Sassou-Nguesso, le départ c’est maintenant. Par OLIVIER MOUEBARA

sassou-au-villageLe dictateur-inculte Sassou-Nguesso a subi un cinglant revers de la part de deux de ses invités majeurs lors de la célébration du 54ème anniversaire du Congo à Sibiti.

En voyant l’état de délabrement avancé de cette localité, le président équato-guinéen Thédoro-Obiam Nguéma s’est épanché devant certains collaborateurs du dictateur congolais en ces termes: « Comment avec autant d’argent, l’intérieur du Congo peut-il être dans un état aussi calamiteux, pitoyable et désastreux, alors que tous les équato-guinéens vivant au Gabon sont rentrés, et que notre pays se transforme? Où va l’argent public congolais? ».

Le second revers est venu du griot préféré du dictateur Sassou-Nguesso et de sa famille, Koffi Olomidé. Non content d’être allé au bout de son spectacle à Sibiti, ce dernier, dès son retour à Kinshasa, a solennellement demandé sur les antennes d’une chaîne locale de télévision à ses compatriotes d’observer une minute de silence, en mémoire des expulsés de l’opération dite Mbata ya Mokolo.

Quel pied de nez, alors que le dictateur Sassou-Nguesso, son épouse, sa famille et son gouvernement, sont les principaux pourvoyeurs de fonds de Koffi Olomidé, au détriment des musiciens congolais et de la culture congolaise dans son ensemble ?

Cette légèreté du dictateur-fossoyeur renforce notre détermination de mettre un terme à son bail usurpé en 2016.

Selon la propagande de la Pravda(la radio et la télévision congolaises), le Congo du dictateur est le pays des merveilles où tout va bien, et où il fait bon de vivre.

Alors que la contestation est générale dans le pays, le dictateur et ses aficionados ont des œillères. Autistes, ils balaient d’un revers de la main les souffrances de tout un peuple au profit de leurs intérêts privés et mesquins.

Au moment où se dessinent les convergences pour renvoyer le dictateur Sassou-Nguesso dans ses vestiaires d’Oyo ou en exil dans un coin perdu de la planète, il nous faut des solutions alternatives pour redresser le Congo.

Chasser le dictateur n’est pas une fin en soi. Le Congo ne se relèvera pas par la volonté du Saint-Esprit. Nous devons tous nous retrousser les manches pour le remettre à l’endroit.

Aujourd’hui, le Congo est livré à un dictateur, à une bande d’incompétents et d’incapables. Dans une indifférence quasi générale, le Congo-Brazzaville meurt au quotidien, dépecé par une bande de voleurs et de cyniques. Ce qui compte, c’est de pomper le pétrole.

Depuis notre indépendance en 1960, la classe politique congolaise et ses « élites » ont successivement échoué.

Le Congo n’a, depuis plus de trente ans, jamais été gouverné normalement.

Le dictateur Sassou-Nguesso, sa famille, son clan et ses courtisans ont méthodiquement vidé les caisses. L’entourage du tyran d’Oyo s’est enrichi sans vergogne, au détriment d’une population clochardisée.

Cette descente aux enfers a un prix. En 1976, le revenu par habitant de notre pays s’élevait à 500 dollars par an. Dans les années 1985-1986, en plein boom pétrolier, il s’était stabilisé autour de 1000 dollars. Il avait donc doublé en dix ans. Depuis, la décadence crève les yeux. Aujourd’hui, les congolais ne vivent pas, mais survivent…

Pourtant, statistiquement, chaque congolais dispose de 5 tonnes de pétrole. Où va l’argent de l’or noir, pour reprendre l’indignation et l’étonnement du président Théodoro Obiam Nguéma ?

Tous ceux qui connaissent le Congo du dictateur Sassou-Nguesso sont bien en peine de citer le moindre investissement dans les infrastructures, l’école, la santé, l’université, les routes…

Le Congo aurait pu- aurait dû- être un petit paradis, une petite Suisse. Des années de dictature, d’aveuglement, d’errements, de détournements de fonds le mène à l’abîme. Le dictateur Sassou-Nguesso a lamentablement échoué.

Les « universitaires » et les « intellectuels » se taisent par opportunisme, ou adoptent une attitude partisane.

