Jean-Noel Mabiala
Jean-Noël MABIALA Docteur en Linguistique,
Enseignant à l’Université Lumière Lyon2
Ancien vice-président de la Chambre de commerce et d’Industrie France-Congo
À
Maurice NGUESSO Président de la Chambre de commerce et d’Industrie France-Congo (CCIFC)
Objet : SOS AU PATRIARCHE DES NGUESSO
Cher Président,
Ce message est personnel. Je ne mentionne la CCIFC et n’utilise son logo que pour rappeler le cadre dans lequel le chemin du citoyen anonyme que je suis a croisé le tien. Je me serais bien contenté du mail que je t’ai envoyé pour te le transmettre en toute discrétion, n’eut-été le besoin de prendre l’histoire à témoin, d’attirer l’attention sur l’anxiété qui gagne de plus en plus de Congolais. Dans ce contexte, il importe de rendre publiques toutes les initiatives y compris les plus désespérées comme celle-ci, pour sauver la paix et préserver les institutions démocratiques du pays. Par ailleurs, le climat politique n’est pas sans incidence sur les affaires.
Le fait d’avoir reconnu l’un de tes collaborateurs sur la liste de participants au dialogue de Sibiti me fait craindre que ton entourage soit aussi infecté de jusqu’au-boutistes, à l’instar de celui du Président de la République. Alors, je me permets de recourir à ton truchement pour faire passer le message suivant au PR :
- Qu’il pense à toi et à ta santé. Quel que soit le niveau de modernisation de l’hôpital d’Oyo, tu ne pourras pas y vivre en reclus, interdit de séjour sur l’espace Schengen, si le régime de ton cadet commet l’irréparable, et vous rend complices de crimes de masses !
- Qu’il agisse en grand-père d’Omar Denis Junior Bongo Ondimba et Yacine Bongo Ondimba. Il ne lui aura pas échappé que parmi sa descendance, ces enfants d’Edith (orphelins de père et de mère) sont les plus vulnérables. Aussi, ils vivraient encore plus durement une guerre civile à Brazzaville, pendant laquelle, de là où ils seront cloitrés, ils auront la peur au ventre, non pas pour eux-mêmes, mais pour le seul ascendant qu’il leur reste (LUI) ; encore pire en cas d’éventuelle fuite en exil ! On pourrait imaginer qu’ils se réfugient à Libreville au Gabon (la patrie de leur père), mais qui peut parier qu’ils y seront plus aimés ou plus en sécurité que dans ses bras à lui, sur sa terre natale !
- Dis-lui enfin qu’il ferait mieux de donner aux Congolais des raisons de faire preuve d’indulgence, pour négocier demain son immunité, plutôt que de vouloir les braver et risquer de mourir en exil comme Mobutu… Même si son régime semble insensible et indifférent au sort du Président Lissouba, comme il l’a été de celui du Président Youlou ! Enfin, le Président Sassou a l’expérience nécessaire pour savoir que nombreux de ses lieutenants auront le temps de retourner leur veste. Il lui suffit de regarder dans son gouvernement et son entourage d’hier comme d’aujourd’hui, il pourra y dénombrer certains extrémistes du règne de Lissouba, à qui il semble avoir pardonné…
Vieux Momo, les regards des Congolais sont tournés vers toi, parce que tu as une réputation de pacifiste. Alors STP, pèse de tout ton poids de Patriarche pour que le Président soit à la hauteur de la Magistrature Suprême, qu’il se surpasse et transcende les flatteries des courtisans… Qu’il place le Congo Oboso !
SA CONSTITUTION est l’héritage le plus précieux qu’il pourra léguer à la postérité. Car là où les murs s’écroulent, les ponts en béton s’effondrent, le marbre se lézarde ; la parole assermentée DEMEURE, elle s’enregistre et se réécoute ; tout comme le texte fondateur FAIT FOI, il se conserve, se préserve et se réédite…
Avant de vouloir intégrer les Us et Coutumes dans la Constitution, il devrait peut-être commencer par écouter son cœur et surtout son aîné, comme le veulent les traditions que nous partageons du Nord au Sud du Congo !
Tous les Congolais vous en sauront infiniment gré (à tous les deux)…
Avec le meilleur souvenir de notre collaboration au sein de la CCIFC
Je crains que l’on ne se trompe de lieu. Il aurait été sage que notre frère du Kouilou n’exposa pas ses accointances indirectes avec le fossoyeur du pays. Bien qu’il faille reconnaître la personnalité modérée de Mr Maurice Nguesso, mais cela n’excuse pas la tyrannie ostentatoire que subit le peuple.Cher Frère MABIALA, la politique politicienne ne s’improvise pas, prends conseil auprès des Sages de chez nous à Kakamoéka avant de t’y lancer les pieds devant.
