POUR QUI TRAVAILLENT LES DIRIGEANTS AFRICAINS ? Par Franck Cana

présidentsDans un XXI eme siècle bien engagé, de nombreux pays africains accusent un important retard en ce qui concerne le progrès industriel, la recherche médicale, la sécurité alimentaire, la protection de la population ou encore l’amélioration des conditions de vie de leurs citoyens. Dès lors, d’aucuns estiment que la compréhension des causes de ce retard irrationnel devient un impératif. Cela, dans la mesure ou l’Afrique demeure le continent le plus riche sur la planète en ressources naturelles qui ont par ailleurs permis à l’occident de se développer et maintenir le cap jusqu’à ce jour. Mais, sachant que le résultat est toujours au bout du travail, il serait illusoire de croire que le développement sortira ex nihilo, faisant fi de la bonne volonté. En commençant par celle des dirigeants africains qui laisse encore à désirer.

A l’instar de ce chef d’état qui a fait construire un somptueux établissement scolaire dans le district de Chengduo à Yushu en Chine et que cette dernière a réceptionnée au titre de l’amitié entre son pays sous-développé inscrit au point d’achèvement PPTE (Pays Pauvre Très Endetté) et la Chine. Bien évidemment, tout ceci sans l’accord de ses compatriotes dépourvus d’université de qualité et dont 90 % vivent sous le seuil de pauvreté, selon les organismes des nations unies. Et, le questionnement sur le travail des dirigeants africains a encore du sens lorsqu’on assiste à des actes que ces derniers posent et que sous d’autres cieux les autorités ne se permettraient de faire. Pour preuve, cet autre chef d’état qui après avoir été fait docteur honoris causa de l’université Lyon III en France offrit à cette dernière un chèque de 300 millions de francs cfa alors qu’au même moment dans son pays les étudiants entamaient leur 6eme mois de grève. Ces derniers réclamant principalement le règlement de leurs arriérés de bourses.

Il est courant de voir certaines autorités africaines se déplacer avec des suites pléthoriques comprenant l’essentiel de leurs familles sans pour autant que ces pérégrinations de prestige ne parviennent à changer la vie de leurs concitoyens. D’autres ont amassé des fortunes, fermé les yeux ou encouragé l’enrichissement illicite des membres de leurs familles et de leurs sbires. Pas étonnant qu’une instruction liée aux biens mal acquis avec l’argent des africains soit toujours en cours en France.

Un rapport publié par l’organisme financier euro-américain Global Financial Integrity (GFI) démontre qu’en 38 ans, 854 milliards de dollars ont été détournés d’Afrique vers les places financières occidentales par les africains avec l’aide des occidentaux. Les estimations montrent que l’argent détourné entre 1970 et 2008 suffirait à effacer la totalité de la dette extérieure africaine évaluée à près de 260 milliards de dollars, prévoir 600 milliards de dollars pour la réduction de la pauvreté et stimuler la croissance. Ces milliers de milliards de dollars transférés en occident et qui concourent au développement de ce dernier, précise l’organisme, proviennent des détournements de fonds, de la fraude fiscale, de la corruption et du blanchiment d’argent.

Paradoxalement, l’Asie a mis 30 ans à se relever du chaos sans avoir à sa disposition les mêmes richesses que celles du continent africain. Sous-développés hier, les pays comme l’Indonésie, le Japon, la Thaïlande, la Corée du Sud ou la Chine se sont hissés au sommet du développement, améliorant considérablement le niveau de vie de leurs populations. De mémoire, en 1970, le PIB (produit intérieur brut) de la Corée du Sud et de la Corée du Nord réunis était inférieur à celui du Zaïre, actuelle République démocratique du Congo. D’autre part, nous gardons le souvenir de l’aide alimentaire apportée en 1976 par le Zaïre du président Joseph Désiré Mobutu à la Chine de Mao en crise.

Des pays comme le Vietnam, brisé par une longue guerre, ayant pour principale richesse le riz et ses eaux poissonneuses entrent dans l’émergence avec une monnaie 27 fois inférieure au franc cfa des pays d’Afrique francophone qui demeurent dans le sous-développement affirmé. En outre, les institutions financières internationales attestent qu’entre 1974  et 2008, la République du Gabon et le Qatar ont perçu les mêmes sommes d’argent en termes de revenus pétroliers. Qu’ont fait les gabonais qui manquent aujourd’hui de l’essentiel de leur argent ?

