Sassou-Nguesso est plus près de la sortie que de la prolongation. Par OLIVIER MOUEBARA

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Le dictateur Sassou-Nguesso sent désormais la naphtaline. Tout ce qu’il touche se transforme en plomb. Son entêtement a fait perdre à Henri Lopes(77 ans), le Secrétariat général de la Francophonie.

Gouverner, c’est convaincre, et non corrompre.

Après avoir arrosé Macky Sall et d’autres à Oyo, le dictateur Sassou-Nguesso était sûr de son coup: provoquer un vote pour imposer son médiocre poulain à la tête de L’OIF. Grâce à ce qu’il sait faire de mieux: corrompre !

Las, le dictateur vieillissant et finissant s’est heurté à une fin de non-recevoir de François Hollande. Malgré ses gesticulations, Sassou-Nguesso s’est plié, en baissant piteusement pavillon.

Revenu au pouvoir en 1997 à la faveur d’un pogrom grâce à son ami Jacques Chirac, le dictateur Sassou-Nguesso sait que, c’est cette même France(avec la détermination des Congolais) qui le fera partir.

Obsédé par ses pulsions criminelles, le dictateur Sassou-Nguesso veut embraser le Congo.

Pierre Péan, dans son ouvrage, « Nouvelles affaires africaines, Mensonges et pillages au Gabon », met en lumière les velléités criminelles du dictateur Sassou-Nguesso.

On y lit à la page 143, que « Sassou-Nguesso ne s’est jamais résigné au mariage de sa fille avec Bongo. C’est lui qui l’a tuée, parce qu’elle a refusé d’obéir à l’ordre de son père de tuer son mari. Après ce refus, Edith a été sacrifiée sur l’autel de la politique ».

Tout est dit. La politique, selon l’acception du dictateur Sassou-Nguesso n’est pas l’art de transformer la société, mais plutôt d’éliminer physiquement tous ceux qui ne trouvent pas grâce à ses yeux.

Deux scénarios se dessinent au sein du noyau dur du dictateur Sassou-Nguesso, et de son parti, le P.C.T.

Le premier scénario est de créer des troubles dans le pays pour tester la réaction de la population. Si elle est tiède, le dictateur Sassou-Nguesso mettra entre parenthèses les institutions pour se maintenir au pays. Quid des « institutions ».

A l’inverse, si la réaction du peuple congolais est à l’image de leur soif de liberté, il prendra la fuite, en emboîtant le pas de son ami Compaoré. D’où la commande d’un second avion(qui sera livré dans les semaines à venir) et qui lui permettra de prendre le large avec sa famille.

Le deuxième scénario qui fait l’unanimité au sein du PCT, est celui de préparer Jean-Marie Michel Mokoko, l’homme de paille du dictateur qui voulut renverser en 1992, le 1er Ministre de la transition André Milongo. Après avoir échoué en Centrafrique, raillé sur France 2 au cours de l’émission consacrée à la Françafrique, Mokoko serait la soupape de sécurité du dictateur Sassou-Nguesso.

Tels sont les scénarios qui se trament aujourd’hui.

C’est pourquoi, nous devons redoubler de vigilance. Les ennemis du peuple sont infiltrés dans toutes les couches sociales. Ils sont prêts à tout pour accorder une prolongation au dictateur Sassou-Nguesso.

Si le dictateur Sassou-Nguesso, et quelques jusqu’au-boutistes qui l’entourent, veulent en découdre par le sang, d’autres, plus prudents ont commencé à prendre leurs précautions.

C’est le cas de Didier Elongo(le fossoyeur des marchés de l’Etat)

et de Thierry Moungalla(les grandes oreilles au service du dictateur qui a mis en place des écoutes téléphoniques sauvages) ont été aperçus à Bordeaux le 29 novembre dernier dans une agence immobilière, à la quête d’un pied-à-terre.

Si l’Histoire bégaie souvent, elle se répète rarement. Même en voulant recycler Jean-Marie Michel Mokoko.

Où que le dictateur Sassou-Nguesso et ses collaborateurs aillent, les congolais transformeront leur exil… doré, en un enfer… judiciaire.

Nous mettrons en place des associations de défense de victimes pour que le dictateur Sassou-Nguesso et ses bourreaux répondent de leurs turpitudes devant la Justice.

Faisant de la corruption son sésame, il n’est guère étonnant qu’on nous sorte du chapeau une loi d’amnistie en faveur du dictateur et de sa famille. Les burkinabès qui réclament l’extradition de Compaoré, se « heurtent » à cette escroquerie.