Le Congo du dictateur Sassou-Nguesso est au degré Zéro de la noblesse politique.

Si nous voulons collectivement sauver ce qui reste encore de notre pays, nous n’avons qu’une solution: faire partir en 2016 le tyran Sassou-Nguesso. Cette bataille doit commencer dès à présent, et sans concessions.

N’ayant aucun sens des responsabilités, le dictateur Sassou-Nguesso ne respecte qu’un serment: l’omerta sur ses multiples assassinats politiques perpétrés depuis plus de trente ans au Congo.

Faire partir le dictateur Sassou-Nguesso en 2016 est un devoir de salubrité publique. Nous unir pour préparer l’avenir des futures générations est une gageure.

Après un audit approfondi de l’état de notre pays, l’accent doit être mis sur l’éducation, la formation et l’information.

L’éducation occupe une place prépondérante dans un pays. « Si vous n’éduquez pas votre enfant vous-même, il cesse d’être votre enfant pour devenir un étranger qui est descendu chez vous », disait Amadou Hampaté Bâ. Nos enfants ne doivent pas recycler les antivaleurs des enfants du dictateur Sassou-Nguesso. Ils doivent être exemplaires en tous points.

Nous relèverons notre pays avec des compatriotes formés qui seront à même de comprendre les mutations à venir.

L’information est le troisième pilier qui nous permettra de discerner le bon grain de l’ivraie. La dictature de Sassou-Nguesso a imposé au pays sa propagande via ses traditionnels perroquets. Le Congo est à l’image de la Corée du Nord. Il y règne une véritable absence de la pensée.

Le départ de cet infâme dictateur est à notre portée. Comme en 1990, le peuple évincera les syndicats des dictateurs indécrottables qui s’accrochent au pouvoir en voulant modifier les règles constitutionnelles préétablies.

Traqués par TRACFIN, le dictateur et ses entourages fourre-tout sont priés de justifier leurs avoirs en Europe et dans certains paradis fiscaux. Pris à la gorge, les parents et les courtisans du dictateur construisent tous azimuts de somptueuses villas au Congo, et n’accepteront sous aucun prétexte de le « défendre », au risque de tout perdre. Son proche entourage s’engraisse certes, mais récuse d’être son bouclier.

Le dictateur est nu, isolé, et sent le vent tourné, malgré sa kyrielle de charlatans. Nous le cueillerons inéluctablement comme une mangue mûre sous son manguier d’Oyo ou de Mpila. A ce moment-là, à l’unisson, le peuple congolais ne boudera pas à son plaisir.

Si Sassou-Nguesso s’en va sans résistance, alors naîtra le Congo nouveau de nos vœux. S’il résiste en voulons passer en force nonobstant le verrouillage de l’armée, qui, comme dans d’autres pays doit sauver les institutions, nous le pointerons et l’abattrons, pour paraphraser Marien Ngouabi.

S’il le faut, nous laverons notre pays avec notre sang pour l’éradiquer du virus Sassou-Nguesso.

Ne laissons pas au dictateur Sassou-Nguesso s’asseoir sur nos institutions en humiliant l’ensemble du pays et ses forces vives. A l’impossible, le peuple congolais n’est tenu.

 

Olivier Mouebara.

 

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9 réponses à Sassou-Nguesso, le départ c’est maintenant. Par OLIVIER MOUEBARA

  1. Madouma Lissafi, Mon cher compatriote Olivier, tes appels récurrents sur la chute de sassou dénis m’autorisent d’acter le même débat que je ne cesse de proposer aux démocrates congolais. Ceci en tant que moyen profond de se réapproprier le pays que nous avons perdu le contrôle depuis mars 1977.

    La mort de Marien Ngouabi, (bien que celui-ci permit à l’immigré béninois-ivoirien de se hisser au pouvoir dans notre pays), vrai nationaliste congolais, a ouvert la boîte de pandore dans le fait que le Congo a perdu totalement de son indépendance minimale. Aussi, pour la récupérer, notre unité totale s’impose autour de la CREATION D’UNE NOUVELLE REELLE COERCITION PUBLIQUE. C’est ce GRAND DEBAT-SOLUTION QUE LES CONGOLAIS DOIVENT ORGANISER, INSTRUIRE SANS CONCESSIONS, PROPOSER UN SENS DISCRETIONNAIRE DE GOUVERNANCE SOLIDE AFIN DE LEVER UNE REELLE DEMOCRATIE.

