Les dépêches de Brazzaville s’étonnent que ce procès se déroule dans l’indifférence totale.
Mais qui peut encore s’intéresser à la justice congolaise ? Personne.
La Cour suprême et la Cour criminelle ne sont plus que les antichambres du Ministère de la justice.
Les dernières décisions rendues par ces valets du pouvoir vis à vis du Colonel Ntsourou et de ses petits en sont les illustrations éclatantes.
Il n’y a plus de justice au Congo et le procès Mbemba est la cerise sur le gâteau puisque mon ami a justement été le seul Garde des Sceaux qui a rendu une certaine indépendance à la justice congolaise. Tout ceci est lamentable.
Je n’épiloguerai pas sur les bouffonneries de certains magistrats congolais qui, par courrier, ont décidé de refuser que Maitre Nganga plaident devant eux.
Je rappelle que seul le Conseil de l’Ordre peut sanctionner un Avocat.
Mais, y-a-t-il encore un ordre d’avocats au Congo ?
Celui-ci est dirigé par l’Avocat qui avait demandé des sanctions contre Maitre Malonga et Maitre Hombessa !
Les avocats congolais sont en partie responsables de ce naufrage car à force de ne pas réagir, les résultats sont là.
Mon cœur saigne et je me remémore ce vent de liberté qui soufflait dans ce magnifique palais de justice de Brazzaville qui est recouvert aujourd’hui d’une chape de plomb.
Patrick Delbar
Avocat au barreau de Lille
Ancien bâtonnier de l’Ordre
Le Congo est en chute libre.
La vitesse de celle-ci est proportionnelle à l’importante de ses ressources. Plus il y a d’argent à voler et à détourner et plus la dépravation augmente, l’immoralité s’accentue et l’injustice s’accélère.
Quand finira-t-on par toucher le fond ?
Tant que la famille dirigeante uniquement composée de soudards, d’ignares de la pire espèce restera à notre tête, notre descente aux enfers ne cessera jamais !
Nous sommes ses complices dans notre lâche soumission.
A Maître DELBAR
La situation judiciaire du Congo vous la connaissez, les avocats aussi vous êtes sensé les connaître, le problème se situe au niveau de ce que nombreux appellerons la concussion, malgré qu’il existe au Congo des organes de répression de la fraude et de la corruption. Le Congo est en ce moment au point où les responsables politiques sont atteints de cécité et de surdité, bien que souvent conscient des affres du systèmes mis en place il ya des années.
Le fruit est mûr et déjà il se consomme: la barbarie, l’arbitraire et la complaisance font parties de ces condiments qui l’accompagnent bien que succulent car les « Pétro-cfa » débordent du trésor. Le déterminisme des opposants et de la société civile fera que ce pays se libère un jour puis qu’aucun corps des notables du pays ne risque d’affronter ce pouvoir Clanique et tribal dont la seule mesure de pour toutes solution reste la répression.
La police politicienne et les différentes milices habillées en tenues républicaines font la surveillance au près du peuple non pour son bonheur mais plutôt pour la servitude qu’on lui demande sourdement. Le peuple est meurtri le mal du congolais devient profond, et de ce fait chaos se profile à l’horizon.
Vous qui êtes dehors et plus du fait que vous êtes un observateur de la vie politique de ce pays, faites que les instances de la communauté internationale s’imprègnent de cette bombe dormante avant qu’il ne soit trop tard et dire un jour que l’on savait pas. Pour que l’humanisme revienne dans ce pays il est impératif que ce gouvernement et son système disparaissent.
La justice va de pair avec les mentalités…. au Congo, même après le départ de Sassou nous resterons dans cet état d’esprit. Nous pourrons toujours acheter les juges … et cela se fait à domicile de préférence.
Tout le monde à la triche, voilà la ligne des tenants du pouvoir. Corruption, concussion, délation, , incompétence, intimidation: tous les ingrédients sont omniprésents. A ce moment, il n y a point de justice, car ceux qui sont censés la défendre violent allègrement les lois de la République.
Les enfants savent que leurs parents (parents des amis, membres de la famille) sont des voleurs, tricheurs, des criminels (crimes de sang, crimes économiques, crimes constitutionnels, …)
Lorsque le feu brule dans la forêt, l’animal cours vers le fleuve. Mais malheureusement, le fleuve a tari.