Contrairement à notre frère Molinard, j’apprécie la droiture morale et le sens de la tradition de Jean-Noel. En effet quoi de plus normal que d’interpeller à l’heure où le ciel s’assombrit quelqu’un que l’on a côtoyé et, qui plus est, se trouve être le frère ainé du PR. Cette lettre adressée à NGuesso n’aura malheureusement (pour les enfants d’Edith et pour nous autres) aucun effet, car Notre PR a déja, par la passé, franchi les limites de la décence traditionnelle et républicaine. Le PR Sassou s’est toujours considéré hors du temps et no limite. Il n’écoute que lui même, c’est-à-dire ses instincts. Il ne connait de la tradition que les fétiches ou la magie noire. La sagesse Bantoue ne l’a jamais habité. Il n’ y a qu’à voir ce qu’il a voulu faire en nommant un Roi Makoko à sa solde; un peu comme les Communistes Chinois avec le Dala lama. Toutefois, il faut saluer cette initiative dans la mesure où il faut utiliser aujourd’hui (pendant qu’il est encore temps) toutes les possibilités à notre disposition. Salut à toi Jean-Noel
Mr Jean Mabiala,vous ecrivez a votre associe et l’un des plus grands voleurs des deniers publics du Congo(Maurice Nguesso),villageois et fils de parents pauvres paysans comme l’est tous ceux qui fait de la politique au Congo comme un tremplin pour se faire une place au soleil,de pompiste a hydro congo(compagnie d’etat qu’ils ont sciemment detruit) a l’homme d’affaire milliardaire.Les juristes Congolais qui oeuvrent dans l’ombre pour elaborer les textes ont du pain sur la table.Tous doivent passer a la casserole.
Ah Congolais, vous ne faites rien, mais toujours prets a critiquer. Toutes actions qui peut empecher le sang de couler au Congo est louable, il y’a pas de bonnes ni de mauvaises.
Il faut tout essayer au lieu de toujours etre la comme des inspecteurs des travaux finis…c-a-d des gens qui ne mettent jamais la main dans le cambouis mais qui st les premiers a apprecier ce que les AUTRES ont fait. Vous etes incapables de sortir meme pour un siting devant l’ambassade et vous attendez qu’on fasse tout pour vous.
Avec des gars coe ce Molinard rien ne se fera de bon!
A mr Mabiala ,cher compatriote, merci et nous esperons que votre cri de coeur sera entendu.
A MONSIEUR MABIALA ?
grande est ma joie entre temps de savoir qu’il y a des gens autour de nous qui militent pour la résolution de crise que le pct nous impose, à tous. Oui vous aviez eu le courage de vous adresser à un membre influent de la famille du président actuel, ce qui n’est point sans importance car dans un moment de crise on cherche toujours des voies de réconciliation pour ceux des nôtres qui ont ou auront les oreilles de pouvoir s’entendre , oui votre acte est salutaire reste qu’il soit entendu par celui à qui il est destiné. Le Congo n’est pas un royaume ni un commerce à vendre et n’appartient donc pas à une tribu ou un clan, que ceux – là qui induisent les autres en erreur le savent,,,,,effectivement si le président actuel pense encore à sa famille la vraie et à ses petits fils alors qu’il rejette tous les flatteurs qui arrivent de partout pour le ruiner et après s’en fuir ,,,le cas échéant revoir la vie de Mobutu président Zaire.
C’est une bonne initiative de trouver une solution qui preserve le sang des congolais de couler encore davantage, en depit des signes tres visibles que le Congo va etre encore enflamme par le meme homme animal qu’est Sassou Nguesso. Pour cela, j’admire la demarche de M. Jean Mabiala. Mais je ne sais pas s’il l’adresse a la bonne personne et au bon moment. La pertinence de son message semble etre brouillee par ces deux facteurs. A titre de rappel, en 1997, des sages tres avises du nord et du sud, avaient deconseille Sassou Nguesso de ne pas user de la force pour arriver au pouvoir, parce que, lui dirent-ils, trop de sang des congolais allait couler. Mais il refusa leur conseil et declara qu’il n’avait que faire du sang et que meme avec deux ( 2) congolais, il allait diriger le Congo. Il promit aussi d’embraser l’Afrique centrale. Nous connaissons la suite.
Et comme l’histoire tourne et que le temps circule, nous revoici comme en 1997; meme si les circonstances ou le contexte se presentent sous un aspect apparemment different; nous avons le meme monstre agissant dans le meme theatre et avec les memes personnages et le meme theme: le pouvoir. Nous connaissons aussi l’experience de Pavlov.