A bout de souffle, laminé par Hollande à Dakar, le dictateur est dos au mur. Il a expressément demandé à un journaliste travaillant à Jeune Afrique, qui a ses entrées à Mpila, à Oyo et dans son intimité familiale de calmer les ardeurs des autorités françaises. Il lui a demandé de faire passer le message suivant : « le laisser bâtir le Congo pendant encore cinq ans! »

A moins de prendre les congolais pour ce qu’ils ne sont pas, le bilan du dictateur Sassou-Nguesso est apocalyptique. Il a fait du Congo le pays le plus endetté au monde par tête d’habitant.

En dépit de la campagne de publicité achetée à prix d’or sur France 24 orchestrée par l’incompétent Jean-Jacques Bouya, « la municipalisation accélérée » n’est que la poudre de perlimpinpin.

Son ami d’alors, Jean-François Prost (paix à son âme) ne cessait de dire que « le dictateur Sassou-Nguesso est non seulement un voyou, mais aussi un mauvais redoublant ».

Le peuple congolais doit lui appliquer la sanction qui convient : ni retriplement, ni prolongation mais l’exclusion immédiate comme les Burkinabés l’ont montré !

Olivier Mouebara

Diffusé le 6 décembre 2014, par www.congo-liberty.org

Afrique : Pourquoi l’alternance démocratique a du mal à se concrétiser ? Par NOËL KODIA

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7 réponses à Sassou-Nguesso est plus près de la sortie que de la prolongation. Par OLIVIER MOUEBARA

  1. COLOMBO dit :

  2. C'est fait, sassou sous les viseurs d'obama dit :

    Le Dictateur congolais Denis Sassou Nguesso aurait atterri à oyo alors que les partisans l’attendaient à MAYA MAYA..

  3. CONGO DES RENEGAT: UNE GIFLE MAGISTRALE. PATRIOTE ATTERRE dit :

    UNE GIFLE MAGISTRALE ET LEÇON DE PATRIOTISME
    POUR LE CONGO DES RENÉGATS (un pays qui ne se respecte pas)

    Marien Ngouabi en révolutionnaire impétueux était allé jusqu’à refuser la participation à l’ACCT ancêtre de la francophonie, imitant en cela l’Algérie qui demeure le seul pays ou le français est massivement usité à ne pas être membre de la francophonie.

    Alors tout congolais de bon sens doit se demander, la francophonie, combien de projets et programmes au Congo? Mais, comme le CONGOLAIS RENEGAT est tellement inféodé à l’ancienne métropole, nous courrons depuis 15 ans pour un poste que CHIRAC nous a refusé pour Pierre BOUTHROS GHALI éjecté par les USA des Nations Unies contre l’avis de la FRANCE (Il a été jusqu’à promettre que le prochain mandat sera pour notre cher HENRI LOPES), la seconde fois c’est pour faire place à ABDOU DIOUF fraichement battu mais à l’aura international incontestable, pour faire la francophonie politique après que la France se soit rendue compte sur l’imbroglio irakien qu’elle ne pesait pas sur la scène mondiale sans une armée de nègres.

     Comment peut on respecter un pays dont chaque nouveau ministre achète une maison en France avant de s’en construire une au Congo?
     Comment peut on respecter un pays dont les fils ne rêvent que de la France?
     Comment peut on respecter un pays dont les entreprises avec des infrastructures financées par le budget de l’Etat, et dont le CA est constitué par la collecte de taxes payées par le petit peuple tiennent leurs Conseils d’administration à Paris en France?

    Non! LE CONGO DES RENÉGATS ne mérite pas le respect…
    LE CONGO DE SASSOU ne mérite aucun respect.

    En plus, prosaïquement la France exsangue ne veut plus dépenser trop pour ce machin et ne demande qu’à partager la facture avec le Canada (85 millions d’euros par an). Les Diplomates devraient le savoir! La Diplomatie n’est que la police ou l’espionnage en costume (signé NAPOLEON). QUELLE MEDIOCRITE DANS LA DIPLOMATIE comme l’a souligné un invité sur RFI! Essentiellement basée sur des réseaux secrets, les chefs de mission diplomatiques du Congo sont d’une incompétence dégoutante, malheureusement HENRI LOPES était l’exception à la masse. Au lieu de négocier une autre contrepartie depuis 15 ans…Le cabinet du Pdt fait preuve d’une rare incompétence avec des pouvoirs exorbitant écrasant des ministres ou plutôt des SINISTRES D’ETAT; Et tout chef est directement responsable du choix de ses conseillers. (il n’y a qu’à écouter les discours et souvent les mesures du chef de l’Etat pour cela; et voir les analyses de MARION MANDZIMBA sur des annonces comme la gratuité des documents administratifs, les passeports, la parité, le sang des autres, le chômage des jeunes etc.).

