Préface de Maître Moudileno Massengo
« La discipline est la force principale des armées », enseigne-t-on à ceux qui doivent apporter la victoire à leur pays.
Cela relève en réalité de la science et de la connaissance des droits. C’est l’ensemble des règles de conduite et des règlements qui régissent une collectivité ou une nation.
Les principes, les lois, les constitutions se révèlent vains s’il n’y a pas un contrôle permanent de l’Etat par un gouvernement légitime. Toutes les sociétés de l’humanité y ont consacré ce double impératif : apprendre, ou connaître les lois, les coutumes et les respecter.
Aujourd’hui, cet impératif est solennellement proclamé comme une grande conquête de l’esprit humain : l’homme doit rechercher et défendre ce qui fait sa grandeur dans la société. C’est ainsi qu’à l’échelle planétaire, des Droits fondamentaux, c’est-à-dire liés à sa nature ou découlant d’elle, ont été proclamés, les droits de l’homme, inaliénables, inviolables. Droits dont chacun doit se prévaloir souverainement c’est-à-dire sans que personne ne lui en conteste la possession et la jouissance, sauf circonstances exceptionnelles.
Le texte de Maître Maurice Massengo-Tiassé nous édifie dans ce sens. Expert en la matière, il a mis en exergue les droits fondamentaux inviolables.
Pour Maître Maurice Massengo-Tiassé, les Droits fondamentaux de l’Homme doivent être enseignés au citoyen dès le plus jeune âge comme par exemple la République française devait être enseignée à l’école, après sa restauration en 1870.
Famille, village, école, rue, lieux de travail doivent être des centres de promotion de ces droits. Partout, l’homme doit voir ses droits fondamentaux reconnus, respectés.
L’enfant doit grandir dans un cadre de jouissance de ces droits. Cela l’aidera à les connaître profondément, à les respecter pour soi et pour autrui à travers le monde.
Bien que le titre de l’ouvrage – « Qui a violé mes droits fondamentaux ? » – semble une interrogation menaçante, une volonté d’aller en guerre contre quiconque a osé commettre un tel crime, le contenu est fondamentalement un travail pédagogique. Il faut qu’en tout lieu chacun jouisse de ses droits fondamentaux. Nul ne doit lui ôter cette possibilité.
Cette pièce de théâtre est une belle œuvre didactique ; simple à la lecture.
L’auteur fera-t-il suivre la présente pièce d’une autre qui abordera la question des régimes qui violent ou massacrent les Droits fondamentaux dans le monde ? C’est souhaitable, puisque dans de nombreux pays du Tiers monde, la tyrannie est comme une « épidémie ». Aucune révolte, aucune résolution des Nations Unies ne parviennent encore à l’éradiquer.
Qui a violé mes droits fondamentaux, est une excellente pièce de théâtre que les comédiens joueront aisément. Je ne doute pas que les spectateurs apprécieront les différentes scènes éducatives. Ayons une profonde pensée, à travers ce texte pour tous ceux qui agonisent dans des prisons, ou pour ceux qui ont été exécutés purement et simplement sans le moindre jugement.
Que les Droits de l’homme puissent triompher dans le monde.
Maître Aloyse Moudileno Massengo