Roger YENGA est titulaire d’une maîtrise en droit privé obtenue à la faculté de droit de l’université Marien Ngouabi de Brazzaville. Administrateur des SAF et membre de l’institut international des droits de l’homme(IIDH) de Strasbourg(France), Il vient de publier, aux Editions Universitaires Européennes(EUE), basées en Allemagne, un livre de 241 pages intitulé : plaidoyer pour la fin du présidentialisme en République du Congo.
S’agissant des raisons l’ayant déterminé à rédiger ce livre, l’auteur affirme qu’ « au sortir de la guerre du 5 juin 1997, les nouvelles autorités politiques avaient écarté la Constitution du 15 mars 1992.La Constitution du 20 janvier 2002, qui l’avait remplacée, était censée nous faire entrer dans la démocratie pluraliste et l’Etat de droit. Mais, après plus d’une décennie d’application de ce texte, force est de constater que l’espoir de l’avènement d’une véritable démocratie a vite fait place au désenchantement et à la déception. La pratique politique nous révèle aussi que tous les abus et travers du monopartisme, stigmatisés lors de la Conférence Nationale Souveraine, ont encore largement cours ».
Ce livre explique, de façon vraiment détaillé, le régime politique de la Constitution du 20 janvier 2002 tout en en faisant un examen critique ou sans complaisance car, soutient l’auteur, « la langue de bois, la connivence et la collusion retardent, freinent voire compromettent irrémédiablement toutes les réformes dont notre pays a besoin, spécialement sur la plan constitutionnel et institutionnel ».
Pour Roger YENGA, si ce régime politique nous avait été présenté -lors de la campagne pour le référendum constitutionnel en 2002-comme étant présidentiel, en réalité, il n’en est rien. Et pour cause. L’équilibre des pouvoirs, à la base du régime présidentiel, fait cruellement défaut. Il s’agit plutôt d’un régime présidentialiste dont la caractéristique essentielle est la concentration de tous les pouvoirs entre les mains du Président de la République, au détriment d’autres organes constitutionnels, très affaiblis et réduits à ne faire que de la simple figuration. La toute-puissance du Président de la République écrase ces autres organes, privés d’un véritable exercice de leurs différentes attributions constitutionnelles, dans toute leur plénitude.
C’est pour cette raison que l’auteur plaide, à travers plusieurs propositions concrètes faites dans son livre, pour l’adoption d‘une nouvelle Constitution, qui mettra définitivement un terme au présidentialisme dont on sait qu’il continue à compromettre sérieusement l’avènement d’une véritable démocratie pluraliste et d’un Etat de droit en République du Congo.
Ce livre peut être directement commandé sur www.editions-ue.com.Il ou sur www.morebooks.de. Il coûte 69,90 euros.
Mais, à une période où la tendance est à la mobilisation pour le respect de la limitation des mandats présidentiels, l’idée soutenue par l’auteur peut paraître comme allant à l’encontre de la tendance majoritaire dans le pays et, surtout, comme faisant le jeu du pouvoir en place. Pourtant l’auteur refuse catégoriquement d’être assimilé à un fossoyeur de cette limitation constitutionnelle des mandats présidentiels puisque, non seulement il soutient que l’élection présidentielle de 2016 se fera sous l’empire de la constitution actuelle mais, parmi ses propositions pour la future Constitution, il y a la reprise, intégralement, du contenu des articles 57 et 185 alinéa 3 de la Constitution du 20 janvier 2002.Comme nous le savons déjà, le premier article pose la règle de la limitation des mandats présidentiels consécutifs à deux (2) et le second interdit formellement toute révision constitutionnelle dont la finalité est la suppression de cette limitation des mandats.
En outre, dans l’avant – propos de son livre, l’auteur récuse, par avance, les éventuelles interprétations ou exploitations politiciennes de ses écrits. N ‘étant pas dans un parti politique, il n’accepterait, pour rien au monde, d’être étiqueté à tort comme un militant d’un quelconque parti politique. Il a d’autant plus raison de prendre cette précaution que nous vivons dans un pays où, la moindre pensée critique- fût-elle constructive-à l’égard du pouvoir en place suffit pour être taxé de militant ou de sympathisant de l’opposition politique.
Il sied de préciser que Roger YENGA avait déjà publié plusieurs livres dont :
-La constitution du 20 janvier 2002 et le régime politique de la République du Congo. Editions Publibook. Paris 2006.
– Connaitre le Conseil supérieur de la liberté de communication. Editions Publibook. Paris 2007.
