Aliou TALL
Le sommet France-Afrique qui vient de s’achever à Paris a été critiqué comme étant un moyen subtil pour la France de redéployer son armée en Afrique, sous le prétexte de la paix et de la sécurité. Ses détracteurs, qui ont d’ailleurs manifesté à Paris pour le décrier, considèrent qu’il s’est agi de réinventer la Fançafrique, et de faire passer la pilule aux dirigeants africains pour les convaincre de l’opportunité de renforcer la présence miliaire française en Afrique.
Sommet pour la sécurité ou relooking de la Françafrique ?
Un sommet exclusivement consacré à la paix et la sécurité sur le continent africain devrait-il se tenir en France ? Les opposants à ce sommet pensent que la sécurité intérieure de l’Afrique n’est pas sa vraie motivation. Mais plutôt la lutte contre les attaques terroristes visant les occidentaux, une ingérence impérialiste et la préservation de l’influence et des intérêts français.
Le président français avait déclaré devant le parlement sénégalais que la Françafrique était finie.
Toutefois, on n’abolit pas la Françafrique par une simple déclaration, mais par la responsabilisation des dirigeants africains et le respect de la souveraineté politique et militaire du continent.
Le point de départ de cette nouvelle donne doit être la neutralité électorale de la France, que d’aucuns accusent de choisir les dirigeants africains acquis à sa cause et de faciliter l’éjection de ceux dont les points de vue gênent les intérêts de la France en Afrique.
Si la France et l’Europe veulent aider l’Afrique à se stabiliser et à lutter efficacement contre les conflits internes et le terrorisme, elles doivent s’impliquer avant tout dans son redressement économique et sa puissance militaire. Un président africain qui ne peut pas gouverner son pays sans l’aide publique et le soutien militaire de la France ne peut pas dire non à celle-ci. Il se sentira obligé d’accueillir sur son territoire des forces pré-positionnées ou une base militaire de la France ; de répondre à tout sommet convoqué par la France ; d’envoyer des troupes pour faire la guerre aux côtés de la France dans ses interventions en Afrique ; de suivre le vote de la France pour l’adoption des résolutions dans les instances internationales. En un mot, de perpétrer la Françafrique. L’Afrique doit se doter d’armées républicaines solides et d’une logistique militaire communautaire permanente anti-conflit et anti-coup d’Etat. On ne mettra pas fin à la Françafrique tant qu’on devra compter sur la France pour faire le gendarme en Afrique.
En tout état de cause, si une intervention militaire extérieure devrait se justifier sur le continent africain par le droit d’ingérence humanitaire, elle ne devrait pas être le seul fait de la France, mais de la communauté internationale.
Ingérence humanitaire ou redéploiement militaire de la France en Afrique ?
Jacques Chirac avait fait son sommet France-Afrique en février 2003 sur le thème d’un nouveau partenariat France-Afrique. On se rappelle des remous causés par la déclaration sur l’Irak, prise à l’occasion de ce sommet. Il a été reproché à la France d’utiliser l’Afrique comme chair à canon diplomatique pour tenir tête aux Etats-Unis. La remise en cause par le président rwandais Paul Kagamé de ladite déclaration, que la France aurait imposée sans discussion aux dirigeants Africains, en témoigne. La France œuvre pour maintenir son influence politique et économique en Afrique. Ce qui lui assure l’avantage de monopoliser la manivelle de la politique européenne et onusienne en Afrique. Mais l’Afrique doit refuser d’être l’objet d’une compétition géopolitique entre les grandes puissances européennes, américaines et asiatiques (La Chine, en l’occurrence).
Tantôt on brandit la non ingérence pour justifier le refus d’une intervention militaire visant à mettre fin à une rébellion, comme en Casamance au Sénégal. Tantôt la sécurité et la crise humanitaire justifient une ingérence militaire en Afrique. Il en est ainsi l’intervention française et internationale pour neutraliser les milices islamistes qui dominaient le nord du mali, et de l’assaut des forces spéciales françaises contre les attaques d’islamistes au nord du Niger. Pour éviter tout quiproquo sur les réelles motivations de ces interventions, elles devraient à l’avenir être faites par des forces africaines entraînées, équipées et autonomes. La communauté internationale ne doit plus attendre l’existence de graves crises sur le continent pour financer des forces africaines d’interposition. Leur dépendance financière entraîne une dépendance politique vis-à-vis des bailleurs. La force africaine AMISOM qui repousse les milices Shebab en Somalie disparaîtrait si les donateurs étrangers comme l’Union européenne arrêtaient de la financer. Les armées africaines ont besoin d’une formation adaptée avec des armes modernes, pas avec des kalachnikovs ou les surplus dépassés des armées occidentales.
Le président Français vient de déclarer que la France est prête à entraîner 20 000 soldats africains par an. Pour éviter une dépendance françafricaine, il est préférable que cette formation soit faite par différentes puissances compétentes, chacune dans le domaine où elle excelle : La France, les Etats-Unis, la Russie, Israël, la chine, la Grande Bretagne, etc.
L’Opération «Sangaris» en Centrafrique, prévention d’un génocide ou renforcement militaire ?