Est-ce que le monstre va dominer ses instincts cruels? Est-ce qu’il va s’humaniser brusquement miraculeusement pour entendre raison ou pour enfin voir le soleil qui rend visibles toutes choses et surtout lui permet de voir son chemin sans culbuter?
Le temps des tergiversations est révolu.
Ceux qui avaient des conseils à prodiguer au tyran ou qui comptaient sur de douces amitiés avec sa famille , ont eu toute latitude d’ en user. A ce jour, il est trop tard de jouer au pédagogue attristé.
Sassou ne veut rien comprendre. Tels les personnages tragiques de Sophocle, Il fonce inexorablement vers sa destruction. Il est entendu que son passé criminel ne l’incite pas à raisonner. Il espère que le peuple et l’Opposition le laisseront refaire un coup d’Etat.
Après l’ultimatum, que le despote putschiste soit abattu. Le peuple souverain est en situation de légitime défense. En outre, cet acte évitera sang et pleurs des compatriotes.
Arrêtez avec des « lettres » que le tyran et sa famille ne liront point. D’ailleurs, certains flatteurs et moutons du régime croient que l’indignation des Congolais est un jeu de scène. Trop gentils, pensent-ils, les patriotes adhéreront à leur honteuse folie.
Or, tout est à l’heure actuelle, bouclé et décidé. La guerre de destitution du cauchemar congolais aura bien lieu!
AUX COMPATRIOTES
Le but ultime du combat actuel n’est pas celui de voir les congolais s’entre-tuer, mais plutôt de les voir revivre une ère de quiétude et de paix longuement espérée.Le ministre BOWAO a usé de sa plume et de sa parole pour attirer l’attention du président actuel sur le risque d’un suicide collectif, et l’ambassadeur Lopez également n’a cessé de faire entendre raison à ce monsieur au point qu’il a démissionné de son poste, que reste -t-il au gouvernement de faire que la nation évite le comble? Pour le peuple présentement le but est le départ du président avec son système quel qu’en soit le prix mais malheur effectivement à ceux des congolais qui voudront s’interposer pour faire échouer ce projet de libération suite à une tyrannie qui devient comme chronique. L’heure n’est plus aux tergiversations c’est vrai, l’heure est à la méditation celle qui demande au gouvernement de retirer son projet. Le projet macabre que Moungalla et Mabiala soutiennent en sus des proches de la présidence et du clan , il est du devoir du peuple de se déterminer sinon avec la nouvelle constitution que personne n’a lue et que l’on prône dans le camp gouvernemental , le Congo reculera et vivra encore dans les ténèbres. Néanmoins la roue tourne et les signes l’ont montré (pluies vents bourrasque…) lors des manifestations des corrompus du Pct.
Un troisième et dernier ultimatum a été lancé par le général Jean Marie Michel Mokoko contre Denis Sassou Nguesso de retirer son projet de référendum d’ici au 19 octobre 2015.
Sans quoi l’opposition va marcher sur le palais. Le mot d’ordre a été donné lors des meetings populaires organisés dans tous les arrondissements de Brazzaville, la capitale par l’opposition congolaise réunie autour de la plateforme IDC-FROCAD, samedi dernier.
» La partie a assez durée! Je suis Général, et non un civil! Nous avons l’obligation de l’obéissance et de la protection du peuple. Je serais à Brazzaville le 19 octobre, après plusieurs conversations dont j’ai eu avec les officiers supérieurs de la Nation et non d’un régime, ainsi que les officiers et les hommes de rang » , a déclaré l’officier supérieur .
« Nous sommes prêts à défendre notre nation si la constitution est violée. Ainsi, nous serons plus que les Burkinabé, et ferons face à toutes forces de Police et de Gendarmerie Politique. La récréation est terminée. Et s’il nous faut mourir, en somme, qu’importe puisque nos enfants partout, pourront dire comme on triomphe en combattant. Moi, et les Vrais officiers de l’Armée Congolaise, réaffirmons notre engagement du coté du PEUPLE. Les Républicains sont prêts, si jamais le sang d’un seul Congolais coule. JAMAIS, JAMAIS et JAMAIS, le PEUPLE a été vaincu, quelque soit les armes des anti-démocrates », a prévenu le Général Mokoko dans un communiqué
Africa Info
Seze
Quel prostitué ce Mabiala. Voila un docteur en linguistique qui passe son temps à cirer les pompes d’un mamadou comme Maurice Nguesso pour « boukouter ».
Ces gens n’ont aucun état d’âme pour notre population. Alors arrêtez Mr Mabiala de nous chanter les louanges de Maurice Nguesso (dit Momo). Stop cette race de politichiens sans foi ni loi doit disparaître