– Le droit de la nationalité congolaise. Éditions Le Manuscrit. Paris 2008.
– Nations Unies : un Conseil d’insécurité ou d’instabilité pour les pays en développement ? Editions Mon Petit Éditeur. Paris 2012.
A cause de la pertinence de son essai sur le Conseil de sécurité des Nations Unies, Monsieur Roger YENGA avait été invité, le 20 juillet 2012, lors de son passage à Paris, à l’émission une semaine d’actualité de Pierre-Edouard Deldiques. Cette émission avait été diffusée le samedi 21 juillet 2012 sur les antennes de Radio France Internationale(RFI).
Plaidoyer pour la fin du présidentialisme en République du Congo est un livre qui devrait figurer dans les bibliothèques de tous ceux et de toutes celles qui se préoccupent de l’évolution démocratique de nos institutions et de l’avènement d’un Etat de droit dans notre pays.
@ Roger Yenga ,
Le problème du Congo-B n’est pas celui de sa constitution, mais le problème vient des acteurs politiques qui sont méchants, mauvais et de mauvaise foi.
Même avec la constitution américaine, anglaise , canadienne et autres…avec des sanguinaires comme Sassou Nguesso ou même les rejetons de son système ça sera la même chose. Persister à croire que c’est la constitution qui nous pose des problèmes, c’est faire montre de complicité avec le pouvoir, pire, de l’incompétence intellectuelle.
J’aurais aimé avoir votre avis sur le départ de Sassou en 2016, en tant qu’universitaire ou chercheur.
Pensez-vous qu’un pouvoir installe a la suite d’un coup d’etat militaire sera democratique?C’est une erreur!Mon souhait est que DSN respecte sa constitution,organise des vraies elections et qu’il dise merci au peuple congolais.Nonobstant le mal qu’il a fait a ce peuple,il sera pardone!
Monsieur Yenga doit savoir que ce n’est pas au moment où l’actuelle chef du régime de Brazzaville termine son mandat et ne peut plus se représenter qu’il va nous parler de changer de constitution, où était -il depuis 2001 lors de la publication de l’avant projet de constitution, où était-il en 20009, lors de la parodie d’élection présidentielle? C’est au nouveau chef d’Etat ou plutôt à l’équipe qui va gérer la transition d’envisager un débat sur la constitution, j’ai dit.
le probleme du congo-brazzaville, c’est les dirigeants et non les constitutions.
qu’elles soient presidentialistes ou semi-presidentialistes, elles ne demandent qu’a etre appliquées et respectées.le reste, c’est de la distraction.
Je trouve que les réactions de ces internautes sont trop dures voire non fondées puisque vous qu’ils n’ont pas encore lu le livre.Ils ne connaissent donc pas le contenu.C’est là le mal des congolais.J’ai bien lu que, dans son livre, l’auteur est pour le respect strict de l’articles 57 qui limite le nombre de mandats présidentiels consécutifs à deux et l’article 185 alinéa 3 de la constitution du 2O janvier 2002 qui interdit toute révision constitutionnelle ayant pour conséquences de supprimer la limitation des mandats présidentiels consécutifs à deux.Ce qui signifie que, pour lui, l’élection résidentielle de 2016 ne pourra se faire que dans le strict respect de ces dispositions constitutionnelles.Pour lui donc l’actuel Président de la République ne sera donc plus candidat.Je n’ai pas encore lu son livre mais je crois qu’il ait proposé de changer de constitution en cours de septennat.Je préfère féliciter ce compatriote qui a eu le courage de publier ce livre dans lequel il a fait ces propositions.On peut ne pas être d »accord avec lui mais être modéré dans ses propos tant qu’on n’a pas encore lu le livre.C’est là le mal des congolais.La jalousie.Vous qui croyez avoir la science infuse écrivez et publiez.Nous attendons vos contributions.Si jusqu’alors vous ne le faites pas, n’est-ce pas parce que vous êtes nuls?
Épargnez-nous vos critiques stériles et franchement stupides.Vous avez bien vu sa bibliographie.Je partage totalement le point de vue de Mr Roger YENGA en attendant que j’achète son livre.
