En tant qu’activiste politique et leader d’opinion doublé d’un combattant de la liberté, je tiens à vous faire part du message laconique ci-après. Lequel m’a été adressé, sous anonymat par média interposé, de la part certainement d’un plaisantin: “Mr René, il y a une bonne information pour toi, il y a un arrêté pour toi qui circule au cabinet de la présidence pour ta nomination en tant que conseiller spécial du président de la république, qu’est ce que tu en penses?”
Ceci a bien l’air d’un appel du pied, mais semble aussi être un canulard quand ce n’est un traquenard. Au delà de la question de la nature de ce message lapidaire et de sa provenance ou de son auteur, l’analyse factuelle me laisse déviner l’impact certain que mes idées et opinions auraient sur les consciences. A l’évidence, le potentiel intellectuel et la force de la pensée d’un être humain ne se vérifient et s’évaluent que quand ils fécondent et ébranlent autrui. En tout état de cause, que cette information soit avérée ou pas ma réponse est la suivante:
L’amour de la patrie et ma conscience civique voudraient naturellement que je rentre au Congo-Brazzaville servir mon cher pays, mais l’évidence c’est que présentement les conditions ne sont guère réunies. En effet, loin de moi l’idée saugrenue de me laisser circonvenir, encore moins d’aller me prostituer auprès d’un tyran au petit pied et dont la conscience est engluée dans le sang de millier de mes concitoyens. Si le ngo “léopard” n’a jamais changé de peau, l’homme intégre à la patrie et loyal au peuple ne saurait changer de conscience, encore moins renier son idéal. Je suis de ceux qui considèrent la politique comme une vocation sinon un sacerdoce au service du peuple et de la patrie, en vue du progrès social, et non de ceux qui, dénués de toute conviction intrinsèque, ne caressent qu’un rêve de folie des grandeurs consistant en une hystérie de gabégie et de spoliation effrénées des deniers publics.
Il est de notoriété publique que le régime du Congo-Brazzaville est honni et tombé en disgrâce aux yeux d’un peuple meurtri, martyrisé, paupérisé, précarisé, clochardisé, méprisé, humilié…. Au lieu d’aller rejoindre le camp d’un ramassis de félons et autres traitres à la partie; la raison commande et, par conséquent, j’ai fait le choix judicieux de combattre pour la cause du peuple. Je ne saurais faire preuve de légereté d’esprit en répondant aux sirènes des espèces sonnantes et trébuchantes. Bien évidemment, il n’est guère judicieux ni sage de monnayer sa conscience et son âme au diable! Ce ne serait non plus de la grandeur d’âme que d’aller m’associer avec ceux qui allègrement bouffent de la laine sur le dos du peuple, au point de l’avoir spolié, paupérisé et, en conséquence, privé de la jouissance des richesses nationales.
Je ne saurais transiger avec un régime tyrannique, criminogène et liberticide, encore moins de me renier et de battre en brèche de nobles idéaux consistant en la libération de notre pays de la démocrature et de la démoncratie (pouvoir maçonnique au coeur de la République) et, à terme, de faire aboutir l’espérance de liberté: la réhabilitation d’une véritable démocratie et l’édification d’une société où chacun sera reconnu selon ses mérites propres et, en conséquence, se frayera une place sous le soleil. J’ai résolument souscris à l’idéal démocratique consistant en l’érection d’un Etat de droit, respectueuse des libertés individuelles et droits fondamentaux des citoyens. Garantisant ainsi de manière irréversible à ceux-ci la justice sociale et l’égalité des chances dans la vie.
Nul esprit feru de civisme ne saurait s’épanouir dans un pays où les institutions de l’Etat sont déliquescentes sinon évanescentes et où les valeurs morales et républicaines sont foulées au pied, dans ce sens que l’anarchie y règne en maître. Nul être humain à la grandeur d’âme et l’humanisme avérés ne saurait vivre dans une société où l’arbitraire, le népotisme, l’ethnocentrisme, la promotion de la médiocrité sinon de l’incompétence, et j’en passe, sont devenus une mode de gouvernance. Nul homme épris de justice et d’équité ne saurait s’épanouir dans une société où des injustices et inégalités flagrantes sont observées au quotidien et où les libertées individuelles y sont allègrement et sans cesse bafouées. Autant de fléaux qui ont scellé et consacré la descente aux enfers de notre cher et beau pays!
J’ai cependant l’intime conviction que la liberté est un droit naturel. Pour ce faire, la liberté doit être perçue comme un souffle vital, d’autant qu’elle est l’essence même du plein épouissement social de tout individu quel qu’il soit et pour peu qu’il en cerne et appréhende la quintessence. Aussi, la liberté revêt un caractère inaliénable auquel aucun être humain ne saurait se départir, sans renoncer ipso facto à sa condition d’être humain. Pour ce faire, il ne saurait être prétentieux de se considérer comme un combattant de la liberté et n’ayant pour seule arme que ma plume combattante au service de la liberté. Plutôt que de transiger sur un aussi noble idéal, j’ai résolument opté de mener le combat sur le front de la liberté et de tout sacrifier sur l’autel de la liberté tant chérie. A cela s’ajoute un facteur non moins important, je souscris aux principes de la social-démocratie. Laquelle consiste en un processus visant à réguler la société et à mettre l’économie de marché au service des hommes, dans le dessein de promouvoir leur bien-être et dans un contexte de justice sociale. De ce point de vue, mon dévouement est sans equivoque quant à l’intérêt général et surtout à mon pays qui à grand besoin de changement dans la rupture, plutôt que dans la continuité de la mégestion. Aussi, je crois en la force des idées pour impulser le changement et surtout leur impact certain pour le progrès social.