    Cela fait dix ans que je ne cesse d’inviter les congolais de lancer une lourde réflexion sur ce sujet. ABSOLUMENT en s’appuyant sur NOS COUTUMES ET TRADITIONS. Je n’ai pas attendu ton appel permanent pour me retrousser les manches. Avec certains compatriotes et non des moindres, un certain travail a été fait. Lequel nous refusons de rendre public afin de ne pas alimenter la mauvaise foi de sassou dénis. Le moment venu, au pays, quelques uns d’entre nous vont le libérer publiquement à l’intention du pays tout entier.

    Olivier, comme le disait un AUTRE d’entre nous, que le plan B existe. Et, oui, Olivier, la CONSTRUCTION D’UNE REELLE COERCITION SISE SUR NOS US ET COUTUMES PROPRES , CONSTITUE UNE SOLUTION MAJEURE DANS LA CHUTE de sassou dénis et L’EVICTION SYSTEMATIQUE de son système criminel, maffieux. En convoquant notre patrimoine culturel spécifique, nous solderons définitivement le passage terriblement zoologique de sassou à la tête de notre pays.

    Pour ce faire, notre unité totale s’impose. A commencer par les congolaises et congolais qui tiennent les armes comme métier dont l’engagement aux côtés des civils doit être une exigence morale et physique sans faille. Prêts à verser de leur sang pour sauver le peuple congolais devenu esclave sur ses propres terres ancestrales.

    La clé du succès est à ce PRIX: LEVONS UNE NOUVELLE ET VRAIE COERCITION PUBLIQUE SUR LES PHILOSOPHIES DIVERSES DE NOS COUTUMES ET TRADITIONS.

    REFUSER DE LE FAIRE, MÊME APRES LA CHUTE DE sassou dénis, C’EST PRENDRE LE RISQUE D’UN AUTRE COUP D’ETAT OU DE PERENNISER LA DICTATURE CONOLIALE DANS NOTRE PAYS. LA SOLUTION EST FACILE D’ACCES: elle est intra tribale dans nos villages. IL suffit de la cueillir, la rationaliser, la produire avec des instruments industriels de pointe et la consommer subtilement.

    Quant aux risques, ils sont nombreux. Pour ceux de nos compatriotes lutteurs qui résident dans le Rhône-Alpes, ils savent que de vieux brisquards les traquent dans les bus et métros voire à pieds. Le pct, conforme à ses manières de trique, est debout. L’un d’eux s’est illustré en 2012 en voulant faire la peau de notre compatriote JC. Beri à Lyon. Ce minable reste très actif!!! Je sais de quoi de je parle…juillet fut très chaud!

  2. Ondongo Mokwa dit :

    Les Congolais sont ingrats car comment ne pas plébisciter le Président Denis Sassou Nguesso pour la travail considérable qu’il a produit à la tête de notre pays.
    Cet homme de paix doit être reconduit et nul ne pourra aller à l’encontre de la volonté du Peuple qui donnera son avis par référendum dans quelques mois.

    Vive le Président Sassou Nguesso, Vive le Congo, Vive le PCT.

  3. Anonyme dit :

    Un proverbe congolais dit ceci  » si un enfant aime jouer avec le feu, il faut le laisser jouer jusqu’à ce qu’il brule ses doigts »

    Malgré l’indignation du peuple congolais tout entier,

    malgré les observations et remarques faites des représentants des institutions internationales au régime Sassou Nguesso,

    malgré le message ferme du Président Barack Obama,

    Sassou Nguesso s’obstine à valoir opérer un passage en force par un referendum à la con, des elections locales à la con elles aussi…

    300 à 400 individus ne feront pas la loi à 4,5 millions de congolais. Je pense que nous avançons vers trois alternatives.
    – 1ere alternative, Sassou Nguesso dégage à tout instant pendant soient les élections locales ou pendant sans faux referendum… restez-y prêts, la situation peut dégénérée avec tout instant.

