Blaise Compaoré avait entamé sa 28ème année de pouvoir lorsque le soulèvement populaire du 30 octobre 2014 le contraignit à la démission. Peu de victimes et peu de dégâts matériels ont été enregistrés dans ce pays aux 16 millions d’habitants. Au terme de cette journée historique, «l’Homme Fort » qu’était le « tombeur » de Thomas Sankara s’est finalement sagement incliné devant la volonté du peuple.
A comparer Compaoré à Sassou Nguesso, le plus tyran des deux est bien le « tombeur » de Marien NGouabi et de Pascal Lissouba , notre putschiste multi-récidiviste.
Sans perdre de temps, Ouagadougou et le Burkina Faso ont retrouvé, depuis la nomination (le 25 novembre 2014) d’un Président (Michel Kafando) et d’un Gouvernement de Transition dirigé par Yacouba Issac Zida, une vie complètement normale et paisible. La page Compaoré semble définitivement tournée sans le moindre soubresaut ou tentative de retour en arrière. Et surtout aucune force hostile étrangère, incorporée aux forces publiques intérieures n’a été décelée.
L’automne africain burkinabé semble avoir trouvé la voie, contrairement aux pays des printemps arabes, d’une évolution démocratique pacifique et conforme aux attentes de sa population.
Il est clair maintenant que Blaise Compaoré n’a jamais pensé se maintenir à la tête de son pays par la force ou par un usage disproportionné de celle-ci, au risque de le détruire totalement ; ce qui ne sera peut-être malheureusement pas le cas de notre Congo.
« L’Afrique a la forme d’un révolver dont la gâchette se trouve au Congo » disait Frantz Fanon. Et il est vrai que l’on y a la gâchette plutôt facile ! De plus, les informations et les rumeurs s’y multiplient concernant des achats d’armes sophistiquées, l’entretien de forces troubles et les arrivées incessantes de mercenaires. Tour à tour, il est question de Rwandais, d’Angolais, de Cubains, du Hezbollah et dernièrement même de membres de l’Armée islamique. On ne saurait se rassurer en affirmant que « ce ne sont que des rumeurs sans fondement » !
Aussi, il serait inconscient de ne pas tenir compte des leçons du passé et de l’usage immodéré, qu’a fait Sassou Nguesso, de ses chiens de guerre étrangers qu’il avait lâchés, à maintes reprises, sur sa propre population.
Au début de cette semaine, une spectaculaire opération policière a été menée dans la soirée du mardi 20 janvier 2015 à Comines, à la frontière franco-belge. Elle serait liée à un «trafic d’armes» et a été menée à la demande des autorités françaises, selon le parquet de Tournai (ouest de la Belgique). D’abord présumée liée aux récents évènements tragiques qu’a connus Paris, il semblerait « seulement » que ce soit la mouvance d’extrême droite flamande qui serait visée, selon le journal Nord Eclair. Une figure locale des ultras d’extrême droite, un certain Claude Hermant, ainsi que son épouse, avaient été placés en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire de Lille.
Claude Hermant est loin d’être un inconnu au Congo-Brazzaville. C’est un ancien membre du service d’ordre du Front national (DPS), l’organisation, mise en place par Bernard Courcelle, chef du DPS de 1994 à 1999, qui était chargée « d’opérations clandestines de déstabilisation et d’infiltration » en France et en Afrique. Claude Hermant s’était retrouvé au Congo plus ou moins dans le cadre de ces opérations. Cette organisation, dont le coût annuel s’élevait à plusieurs millions d’euros, aurait été alors financée par la vente d’armes et le mercenariat.
Le 6 juin 2001, le quotidien Libération publiait le témoignage de Claude Hermant. Selon lui, un groupe paramilitaire secret de 30 à 60 personnes, surnommées les « fantômes », qu’il avait formés devait mener des actions répressives en banlieue parisienne, infiltrer des associations de lutte contre le racisme et tenter d’assassiner l’ancien ministre des finances congolais Moungouga N’Guila, maintenant disparu.
