Le Congo-Brazzaville est au bord du chaos à cause de la gabegie financière , la mauvaise gestion ethnico-tribale de Sassou-Nguesso.
Pour éviter l’explosion et la déliquescence du Congo-Brazzaville, la seule solution est l’organisation d’une Conférence des ethnies ou territoriale pour le partage du pouvoir entre les différentes communautés, à l’image de la petite suisse que proposait le Président Pascal Lissouba.
Diffusé le 09 août 2025, par www.congo-liberty.org
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Au peuple congolais ce type et son clan sont des serviteurs des causes qui ne sont pas les tiens.Si tu ne prends pas conscience et ton courage pour les chasser du congo tu risques de disparaitre de cette terre.
A bon entendeur,salut
Le débat éthnique au Congo ne doit pas être éludé bien sûr, mais il doit être posé sur des bases saines, et comme réponse à des problématiques clairement définis. Les élites congolaises doivent savoir ce qu’elles veulent. La circulation ethnique du pouvoir est-elle une solution à l’instauration de la démocratie congolaise ? Il faut savoir y répondre en précisant la nature d’une démocratie, les enjeux du Congo qui a une histoire, un projet politique, économique, social et culturel. C’est dire que la solution ethnique proposée ici doit répondre aux contradictions qui affectent le peuple Congolais dans son ensemble, le peuple d’aujourd’hui avec les problèmes d’aujourd’hui qui s’analysent en terme d’emploi, de pouvoir d’achat, de santé, de justice sociale, de corruption, de pillage des ressources publiques etc. Un projet politique basé sur une vision ethnique du développement est-il à même de poser les contradictions inhérentes au sous- developpement ? On peut en être dubitatif. En effet, les lois anthropologiques montrent que l’ethnie a une tendance endogamique, identitaire et inclusive. L’ethnie inclue ses membres en excluant. Elle procède de la même façon que les racistes: l’exclusion. De ce fait, une république n’est pas une addition des groupements ethnique. Elle est plutôt leur dépassement et leur intégration dans la nation à bâtir Une démocratie ethnique ne peut ériger qu’un Etat ethnique, un État d’apartheid et ce n’est pas parce que le pouvoir politique va circuler d’un groupe éthnique à un autre que les deux contradictions qui bloquent le développement du Congo et repérées par le président Marien Ngouabi vont être résolues. Marien Ngouabi notait que la contradiction fondamentale qui affecte le peuple Congolais est celle qui l’oppose à l’impérialisme français. La seconde, qui se nourrit de la première est celle qui oppose le peuple Congolais à lui-même, le tribalisme. Dans une telle vision dialectique, la démocratie ethnique ici proposée n’est pas une solution mais un problème. Cette démocratie fait le jeu du pouvoir véritable, celui de l’oligarchie financière française au Congo, aggrave en les masquant les vrais problèmes qui rendent endémiques la misère des Congolais et qui peuvent s’inscrire dans ce que les panafricanistes d’aujourd’hui appellent par la France-Afrique. Nous sommes ici devant une approche archaïque et dépassée dans l’analyse des problèmes societaux du Congo. Il faut bien évidemment une véritable démocratie au Congo. Ce sera une démocratie participative, dans laquelle la société civile et non les ethno-partis jouera un rôle primordial, à travers ses composantes dynamiques que sont l’union des travailleurs, l’union des associations juvéniles, celles des paysans, des femmes et des seniors. Donc oui, on appelle ici à une conférence des forces vives de la société civile qui posera de manière claire la problématique de la lutte antiimperialiste et de la lutte des classes.
Laurent Kounkou, membre du Bureau Politique du Parti communiste congolais.