Tant que les lions n’auront pas leurs propres historiens…Pour une prise de conscience de la jeunesse africaine

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« L’Afrique est notre avenir », tel est le titre d’un rapport du Sénat français. A l’heure ou les Occidentaux font face à une crise économique sans précédent, qui ouvre la porte au déclin ; la volonté impérialiste de contrôler les richesses de l’Afrique est plus que jamais manifeste. Celui qui ne sait pas inférer de l’histoire est condamné à la revivre. Que font les Africains pour reprendre le contrôle de ce qui est à eux ? A quand l’Afrique aux Africains ? Il est donc crucial pour la jeunesse africaine d’être lucide face aux réelles intentions des « partenaires occidentaux » et de leur mode opératoire. Tant que les Africains continueront à jouer selon les règles de jeu établis par les Occidentaux pour leurs propres intérêts ; ils seront condamnés à être les « damnés de la terre ».

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Biographie de Stephan Konda Mambou

Diplômé d’une Maîtrise en conduite du changement et d’un diplôme de troisième cycle en management des ressources humaines, Stephan Konda Mambou, originaire du Congo Brazzaville, est consultant en recrutement.

 

 

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3 réponses à Tant que les lions n’auront pas leurs propres historiens…Pour une prise de conscience de la jeunesse africaine

  1. les assises vraies dit :

    son cursus est flatteur et simple, le résumé de son analyse est d’une objectivité sans précédent

  2. Anonyme dit :

    Dans 97% de cas, les dictateurs apportent le chaos à leur peuple. Tous ceux qui travaillent ou soutiennent les tyrans ont besoin de les protéger pour aussi éviter le chaos.
    Par ailleurs, un peuple qui a connu 15, 20, 25, 30, 35, 40 ans et plus de dictature aura besoin de la moitié de ce temps passé pour pouvoir se reconstruire.
    Cette durée est d’autant plus importante quand les dictatures se suivent et se ressemblent. C’est la règle, elle est universelle et immuable partout dans le monde.

    La portée de nuisance du dictateur Sassou Nguesso s’étend jusqu’à détourner chez tout un chacun toute possibilité de réfléchir et de penser. Le peuple est alors conduit à s’adonner à des occupations médiocres et primitives (survie au quotidien, sexe, alcool, sorcellerie, veillées mortuaires, etc).

    Ainsi anéanti, le peuple, réduit à adhérer à la pensée unique et stupide imposée par le dictateur, n’œuvre plus à sa construction cognitive, mentale, psychique, émotionnelle et sociale.

    Le discours de la servitude volontaire…
    Quand l’individu est régulièrement abusé, humilié, brutalisé, torturé, fliqué, traqué, spolié, assigné à résidence, démobilisé et somalisé(climat politique délétère), il est naturellement possible que cet individu soit déconstruit au niveau mental, émotionnel et social. Dans la notion de servitude volontaire, le peuple donne sa liberté au tyran.

    Le peuple n’est plus souverain. La souveraineté appartient désormais au dictateur.
    Le peuple se soumet ou est écrasé.
    Ce qui est contraire à l’organisation politique des civilisations et de la société moderne dans le monde libre. Dans un pays libre, les gouvernants sont mis en place par le peuple souverain et ce dernier peut aussi leur retirer ce pouvoir.

    Le peuple doit d’abord -son droit et son devoir- retrouver sa souveraineté. Chacun doit reprendre sa part de pouvoir par le refus de la servitude volontaire, puis par la désobéissance civile.
    En effet, Sassou Nguesso parle toujours au nom du peuple alors que 97% du peuple ne veut plus de lui.

    La révolte classique oppose la violence à la violence. La désobéissance civile est plus subtile. Elle refuse d’être complice d’un tyran et de nourrir son pouvoir par sa propre coopération. Le principe même du pouvoir politique pourrait rendre possible l’efficacité de cette action. En effet, le pouvoir le plus féroce tire toute sa puissance de son peuple.

    La valeur d’un peuple ne se mesure pas à l’individu intelligent ou non – elle se mesure plutôt en terme de l’unité, de collectivité, de destin commun, de courage, d’intelligence et de la force d’oser dire » NON ».
    Albert Camus : « Ce n’est pas la révolte en elle-même qui est noble, mais ce qu’elle exige » – je dirais de l’individu.
    C’est pourquoi, le peuple souverain congolais ne souhaite plus laisser monsieur Denis Sassou Nguesso vouloir le trahir indéfiniment et impunément dans le temps. La désobéissance civile devient donc le préalable vers le processus de l’alternance politique au Congo Brazzaville.
    AVEC LA DÉSOBÉISSANCE CIVILE DENIS SASSOU NGUESSO ET SON RÉGIME DOIVENT ÊTRE EN POSITION DE FAIBLESSE TOTALE.
    Pas de participation du peuple souverain à un scrutin électoral libre et transparent tant que Sassou Nguesso reste au commande de son pouvoir tyrannique et illégitime.

    L’OBJECTIF EST QUE DENIS SASSOU NGUESSO NÉGOCIE SON DÉPART OU SA CHUTE ET LE PEUPLE CONGOLAIS PAR SA DENSITÉ DE MATIÈRE ET DE NEURONES SERA LIBÉRÉ PAR LUI-MÊME, C’EST A DIRE QU’IL SERA FIER DE LUI-MÊME.
    LE POUVOIR LE PLUS FÉROCE TIRE TOUTE SA PUISSANCE DE SON PEUPLE.
    Ainsi, dès l’instant où la population refuse d’obéir, l’État n’a plus de pouvoir. Un peuple peut donc résister sans violence par la désobéissance et provoquer l’effondrement d’un État illégitime.
    Oui, la désobéissance civile est le préalable vers le processus de l’alternance politique au Congo Brazzaville !
    A SUIVRE AU CONGO- BRAZZAVILLE ENTRE 2014 A 2016 !!!

  3. L'amiral dit :

    Anonyme,
    Vous n ‘avez recu aucun mandat pour parler au nom du peuple congolais.Imposteur!!

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