De prime abord, il y a lieu de poser ce constat qui s’impose avec la force de l’évidence : la conscience collective ainsi que l’histoire retiendront que Sassou Nguesso a toujours marché sur des monceaux de cadavres pour s’accaparer du pouvoir. Il s’y est maintenu par la fraude électorale et le putsch constitutionnel, méprisant ainsi la volonté du souverain primaire. Il est cependant de notoriété publique qu’il n’a jamais été élu au suffrage universel et ne le sera jamais de sa vie. La disgrâce dont il est l’objet est telle que lors des récentes élections locales, le souverain primaire lui a asséné une magistrale et cinglante torniole, caractérisée par une massive désaffection des urnes. Sassou Nguesso n’est d’ailleurs pas à son premier camouflet de la part du peuple congolais, envers lequel il ne manifeste guère d’empathie et qui le lui rend si bien.
Il ressort de cet état de fait que la rupture est désormais consommée sinon scellée entre le peuple et le pouvoir. Alors, si telle est la situation, comment dans ces conditions Sassou Nguesso pourra-t-il s’attendre à avaliser avec succès le changement de constitution qu’il entend imposer aux Congolais par voie référendaire? Il convient d’insister sur le fait que Sassou Nguesso n’a jamais requis et acquis les suffrages de la majorité des Congolais, encore moins du quart de ces derniers. Hélas, nous sommes devant un cas de figure où, une fois de plus, il devra se passer de la volonté du souverain primaire et se cramponner au pouvoir par un coup de force. Il appert cependant qu’il campe dans cette sempiternelle et machiavélique logique de conservation du pouvoir envers et contre tout. En effet, avec Sassou Nguesso, le Congo-Brazzaville n’aura connu qu’une série de mascarades d’élections. Comme pour valider cette inique et sadique assertion mis en avant par le plus cynique des dictateurs à savoir : “On n’organise pas des élections pour les perdre.”
Pour ce faire, son pouvoir ne revêt aucune légitimité populaire encore moins constitutionnelle. Sassou Nguesso est donc un imposteur qui, non seulement s’est imposé à la tête de l’Etat par des moyens particulièrement violents et anti démocratiques, mais il s’est accaparé des richesses nationales, imposant ainsi au peuple congolais une pauvreté structurelle, endémique et chronique. Le moins que l’on puisse dire c’est que le Congo-Brazzaville est notre bien commun le plus précieux à tous, mais il est navrant de constater qu’une poignée d’individus issus de l’axe Ollombo-Edou-Oyo, noyau dur de la dérive mafieuse, devenus plus congolais que les autres, se sont arrogés tous les privilèges au point d’avoir exclu le plus grand nombre de la jouissance des richesses nationales. Nous sommes donc dans une société à deux vitesses caractérisées par de flagrantes injustices sociales.
On ne dira jamais assez que Sassou Nguesso est un funeste personnage dont la culture de la mort est inscrit dans les gènes. Son pouvoir criminogène prospère sur le terreau de la violence, de la tyrannie et de la mort. C’est ainsi qu’il a réussi l’exploit muer le Congo-Brazzaville non seulement en un Etat policier, mais son pouvoir est hyper militarisé à un point tel que le peuple subit le terrorisme d’Etat. La présence des mercenaires sur le territoire national et d’une malice privée à Tsambitso n’est pas pour apaiser les esprits encore moins de rassurer un peuple qui est déjà sérieusement affecté par un traumatisme post guerres 1997-2000. A l’évidence, le trône de Sassou Nguesso est juché sur le plus haut tas de cadavres, victimes de la violence politique, qu’ait jamais connu le Congo-Brazzaville. A cela s’ajoute le fait que sous sa gouvernance hasardeuse et calamiteuse, l’élite oligarchique maçonnique, véritable fripouille félonne, au pouvoir n’aura pas ménagé ses efforts pour œuvrer à la régression du pays sur bien de plans, au point où il a été mué en république bananière.