Je suis d’accord avec Mr Roger YENGA car; qui’on qu’on dise, le mal du Congo s’explique aussi par la Constitution du 2O janvier 2O02 qui confie l’intégralité du pouvoir d’Etat au seul Président de la République au détriment d’autres organes et pouvoirs réduits au rôle de simples pantins.Je me souviens encore que, llors de la campagne pour le référendum constitutionnel de 2002, Monsieur André Milongo, paix à son âme, dénonçait vigoureusement cette Constitution sur ce point en appelant la population à voter non.Sassou Nguesso peut bien quitter le pouvoir.Mais c’est la constitution qui sera appliquée on va déplorer les mêmesng abus car son successeur ne renoncera jamais à exercer ces importants pouvoirs constitutionnels.Les mêmes causes produiront les mêmes effets. C’est avoir une vision simpliste et superficielle de notre vie politique que de croire le ^problème de notre pays n’est ^pas dans la Constitution.C’est d’autant plus absurde et stupide de penser ainsi que toutes les dérives actuelles ont cause la pratique présidentialiste qui elle-même s’explique par ce texte « impérial ». Il ne faut pas la nécessité de voir Sassou quitter le pouvoir pacifiquement nous fasse oublier que le maintien de ce texte au-delà de 2016 ne réglera rien sur le plan de la démocratie car il y aura la perpétuation de l’absolutisme présidentiel.Nous avons besoin d’une Constitution véritablement démocratique qui rétablira l’équilibre des pouvoirs à travers de vrais contre poids qui empêcheront le Président d’écraser d’autres pouvoirs. Je serais curieux de savoir ce que les spécialistes de la critique stupide’ vont nous proposer par écrit pour que notre pays sorte du grave déficit démocratique actuel.C’est facile de critiquer ce les autres ont eu le courage de faire,Si vous ne proposez rien, vous ne pouvez rien proposer vous feriez mieux de vous taire au lieu de distraire les gens.Nous voulons avancer par des propositions concrètes non par la jalousie.Si vous n’etes pas brillant, ce n’est de la faute de Roger YENGA dont la publlication sur les Nations Unies a conduit RFI à l’inviter à l’émission une semaine d’actualité.Ce n’est pas Radio Congo.Apprenez à respecter les congolais qui font ce que vous ne pourrez jamais faire. toutes mes félicitations à Monsieur YENGA
Ce Monsieur ne sait pas de quoi il parle. S`il veut faire des appels de ball a Sassou, c`est bien pour lui. Mais qu`il ne nous parle pas de plaidoyer. Pour un plaidoyer, c`en était pas un. NB: Clavier anglais.
Je n’ai pas encore lu le livre de Monsieur Roger YENNGA. Mais je dois quand même le congratuler pour sa volonté et son courage de continuer à publier le produit de ses recherches dans un pays où on encourage la médiocrité.J’ai consulté il y a quelques minutes le site du Lion de Makanda et j’ai découvert que Mr Roger YENGA vient de publier en avril 2014 un livre intitulé:Nationalité congolaise, bonne moralité et élections politiques au Congo.Il a fait des propositions constructives en vue de réformer la loi électorale dans un sens qui rendre enfin le suffrage véritablement universel au Congo.Lui au moins apporte sa modeste contribution à l’évolution positive de nos lois et sur le plan politique.Et vous autres,docteurs en critiques stériles qu’avez vous apporté comme contributions?
Il vous manque la culture démocratique.Vous êtes vraiment à plaindre.C’est un débat d’idées.On peut ne pas être d’accord avec les idées d’un compatriotes.On doit se contenter d’expliquer les raisons pour lesquelles on ne partage pas ses aidées et surtout exposer ce qui à votre avis conviendrait.Mais ce n’est pas adopter des quasiment injurieux qui révèlent votre bassesse qui rabaisse le débats. Notre pays n’a rien à foutre avec ceux qui ne proposent rien et ne se contentent de jouer les censeurs nuls et incompétents.Gardez vous de laisser vos commentaires stupides si vous n’avez rien à dire.Si vous ne connaissez pas l’importance de l’expression pluraliste des courants de pensée et d’opinion en démocratie c’est vraiment triste.Si vous êtes intolérants adhérez au pct et regagnez sassou.
C’est vraiment deplorable de constater ce punching ball insolent, de part et d’autre, aussi bien de ceux qui soutiennent les propositions de Mr Roger Yenga et qui pensent avoir le droit de donner des lecons de politesse « intellectuelle » a ceux qui y sont opposes.
Chacun a le droit d’exprimer son opinion et, aussi opposee a la votre soit elle, sa supposee stupidite ne devrait pas etre un argument a alleguer au soutien de la votre.
Vous avez l’obligation de respecter d’abord votre sembable et le respect de son oeuvre, quelle quelle soit, ne sera qu’une consequence.
A Mr Nfina,
Pourquoi pensez vous que ceux qui s’opposent a la logique exposee par Mr Royer YENGA proposent une critique sterile et stupide teintee de jalousie jusqu’a dire que « c’est le mal des congolais »?