    La Fraternité n’a pas été d’un grand secours, surtout les frères OUESTAF promptes à privilégier leurs propres intérêts d’abord…Pauvre pays ou il suffit de se présenter comme Grand maitre de la loge des cafards et des rats pour se voir dérouler le tapis rouge! Et tout de suite le pays se fait porteur négligeant ses propres enfants méritants pour des chimères! Le reste n’est que prétexte puisque les Français voulaient refiler le poste au FAUCON NOIR du Burkina au bec et aux griffes pleins de sang des innocents.

    Et l’occasion est belle pour faire comme le Gabon en décrétant notre volonté de bilinguisme pour faire la promotion de l’anglais jusqu’à en faire une seconde langue officielle comme objectif à moyen terme, cela nous orientera vers les Anglo-Saxons pour équilibrer un peu et desserrer cet étau castrateur!
    Bon Dieu! Refilez un peu cette francophonie au KOSOVO, à la SERBIE et au Laos.

    Francophonie c’est 7 pays les plus pauvres sur les 10 derniers de la planète. Nos enfants seront moins FRANCADICTS puisque le Congo est le pays ou l’on parle le plus français après la France selon leur observatoire…et ils seront plus citoyens universels sans oublier le LINGALA et le KITUBA nationaux.

    Le Canada n’a t-il pas deux langues officielles? Le Gabon a déjà déclaré son bilinguisme!. Et il n’y a pas eu mort d’homme à ce que je sache! Le Pdt MACKY SALL a ses fils dans une école bilingue…
    ALLEZ VIEUX NDZOKU , UN DERNIER BAROUD D’HONNEUR!

    METTEZ LE CONGO SUR UNE ORBITE UNIVERSELLE!
    Pour que je ne retienne de cet échec que votre colère rentrée, mâchoire serrée…

    PUIS RETRAITE DE GRE OU DE FORCE!

  4. C'est fait, sassou sous les viseurs d'obama dit :

    Comment penser en dix actions concrètes – la période de transition démocratique post régime politique tyrannique Denis Sassou Nguesso?

    Par exemple la 2eme action concrète sur 10 !
    Les critères de choix des candidats au poste de Président de la période de transition seront les suivants: avoir un nom de famille 100% congolais – être né de parents 100% de nationalité congolaise – savoir parler au-moins une langue nationale – être âgé(e) d’au-moins 45 ans – avoir fait preuve de « dignité morale » – avoir été un vrai résistant à la dictature Denis Sassou Nguesso II – ne pas être membre d’une organisation secrète intérieure ou extérieure – n’avoir jamais été membre du pouvoir ou des gouvernements successifs Sassou Nguesso I et II – avoir au moins un niveau d’éducation universitaire – avoir un sens patriotique – avoir exercé des missions ou des fonctions professionnelles politiques ou publiques de haute importance nationale ou internationale – avoir déclaré son patrimoine – n’avoir jamais été mêlé aux affaires de coups d’état, d’assassinats politiques, de crimes de masse ou contre l’humanité – n’avoir jamais été mêlé dans les affaires de détournements de deniers publics, de biens mal acquis – accepter sans condition, les poursuites judiciaires ou pénales de Sassou Nguesso et de ses anciens dignitaires du pouvoir impliqués dans les affaires de népotisme, de concussion de biens mal acquis, de détournements des deniers publics, des accords commerciaux illicites (crime économique), de violence, de barbarie, des assassinats politiques, de crimes de masse, de crime contre l’humanité, etc.
    http://congo-objectif2050.over-blog.com/2014/12/comment-penser-la-periode-de-transition-democratique-post-regime-politique-tyrannique-denis-sassou-nguesso.html

  5. Cher compatriote Dzon,

    Votre démarche ne peut pas être soutenue. La lutte actuel du peuple congolais a un leitmotiv : il s’agit de la réalisation d’un Congo moderne. Fini les politiques rétrogrades de basses vitesses. Notre politique sera très loin de vos arrangements alambiqués entre anciens Pécétistes; cette fois-ci le renouvellement du Congo se fera sans aucun état d’âme. Les tristesses liées au parcours nostalgiques des idéaux partagés ne nous concernent pas. Que faisiez vous au temps chaud ?