On comprendra donc qu’avec le régime en place, le Congo-Brazzaville aura connu une déliquescence telle que le pays sombre dans une décadence intellectuelle et décrépitude morale sans précédent. De redoutables fléaux, inoculés dans le tissu social, par un régime politique corrompu et corrupteur, ont ainsi littéralement précipité le pays dans le chaos quand on ne l’aurait pas tiré plus bas que terre. Le peuple congolais, manifestement prise en otage, est opprimé, tyrannisé et martyrisé. Et de tout ceci, le bourreau voudrait étouffer les cris du supplice sous une chape de plomb; d’où le musèlement des medias, caractérisé par l’interdiction de certains journaux libres et, tout récemment, l’expulsion et le bannissement, en toute illégalité, de deux journalistes. Ceci est symptomatique de la violation de la liberté d’expression et de presse. Sans être alarmiste, il y a lieu de signaler que le Congo-Brazzaville sombre ainsi dans une crise politique, morale et institutionnelle dont l’issue risque de s’avérer tragique. Cette sombre perspective est d’autant plus plausible que le pouvoir est rétif à toute idée relative à la tenue d’un dialogue national inclusif réclamé par l’opposition et la société civile.
Il convient cependant de souligner qu’il n’y a point d’honneur à s’emparer du pouvoir par effraction et à s’illustrer non seulement par une médiocrité congénitale dans la gestion de celui-ci, mais à faire subir à un peuple, pendant plus de trois décennies, une tyrannie sanglante. A coup sûr, le nom de cet épouvantable dictateur et tyran sanguinaire passera dans la poubelle de l’histoire. Tout a un temps! Et qu’on se le dise bien, ce régime qui règne par la terreur, la tyrannie et le crime est désormais aux abois et sa chute inéluctable est imminente. Conscient de la mégestion, des crimes économiques et de sang dont ce pouvoir s’est rendu coupable, en ces temps de la fin, la peur hante les esprits dans le camp des bourreaux du peuple. Bien évidemment, comment pourrait-il en être autrement quand on sait pertinemment qu’il y a un temps pour semer le mal et un temps pour récolter le fruit du mal ? Justice immanente oblige !
René MAVOUNGOU PAMBOU
Collectif Unis Pour le Congo
Secrétaire chargé des questions éducatives et socio-culturelles
La résistance congolaise contre le criminel sassou Nguesso doit entré maintenant dans sa phase de radicalisation. Vous ne saviez peut être pas que le renseignement tyrannique est entré en 2014 dans la phase de nuisance totale et en particulier sur les médias et le numérique.
Et pour cause, le dictateur a déjà engloutit près de 25 millions d’euros cash des deniers publics congolais afin de financer les hackers chinois, malaisiens, singapouriens et autres.
Pour exemple Brazzanews est déjà presque hors service (l’url) et après congo-liberty, zenga-mambu, dac presse, mccd et tous les autres internet (d’opposition, de service ou commercial ) appartenant aux opposants seront perturbés d’ici fin 2015 et réellement en 2015.
Le budget alloué à ces hackers va même doublé ou triplé en 2015 et quintuplé en 2016. Mais le Congo a une petite chance, car l’internet est d’origine américaine et celle-ci en live pour ses besoins de recherche/développement tous ce que les hackers tyranniques opèrent au Congo et cela pour le compte exclusif de la survie d’un homme, d’un tyran ou d’un grand criminel du peuple souverain.
congo-liberty, zenga-mambu, dac presse, mccd et tous les autres internet (d’opposition, de service ou commercial ), surveillez-vos gestionnaire de domaine, hébergeur (serveur), vos accès ftp, bases de données et espace admin…
Nous sommes en danger – mais ces individus machiavéliques paieront cher et très cher leur servitude numérique contre la liberté, la démocratie et la civilisation.