On ne dira jamais assez que Sassou Nguesso s’est accaparé du pouvoir par des moyens particulièrement violents sinon sanglants et règne par la terreur à l’endroit du peuple. En dépit d’une longévité exceptionnelle à la tête de l’Etat et une rente pétrolière particulièrement cossue à sa disposition, il n’a jamais envisagé une politique volontariste visant à améliorer les conditions de vie de ses concitoyens. Il s’est plutôt illustré par une gestion des plus hazardeuses et calamiteuses du pays, ponctuée d’une tare quasi congénitale d’incompétence et de médiocrité notoires, de kléptomanie viscérale et de corruption galopante. Et c’est dans ces conditions qu’il compte se cramponner au pouvoir, au delà de 2016, par le biais d’un putch constitutionnel. Et si cet homme imbu de lui-même et viscéralement égocentrique voudrait s’éterniser au pouvoir, il est fort à parier que ce ne serait pas pour l’intérêt du plus grand nombre. En effet, si après plus de 30 ans de pouvoir sassou Nguesso n’a jamais rien fait de significatif pour le peuple congolais, ce n’est pas au cours d’un hypothéque mandat supplémentaire qu’il osera s’émouvoir de la misère qu’il a délibéremment imposée aux congolais.
Aussi, le peuple désabusé fonde donc désespérément ses espoirs non seulement en une alternance politique en bonne et due forme, mais aussi en un changement radical de mentalité, caractérisé surtout par une moralisation de la vie publique ou du moins de la sphère politique. De toute evidence, le peuple languit de voir le pays dirigé autrement que par la violence politique, le terrorisme d’Etat, l’ethnocentrisme, le népotisme, l’arbitraire, la gabégie… En somme, on ne saurait espérer voir tout changer dans notre pays pour que surtout rien ne change. Alors si une telle infortune, que je n’ose d’ailleurs pas souhaiter, venait embrasser le destin du Congo-Brazzaville, nous courons inexorablement vers la fatalité. C’est pourquoi la sagesse ancestrale ci-après interpelle notre conscience : nzundu nene yabwa mu nzadi yisaka bitombodi “La grande enclume tombée dans le fleuve cherche ceux qui l’en sortent.” Patriotes congolais, combattants épris de justice et de liberté, où que nous soyons, nous sommes investis de la responsabilité historique de relever ce défi.
En somme, être conseiller de Sassou Nguesso relève du cadet de mes soucis, mais si j’ai un judicieux conseil à prodiguer au grand Angoualima des bords de l’Alima, c’est de savoir quitter les choses avant que celles-ci ne vous quittent en vous perdant. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’avec le régime de Sassou Nguesso, le Congo-Brazzaville aura perdu inutilement beaucoup de temps et connu une regression tous azimuts! N’en témoignent que le déliquescence avancée de l’Etat, la délitement du tissu social, la misère endémique, la dépravation des moeurs politiques et sociales, la corruption galopante… En effet, qu’on ne se méprenne pas, aucun pouvoir, si cruel soit-il, n’a jamais gagné contre un peuple. C’est pourquoi ma conviction est telle que le peuple congolais finira par avoir raison du régime tyrannique, criminogène et liberticide. Quelle noble et juste cause que de se battre pour le triomphe des idéaux de liberté et de justice! Aussi, ma foi dans ce combat démeure inaliénable et inébranlable tant la victoire est certaine. Telle est ma profession de foi.
A luta continua a vitoria e certa!
René MAVOUNGOU PAMBOU
Bowamona Keb’Nitu
Collectif Unis pour le Congo
Secrétaire chargé des questions éducatives
et socio-culturelles
S’agit-il d’un bleffe ou non?
Quoiqu’il en soit votre probable nomination à un poste clé de conseiller d’une tête pourri comme le tyran sassou nguesso, qui est ce que ça être utile à la survie de 97% de congolais sous emprise d’une dictature, la cynique de l’Afrique de ce début du XXIè siècle?
Quoiqu’on est toujours un peu moins stupide lorsqu’on se sait être entouré d’innombrables êtres stupides, trop stupide pour être utile à la règle et l’esprit des lois, des institutions, de la société et de la civilisation. Ceci est un cas de conscience.
LE POSTE DE CONSEILLER EST A VOUS ET ATTENDEZ-VOUS RECEVOIR LA DOSE DE POTION MAGIQUE A L’ASSIETTE ROUMAINE…
La paix, la sacro-sainte paix ou la paix éternelle à Etatolo, mokondzigwaka et etc seront vous accueillir.
A SUIVRE !
