SASSOU-NGUESSO, LE DICTATEUR BONIMENTEUR AUX ABOIS. Par Olivier Mouebara

sassouPendant que les Congolais attendent autre chose qu’un discours cousu de mensonges, que les inégalités explosent comme jamais au Congo, que le chômage des jeunes ne cesse de croître à un rythme vertigineux, que les libertés d’aller et venir sont bafouées, que la corruption est un poison qui mine tout le pays, que le pétrole est confisqué par le dictateur et sa famille, que l’impunité est la règle trentenaire de ce régime cynique, le dictateur Sassou-Nguesso a préféré servir dans son monologue du 12 août dernier, un discours nul, cousu de mensonges, indigne des attentes du pays.

Le dictateur Sassou-Nguesso ne cesse de multiplier les promesses intenables, auxquelles il ne croit pas une seconde.

Aux abois, les Congolais suffoquent et n’attendent que son départ. Ses contorsions, ses mensonges, ses silences et ses manipulations n’ont pour but que d’essayer de gagner du temps. Les articles 56, 57 et 185 de sa Constitution du 20 janvier 2002 ont scellé son sort.

Indécrottable, le dictateur Sassou-Nguesso refuse d’entendre raison malgré les conseils de Boni Yayi, qui s’était rendu à deux reprises à Oyo. Le message de François Hollande sur la non modification des Constitutions en Afrique, semble pour l’heure glisser sur le maquillage du dictateur Sassou-Nguesso. C’est dans cette optique que l’Union européenne s’apprête à envoyer une délégation à Brazzaville pour rappeler ces principes au tyran du bord de l’Alima.

Dos au mur, le dictateur Sassou-Nguesso répète à son entourage: « cette fois-ci, je ne vous donnerais pas ce pouvoir ».

Il ne s’agit pas de donner le pouvoir, mais de respecter ni plus, ni moins, sa propre Constitution.

N’ayant dans sa bouche que le mot paix, le dictateur Sassou-Nguesso n’a qu’une obsession: faire encore couler le sang au pays.

Le départ du dictateur bonimenteur Sassou-Nguesso est une fusée à trois étages.

Le premier étage est l’unité de tous autour de notre bien commun: le Congo. Plus que jamais, le dictateur Sassou-Nguesso ne partira du pouvoir et du Congo que si tous les Congolais et les Congolaises qui aiment ce pays restent unis dans ce combat. Nous avons besoin de tous pour sauver le pays et le restructurer.

Le deuxième étage est la mise en place d’une période transitoire qui permettra de résoudre de fond en comble toutes les lacunes qui n’ont guère été comblées par le régime dictatorial de Sassou-Nguesso.

Nettoyer au Kärcher le fichier électoral est un impératif. Accepter d’organiser les élections avec ce fichier tronqué et trafiqué, c’est faire le jeu du tyran. Un fichier électoral sain et fiable, est la base et l’assurance d’élections libres et transparentes.

Dépoussiérer une fois pour toutes le fichier de la Fonction Publique est une gageure. Trop de fonctionnaires fictifs se gavent encore.

Le troisième étage est celui de rendre ses lettres de noblesse à la Justice, sans cesse bafouée par la dictature de Sassou-Nguesso et l’incompétence notoire d’Aimé Emmanuel Yoka. Chaque Congolais sera jugé dans le respect des procédures juridiques. Le juge instruira à charge et à décharge, les droits de la défense seront reconnus et respectés, et la JUSTICE sera rendue au nom du peuple congolais, c’est-à-dire, comprise et acceptée par tous.

Le Congo est à un tournant. Le départ du criminel Sassou-Nguesso dépend de nous. Et accessoirement de la France qui l’avait réinstallé au pouvoir à l’issue d’un coup d’Etat sanglant en 1997.

Qu’elle prenne ses responsabilités en multipliant les pressions. Par exemple, la France peut demander le gel des avoirs du dictateur, de sa famille et de ses ministres, voire, leur interdire de séjour sur son territoire. Elle doit passer de la rhétorique aux actes.

Si l’armée française a été capable de capturer Laurent Gbagbo dans son palais, elle peut cueillir le dictateur Sassou-Nguesso à Mpila ou à Oyo, même si son yacht y est arrimé au bord de l’Alima.

Les congolais sont las. Ou bien le criminel Sassou-Nguesso sort de son silence après ses coûteux jeux africains en annonçant son départ du pouvoir, ou bien le peuple congolais aux mains nues le chassera du pouvoir comme un malpropre, au profit de nouveaux venus, comme cela se produit sur le continent.

Laisser le bonimenteur Sassou-Nguesso galvauder la Constitution, c’est accepter 30 ans de plus de colonisation et de confiscation de tous les leviers du pays par le clan Sassou-Nguesso-Mapapa aidé des sbires Gokana, Pendino, Ebata, Pigasse, Etoka, Beltrando, Emmanuelli etc….

Le Congo, c’est bien connu, conformément à notre Histoire, ne fait pas de réformes, il ne fait que des révolutions. C’est un passage obligé ou il disparaîtra. Le monde, aujourd’hui, fait la révolution tous les jours, sur tous les sujets et tous les fronts. Regardez ce qui se passe au Guatémala. Le président corrompu Pérez est sommé de démissionner.