Ce dernier avait annoncé, dès le lendemain de cette publication, qu’il allait déposer une plainte avec constitution de partie civile à Paris pour «tentative d’assassinat» ainsi que pour l’organisation d’un faux complot qui lui a valu d’être condamné, fin 1999, à Brazzaville, pour atteinte à la sûreté de l’Etat. Ce qui pouvait s’apparenter à une «escroquerie au jugement» assortie de «faux témoignages».
Claude Hermant, qui avait relaté en détail ces deux opérations conduites par Bernard Courcelle, avait révélé qu’elles avaient été commanditées par le ministre congolais de l’Intérieur de l’époque, Pierre Oba. Le pouvoir congolais s’était servi des mercenaires de Courcelle pour faire croire que Mougounga N’Guila était l’organisateur d’un coup d’Etat visant à renverser le président Sassou NGuesso, toujours selon Claude Hermant. Ce dernier aurait alors été incarcéré pendant quelques mois à Brazzaville pour conforter cette version…
Le FN avait démenti les accusations de Claude Hermant. Cette organisation avait disparu après le renvoi, en 1999, de Bernard Courcelle et de la découverte, par le parti d’extrême droite, de ces opérations occultes.
Ce mercenaire du début des années 2000 ne semble plus du tout être concerné par les plans qu’élabore actuellement Denis Sassou Nguesso pour sauvegarder son pouvoir à défaut de réussir à modifier sa Constitution.
D’autres que lui, des « soldats perdus » préparent leurs armes. Chèrement payés, ils n’auront que faire du sang congolais qu’ils feront couler. Munis de vrai-faux passeports et de papiers congolais, l’important pour eux sera de ne pas accepter en paiement des faux billets comme le font couramment le tyran d’Oyo et son neveu JDO. Ils devront également bien faire attention à leur peau, après avoir fait leur sale boulot. Dans une première hypothèse, peu probable, qu’ils maintiennent au pouvoir le petit clan d’irréductibles pilleurs de l’Etat congolais : ils seront trucidés comme les Adoua, Motandeau et autres bons serviteurs.
Très sûrement, dans une seconde hypothèse, ils auront tout le peuple congolais uni face à eux et, comme leurs commanditaires, ils maudiront alors leur mère de les avoir mis au monde….
Reste que le choix le plus audacieux, le plus courageux, le plus téméraire, et surtout le plus honorable, sera celui de la paix. Il serait temps que le dictateur surmonte ses peurs, et ses cauchemars, qui lui dictent de rester accroché au peu qu’il lui reste de son pouvoir, et qu’il tende enfin la main à une transition démocratique pacifique nécessaire à la reconstruction de tout ce qu’il a pendant trop longtemps détruit : le Congo !
Rigobert OSSEBI
Diffusé le 25 janvier 2015, par www.congo-liberty.org
OSSEBI arrête de réver… Sassou ne sera pas candidat. Il a calmé le jeu juste pour mieux préparer son candidat. L’opposition va tomber dans son piège car tout ce monde est connu de Sassou. Une fois sa non candidature annoncée (on parle de juillet 2015), vous allez voir comment ils vont se taper dessus et Sassou avec son PACTOLE va les acheter, perturber, déboussoler un à un. Ils ont faim nos politiciens… Il suffit que Sassou annonce sa non candidature pour que tout ce monde devienne fou …. le tribalisme et le régionalisme seront mis en avant très bientôt …. ils vont tous s’asseoir sur les Assises
Sassou Nguesso est un dictateur et point barre !
Un dictateur désigne d’abord, un homme politique qui exercice abusivement tous les pouvoirs de façon absolue sans qu’aucune loi ou institution forte ne le limite dans le temps.
Un dictateur est ensuite, l’homme politique qui a confisqué anti-socialement, la liberté et la souveraineté du peuple.