LES SERVITEURS VOLONTAIRES AU SANGUINAIRE SASSOU NGUESSO ET LA MORT DE CHACUN DE VOUS C’EST MAINTENANT…
S’agit-il d’un bleffe ou non?
Quoiqu’il en soit votre probable nomination à un poste clé de conseiller d’une tête pourri comme le tyran sassou nguesso, qui est ce que ça peut être utile à la survie de 97% de congolais sous emprise d’une dictature, la cynique de l’Afrique de ce début du XXIè siècle?
Quoiqu’on est toujours un peu moins stupide lorsqu’on se sait être entouré d’innombrables êtres stupides, trop stupide pour être utile à la règle et l’esprit des lois, des institutions, de la société et de la civilisation. Ceci est un cas de conscience.
LE POSTE DE CONSEILLER EST A VOUS ET ATTENDEZ-VOUS RECEVOIR LA DOSE DE POTION MAGIQUE A L’ASSIETTE ROUMAINE…
La paix, la sacro-sainte paix ou la paix éternelle à Etatolo, mokondzigwaka et etc seront vous accueillir.
A SUIVRE !
Je pense que ce René est tout simple René Safou Tchibinda, un vili, pointe Nore, un garçon brillant de la promotion d’un A.R de makoua (ministères affaires étrangères du Congo), la même bande de pauvre con et imbécile qui se servent de leur cursus universitaire pour épater la comédie dictatoriale…
L’appât est lancé pour détruire… car il ne respecte plus la dignité humaine et encore moins la raison, la conscience et puis la société et la civilisation.
« Le bonheur qui convient à l’homme, c’est de manger et de boire, et de trouver le bonheur dans tout le travail qu’il accomplit sous le soleil, tout au long des jours de la vie que
Dieu lui donne, car c’est là sa part…
Avec l’amour et le service du prochain, voilà qui requiert courage, persévérance et espérance…. Le reste n’est que vanité et poursuite du vent… »
Ecclésiaste
Le monde trouvera-t-il un jour la PAIX……? depuis 2000 ans… ce mouvement a vraiment du mal à émerger….
On enrole les vieux de soi disant sages, les déshérités, les enfants, les épouses à qui on brandi les affres de la guerre tribale en disant que: bana na biso ba ko siba biso. Tout y passe. sans le Pesseté, il n y a ni développt, ni paix, ni stabilité.ni tables ban, ni tribus. la peur est dans tous les deux
Cette information m’a l’air d’être de l’intoxication. C’est certainement un plaisantin des services de sécurité qui ne connait pas l’ordonnancement juridique qui vous fait cette plaisanterie. Car, pour la nomination de conseiller du Président, c’est soit lui même qui choisit ou c’est une recommandation d’une personnalité qui lui est très proche. Le Chef de l’Etat a émis des critères qui, malgré la recommandation, peuvent faire que le postulant recommandé ne soit pas retenu. Ce n’est pas votre cas. Vous m’avez l’air de ne pas remplir quelques unes de ces conditions.
*Et puis, le Chef de l’Etat ne prend pas des Arrêtés, qui sont des actes juridiques relevant de la compétence des autorités qui lui sont immédiatement subordonnées. Les normes administratives de notre pays, obligent le Chef de l’Etat à prendre un Décret de nomination dans pareille situation..
Donc, vous pouvez faire la réserve de votre verve pour des combats futurs, pour lesquels je vous souhaite victoire. Et, c’est sincère.
Bonne journée
PS: Je suis un pauvre juriste.
Les chinois auront leurs prêts dans le baba parce-que le peuple souverain congolais fera savoir à la Chine que ces crédits ont été octroyés à un régime illégitime et mentalement malade.
Ce qui veut dire que le Congo ne devra rien à la Chine dès la restauration de la nouvelle démocratie congolaise. Ce sera à la Chine de solder ses comptes avec la tête pourrie qu’est Sassou Nguesso, un homme politique irresponsable.
Les accords diplomatiques entre le Congo et la Chine ont été mis en place en 1964, pendant la présidence de Alphonse Massambat Debat. Il reste jusqu’à présent le seul président de la République qui a industrialisé l’économie congolaise avec un budget équivalent aujourd’hui à 15 milliards de francs CFA contre aujourd’hui 4 000 milliards de francs CFA gérés par le tyran Denis Sassou Nguesso.
Sachez qu’à l’époque de Massambat-Debat, l’éducation était bien structurée et les salaires des fonctionnaires comme les retraites versés régulièrement.
Le Congo n’était pas encore producteur de pétrole ou de gaz mais simplement de bois précieux.
Marien Ngouabi, après s’être fait roulé par ses frères nordistes dont
Yombi Opango et Sassou Nguesso, s’est rendu compte que Massambat-Debat était l’homme de la situation au Congo en 1977.
Mais Denis Sassou Nguesso, ministre de la Défense de l’époque, n’accepta pas cela. Ce qui fut à l’origine de la mort de Marien Ngouabi et de tous les témoins gênants et des éventuels concurrents de sa folie machiavélique contre la souveraineté du peuple congolais.
Le reste est à suivre dans cette vidéo.