L’heure de l’éveil a sonné. Voumbouka, vient de chanter Ballou Canta dans son dernier album. Quoi qu’il dise, quoi qu’il fasse, les Congolais doivent se débarrasser de tous les voleurs qui sont dans les palais. Même en descendant plus bas, le dictateur Sassou-Nguesso ne trouvera pas un puits de pétrole.

Olivier Mouebara

Diffusé le 26 août 2016, par www.congo-liberty.org

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10 réponses à SASSOU-NGUESSO, LE DICTATEUR BONIMENTEUR AUX ABOIS. Par Olivier Mouebara

  1. Sassou veut à tout prix faire encore couler le sang des congolais ! Car une guerre , le gardèrai au pouvoir ,le temps du départ du président Hollande ! Ses complices sont Okombi, Kollélas Parfait et OBA Blanchard , trois mafieux qui sont au service de Sassou ! Ouvrants les yeux peuples congolais , surtout la diaspora mobilisons nous sinon nous serons complices de Sassou !!!

  2. Loubaki c’est pas le moment de la division tout ce que nous voulons c’est le départ du dictateur donc okombi oba koalelas ils ont changer de camp il faut les accepter l’union fait la force après le reste on verra on contraire il faut encourager les opposant qui sont à Brazzaville

  3. Sassou ne peux plus faire couler les sang des congolais il va faire la guerre avec qui 97 c’était avec lissouba qui avait des armes cette fois les opposant ils n’ont pas d’armes celui qui a des armes donc il va tuer tout les congolais

  4. FELICKS dit :

    A BAS LE DESPOTISME DE SASSOU ET CLAN

    A BAS LA KLEPTOMANIE MALADIVE DE SASSOU ET CLAN

    A BAS LA CULTURE DE LA FRAUDE DE SASSOU ET CLAN

    FINIS LES COUPS D’ ETAT ! ON GAGNE PAR LES URNES ET NON PAR LES ARMES !

    VIVE LE PEUPLE SOUVERAIN TRIOMPHANT DU CONGO.

    Bonne rentrée à tous.

  5. Bissakera dit :

    Oui. Tengu Ifuéni ! le départ de l’ équipe au pouvoir dépend plus que jamais de nous. Nous devons faire preuve d’une grande maturité et de beaucoup de pédagogie autour de nous et dans tout ce que nous écrivons. DNS ne connaît que les rapports de force. Ceux qui l’ont côtoyé savent que c’est un caméléon prêt à changer de posture. S’il s’aperçoit qu’il a perdu, il changera d’attitude. Il a une peur bleue de la violence et de l’humiliation. Il eput encore entendre raison et ne pas chercher à forcer les choses. Soyons raisonnables et sans concession. La mangue mûre va bientôt tomber de l’arbre. Nous devons privilégier la pédagogie de conflit qui nous conduira à court terme à la désobéissance civique. Cessons de nous diviser en s’attaquant à tel ou tel dirigeant qui a tourné le dos à Sassou. Nous risquons de décourager d’autres qui attendent que le rapport de forces s’inverse. Ils sont encore nombreux au PCT, croyez-moi, à vouloir lâcher l’homme des masses. Encore un petit effort de patience et d’opiniâtreté
    A bon entendeur salut !

  6. Bissakera dit :

    lire s’il vous plaît : il peut encore entendre raison et ne pas chercher à forcer les choses…

  7. Bissakera tu as raison laissons la division si non le dictateur aura raison félicitons les gens qui ont changer des veste pour abandonner sassou nous devons au contraire les bien accueillir arrêter votre division soyons nombreux le jour j bon courage à tout les congolais qui se battent à Brazzaville

  8. Anonyme dit :

    Un rare article à situer correctement le problème du Congo avec M. Sassou le projet de rester jusqu’à la mort au pouvoir, avant de donner la passe à l’un des siens (chiens). Un article qui ne focalise pas l’attention sur la guerre, le sang que promet Sassou, mais sur LA JUSTICE POUR TOUS, TOUT LE TEMPS. Voila ce dont les congolais ont besoin. Voila ce qui va sauver le Congo. LA JUSTICE, LE RESPECT DE LA JUSTICE. Ce que font Sassou et ses épigones ce n’est ni plus ni moins rien d’autres qu’un déni de justice.

  9. Tsoua dit :

    Si par miracle , ce bandit et son clan restent au pouvoir nous serions dans l’obligation de scinder ce pays en deux, nous ne supporterons plus une hégémonie mbochi basée sur la corruption .En plus de 40 ans de règne mbochi, nous n’avons connu aucune avancée dans auncun domaine dans notre pays . Alors je rejoindrai Poaty-Pangou dans son projet

  10. Mulangu dit :

    Pensee du jour

    Tous ceux qui,dans leur jeunesse ,epouse le diable ne doivent pas se faire d’illusions:c’est le diable qui les repudie dans leur vieillesse ,parce qu’il n’a plus rien a prendre chez eux.Ils croient divorcer de leur plein gre,mais pas du tout,c’est le diable qui les chassa: il renvoie vers Dieu tous ces debris dont il ne peut plus rien tirer.

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