La justice est garant du droit. Mais pas au Congo-Brazzaville. La justice ne permet plus de punir ceux qui ne respectent plus la loi.
La loi existe-t-elle au Congo ?
Il y a catastrophe en la demeure.
Alerte. La justice au Congo est entrain de consumer.
Bonjour la République.
Si il y a bien un domaine dont il ne fait pas soupçonner, ce sont les services de sécurités. En Afrique il y a des pays qui excellent à ce niveau. Oui, c’est une réalité. Autrement il y aurait un véritable tire croisé de condamnations divers. Venant de l’ONU, l’UE, la france, les Etats Unies et autres. Sauf que ces puissances ont aussi des compétences supérieurs en la matière. Elles savent où se trouve la vraie vérité et la souveraineté. Certes il y aura protestation diplomatique, c’était le cas, mais point de condamnation. Voilà toute la nuance. Bref, paix et amour au Congo.
Maitre Martin Mbemba , un éminent juriste qui participe au premier gouvernement Sassou issu d’un coup d’état très sanglant qui a chassé un président démocratiquement élu ! Il à été ministre de la justice pendant le génocide du Beach, où ses frères LARIS ont étés sauvagement assassinés ! Bref MBEMBE est un médiocre et subit la médiocrité de Sassou!!!!
Eminent avocat certes parce que détenteur de son CAPA( Certificat d’Aptitude à la Profession d’ Avocat) ce que beaucoup d’avocats au Congo n’en sont pas titulaires parce que nommés par décrêt selon un vieux texte de la colonisation, mais iminent juriste, j’en doute car un éminent juriste n’encourage pas ce qui va contre la loi. Particer à un gouvernement issu d’un coup d’état par un homme de droit est impensable pour moi.Pendant sa participation au gouvernement, quel procès a été rendu selon les règles de droit? Aucun
Mbemba appartient au pouvoir et au système Sassou, comme tel il connaît bien son fonctionnement et quand on veut y sortir, eh bien le système te pourchasse pour éviter d’aller le scier à l’opposition. Il a participé aux bons et mauvais services que ce pouvoir a rendu au Congo, pourquoi le fuir au moment où leur mentor arrive en fin de mandat, c’est pour se faire propre et dire que je n’ étais pas avec eux? Il doit assumer sa part des responsabilité;
Les congolais, tout au moins ceux qui aiment se mêler de tout sont spécialistes des analyses abracadabrante.
Etre une éminence grise dans un domaine est une chose à ne pas confondre avec le fait de servir une cause que l’on peut désapprouver.
On peut être chirurgien, juriste ou mathématicien de renom et participer, pour diverses raisons à des missions d’utilité publique (avec les moyens mis à votre disposition).
Cela n’enlève rien aux compétences que vous pouvez voir dans un domaine.
Il y a la technique et les conditions de son application.
Je pense qu’il faut faire un distinguo entre les deux.
LA VÉRITÉ BLESSE, LA VÉRITÉ RIEN QUE LA VÉRITÉ…
Pas besoin de vision et de projets de société – vous êtes par l’appartenance tribale les nôtres, c’est voté – car vous êtes soient: nibolek, lari-Kongo, vili et sud Congo majoritaire démographiquement: puisque nous, sud Congo, sommes nombreux au Congo Brazzaville, le compte électoral ou le suffrage suprême est fait !
Si il y a élection présidentielle démocratique, le sudiste ne votera jamais pour un nordiste.
En référence à la constitution du 15 mars 1992 qui a conduit à la fin du premier tour de l’élection présidentielle de juillet 1992, 2 sudistes, chacun représentait une majorité ethno-régionaliste. Mais leur projet de société restait non visible.
Au deuxième tour, les deux hommes ont cherché au Nord, des voix pour terminer vainqueur. Le Nord était donc devenu pourvoyeur de voix au service de ces deux candidats sudistes. Au final, Pascal Lissouba a remporté l’élection.
Ces deux blocs sudistes sont dialogiques et complémentaires lorsqu’il s’agit de s’opposer aux nordistes et deviennent antagonistes et adversaires jusqu’à la mort lorsqu’ils sont entre-eux.
Ce qui a conduit à deux guerres civiles entre ces 2 blocs en 1993 et 1994.