    Toutes nos initiatives ne seront dictées que sur le défi à rattraper les temps perdus. Le retard du train de vie que les congolais ont écopés par rapport aux moyens financiers à leur disposition est colossal. Mes enfants et mes petits fils doivent vivre un Congo splendide. C’est ma promesse !
    Ni Sassou et ni Mr Dzon ne le mettraient en cause.

    Dans cette lancée, il ne nous sera plus permis de perdre une minute à réécouter des vieux disques des anciens amis de lutte d’une époque révolue autour d’un consensus national avec Sassou.

    Ces discours ne nous intéressent pas. Sassou doit savoir baisser les rideaux derrière lui.
    Sassou à essayer avec tout ce que le bon dieu lui a donné pendant 32 ans et il a brillamment échoué. Je ne m’alignerais jamais dans les rangées de ceux qui voudraient attribuer à Sassou d’autres facultés intellectuelles dont il ne possède pas … Oh le pauvre.

    Lorsqu’on est né cancre on mourra aussi cancre. C’est ainsi que sont faites les choses, la loi de la nature ne peut pas être pervertie. Ce n’est pas de moi çà !

    Dans le village de mes parents les anciens qui étaient élevés au rang des sages sans avoir été à l’école, se disaient pourtant dans leur mythologie, qu’un tronc d’arbre qui échoue dans une rivière pourra certes de temps en temps vu de loin prendre la silhouette d’un crocodile, mais jamais de la vie ce tronc d’arbre, malgré le temps passé dans les eaux de ce fleuve, ne deviendra pas un crocodile
    .
    D’où un Sassou à la tête du Congo, ne peut plus rien à porter de neuf au Congo sous forme de surplus ou de surprise au vu de ce que nous avons déjà vu de ce Monsieur le président, depuis 32 ans.

    Vraiment il devrait avoir honte avec une telle piètre prestation en politique socio économie dans un pays producteur de pétrole. Selon les observateurs avertis, sauf sa redoutable barbarie l’une des plus abjectes de la planète contre son propre peuple, lui fait décrocher au moins une palme d’honneur entre eux les derniers Dictateurs de notre siècles …

    Et curieusement, certains politiciens veulent l’honorer avec des égards… En quoi doit-il les mériter cher compatriote Dzon ? Pour nous avoir épargné d’un carnage depuis quelques jours après sa cuisante défaite de Dakar ?

    Pensez vous que tous les congolais seraient atteints du syndrome de Stockholm et s’aligneraient volontiers pour écouter le même Sassou depuis 32 ans ? Ne rigolons surtout pas et soyons un peu sérieux quand même…

    Il n’y aura pas de dialogue national avec lui. Il est fini et il doit déguerpir.

  6. Le Juge dit :

    Monsieur Dzon Mathias,

    J’ai visionné l’enregistrement vidéo de votre conférence de presse et lu votre article y afférent. À la fin j’en suis arrivé à la conclusion, cher Mathais, que vous êtes un personage dangereux et une menace au processus de démocratisation de notre pays dans la mesure où vous exigez la violation de la constitution de 2002, et ce en appellant une transition pendant que court le mandat du président de la république et la dissolution des deux chambres du Parlement en plus de créer une nouvelle catégorie de citoyens à savoir des Rélégués Politiques.

    Nous avons une constitution qui stipule qu’un président élu forme un gouvernement qui exécute le programme sur lequel les congolais l’avaient élu. Par ailleurs, cette même constitution dispose que le president de la république ne peut Dissoudre les deux chambres du Parlement et que ces dernières ne peuvent non plus démettre le premier. Alors, d’où vient chez vous l’idée d’instaurer une transition pendant que court le mandat du président en exercice? Qui êtes-vous pour se placer au-dessus de la constitution pour demander la mise en place d’un Conseil National de Transition? Par ailleurs, vous nous dîtes qu’il faut aménager des conditions de sortie honorantes à Denis; mais sur quells textes vous vous fondez pour faire cette demande? Les présidents Youlou, Massamba-Débat, Ngouabi, Yhombi et Lissouba avaient-ils bénéficié des conditions de sortie honorantes de la part de leur(s) successeur(s) pour que vous exigez des conditions différentes pour Denis? Qu’est-ce que vous entendez par conditions de sortie honorantes? Aujourd’hui, y a-t-il risque que Denis quitte le pouvoir dans des conditions qui ne seront pas honorantes? Et si oui, pourquoi? Qu’est-ce qu’il a commis comme actes qui feraient qu’il ait des craintes? Une personne qui ne se reproche de rien, ne craint rien.