Il a enfin pris quelques libertés contre la condition humaine du peuple souverain (pas d’eau potable, pas d’alimentation, pas d’électricité, pas de moyens de transport en commun, pas d’écoles, d’universités et de centres de recherche/développement, pas d’hôpitaux, pas de centres médico-sociaux, pas de normes et d’application normative d’import/export, des règles d’hygiène, d’alimentation, de médication, etc – pas un cadre de vie digne d’un pays pourtant producteur de pétrole, de bois précieux, de mines liquides ou solides, etc).
La portée de nuisance du dictateur Sassou Nguesso s’étend jusqu’à détourner chez tout un chacun toute possibilité de réfléchir et de penser.
Le peuple est alors conduit à s’adonner à des occupations médiocres et primitives(survie au quotidien, rackets, acculturation, violence, terreur, arrestation arbitraire, barbarie, dés humanisme, de-civilisation, proxénétisme, sexe, prostitution, alcool, rituels sataniques, sorcellerie, veillées mortuaires, prosélytisme, etc).
Ainsi anéanti, le peuple, réduit à adhérer à la pensée unique et stupide imposée par le dictateur, n’œuvre plus à sa construction cognitive, mentale, psychique, émotionnelle et sociale.
Anthropologie, dictature et société: comment un dictateur noir ou africain détruit sa propre race à l’échelle congolaise?
En cas d’incartade raciste comme quoi « les africains ne sont pas intelligents – les africains ne sont pas capables de repenser la démocratie et la civilisation – les africains fonctionnent comme des animaux ou tout simplement que les africains ne sont pas raisonnable ».
A qui s’en prendre, au déterminisme naturel, à l’anthropologie africaine et/ ou à l’éducation et la culture de ses êtres irraisonnés à l’échelle politique?
Pourquoi viennent t-ils nous donner des leçons de relations sociales, de culture, de société et de civilisation, alors qu’ils ne sont pas capables de structurer et d’organiser dans leur environnement africain des processus politiques plus démocratiques? Ça ne colle pas !
Bien sûr qu’il y’ en aura toujours des boucs émissaires, jadis ce fût l’occident et aujourd’hui encore l’occident, et désormais la Chine, l’Inde, le Brésil, les émirats arabes-unis et puis!
Quand l’individu est régulièrement abusé, humilié, brutalisé, torturé, fliqué, traqué, spolié, assigné à résidence, démobilisé et somalisé(climat politique délétère), il est naturellement possible que cet individu soit déconstruit au niveau mental, émotionnel et social.
Dans la notion de servitude volontaire, le peuple donne sa liberté au tyran. Le peuple n’est plus souverain. La souveraineté appartient désormais au dictateur. Le peuple se soumet ou est écrasé.
Nous sommes dans une société congolaise en pleine décomposition totale. En apparence tout est calme et paix ou plutôt sacro-sainte paix.
C’est le calme plat avant la tempête ou le chaos. En réalité tout est contrôlé et en équilibre avec la dictature mais sous les apparences, le chaos menace le Congo Brazzaville.
Le peuple ne se donne même plus la peine de faire semblant de croire à quoi que ce soit. Les sociétés incroyantes sont pleines de francs-tireurs gratuits.
Souvenez-vous, le 26 juillet 2007 à l’université Cheikh-Anta-Diop à Dakar (Sénégal), le discours de Nicolas Sarkosy (ancien président de la république Française 2007-2012) tenait en cette phrase -clé « (…)l’homme africain n’est pas encore entré dans l’histoire humaine(…) ». C’est une interprétation simple de la pensée du philosophe germanique Friedrich Hegel sur la raison.
Oui, l’Afrique noire d’hier fût une tragédie politique, l’Afrique d’aujourd’hui est encore une tragédie politique ou le chaos social et environnemental.
A la dictature s’ajoute la mégalomanie, la stupidité, la schizophrénie, la folie des grandeurs, les névroses, psychoses, complexe d’infériorité, psychopathie et sociopathie dont les conséquences antisociales sont l’abus et confiscation irraisonnée du pouvoir, violence, terreur, assassinat politique, génocide, crime contre l’humanité, détournement des richesses et des biens publics de la collectivité ou du peuple souverain.