Nous, les nordistes, sommes cohérents et clairs: si on est pour ou contre Sassou Nguesso, on l’exprime clairement et sans affrontement. Ce qui n’est pas le cas des sudistes.
Le pouvoir actuel regroupe d’ailleurs plus de valets sudistes (hypocrites) que nordistes (sincères).
http://congo-objectif2050.over-blog.com/2015/06/anthropologie-politique-bloc-ou-alliance-tribale-regionaliste-contre-l-expression-ou-le-suffrage-de-projets-de-societe-au-congo-braz
Pour répondre à certaines interrogations, je voudrais dire que toutes les autorités européennes et américaines sont parfaitement au courant de l’état de délabrement et de corruption de la justice
congolaise.
Tous les diplomates que j’ai pu contactés durant mes séjours à Brazzaville étaient capables de lciter les noms des cas les plus graves.
D’ailleurs le taux des assurances pour les investissements au Congo, est un des plus élevés au monde car la justice n’apporte aucune garantie.
C’est aussi une cause du sous développement.
Mais il faut garder espoir car il y a des magistrats congolais formidables.
Je ne peux pas citer leurs noms car ils pourraient être en danger.
Il appartiendra au peuple congolais de faire des choix.
Me Delbar défend des gens qui sont ses amis mais qui sont aussi contestables sur le plan moral: Mbemba qui fait le voyage d’Abidjan pour défendre Gbagbo contre finances (car ne participant plus à la mangeoire), Ntsourou qui a commis des massacres et des attentats à Pointe Noire, …. Amédé Nganga que j’ai connu à Montpellier chantre de la supériorité du Pool sur les autres ethnies du Congo (qui n’a pas changé je l’ai encore rencontré à Brazza pareil)…. et qui n’est que dans une lutte politique enveloppée de discours juridique…. et ce sont des gens que l’on considère comme défenseurs de la justice …. puhhhhhhhhhh
Opposition congolaise : une vision de la démocratie à géométrie variable
Depuis le 20 mai, Denis Sassou Nguesso a entamé une série de consultations avec l’opposition et la société civile sur « la vie de la nation et de l’Etat. » Concrètement, ces consultations visent à entraîner une modification de la Constitution du pays par référendum afin de lui permettre de briguer un troisième mandat. Ces projets ont suscité l’indignation d’une partie de l’opposition, qui s’oppose à la tenue d’un référendum. Mais à y regarder de plus près, il apparaît qu’en refusant la tenue d’un référendum, ces partis, en plus de s’opposer à la volonté populaire, participent d’une dynamique qui pourrait s’avérer contre-productive pour le pays.
Sassou Nguesso
L’opposition vent debout contre l’organisation d’un référendum
Les pourparlers entamés par le président Denis Sassou Nguesso au Congo ont rapidemeant suscité une levée de boucliers au sein de l’opposition. Selon Paul-Marie Mpouélé, le coordonnateur du Frocad (Front républicain pour le respect de l’ordre constitutionnel et l’alternance démocratique), le seul but de ces consultations est de servir de prétexte au président pour convoquer un référendum et se maintenir au pouvoir. « C’est une véritable fuite en avant du pouvoir. Le Front avait adressé un mémorandum au président de la République qui contenait la convocation d’un dialogue consacré à la gouvernance électorale. En réponse, le président de la République nous convoque à des consultations sur la vie de la Nation. Donc nous ne comprenons pas comment nous pouvons prendre part à une telle mascarade, d’un vrai-faux semblant de dialogue que nous rejetons énergétiquement et fermement. »
S’il est en effet incontestable que l’objectif (d’ailleurs avoué) de ces consultations est de créer les conditions d’un dialogue afin de tester le terrain et, à terme, s’il est favorable, d’organiser un référendum constitutionnel, et ce notamment parce que la Constitution actuelle ne permet pas à Sassou Nguesso de briguer un nouveau mandat – il a plus de 70 ans et a déjà été élu deux fois – mais aussi parce qu’elle n’est plus adaptée à la situation du pays, il apparaît étrange qu’une opposition en appelant régulièrement à davantage de démocratie s’oppose dans ce cas précis à l’instrument le plus noble de la démocratie : le référendum, précisément.