Condamnant une sorte d’idiosyncrasie de la classe dirigeante africaine, d’aucuns parmi les économistes considèrent que l’Afrique se dit en situation de dépendance, elle se dit pauvre et très endettée alors que ses autorités continuent d’envoyer les ressources nationales dans les pays qui sont paradoxalement leurs créanciers et d’où sont expulsés des Africains parce que sans-papiers.

A noter également, l’absence notable de réactions des autorités subsahariennes face aux souffrances, humiliations, brimades et tortures infligées aux africains noirs par les maghrébins en Afrique du Nord. Une insupportable absence d’assistance des autorités à leurs ressortissants qui a poussé Fabien Didier Yene, témoin et victime au Maroc de ces crimes et violations des droits de l’homme, à exposer ce « martyre noir africain » dans son ouvrage « Migrant au pied du mur » publié aux éditions Seguier en France.

Quant à la paix, elle demeure aux abonnés absents, périodique ou à la carte pour les états extérieurs à l’Afrique australe. Regroupés au sein de l’Union Africaine, financée à 77% par des fonds occidentaux, les dirigeants africains s’avèrent incapables de faire appliquer leurs propres textes. En effet, les coups d’états se succèdent et donnent toujours lieu à une condamnation de pure forme avant la réintégration des putschistes dans le sérail. Rien que ces dernières années, l’Afrique a connu une myriade de renversements anticonstitutionnels de présidences comme en Centrafrique, en Guinée Bissau, en Mauritanie, à Madagascar, au Niger, en Libye, en Égypte ou de nouveau en Centrafrique. Actuellement, le chaos en Centrafrique fait des milliers de morts et au Sud Soudan, la tentative de coup d’état de l’ancien vice-président, Riek Machar, contre le président Salva Kiir a déjà fait près de 15.000 morts et 700.000 réfugiés jetés sur les routes et dans les pays voisins, selon le Haut-Commissariat aux Réfugiés. La République démocratique du Congo agressée  par plusieurs états depuis 15 ans à travers plusieurs groupes rebelles ayant causé la perte de plus de 10 millions de congolais, a été abandonnée à son triste sort avec la présence passive de 20.000 casques bleus de l’ONU.

En ce qui concerne le domaine sanitaire, dans de nombreux pays l’état n’est pas encore à même d’assurer les soins de santé primaires aux populations. Les structures sanitaires font toujours défaut au même titre que l’équipement et le personnel formé. A ce sujet, le cancérologue Claude Maylin, conseiller spécial en matière de santé à la présidence de la République du Congo souligne le manque de volonté politique dans ce domaine. Il estime pourtant avoir interpellé les autorités avec insistance pour que le nombre de médecins formés par année puisse passer de 20 à 150 environ pour couvrir les besoins hospitaliers. Sans résultat pour le moment ! « Ce n’est pas une affaire d’argent, mais de volonté politique…D’ailleurs, c’est sans doute l’une des premières décisions que j’aurais prise si on me nommait Ministre de la Santé. »

Qu’à cela ne tienne, désormais l’espoir africain résiderait dans les projets concrets tels celui de la cimenterie du magnat nigérian Aliko Dangoté au Cameroun qui fera baisser le prix du sac de ciment d’environ 3500 à 1000 francs cfa pour les camerounais. Le début de la coopération Sud-Sud entre la Côte-d’Ivoire et la Guinée Équatoriale dans le domaine agricole et celui des hydrocarbures s’annonce également  prometteur.

Du coté de la République démocratique du Congo, avec la bancarisation du règlement des salaires des fonctionnaires, le gouvernement du président Joseph Kabila et son premier ministre Augustin Matata Ponyo, vient de réaliser une prouesse. Depuis belle lurette, les congolais se plaignaient d’être rackettés par des agents véreux au moment de la perception à la main de leur paie. Cette pénitence ainsi que la phlébotomie causée aux finances publiques viennent de prendre fin avec la modernisation, par le virement sur le compte bancaire du fonctionnaire, du règlement des salaires de la fonction publique.

