C’est avec plaisir que nous avons lu l’article de Mingwa Biango relatif à la problématique de l’emploi au Congo-B, notamment qui met l’accent sur le mode ou stratégie de création d’emplois au Congo-B…Et, de ce fait, nous sommes parfaitement d’accord avec vous que, sans création et développement de l’entreprise au Congo, rien de bon n’en sortira concernant l’emploi. C’est un préalable !
Et nous vous confirmons, avec consternation, le fait que la plupart des jeunes n’ont pas vraiment l’idée de la source ou méthodologie réelle de création d’emplois, à savoir l’existence des entreprises sur un territoire quelle que soit sa taille : TPE, PE, PME, etc… La plupart attendent désespérément l’installation des multinationales (les très grandes entreprises) au Congo pour en trouver une et, en attendant, tentent vaille que vaille, à s’insérer dans le système de la fonction publique. La corruption aidant fort pour s’y insérer. L’auto-emploi ou devenir Entrepreneur n’a jamais vraiment été promu, donc n’a jamais été vraiment à l’ordre du jour !
Par ailleurs, peu est vraiment fait pour promouvoir l’esprit d’entreprise et surtout le développement de la culture d’entreprise, pour favoriser la création et le développement des TPE et PME viables et pérennes au Congo, en dehors des programmes tant onéreux qu’inefficaces en réalité, notamment en ce qui concerne la diversification de notre base productive, conçus et mis en œuvre à grand renfort d’une expertise venue d’ailleurs, faute d’en avoir développé et promu dans notre propre pays ! Là aussi, il faut s’attendre à une hécatombe d’ici peu…faute d’avoir préparé la relève !!!!
Nous en profitons par conséquent pour vous faire parvenir le fruit de notre réflexion quant aux mécanismes qui peuvent influer positivement sur le développement des initiatives économiques prises notamment par les communautés de base, dont le cas du concept de CGDC (comité de gestion et de développement communautaire), concept qui est mis en place par le décret 280-2013 portant création, attributions et organisation des CGDC qui est à vulgariser partout, partout, partout, car il permet d’implémenter sur l’ensemble du territoire, un mode de gouvernance de la base au sommet de l’Etat ( le Down-Up) et non le Top- Down apparenté à la gouvernance centralisée, source d’inégalités que nous observons ces temps-ci, ici et là.
Le mode de gouvernance que nous offre le décret 280-2013 soutient la politique de la décentralisation, donc s’inscrit dans l’approche participative tant souhaitée par l’ensemble de nos partenaires au développement. Elle permet aux populations locales de bien exprimer leurs besoins notamment prioritaires et d’intérêt général, bien sûr ! Ainsi, le principe de subsidiarité, si cher d’ailleurs à l’Eglise catholique, devrait alors être mis en œuvre sans tarder, désormais, dans nos départements, donc sur l’ensemble du territoire congolais…
Par ailleurs, la conséquence d’une telle dynamique permettrait d’aboutir à l’émergence d’une classe moyenne qui est, en particulier, un signe de vitalité d’un pays et surtout démontre à souhait, son niveau de développement susceptible de le positionner en tant pays émergent.
Ainsi, sans une politique axée à fond sur la promotion et le développement de l’entreprise, rien de bon n’en sortira en matière de création d’emplois, car, comme vous pourrez le constater sur les schémas et questionnement que nous avons posés, l’entreprise est le Bien Commun par excellence (oui un Bien Commun) que nous avons à susciter et à favoriser l’existence pour résoudre la problématique de la création d’emplois productifs, car c’est bien avec une partie de ses bénéfices que, sous forme de taxes et d’impôts, l’entreprise soutient les investissements et toutes autres actions sociales, et aussi le paiement du personnel de l’Etat à savoir les fonctionnaires !
Apparemment, personne ne fait vraiment le lien dans ce sens et que, pour la plupart des congolais, la seule source des salaires des fonctionnaires est le propre des grands acteurs opérant exclusivement dans le secteur des industries extractives et du bois qui brassent des fonds énormes.
En effet, ces entreprises qui exploitent ces ressources naturelles sont censées affecter une partie de leurs bénéfices sous forme de royalties et/ou d’ impôts et taxes à l’Etat, comme c’est le cas pour n’importe quelle entreprise, quelle que soit sa taille, puisque le micro entrepreneurs opérant dans les marchés publics est censé payer la municipalités sa taxe ou aux impôts sa patente, sinon il aura à faire avec la police municipale et autres agents de l’Etat en charge de collecter une telle contribution des acteurs économiques !