L’Opération «Sangaris» qui vient de débuter et qui vise à sécuriser et à désarmer les milices en Centrafrique, est aussi décriée par les opposants à la Françafrique. Elle est vue comme un renforcement de l’impérialisme miliaire de la France en Afrique, où elle a encore une présence militaire significative, notamment au Tchad, à Djibouti, au Sénégal, en Côte d’ivoire, au Gabon et au Mali.
Les opposants à cette intervention avancent que la France a contribué à installer au pouvoir le président Bokassa, qui a semé les germes du chaos dans ce pays. Selon eux, cette opération vise à sécuriser les intérêts de la France dans des pays voisins comme le Cameroun ou le Tchad.
Par ailleurs, le fait que le président français souhaite l’organisation rapide d’élections et qu’il juge difficile le maintien du président actuel, peut être vu comme une ingérence dans les affaires intérieures de ce pays, et un geste françafricain.
Si la souveraineté des pays africains étaient une réalité inviolable, la légitimité des interventions militaires françaises entérinées par l’ONU serait remise en cause. En effet, il est difficile de concevoir que l’ONU ou les Occidentaux puissent décider d’envoyer des troupes en Chine ou en Russie pour imposer le respect des droits de l’homme ou de l’Etat de droit.
En définitive, on se demande pourquoi la communauté internationale attend que les rebellions et conflits internes se transforment en massacres humains pour voter des résolutions et intervenir en Afrique ? La rapidité de l’intervention de la France et de la communauté internationale pour freiner les islamistes au nord du Mali aurait permis d’anticiper la crise sécuritaire et humanitaire en Centrafrique. Il y a lieu de faire le bilan pour savoir si les nombreuses interventions militaires de la France en Afrique on renforcé les Etats et amélioré le quotidien des populations.
Aliou TALL
Président du RADUCC (Réseau Africain de Défense des Usagers, des Consommateurs et du Citoyen)
Email : raducc@hotmail.fr
Comprendre la géopolitique occidentale ou française en particulier et les dictatures il est intéressant de lire ici: http://www.pougala.org , http://www.michelcollon.info, http://www.voltairenet.org, http://french.ruvr.ru/, http://french.irib.ir/,….pour ne citer que ces liens. Ne subissez plus l’information mais allez la chercher. N’attendez pas qu’on vous apporte des informations erronées à travers toute sorte de médias. Les mêmes qui parlent de droit de l’homme, de sécurité, de sauver les populations sont des criminelles notoires, sont ceux qui ont fait subir à l’homme NOIR 500 années d’esclavage, 200 ans de colonisation, demi-siècle de néo colonisation ( via les institutions telles que ONU, Union Européenne, OMS…) et si l’on ne se bat point , déjà bien éparpillés, LES NOIRS vont disparaître de la planète terre. Car c’est le but des missions occidentales: exterminer les NOIRS et prendre leurs terres si riches. Ne comptez pas sur les occidentaux.
Qui a permis l’éviction du président centrafricain? En tous cas, ce qui se passe à Bangui doit attirer l’attention de ceux qui veulent créer des mosquées géantes à Brazzaville. Là bas on les brûle!!!!
Pour ce qui est de la construction de la grande mosquée au Congo Brazzaville, il faut que les populations réagissent au plus vite et vivement avant qu’il ne soit trop tard. Cette mosquée serait financée par le Qatar. Or on sait actuellement que le monde occidental dépourvu de finance, en crise , se font financer les guerres par le QATAR dont la chaine de propagande est AL JAZEERA, et ces guerres sont sous-traitées par des groupuscules encadrés et téléguidés par la CIA ( on a entre autre: Al qaeda, AQMI au sahara….) lisez ici: http://www.michelcollon.info, http://www.voltairenet.org,
Donc la création de cette grande mosquée au Congo Brazzaville fait partie de la geopolitique occidentale associée au QATAR. Cela fait partie de la ré-modélisation du monde selon les intérêts des soi-disant puissances. Il faut qu’il y ait toujours des conflits dans le monde pour qu’elles puissent justifier leurs interventions. Et c’est ça qu’on prépare au Congo au COEUR MEME DE L’AFRIQUE. Que peut faire SASSOU NGUESSO si ce n’est pas accepter cette malédiction? Cette création de grande Mosquée financée par le QATAR? N’est-il pas une marionnette, SASSOU NGUESSO? N’est-il pas au pouvoir grâce aux occidentaux( FRANCE, USA, EU)? A-t-il des couilles bien suspendues pour dire « NON » et protéger les populations congolaises contre des futures guerres?
Mes freres TataMoboti et Soleil,je ne cesse de tirer l’attention des Africains et en particulier celle des Congolais que rien de bien n’est venu hors de l’Afrique,l’histoire de notre continent nous l’enseigne.Oui,les Occidentaux ont un plan macabre qui ne date pas d’aujourd’hui de faire disparaitre les noirs.Nos aines nes sous la colonisation(autre nom de l’esclavage)sont en majorite naifs,maleables,faibles,donc je demande a lanouvelle generation de livrer ce combat de notre survie
Mes chers frères internautes, je suis déçu de tout ce que vous dites sur la France et les occidentaux. Comment pouvez vous croire que leur but est d’exterminer le africains? Avez-vous comparer les pays anglophones et les pays francophones en termes de développement. Le problème de l’Afrique est à regarder du côté de nos dirigeants corrompus qui ne pensent qu’à s’enrichir alors qu’ils devraient penser au développement de leurs pays.