Au Congo Brazzaville, les importants revenus pétroliers n’ont pas toujours permis à la population d’être convenablement fournie en électricité, en eau potable, d’avoir droit à une bonne éducation, d’avoir accès aux soins de santé de qualité, ou d’atteindre l’auto-suffisance alimentaire pourtant jadis promise à grand bruit. De ce fait, pour y parvenir, les regards sont désormais rivés vers la bonne gestion espérée de l’entreprise Congo Iron dirigée par Aimé Emmanuel Yoka Fils. Cette nouvelle entité économique est dorénavant chargée de piloter le projet Mbalam-Nabeba du plus important gisement de fer. Projet qui devrait rapporter à moyen terme pas moins de 4,7 milliards de dollars qui serviront également à l’amélioration des conditions de vie de la population congolaise, comme l’a laissé entendre son responsable.

Si les attentent demeurent entières du Maghreb à l’Afrique centrale, les pays de l’Afrique australe, regroupés au sein de la SADC, avancent à grand pas vers l’émergence pour y rejoindre l’Afrique du Sud. Les économies telles que celles de l’Angola ou émigrent chaque année des dizaines de milliers de portugais à la recherche d’une vie meilleure, du Mozambique, du Botswana ou de la Zambie sont florissantes. Pour autant, l’idéal serait que le reste de l’Afrique parvienne à offrir a ses fils des infrastructures, l’emploi, la paix et une meilleure répartition de la richesse. Car à ce jour, la croissance à deux chiffres qu’on y trouve, profite uniquement à l’élite, aux grands groupes et aux multinationales.

 

Franck CANA  » Analyste sociopolitique »

cana.franck@orange.fr    

Publications :

« L’aube de l’odyssée, » éditions La Bruyère, Paris

« Opération Restore Hope, » éditions La Bruyère, Paris

                                                                                        

                                                             

 

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15 réponses à POUR QUI TRAVAILLENT LES DIRIGEANTS AFRICAINS ? Par Franck Cana

  1. Matière grise dit :

    Les dirigeants africains roulent pour le compte de la honte du peuple africain – c’est une situation anthropologique, historique et réelle unique au monde !

    MAIS C’EST QUOI LA HONTE?
    La honte est une émotion complexe. Elle se distingue des autres émotions par sa dimension sociale, secrète, narcissique, corporelle et spirituelle. La honte a des aspects positifs et négatifs. Elle est parfois définie comme la version sociale de culpabilité, et joue un rôle dans la phobie sociale.

    Les dirigeants africains roulent pour le compte du déshonneur du peuple africain – c’est une situation anthropologique, historique et réelle unique au monde !

    MAIS C’EST QUOI LE DÉSHONNEUR?
    Le déshonneur est association ou culpabilité par association consistant à assimiler un sujet à un autre sujet qui bénéficie du déshonneur ou du discrédit à l’échelle individuelle, familiale, professionnelle, politique, locale, nationale, continentale et planétaire et plus encore….

    CEPENDANT L’HOMME NOIR ET OU AFRICAIN NE SERA RESPECTÉ A TRAVERS LE MONDE QUE LORSQUE SES POURRITURES AFRICAINS SERONT PROGRESSIVEMENT MIS HORS D’ÉTAT DE NUIRE ENVERS LEUR PEUPLE… LE PEUPLE AFRICAIN…

    ALORS BATTIONS-NOUS CONTRE CETTE HUMILIATION COLLECTIVE PERPÉTRÉE PAR LES SOIS-DISANT CHEF D’ÉTAT ET DE GOUVERNEMENT OU PAR DES DEALERS DE L’HUMILIATION MASSIVE SUR DIFFÉRENTES ÉCHELLES: NATIONALE ET CONTINENTALE…

  2. N'tékolo Menga dit :

    Entre 1970 et 2008, quelque 854 milliards de dollars ont quitté le continent de manière “illégale” révèle ce rapport conduit par un panel de haut niveau présidé par Thabo Mbeki.

    Le montant représente un peu moins de l’ensemble de l’aide publique accordée à l’Afrique entre 1960 et 2000 selon l’économiste zambienne Dambisa Moyo.

    En moyenne, l’Afrique a perdu chaque année 22 milliards de dollars entre 1970 et 1999. La cadence s’est accélérée par la suite pour atteindre 50 milliards de dollars annuels entre 2000 et 2008, explique Mme Ovoni-Odida.

    Le Congo Brazzaville fait partie des 10 premiers pays de tête concernés par cette évasion des ressources financières avec 16.2 billoins $ US (cumul estimé entre 1970 et 2008).