Sans oublier que le congolais salarié d’une entreprise ou ayant le statut de fonctionnaire, contribue aussi à la Cagnotte Nationale, à savoir le Trésor Public, en tant que Bien Commun, censée être gérée selon les règles de l’art par les décideurs que nous sommes censés mandater à cette fonction. Ces mandataires (les Elus notamment) devraient en principe assurer cette fonction en toute loyauté, afin qu’il (le Bien Commun) profite d’une part, à tout congolais quel qu’il soit, donc sans discrimination aucune, pour qu’il accède en particulier aux infrastructures de base (eau potable, énergie, santé, nutrition, éducation, logement social, routes, etc.) et, d’autre part, profite aussi à la création et au développement de nouvelles entreprises, pour bien alimenter et pérenniser ce Bien Commun et offrir ainsi des emplois notamment aux Jeunes en fin de formation professionnelle sur nos territoires. Mais, hélas ! Ce n’est pas toujours le cas…
Or, il faut bien noter ici que nous sommes pour ainsi dire devant le principe des vases communicants : Création et développement d’entreprises – Création d’emplois productifs – augmentation de la Cagnotte Nationale pour faire face aux besoins sociaux ; santé, nutrition, éducation, transport, logement social, pour ne parler des ces cinq (5) infrastructures sociales de base dont l’Etat à la charge de mettre en place et de développer au profit des populations locales.
Raison pour laquelle, il est urgent que l’approche participative en matière de gouvernance locale soit promue au Congo, et le décret 280-2015 nous offre une opportunité formidable, pour apporter un vrai changement en matière de gouvernance de notre pays. D’ailleurs, le PNUD qui est à l’origine de cette initiative, est à pied d’œuvre depuis 2011, pour que les congolais s’approprient ce mode de gouvernance, source de développement local donc de croissance socio-économique. Car, on parle ici et là de la décentralisation. Pleins de textes ont été pris. Mais hélas ! Presque aucun n’est appliqué jusqu’ici….
Or, voici un outil juridique bien adapté à nos besoins en matière de développement local. Il s’agit du décret 280- 2013 portant création, attributions et organisation des comités de gestion et de développement communautaire (CGDC)
Bonne lecture et n’hésitez pas à nous contacter en cas de besoin, concernant cette thématique majeure…que nous allons bien promouvoir au niveau de la FAO lors des 3 journées mondiales : de la femme rurale (15 oct), de l’alimentation (16 oct) et du refus de l’élimination de la pauvreté (17 oct). Tout tourne autour de la vulnérabilité des populations et il s’agit aujourd’hui de lever cette vulnérabilité. la démarche existe bel et bien et il suffit tout d’avoir affaire à des décideurs qui ont la vision et la volonté de la mettre en chantier…
Par Marguerite HOMB
UNE DEMARCHE POUR LUTTER CONTRE LA PAUVRETE
L’entreprise, ce Bien Commun & pourquoi il faut veiller sur son bien être Def
Diffusé le 01 septembre 2015, par www.congo-liberty.org
LA POLITIQUE DE L’EMPLOIS NE S’IMPROVISE PAS…Par Mingwa mia Biango
Sur le rôle et l’utilité d’une entreprise dans un pays!!!
Le titre ne donne pas envie de lire le texte étant donné que l’importance de l’entreprise dans une société elle est acceptée par tous mêmes les communistes s’y sont résolus. Donc vous ne faites qu’enfoncer des portes déjà ouvertes.
Rôle et utilité de l’entreprise dans un pays? Avec quels acteurs en face dans un pays comme le nôtre quand l’initiative privée est tuée et plombée par la corruption.
Posez la question aux opérateurs économiques congolais combien l’état. leur doit comme ardoise.
Sassou préfère donner à la côte d’ivoire 100 milliards pour que Ouattara paie sa dette intérieure pendant que celle du Congo crève les plafonds. C’est le système Sassou. Il vous affame pour que vous venez ramper. Non merci
Je préfère cette formulation pour un pays où le moindre marché fait l’objet d’un calcul politicien. C’est le legs le plus remarquable que SASSOU a fait à la jeunesse entrepreneuriale congolaise dont il sera difficile de se défaire, vu les mentalités du » C’EST NOTRE TOUR » qui seront presque impossible à canaliser si le Leadership au sommet de l’État n’est pas à la Hauteur!
Patriotes congolais! Ne désespérons pas du Congo!
Le dictateur Denis Sassou Nguesso et le génocide éducatif programmé au Congo Brazzaville, mode d’emploi !
La portée de nuisance du dictateur Sassou Nguesso s’étend jusqu’à détourner chez tout un chacun toute possibilité de réfléchir et de penser.
Le peuple est alors conduit à s’adonner à des occupations médiocres et primitives (survie au quotidien, rackets, acculturation, proxénétisme, sexe, prostitution, alcool, rituels sataniques, sorcellerie, veillées mortuaires, etc).
Ainsi anéanti, le peuple, réduit à adhérer à la pensée unique et stupide imposée par le dictateur, n’œuvre plus à sa construction cognitive, mentale, psychique, émotionnelle et sociale.
Le tyran Sassou Nguesso a saccagé l’école car, égorger l’amour du savoir, c’est éloigner la raison (le doute et la pensée), l’esprit humain (l’esprit critique) et la conscience (l’éveil de conscience et les valeurs morales ou le bien contre le mal).
Alors pourquoi et comment entreprendre le bal de la libération de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur au Congo Brazzaville?