Il est complètement stupide de dire et faire croire aux gens que: le rêve de l’homme blanc est de détruire l’homme noir afin de s’approprier les richesses du continent noir. Le problème de l’Afrique noir c’est ses dirigeants. Un exemple qui empêche Sassou de développer son pays? le Congo est un pays riche, béni des Dieux; ou va l’argent, dans les poches de Sassou et son clan. Arrêtons d’accuser les autres, nous sommes seul responsable de nos problèmes. Si Sassou pensait avant tout Congo, nous ne serions pas dans cet état; il pense en premier Sassou et en second mbochis, ce n’est pas étonnant de voir que le Congo marcher à reculons quand d’autres pays l’Angola par exemple avance à pas de géant. Hier j’ai suivi un reportage sur ce pays, cela ma fait un grand bien en tant que noir; voir que les blancs se ruent vers ce pays pour chercher du travail cela montre que si les dirigeants du pays pensent pays avant tout, le pays avance. N’oublions pas que l’Angola sort d’une guerre atroce. Que Sassou prenne l’exemple de Mandela. Ce Mr a ramené la paix en Afrique du sud, il a pardonné ses bourreaux qui l’on enferme 25 ans pour la seule faute: demander l’égalité des droits entre noir et blanc, il n’a pas gardé le pouvoir après une élection libre, il n’est pas devenu milliardaire, sa famille non plus. Voila un homme qui pouvait parler de paix, pas Sassou qui maintien son peuple dans la misère totale quand lui et son clan mènent une vie de pacha. Si le modèle Mandela est trop pour Sassou, alors qu’il prenne l’exemple sur le président Angolais, ce dernier développe son pays ( son développement dépasse celui de la chine selon les ex paires) Ce Mr fut son soutient à l’époque. Pour finir; si comme on veux nous faire croire que les blancs ont un plan maléfique contre le continent noir, il ne laisseraient pas l’Angola ou le Nigeria par exemple se développer a ce rythme. C’est a nous de prendre notre destin en main et ne pas laisser des dictateurs irresponsables gâcher notre avenir.
Le peuple Congolais est a plus de 95% chrétien, pourquoi permettre un pays étranger venir construire la plus grande mosquée d’Afrique chez nous? on peut la construire en Algérie ou au Maroc cela serait normal car ces pays sont a majorité musulmane. Prenons garde, regardez ce que les musulmans ont fait au Mali. La guerre au Soudan fut une guerre de religion, les musulmans voulant obliger les chrétiens a se convertir à l’islam. Le peuple Congolais est chrétien et restera chrétien. Ce ne sont pas les étrangers musulmans qui vont venir faire la lois au Congo. Si le Qatar veut investir au Congo, il est le bien venu mais pour autre chose pas pour des mosquée, il y en a dé jas beaucoup. Allez voir dans les pays musulman si les chrétiens peuvent faire ce qu’ils veulent. Le peuple Congolais n’est pas anti islam mais il y a des limites a ne pas dépasser. Citez moi le pays d’Afrique a 95% musulman ou on trouve la plus grande cathédrale d’Afrique.
Mr gomath,vous n’etes pas Africain non plus Congolais.Vous etes un petit francais qui essaye de divertir les gens sur ce site.Si vous etes Africain ou Congolais alors vous faites partie du groupe des naifs.Oui,l’occident continue a mettre son plan macabre qui date pas moins de 500 ans pour faire disparaitre les noirs sur cette terre.l’occident utilise maintenant les arabes du moyen orient comme financiers de leur plan macabre parce que lui meme en manque d’argent.Pourquoi les mosquees au Congo,nos freres de Luanda ont compris le jeu raison pour laquelle les sectes et l’islam sont interdits en Angola.Il y a une difference entre la spiritualite et la religion organisee.Les Africains sont tres spirituels a la base,l’autre n’est que la religion organisee un instrument pour dominer ou faire les Africains.Voila la verite.Nous livrerons ce combat violent en repondant par la violence
Voici une analyse sur ce qui se passe en Centrafrique. A voir absolument: http://www.youtube.com/watch?v=W1g7WhwNEQw
La France multiplie des actions de diversion dont le but est d’étouffer la perspicacité de ceux qui comprennent le manège. Je vous invite à lire cette analyse sur la crise en Centrafrique : http://www.lemarigot.com/index.php?anc=actualite&article=54
Merci TataMoboti! Je connaissais déjà les 2 premiers liens que tu as mis, sauf les autres liens.
Je suis tout à fait d’accord avec toi, on doit aller chercher les infos en consultant les médias dits alternés ou alternatifs. Car la plupart des médias classiques ne disent pas la vérité car ces dernières sont sous contrôles des multinationales. Nous devons toujours douté de tout comme a su bien le dire Jean Paul Pougala.