    – 2ème alternative, Sassou Nguesso applique ses plans machiavéliques, c’est à dire le chaos d’ici à aout 2016. Dans ce cas, un coup de main au peuple souverain par une puissance militaire étrangère n’est pas à exclure.

    3ème alternatives, Sassou Nguesso ne change rien: pas de changement de la constitution, pas de referendum et mise sur le statut-quo au 14 aout 2016. Au délà du 15 aout 2016, Sassou Nguesso president mais illégitime. La situation est impasse, les manifestations et meetings pour son départ se multiplient. La violence et la terreur s’accentue et le chaos s’installe. Dans ce cas, un coup de main au peuple souverain par une puissance militaire étrangère n’est pas à exclure.

    Dans tous les cas, Sassou Nguesso n’a plus le choix de sauver sa vie et celle de ses proches qu’on commençant à négocier avec le peuple dès maintenant à fin 2015. Sinon, ça sera trop début 2016.
    Personnellement, je préfère à faire avec un ami qu’avec le peuple souverain, il est une force, il est éternel…

     » si Sassou Nguesso veut jouer avec le peuple souverain, celui-ci finira à tout instant par le dévorer avant 2016  » A suivre

  4. Isidore AYA TONGA dit :

    SASSOU NGUESSO ET TOUS SES COMPLOTEURS INTÉRIEURS ET EXTÉRIEURS DÉGAGENT – POINT BARRE !

    Oui, la conscience, la raison et le droit font la différence fondamentale entre l’homme et l’animal.
    Si la tyrannie est l’absence de toute règle et de toute contrainte, alors le perroquet du droit est libre.

    Mais ce raisonnement n’a qu’une apparence de vérité: le comportement d’un perroquet du droit est en fait dicté par sa servitude au tyran, de sorte que le perroquet du droit ne peut pas s’empêcher d’agir comme il agit.

    La déclaration au mois de mai 2014 sur les ondes de Radio France internationale (RFI) du Professeur Placide Moudoudou, doyen de la faculté de droit ou plutôt de non-droit de l’université Marien Ngouabi du Congo en affirmant « En Afrique le serment n’a aucune valeur juridique. La sorcellerie prime sur le droit ».

    Le tyran commande et le perroquet obéit: loin d’être le modèle de juriste, le perroquet du droit est l’incarnation d’une totale servitude à la loi tyrannique. On ne peut parler de juriste que pour un individu qui s’est affranchi du déterminisme tyrannique.

    Pour être juriste, il faut pouvoir choisir de faire ou de ne pas faire. Seul donc un individu qui s’est débarrassé de la tyrannie peut remplir les conditions minimales de l’accès au titre de juriste.

    Kant soutient que c’est précisément là le rôle de l’éducation : elle a pour but premier de discipliner les perroquets du droit, c’est-à-dire de les réduire au silence pour que l’individu ne se contente pas d’obéir à ce que la tyrannie commande.

    S’il suffisait d’obéir à la tyrannie pour appliquer le droit, alors les sujets d’une tyrannie connaîtraient le droit.

    Pour Rousseau, la seule solution à ce problème à la fois politique et moral, c’est que je sois aussi l’auteur de la loi à laquelle je me soumets.
    Ceci est un cas de prise de conscience juridique et politique.

    2016 A 2050 ET +: LE NOUVEAU CONGO VA SE CONSTRUIRE TOUT AU LONG DU XXIE SIÈCLE SANS SASSOU NGUESSO…

    ARRÊTEZ DE COMPLOTER ET ATTENDONS LE VRAI VERDICT DU PEUPLE SOUVERAIN SANS SASSOU NGUESSO ET SES FAUX OPPOSANTS…

  5. Isidore AYA TONGA dit :

    Méfions-nous des euphémismes du type «con ou imbécile, c’est pareille ». De mon point de vue, il n’y a pas des êtres cons et d’autres imbéciles, car il y a un seul « cerveau humain » et donc une seule connerie humaine.

    http://congo-objectif2050.over-blog.com/2014/08/philosophie-de-la-connerie-humaine-retour-vers-la-barbarie-ou-la-de-civilisation.html

  6. bilel dit :

    Les autres en sont à l’électrification rurale et aux forages d’eau potable dans les villages pendant que nous n’avons pas fini avec nos deux capitales. No comment!!!

