODE DE LEVER UNE NOUVELLE VRAIE ARMEE? UNE NOUVELLE VRAIE GENDARMERIE, UNE NOUVELLE VRAIE POLICE ET DE NOUVEAUX SERVICES SPECIAUX! A CT EFFET LES MECANISMES REFLEXFS DEMEURENT ABSOLUMENT NOS CADRES BASIQUES TRADITIONNELS.
NE PAS CONVOQUER CETTE PROBLEMATIQUE DURANT CES FUTURES ASSISES NATIONALES DEMOCRATIQUES, NE NOUS EXONERA PAS D’UN NOUVEAU GENOCIDE.
L’idée de la résistance à une loi injuste a existé bien avant le XIXe siècle. On peut la faire remonter à la jus resistendi (« droit de résistance ») du droit romain et on peut dire que La Boétie, dès le XVIe siècle, a démontré l’efficacité du procédé.
Il montre dans le Discours de la servitude volontaire que le pouvoir d’un État repose entièrement sur la coopération de la population. Ainsi, dès l’instant où la population refuse d’obéir, l’État n’a plus de pouvoir.
Un peuple peut donc résister sans violence par la désobéissance et provoquer l’effondrement d’un État illégitime, car, disait-il, le pouvoir le plus féroce tire toute sa puissance de son peuple. Encore faut-il une prise de conscience générale et le courage des premiers militants pour que ce principe puisse être efficace.
C’est principalement Gandhi en Afrique du Sud et en Inde, Martin Luther King aux États-Unis, Mandela en Afrique du Sud, les Mères de la Place de Mai en Argentine et la contestation du pouvoir soviétique dans les années 1980 qui en ont montré l’efficacité.
LA RÉVOLUTION AU CONGO BRAZZAVILLE
Si tous les sudistes s’unissaient avec les esprits libres Nordistes, il est naturellement possible que le régime Sassou Nguesso soit mis hors d’état de nuire à la société congolaise toute entière.
Il est donc de droit et devoir de tout Sudiste ou des sudistes qui représentent pourtant les 2/3 de la population congolaise à s’unir, à former un bloc compact avec les Nordistes qui partagent le même combat: Sassou Nguesso dégage et maintenant !
SI VOUS NE CONSTITUEZ PAS CE BLOC, ALORS C’EST VOUS SUDISTES QUI ETES LES VRAIS TRAITRES A LA DÉMOCRATIE.
Sachant que 60% de vos leaders politiques traitent ou collaborent avec le régime. C’est vous qui représentent pourtant la majorité de la population congolaise.
LA DÉSOBÉISSANCE CIVILE SUDISTE DE BRAZZAVILLE A POINTE NOIRE C’EST MAINTENANT – DES NORDISTES ENCHAINÉS A LA DICTATURE ET CONTRE CETTE DICTATURE N’ATTENDENT PLUS QUE VOTRE INITIATIVE…
LA DÉSOBÉISSANCE CIVILE C’EST MAINTENANT