  3. Humanité dit :

    Les dirigeants noirs africains notamment ceux de la sous-région Afrique centrale sont des sociopathes qui se sont élevés avec effort ou difficulté au sommet de nos prétendus Etats. Ils n’ont pas la moindre once de conscience, sont incapables de contenir ou de réprimer leurs pulsions sanguinaires, leurs désirs de déprédation, de dépravation de moeurs, leur envie d’asservir ou d’assujettir leurs concitoyens.Ce sont des menteurs pathologiques et des êtres diaboliques.Leurs actes en témoignent. Ils peuvent vous regarder droit dans les yeux et mentir sans sourciller. Ils oeuvrent pour le renforcement de l’Inertie et de la Mort.

  4. Matière grise dit :

    J’EMMERDE TOUS CEUX QUI SOUTIENNENT LES RÉGIMES POLITIQUES EN AFRIQUE NOIRE OU SAUVAGE.

    Quand une race est conne, elle est conne.

    On prends les mêmes et on recommence les mêmes erreurs.

    Ils ont tous servit des régimes politiques qui ont spolié, abusé et puis assassinés des masses.

    Les malins sont entrain de se recycler, de se faire une bonne bonne image, bien sûr que le butin ou le magot qu’ils ont spolié au peuple leur sert d’avantage à abrutir un peu plus la masse via des médias interposés.

    Un chinois me disait à Paris en juillet 2013 que le Congolais ou l’africain, c’est une race à part qui reste et restera toujours le dernier… je le sais avec certitude.

    Venez de votre plein gré subir le racisme en occident et demain chez nous en Asie.

    Venez de votre plein gré mourir dans les hôpitaux occidentaux et demain chez nous en Asie.

    Les africains sont comme des proies qui, quand elles sont entre elles, elles se mesurent et se combattent mais quand arrivent les prédateurs, ils les attrapent comme des lapins…
    Oui, les africains sont lapins…

  5. Anonyme dit :

    DSN doit reprendre le pouvoir en 2016 pour la paix et la stabilité économique de notre pays, aussi pour les Congolais qui se battent avec lui pour créer des emploies et autres… surtout pas pour ceux qui habitent ailleurs et passent leurs temps à critiquer pour ne rien faire.

  6. Humanité dit :

    Un sassouiste sous le pseudonyme d’anonyme.Malheur à vous pour tout le mal que vous faites à ce beau pays.

  7. Matière grise dit :

    Un chinois me disait à Paris en juillet 2013 que le Congolais ou l’africain, c’est une race à part qui reste et restera toujours le dernier… je le sais avec certitude.

    Venez de votre plein gré subir le racisme en occident et demain chez nous en Asie.

    Venez de votre plein gré mourir dans les hôpitaux occidentaux et demain chez nous en Asie.

    Les africains sont comme des proies qui, quand elles sont entre elles, elles se mesurent et se combattent mais quand arrivent les prédateurs, ils les attrapent comme des lapins…
    Oui, les africains sont comme des lapins…
     »
    LAISSEZ « ANONYME » JOUIR DE L’INTÉRÊT DE DÉTRUIRE UN PEUPLE par sassou… MAIS CE QU’IL NE SAIT PEUT ÊTRE PAS: LE POUVOIR N’EST PAS ÉTERNEL, LE PEUPLE AURA TOUJOURS SON DERNIER MOT ET CELA S’EST TOUJOURS VÉRIFIÉ DEPUIS PRES 300 ANS PARTOUT DANS LE MONDE….
    Sassou peut confisquer le pouvoir, mais la haine ou le processus du chaos va augmenter de manière exponentielle jusqu’en 2016….

    LA SUITE SERA IMPRÉVISIBLE AU CONGO COMME PERSONNE N’AVAIT PRÉVU LA SITUATION DU CHAOS AU CENTRAFRIQUE….

  8. Matière grise dit :

    TÊTE BIEN FAITE S’ABSTENIR…

    Ca se passe à Paris, métro Château-rouge, dans un restaurant fréquenté en majorité par les Congolais. Comme le gérant ne jure plus que par « Anissa, » la chanson passe plusieurs fois.

    Ce mardi 17 décembre, le débat porte sur le carnage qui a eu lieu chez Marcel Ntsourou, et tout le monde ici, avec des mots violents, condamne cet acte commandité par Sassou.