  7. Ilangui dit :

    Article très courageux et réaliste. Je resume en partie quelques lignes et ajoute un petit commentaire sur l’action que nous avons tous à entreprendre. Où va l’argent de l’or noir, pour reprendre l’indignation et l’étonnement du président Théodoro Obiam Nguéma ? En voyant l’état de délabrement avancé de Sibiti,lors de la célébration du 54ème anniversaire du Congo à Sibiti, le président équato-guinéen, ne pouvait pas se retenir de demander aux devant certains collaborateurs du dictateur congolais en ces termes: « Comment avec autant d’argent, l’intérieur du Congo peut-il être dans un état aussi calamiteux, pitoyable et désastreux, alors que tous les équato-guinéens vivant au Gabon sont rentrés, et que notre pays se transforme? Où va l’argent public congolais? ».Le Congo n’a, depuis plus de trente ans, jamais été gouverné normalement. » disant mieux depuis 1977. » Et surtout depuis l’immigré béninois-ivoirien de se hisser au pouvoir dans notre pays) comme l’ a commenté madouma lissafi.Le dictateur Sassou-Nguesso, sa famille, son clan et ses courtisans ont méthodiquement vidé les caisses. L’entourage du tyran d’Oyo s’est enrichi sans vergogne, au détriment d’une population clochardisée.Aujourd’hui, les congolais ne vivent pas, mais survivent… » Les congolais meurent comme des mouches et vivent dans des conditions épouvantables et sont exposés à tout genre d’épidemie par manque total d’ hygiène. L’OMS devrait fermer sa direction en guise de protestation » Ne laissons pas au dictateur Sassou-Nguesso s’asseoir sur nos institutions en humiliant l’ensemble du pays et ses forces vives. A l’impossible, le peuple congolais n’est tenu.(http://congo-liberty.com/?p=9972).  » Réunissons nous sans plus attendre 2016 et brisons les chaines de misère qui nous retiennent.

  8. Isidore AYA TONGA dit :

    RÉSISTANCES CONGOLAISES DE L’INTÉRIEUR ET DE L’EXTÉRIEURE /PEUPLE CONGOLAIS/FRANCE/USA UNIS POUR L’ALTERNANCE POLITIQUE AU CONGO BRAZZAVILLE D’ICI A JUILLET 2016 – SASSOU NGUESSO POINT BARRE SINON LA CPI EST SUSCEPTIBLE D’AGIR…

    Pour son édition 2014, l’université d’été du MEDEF (Mouvement des Entreprises de France) a eu l’honneur de compter parmi ses invités, Jean-Luc MALEKAT, ancien ministre de l’Economie et des Finances, Consultant international et actuel coordonnateur des Assises Nationales pour l’alternance démocratique au Congo Brazzaville.
    http://www.congopage.com/Jean-Luc-Malekat-a-l-Universite-d-ete-du-Medef

  9. Isidore AYA TONGA dit :

    REVUE ET CORRIGÉ !

    Les présidentielles post dictature Denis Sassou Nguesso: comment réduire au silence les majorités politiques tribales compactes?

    PHILOSOPHIE !
    Dans l’entreprise, on recherche et on regroupe les meilleurs talents.

    Par contre, en politique, on divise pour mieux régner. C’est la raison pour laquelle la politique pose bien des problèmes socioéconomiques et environnementaux dans diverses sociétés actuelles.

    Mais, tout compte fait, la tribu congolaise post coloniale se définit comme une subdivision de l’ethnie et sous une forme d’appartenance politique.

    En effet, avant d’être un homme politique ou d’état au Congo, on est naturellement le représentant d’un groupe ethnique quelconque.

    Cela d’autant plus par manque d’éducation de la population et de manque de transmission des valeurs démocratiques, de liberté de conscience, d’expression et d’association.

    Les visionnaires sont comme des inventeurs ou des savants, c’est à dire qu’ils sont universels et immortels sur différentes échelles.