Tout le monde n’est pas capable d’ecrire un livre comme MM. Roger YENGA ou Dina MAHOUNGOU (la preuve, vous n’en avez a ce jour, publie aucun), mais chacun de nous peut emetre une opinion qui merite une attention particuliere,, quelle quelle soit car meme d’Israel peut venir quelque chose de bon.
Quelles contributions attendez vous donc puisque vous deconsiderez celles emises par MM. Lolaka ya congo, Anonyme, Le bon tachini et Jean Jacques Bayonne Castador? Certainement que vous attendez celles qui vont rencontrer le sens des votres?
A M. Ngouebo Alsen,
Vous trouvez absurbe et stupide de dire que la constitution actuelle n’est pas le talon d’achille du Congo. Pourquoi, alors, ne trouvez vous pas que penser le contraire (c’est votre avis) le soit aussi?
Vous parlez des « specialistes de la critique stupide », de « jalousie » et de « si vous n’etes pas brillant, ce n’est pas la faute de M.Roger YENGA ». En vous exprimant dans ces termes, croyez vous etre aussi brillant que M. Roger YENGA et donc, exempt de cette categorie dont vous portez les genes?
Apprenez a respecter, a votre tour, les congolais comme Lolaka ya Congo, Le bon tachini et Jean Jacques Bayonne Castador qui ne feront jamais ce que M. Roger YENGA, fait, car ce sont tous des etres uniques et irremplacables.
A M. Ngoma ludovic, reportez vous a mes propos sur MM.Nfina et Ngouebo Alsen mais de grace, dans le debat d’idees que vous pretendez maitriser, les mots orduriers comme « foutre » sont a proscrire a moins que vous ne soyez un partisan de M.Sarkosy avec son celebre « pousse toi pauvre con ».
En somme, pour ma part, il nous faut des hommes forts pour des institutions fortes. Quelques soit la perfection d’un texte constitutionnel, si les hommes ne la respectent pas, elle restera faible et sans aucun effet.
Que M.Roger YENGA soit fortifie dans sa volonte a nous apporter ce qui manque a notre savoir.
Felicitation.
J’ai pu lire le de Monsieur Roger YENGA à grace à un collègue qui a pu le commander rapidement de L’Allemagne.Je constate que, contrairement à ce que d’aucuns pourraient croire,l’auteur n’est pas le juridisme.Je vous cite une partie de la conclusion de son livre.Mr Roger YENGA affirme que »….Pour mériter cette reconnaissance nous devons engager,courageusement, toutes les réformes démocratiques nécessaires à commencer par l’adoption d’un nouvel édifice constitutionnel et d’un nouveau régime politique.
Nous devons pas, cependant, verser dans le juridisme en croyant que l’adoption d’une nouvelle Constitution est suffisante pour en garantir le respect et entraîner de bonnes pratiques politiques.La vie politique d’un Etat, en effet, ne se réduit pas à l’existence du texte constitutionnel, qui ne peut pas fonctionner par lui-même.Il doit être appliqué car, faut-il encore le rappeler, une Constitution ne vaut que ce que l’on en fait.
Par conséquent, c’est la pratique des institutions, par les politiques, qui sera déterminante.Mais il ne peut s’agir que d’une pratique politique respectueuse de la loi fondamentale de l’Etat.La primauté de ce texte et son importance ne découleront que de sa stricte observation par les autorités politiques qui continuent, hélas, à agir comme si le respect de la Constitution n’était qu’une simple faculté pour eux.
Hormis le respect de la Constitution, il sied d’insister sur le fonctionnement démocratique des institutions qui doit prévaloir sur leur simple organisation comme elle découle de la loi.Or, jusqu’alors; c’est malheureusement le contraire qui est préféré et perpétué.
Si les acteurs politiques congolais ne font pas une réelle conversion à la démocratie pluraliste, en délaissant le conservatisme ainsi que tous les travers et abus du monopartisme, alors la future Constitution connaîtra le même sort que celui réservé à la Constitution du 20 janvier 2002.Autrement dit, cette nouvelle Constitution demeurera un document ordinaire sans caractère contraignant, au grand dam de tous ceux qui sont attachés à l’avènement d’une démocratie pluraliste et d’un Etat de droit en République du Congo.