    Et pourtant, quelques minutes plus tard, tout le monde ou presque, se lève, reprenant en chœur « Anissa » de Fally Ipupa. Une attitude d’autant moins compréhensible qu’un ancien musicien déplorait, tout à l’heure, que les fils et filles du président déboursent des sommes pharaoniques aux musiciens thuriféraires pour les immortaliser dans des chansons on ne peut plus bidons.

    Et qu’à défaut d’une légitimité politique acquise sur le long terme, on cherche à distraire les gens ou à s’acheter le succès par les chansons… Mawa trop ! « Tout l’argent du Congo ne sert qu’à satisfaire les désirs médiocres de la famille royale », ajoute-t-il.

    « Anissa » de Fally Ipupa pose un problème intellectuel chez nombre de Congolais. Au-delà de la qualité artistique que peut recéler une œuvre, peut-on aimer une chanson qui immortalise un dictateur ?

  9. Matière grise dit :

    Je suis du Nord et de la région de la cuvette, 100% Ngouabiste et Massambat Debiste.

    Je critique toute la racaille du Congo quel qu’elle soit du Nord ou Sud, de l’EST ET DE L’OUEST.

    Si j’étais aux affaires au Congo, je foutrais 60% des acteurs politiques actuels progressivement en prison.
    Des prisons, de 300 places actuelles, il en faudra près de 50 000 places pour les prochains détenus quels qu’ils soient.

    Priorité à la nouvelle démocratie: reformer la police, l’armée et le système judiciaire et mettre le paquet sur l’éducation et l’administration pénitentiaire comme aux USA. Oui, une partie de cette administration sera sous-traité par les meilleurs services des services pénitentiaires dans le monde.
    Tolérance zéro, justice au service de la moralité et du citoyen, police et police scientifique, experts de la crime seront formés, etc….

    ON ARRIVE PARCE QUE NOUS SOMMES DU COTE DE LA DÉMOCRATIE DE LA SOCIÉTÉ ET DE LA CIVILISATION.

    Nous emmerdons d’abord tous les nordistes et sudistes pourris et vendus…

    OUI, plus qu’une démocratie qu’il faut apporter au Congo, je voudrais aussi un choc de moralité, de mentalité et de civilisation…. Nous y arrivons dès que possible avec nos moyens financiers au service de ce choc de civilisation !

  10. losolo dit :

    Il n’est pas question d’être du nord ou de l’est, il s’agit des personnes qui contribuent comme DSN dans la construction de notre pays, même si certain de nos soit disant compatriotes ne cessent de mettre les bâtons dans les roues. De quel peuple parlez-vous? Ceux qui habitent le Congo ou ceux qui habitent ailleurs et passent leurs temps à empêcher l’évolution de notre pays, tout simplement parce qu’ils sont jaloux, remplis de haines, habiter par le tribalisme?

  11. Le frère CANA merci beaucoup cette article très pertinente , sauf que la situation du congo B reste la plus catastrophique , les camerounais ou Tchadiens consomment nationales , Or les congolais consomment étrangers les aliments de base sont en forme des surgelés , même le foufou nous viennent de Kinshasa comme les oranges , la Banane , l’arachides nous viennent du sénegal . Voilà le bilan de Sassou après 37ans de pouvoir puisque la mort de ngouabi c’est lui qui porte la responsabilité du chaos dans le quel vie le pays !!!

  12. Matière grise dit :

    Brazzaville, Paris, Nairobi, le 8 février 2014 – La FIDH et L’OCDH publient une note de situation dans laquelle ils expriment leurs vives préoccupations face à la détérioration de la situation des droits humains et des libertés fondamentales en République du Congo, comme le démontrent plusieurs affaires : des cas de tortures ; l’acharnement contre les personnes supposées proches de Marcel Ntsourou, ce colonel accusé d’avoir organisé l’explosion du dépôt de munitions de Brazzaville en mars 2012 ; et la répression des leaders syndicaux-enseignants pour casser le mouvement de grève qui paralysait l’enseignement.

    « Les autorités congolaises doivent mettre un terme immédiat au harcèlement des syndicalistes-enseignants et respecter les procédures légales concernant le colonel Marcel Ntsourou et ses proches » a déclaré Trésor Nzila, directeur exécutif de l’OCDH.