    En effet, André Milongo au lendemain du déclenchement du processus démocratique déclarait en ses termes, je cite « je ne suis pas l’otage d’une tribu ou d’une région … »

    Cette pensée visionnaire d’André Milongo avait pour but premier de discipliner les habitudes dé-civilisationnelles tribales et de comportement politico-régionaliste d’un autre temps.

    André Milongo souhaitait donc réduire au silence ces habitudes pour que le congolais, du Nord au Sud
    et de l’Est à l’Ouest ne se contente pas d’obéir aveuglement à ce que le tribalisme politique ou ethno-régionaliste commande.

    S’il suffit d’obéir à la majorité ou coalition tribale pour appliquer l’alternance politique, alors les électeurs issus des tribus minoritaires congolaises ne connaîtront jamais la démocratie.

    La seule solution à ce problème à la fois politique, moral et civilisationnel, c’est la mise en place d’un processus démocratique d’élection présidentielle basé sur le collège d’électeurs à l’échelle nationale.

    Seule
    la synthèse entre le modèle d’élection présidentielle américain, et la constitution congolaise du 15 mars 1992 puis la nouvelle constitution post dictature Denis Nguesso pourra correspondre au mieux à la
    problématique « représentativité électorale suprême » au Congo.

    Le collège électoral comptabilisera l’ensemble des grands électeurs paritaires par région.
    C’est pourquoi, nous devons d’abord repenser l’idée d’une république fédérale au Congo post dictature Sassou Nguesso.

    L’idée d’une république fédérale au Congo Brazzaville implique que toutes les collectivités régionales doivent elles-mêmes gérer et participer dans la conduite des affaires politiques, juridiques, administratives, socioéconomiques, culturelles, environnementales et sociétales de leur écosystème local et national.

    Cette république nouvelle sera celle de la représentativité juste et viable des collectivités locales à l’échelle nationale.

    Nous devons ensuite repenser à l’échelle locale, régionale ou nationale nos modes de pouvoir politique ou économique, de démocratie revisitée ou participative.

    Nous devons enfin repenser à l’échelle locale, régionale ou nationale nos modes d’éducation, de formation, de besoins, de production, de consommation, de transport et de rejet dans l’environnement national.

    Problème: une organisation quelle qu’elle soit: état, entreprise ou association, peut-elle efficacement fonctionner sans prendre en compte les problématiques de traçabilité, fiabilité et cycle
    de vie des données entrantes et sortantes?

    Un état peut-il planifier et élaborer un management socioéconomique, culturel et sociétal stratégique et opérationnel sur différentes échelles – quand les données biostatistiques de la population sont fausses? Ça ne colle pas !

    Le plan d’action de tout gouvernement reste-il une œuvre humaine et donc perfectible? Cela implique t-il la prise en compte de bien d’autres informations au-delà du simple état civil, carte d’identité et passeport informatisé biométrique, et carte électorale des citoyens?

    Le recensement général de la population post dictature Sassou Nguesso a pour objectif de doter l’état et ses institutions nouvelles, les administrations et les collectivités locales reformées d’un véritable outil de travail fiable et d’aide à la décision.

    Les résultats de ce recensement général concerneront le volume de la population – la répartition – la structure par sexe, âge, tribu ou groupe ethnique – la situation familiale – l’éducation ou l’enseignement, la formation professionnelle – la maitrise des langues, les nationalités – les migrations intérieures et extérieures – les modes de production, de consommation, de transport et de rejet dans l’environnement – les revenus et pouvoir d’achat – l’activité socioéconomique – les conditions de l’habitat et de logement, d’accès aux soins, à l’eau potable et à l’énergie….

    Fiabiliser scientifiquement et techniquement les données statistiques – c’est aider les différents acteurs de la vie publique ou politique, juridique, sécuritaire, militaire, socioéconomique, culturelle, environnementale et sociétale à se libérer et à pouvoir conquérir la maitrise de ces données et donc construire pas à pas la démocratie, la société et la civilisation nouvelle.

    En effet, la fiabilité des données statistiques est le signe tangible des connaissances, de liberté, de justice, de démocratie, du savoir, des savoir-faire, de la créativité, de l’innovation, des technologies, des valeurs ajoutées, du progrès, de société et de civilisation nouvelle.

    Rendez-vous dans la nouvelle civilisation post tyran Sassou Nguesso !

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