Cet refus d’appuyer l’organisation d’un référendum participe d’une vision de la démocratie à géométrie variable de la part de l’opposition, et accrédite une idée : elle craint qu’aucun de ses candidats ne soit en mesure de vaincre Sassou Nguesso. Et pour cause. L’actuel président congolais a assuré au pays un retour durable à la paix (en 1997, après son retour au pouvoir à la tête du régime de transition au lendemain de la guerre civile, puis à partir de 2002, sous l’empire de la nouvelle Constitution, lorsqu’il devient le président élu de la République du Congo), et bénéficie encore d’un très large soutien de la population congolaise.
L’alternance pas toujours la bienvenue
L’opposition crie au coup d’Etat institutionnel, et s’indigne à l’idée même de la tenue d’un référendum. Pourtant, on l’a dit, il s’agit bien là du type de consultation le plus démocratique qui existe dans l’arsenal républicain, et il serait absurde de refuser à une population le droit d’auto-détermination au nom d’un texte censé protéger ses droits citoyens. Forcer l’alternance n’est pas toujours la solution la plus sage, et certainement pas la plus démocratique, lorsqu’un candidat rassemble autant d’opinion favorable. Interdire le référendum est une absurdité née de manœuvres de politique politicienne, cela revient à parler au nom d’une population en prétendant mieux savoir qu’elle ce qu’elle souhaite. C’est donc reprendre les méthodes des pires autocrates, tout en se prétendant démocrates.
La population étant le réel dépositaire de l’autorité politique, la question est simple : soit elle choisit de modifier la Constitution, et Sassou Nguesso pourra concourir une nouvelle fois – sans pour autant être assuré de gagner s’il fait une mauvaise campagne – soit elle refuse de le faire, et ce dernier renoncera au pouvoir sans condition. En France, au lendemain de la seconde guerre mondiale, la société civile était fragilisée par la guerre et les divisions internes qu’elle avait suscitées. Sur ces bases fragiles, la quatrième République a été initiée, avec le bilan qu’on connaît. C’est finalement le Général de Gaulle, héro de la libération, qui reprend le flambeau au moment du naufrage des institutions, pour rester à la tête de l’Etat de nombreuses années (1958 – 1569). Cet homme visionnaire est resté jusqu’aux derniers mois de sa présidence éminemment populaire, et en l’absence d’une opposition en mesure de reprendre le flambeau, et de mener la navire avec la même vision et la même autorité évidente, ce long séjour à la tête de l’Etat n’a jamais été sérieusement considéré comme une « fuite en avant », ou une dérive autocratique, comme a pu être qualifiée l’initiative du président congolais. A temps exceptionnels, parfois il faut des hommes exceptionnels. Cette vérité vaut aussi au Congo, d’autant que c’est ce que semble vouloir sa population.Charge à l’opposition de le comprendre.
Faut-il avoir un front commun entre les aigris du régime et les justes? Réflexion.
Me LORENZINI JP,
Au lieu de vilipendez l’opposition, vous qui pensez que le reférendum est l’expression la plus démocratique dans le vie d’un pays, une lapalissade…………, je vous propose une chose, vous qui êtes Me, je suppose juriste,………..
demandons au président puisqu’il aime tellement le pouvoir, qu’il est la seule personne au congo à apporter la paix,à le mettre sur le chemin d’avenir, à l’émergeance en 2025 dans 10 ans et à vouloir laisser le pouvoir aux mains de sa progéniture…….
Et comme les congolais l’aiment tant parce qu’il est leur créateur, parcequ’il leur a crée les sociétés pour travailler, l’eau, le courant, le transport gratuit, les ruelles et routes goudronnées…..
Qu’il organise un réferendum pour que le congo devienne un royaume, au moins nous serons tous ses sujets et après sa mort les sujets de sa progéniture……
Au lieu que l’on parle de démocratie quand le président qui a prêté serment sur la constitution taillée à sa mésure ne puisse la respecter, que les juristes de ce pays acceptent que l’on épilogue éternellement sur un sujet de leur compétence sans prendre franchement position de peur de perdre leur place à la mangeoire.
On ne peut pas continuer d’injurier les congolais à ce point quand je pense que les jeunes ne savent pas si un jour ils occuperont un emploi dans ce pays où tous les vieux occupent éternellement les postes sans partir à la retraite, faisant de ces jeunes leur porte valise et leur obligés fanatiques.