Je pense qu’il faut porter encore en soi un chaos, pour pouvoir mettre au Congo Brazzaville une étoile brillante, sociétale ou plutôt civilisationnelle à l’échelle nationale (Nord/Sud/Est/Ouest congolais). L’espoir retrace, délimite et introduit un soupçon de cohérence et l’idée d’un réalisme.
Quoique, dans 97% de cas, les dictateurs apportent le chaos à leur peuple. Tous ceux qui travaillent ou soutiennent les tyrans ont besoin de les protéger pour aussi éviter le chaos.
Par ailleurs, un peuple qui a connu 15, 20, 25, 30, 35, 40, 45, 56 ans et plus de dictature aura besoin de la moitié de ce temps passé pour pouvoir se reconstruire.
Cette durée est d’autant plus importante quand les dictatures se suivent et se ressemblent. C’est la règle, elle est universelle et immuable partout dans le monde.
Ceci est un cas de prise de conscience de valeurs de liberté au niveau philosophique, politique, économique, social, culturel, environnemental et sociétal sur différents degrés de liberté – Réveillez – vous et soyez des peuples libres…
Publié par Isidore AYA TONGA, intellectuel congolais et universaliste de la raison, de l’esprit critique et de la conscience humaine sur différentes échelles.
peuples congolais de la diaspora , nous devons inondés des courriers le palais de l’élysée et la Maison blanche , afin d’arrêter la folie meurtrière de sassou!!!
Tu as raison TA LOUBAKI LUA MALANDA,
Il faut mettre de la pression des maintenant afin que les deux President que tu viens de citer continuent d’inscrire dans leur agenda l’épineuse question de la sauvagerie du pouvoir du Congo B. Ce que vous devriez aussi comprendre c’est que dans ce combat, nos frères du Nord jouent faux jeu, ne vous y trompez pas. Regardez la vitesse a laquelle la maison de MIERASSA a été réparée suite a la perquisition musclée qu’il y’avait eu chez lui. Qui a payé? Le PCT.
La journée opposant, la nuit frère du Nord Congo. Mais malgré cela, nombreux croient toujours a ce faux vivre ensemble ou unité nationale.
« Mayela ni ntchimou » ne l’oublie pas. Il ne faut pas que demain tu viennes encore dire: mais son les militaires du Pool pour nous défendre? Ce sera trop tard. Sans faire sa promotion, ici a Ngangalingolo nous pensons que Modeste BOUKADIA reste notre dernier espoir. Pensons-y.
OUI TATA LOUBAKI, LES SERVICES DE CES GRANDS PAYS LISENT LES COURRIERS VENANT DE TOUTES LES DESTINATIONS, L’INITIATIVE EST POSITIVE, ILS ONT BESOIN D’INFORMATIONS PARCE QUE PARFOIS LEURS SERICES DANS LES AMBASSADES TRAVAILLENT AVEC BEAUCOUP D’ERREURS, NE CESSONS PAS DE LEUR ECRIRE, ECRIVONS, ECRIVONS ET DEPOSONS DANS LES AMBASSADES OU UTILISONS LA POSTE
Bo ba dia nkouchi,
Il ne faut pas leur laisser le temps de respirer parce qu’ils sont incorrigibles. Tu te fabriques une constitution que tu obliges aux gens de voter et avant que celle-ci n’arrive a son terme tu veux encore obliger les gens a la changer a ta guise. C’est l’exemple même de la mauvaise éducation des gens du Nord.
Mou poupeno.
Pour la vie d’un groupe ethnique et de sa famille; les congolais vont se laisser encore massacrer par les étrangers recrutés par Sassou quel dommage pour nous, Sassou c’est le problème congolais, tous les mystiques aujourd’hui sont mobilisés contre toutes les forces ténébreuses de Mr Sassou.
Quelle est cette carte délivrée à ce Monsieur. Quel est ce service de l’Etat qui ne connait pas les dispositions des couleurs sur le drapeau congolais? Qu’ils aillent servir ailleurs! PATRIOTES CONGOLAIS, LEVEZ VOUS!