    Les cas de violations des droits humains présentés dans la note démontrent comment les autorités congolaises instrumentalisent la justice à des fins de répression à motivation essentiellement politique, pratiquent la torture et les mauvais traitements dans les lieux de détention et criminalisent la protestation sociale afin de faire taire toute voix divergente.

    « La torture et les mauvais traitements sont strictement prohibés par la Convention des Nations unies contre la torture, à laquelle le Congo est partie. Elle oblige les autorités à poursuivre les auteurs et responsables de ces actes odieux. » a déclaré Paul Nsapu, secrétaire général de la FIDH. « Le gouvernement doit cesser toute répression contre les syndicalistes-enseignants qui ne font que défendre pacifiquement les droits des travailleurs ; et contre les opposants politiques qui sont soumis à toutes sortes de harcèlement » a-t-il ajouté.

  13. William dit :

    Lousolo, vous etes vraiment nul comme compatiote, comment pensez-vous que la diaspora congolaise peut mettre les battons dans les roues dans la gestion irremediablement chaotique du president Sassou et ’empecher l’evolution de notre pays’ alors qu’elle n’en a pas les moyens? Elle ne dispose meme pas du droit de vote, le plus elementaire des droits reconnus a un citoyen libre.

    Dans des pays comme le Mali (pour ne citer que lui), la diaspora est respectee et, a juste titre, consideree et appelee a contribuer a l’economie du pays par une implication libre et responsable, a tel point qu’il lui a ete cree un ministere.

    Au Congo-B, l’image de la diaspora est negative puisque l’on ne considere ses membres qu’en termes d’opposants au regime parce qu’elle dispose d’une liberte d’expression, seul pouvoir que ce regime ne lui offrira jamais.

    Voulez-vous regner indefiniment en autocrate alors que l’evolution du Congo necessite un echange libre et contradictoire de toutes les comp[osantes de sa societe au point de considerer comme ‘baton dans les roues’, toute position contraire a la votre?

  14. losolo dit :

    Je me souviens l’année dernière, le président de la république avait reçu à Brazzaville la visite des compatriotes médecins de la diaspora, qui soit disant avaient répondus a l’appel du président pour revenir au pays et apporter leurs expertises ; pour cela ils ont reçu du président des grosses sommes d’argent, ou sont ils aujourd’hui? Certainement entrait de tourner le pousse en France et ailleurs en passant leurs temps sur les forums pour critiquer ceux qui se battent pour l’émergence de notre pays, mawa trop.

  15. Delbar dit :

    Chers Amis,
    Je lis avec attention toutes vos interventions qui sont, quand même en majorité, trop pessimistes.
    Il y’a au Congo, comme dans toute l’Afrique des hommes et des femmes formidables.
    Je connais notamment au sein du barreau de Brazzaville de jeunes consœurs et confrères que j’apprécie beaucoup et qui veulent que l’on passe de l’obscurantisme à la lumière.
    Je n’ose même pas citer leurs noms de peur qu’ils aient des ennuis.
    Il y a un énorme potentiel de jeunes qui veulent que cela change.
    Mais il faut cesser de se dire du Nord ou du Sud ou dire je suis de telle ou telle ethnie.
    Très franchement on s’en fout de la même façon que d ‘être blanc ou noir.
    Une des leçons de Madiba et de Gandhi est de nous avoir appris qu’on emploi pas les méthodes de ceux qu’on veut faire partir.
    C’est l’exemple qui compte, c’est son propre comportement exemplaire qui entraîne les autres
    vers un monde meilleur.
    Il faut éviter le chaos et le changement doit se faire dans la non violence par les élections avec
    des partis politiques indépendants dont les programmes doivent être clairs notamment sur la
    corruption.
    Tout ceci est évidemment très confus mais je veux insister sur la non violence et le respect de
    l’autre qu’elle que soit son origine.
    Je termine enfin par vous donner des nouvelles des prisonniers du 16 décembre : ils ne peuvent
    pas voir leurs avocats et l ‘un deux s’est fait malmener à la maison d ‘arrêt.
    Je dois dire que je suis très étonné de cette réaction car personnellement j’ai toujours eu des
    relations de qualité avec les gardiens.
    Je ne sais pas ce qui se passe !
    En tout cas le procès devra venir un jour.
    Bien à vous

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