Bokassa avait au moins eu le courage de se proclamer empereur, le ciel n’est pas tombé sur le RCA,la suite est connue.
C’est connu, Sassou hors pouvoir point de paix, au pouvoir on a la paix dans ce pays.
Le président Sassou n’a qu’avoir ce courage pour se proclamer roi, mais s’il est encore un homme d’honneur qu’il respecte son serment et qu’il parte en 2016, le congo lui sera reconnaissant.
En réalité, l’enjeu de ce débat réside dans la sincérité des listes éléctorales. Monsieur SASSOU NGUESSO n’est pas con, il sait très bien qu’il n’est pas populaire et s’il tient tant à ce referendum pour changer la constitution, c’est parce qu’en amont son ministre de l’intérieur lui a pondu des listes éléctorales complétement farfélues lui assurant la victoire quelque soit le scrutin et c’est pitoyable. Si les listes étaient sincères, il n’y songerait même pas une seconde. Donc à tous mes compatriotes à qui je ne dénie pas le droit d’être pro SASSOU, c’est bien et beau de dire que le referendum c’est l’expression de la volonté populaire et c’est la démocratie, encore faut il s’assurer de la sincérité de ce scrutin.
A Me LORENZINI,
Demandez vous d’emblée, qui organise ce référendum! Ensuite dans quel dessein il est proposé!
Le peuple congolais n’a jamais eu et n’aura jamais confiance en celui que vous nommez avec zèle « président de la république ». Il n’a plus que les éloges de son clan et ceux de certains flatteurs qui s’inquiètent de leurs privilèges en danger.
La stratégie d’un putschiste qui organise sa fuite, vous appelez cela « référendum »? Un homme rompu aux coups bas tel que Sassou ne peut que tricher. Qu’il ne fasse rien, mais attende l’alternative politique à venir.
Il s’agite, s’arrache les cheveux dans l’espoir d’ éviter les milliers de procès qui l’attendent dans un an. L’opposition est lucide et a raison de réfuter et condamner ce piège stupide et honteux.
Que le prochain Président démocratiquement élu en 2016, propose au peuple souverain ce type référendum conviendrait à tous!
A WILFRID OGNAMY. Fondation Jacques Opangault.
Rappelles toi mon frère de l’arche de Noé. Le Congo est un bien commun, il nous appartient à nous tous de l’élever. Mes cheveux se dressent d’entendre les françaises et les français parler de la France (le geste liant la parole, les mains levées vers le ciel), nous sommes la 5éme puissance mondiale avec autant de dignité et de fierté.
Les mauvais serviteurs hier peuvent offrir de bons offices demain. On ne sait toujours pas de quelle manière ils ont été amenés à servir. Il y a un mais. Il y a des choses imprescriptibles pour certains responsables (crimes de sang et crimes économiques). Entre celui qui a volé un mouton et celui qui a volé un tanker de fioul, nargue ce peuple qui souffre, il y a un écart très considérable, Ce n’est pas la même chose entre celui qui a brulé une voiture et celui qui a brulé un quartier. Un coup de balai général est impossible, il n y aura pas une autre Conférence Nationale Souveraine.
On ne peut pas tout le temps nettoyer d’un revers de la main. ne fût ce que pour la morale et au nom des victimes. « Plus jamais ça » n’est qu’un simple slogan. On parle, on écrit et on recommence. Les responsables comme à l’époque de Vichy doivent payer. En France, tous les collabos n’ont pas été jugés.
Les lampistes peuvent entrer dans l’arche.
Jetons tous les bases d’un Congo nouveau, alléchant pour lequel nos enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants seront fiérots de dire: Nous sommes du Congo Brazzaville.
Cet orgueil, qui jadis faisait l’honneur du Congolais, sassou nguesso et sa bande nous l’a enlevé. Normal. Misère ici, souffrance et misère là, menaces et intimidations tous azimuts, maladie et insalubrité chronique.
J’en piaille d’impatience, ne serait ce que voir pour mes derniers jours cette petite lumière d’espoir, mais qu’ils partent d’abord.
L’alternance démocratique pour un Congo prospère et uni est la condition sine qua non.
Bonjour la République.