    Cher Mathias, quand on ne respecte pas une constitution, Loi Fondamentale d’un Pays, on est un Dictateur! Et vous êtes bien un par vos propositions.

    Vous demandez l’organisation d’un dialogue national inclusif pour parler des questions économiques, politiques, culturelles, sociales, et de gouvernance électorale. Mais avez-vous au moins suivi le discours de Denis en août 2014 dans lequel il nous disait que le pays se portait bien sur les plans économique, social, politique, culturel, diplomatique, sécuritaire, etc. Est-ce que vous remettez en question ce que Denis nous avait dit? Et si oui, sur quels faits évidents fondez-vous vos conclusions pour exiger un dialogue national pour discuter de nouveau ces questions que Denis nous dit avoir déjà résolues? Avez-vous des résultats d’évaluation et/ou d’audits de programmes et projets gouvernementaux? Si vous n’avez pas d’évidences probantes supportant vos propositions, nous nous contenterons de la parole de Denis qui dit que tout va bien au Congo. Aussi, nous ne voyons pas l’intérêt d’organiser un dialogue national sur ces questions. Le travail bien fait de Denis vide de sa substance votre proposition. Et même si Denis n’avait rien fait, les sujets que vous évoquez relevant du long terme tant dans leur planification que dans leur mise en oeuvre. Alors, comment un gouvernement de transition, don’t le terme court jusqu’au 14 août 2016 peut-il résoudre les questions de pouvoir d’achat, d’emploi de jeunes, d’habitat et de lodgement, de santé, d’éducation, d’infrastructure en moins de deux années? C’est de la démagogie pure et simple!

    S’il y a une question sur laquelle je suis en partie d’accord avec vous c’est bien celle de la gouvernance électorale. Je dis bien en partie d’accord avec vous car, je partage pas vos non-dits sur des sujets qui fâchent dans cette thématique et qui est cher aux congolais à savoir: un fichier electoral non biaisé, un decoupage electoral non biaisé, une Conel non biaisée, et une loi électorale non biaisée. Vous passez en silence ces sujets parce que cela vous arrange de voir le nord désertique plus peuplé, sur le papier de Denis, que le sud populeux? Il faut appeler chat par chat au lieu de fourrer ces sujets dans un fourre-tout appelé pompeusement Gouvernance Électroale. C’est le seul sujet que Denis doit résoudre puisque c’est son gouvernement qui a la charge de refaire le recensement du corps électoral, de revenir au découpage électoral de 1992, de revoir la loi électorale et la composition de la Conel, et ce en concertation avec toutes les parties prenantes à savoir: partis politiques, société civile, syndicats, etc. C’est ce que le peuple veut. Et il ne veut pas de changement de constitution. Celle de 2002 lui convient bien; très bien même. Pour ce faire, il n’y a pas besoin d’avoir un gouvernement de transition / union nationale pour procéder à ces corrections techniques.

    Cher Mathias, votre dangérosité se voit aussi dans la façon que vous voulez exclure les associations de la société civile et les personnalités indépendantes du processus de prise de decisions devant résulter du dialogue que vous proposez. Je crois révolu l’époque des Rélégués Politiques qui avait court pendant la période coloniale. Non, vous nous la réinventez en 2014 pour exclure les gens que vous ne voulez pas voir. Déjà votre lieutenant Jean-Sylvestre Itoua, le Magenta Boy qui préparait avec vous le coup d’état de Denis en 1997, déniait aux Assises Nationales du Congo tout role politique nationale. Est-ce que vous pensez aux Assises quand vous faîtes références aux Associations de la société civile qui ne doivent pas avoir de voix de vote aux decisions de votre dialogue national Inclusif? Vous avez vite fait d’oublier l’apport de la société civile dans la chute de Compaoré,l’ami de Denis?

    Au fait, de quoi avez-vous peur? Vous ne voulez que les retrouvailles du corrupteur et de ses corrompus soient perturbées par des empêcheurs à tourner en rond qui feront tout pour dégonfler les buées de sauvetage qui vous aller lancer à Denis pour le sauver du piège dans lequel il s’est mis lui-même après 48 ans de règne sans partage? Il n’avait pas à se mesurer avec plus grand et plus fort que lui. Il a semé, il va maintenant récolter ce qu’il avait semé.

  7. kikadidi léo dit :

    Nous sommes 4millions de congolais,admettont que depuis 48annees de pouvoir Mr sassou ait 1million de sympathisants et la moitié,’en partisants. prèt a mourir pour lui. quelles sont les options pour éviter que ces derniers soient doublement victimes et bourreaux?

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