Les acteurs politiques congolais, quel que soit le bord ou camp politique auquel ils appartiennent, ont besoin d’un véritable sursaut démocratique et d’une nouvelle culture politique. »
Ce passage montre bien que l’auteur n’est pas candide au point de croire qu’une nouvelle Constitution serait une panacée à toutes les difficultés politiques et constitutionnelles de notre pays.Il insiste sur la nécessité d’une pratique politique dont la caractéristique essentielle est le respect scrupuleux de la loi fondamentale de l’Etat.Mais, pour qu’il en soit ainsi, tous les politiques congolais doivent se dépouiller de leurs oripeaux du monopartisme.Voilà pourquoi il insiste sur la nécessité pour ces derniers d’adopter et surtout de pratiquer une nouvelle culture politique.Je suis parfaitement d’accord avec lui.
Si Anonyme avait lu d’abord le livre de Mr Roger YENGA, il n’aurait plus trouvé opportun de réagir tel qu’il l’avait fait puisque l’auteur l’a déjà devancé sur le point du respect scrupuleux de la Constitution.Voilà pourquoi des jugements hâtifs induisent souvent en erreur puisqu’on ne s’est pas donné la peine de lire le livre qu’on critique tout en s’en prenant injustement à l’auteur.La prudence devrait s’imposer désormais.
Je conseille simplement à tous ceux qui peuvent acquérir ce livre car il contient des propositions que j’ai trouvé personnellement intéressantes pour la future Constitution.
Trois rumeurs circuleraient en ce moment dans le cercle très fermé du pouvoir de Brazzaville
1- Sassou Nguesso serait actuellement en train de transformer tous les domiciles des nordistes qui lui sont proches en gigantesques dépôts d’armes de guerre pour combattre toute personne qui tenterait de l’empêcher de réviser sa constitution
2- Sassou Nguesso serait en très grande difficulté mystique car depuis le massif sacrifice humain de Mpila, en mars 2012, qui a attiré tous les regards du monde sur lui (jusqu’à aujourd’hui), depuis que le monde entier sait désormais que son pouvoir vient absolument des sacrifices humains, il ne saurait plus comment s’y prendre sans se faire soupçonner ou accuser.
3- L’astuce qu’il aurait trouvée pour résoudre son problème des sacrifices serait sa compagnie aérienne ECAIR. Il paraitrait qu’une très grave catastrophe aérienne serait programmée avant 2016, ce qui lui permettrait de payer sa dette satanique et de retrouver son pouvoir, pour continuer à régner sur le Congo jusqu’à la fin de ses jours. Une dame du cercle présidentiel, résidant à Brazzaville, aurait téléphoné à ses parents résidant en France pour leur dire avec insistance : « bo mata na ECAIR te, ata soki ba lobi eza gratuit, bo mata te »
Est-ce une information ou une intoxication, nous n’en savons rien mais nous ne négligeons rien ; et nous demandons à chacun de mener des enquêtes tout en étant très prudent car l’éléphant de Mpila semblerait très blessé et prêt à tout écraser sur son passage.
Par mesure de précaution, nous aussi, nous disons à tous les congolais, comme l’a fait la dame : « bo mata na ECAIR te, ata soki ba lobi eza gratuit, bo mata te »
RESPECTONS LE DÉBAT ET LA CONTRADICTION
A la lecture des réactions, certains ont compris la démarche de l’auteur et d’autres font du « congolais », càd, juger sans avoir lu, en se cachant derrière leur haine pour le sanguinaire président sans admettre leur motif tribaliste… Ceux qui détestent le putschiste de 1997 ont en commun le fait de détester nos frères du nord, comme si le nord était le Qatar et le sud Tombouctou.
Par contre, je demande à apporter une précision, on peut tuer avec des ciseaux… et épargner la vie avec un revolver… c’est une question d’intention et de finalité, exactement comme nos constitutions… Respectons les, bonnes ou mauvaises, et nous aurions réglé les problèmes constitutionnels… En réalité, le vrai le problème est la confiscation du pouvoir qui conduit à s’appuyer sur sa région, son département, sa ville natale, son village, et donc son ethnie… Lequel schéma est reproduit souvent au niveau de l’Etat… Une catastrophe. Youlou…Lissouba…Sassou et même dans une moindre mesure…Massamba-Debat, et Ngouabi.
Je suis totalement d’avis avec Mr YENGA Roger qui avec tout le courage d’un bon juriste a pus publier cet ouvrage, car bon nombres sont ceux là qui ne soutiennent que des banalités! Courage mon vieux je te soutient
Le congolais ne félicite jamais celui qui fait bien! Ya Roger nous attendons la nouvelle publication sur la fonction publique territoriale! À quand sera publié ce livre tant attendue?