Il y a un demi-siècle, l’abbé Fulbert Youlou, premier Président du Congo Brazzaville, avait été poussé à la démission, puis forcé à s’exiler en Espagne où il mourut. En 1963, il avait été honni et stigmatisé par les « »Révolutionnaires » » devenus maîtres du pays. En 1990, grâce à la Conférence nationale Souveraine, l’attitude fut autre ; la liberté d’expression retrouvée délivra la conscience collective du carcan idéologique du passé. Rendant possible l’étude critique sur la présidence de Fulbert Youlou sans être censuré…acheter le livre en cliquant sur ce lien : https://www.editions-harmattan.fr/catalogue/livre/plaidoirie-pour-labbe-fulbert-youlou/45870?srsltid=AfmBOopAMrnqoRVByUaHjdZ3f_RTriLnX7KjbX_zViWDzkCC-ntPA6qO
Diffusé le 14 août 2025, par www.congo-liberty.org
Dans son discours du 14 août 1962, s’adressant à la nation, le président de la République du CONGO-BRAZZAVILLE, l’abbé Fulbert YOULOU rappelait, à son peuple sa vision sur le principe de l’indépendance que ses adversaires, les prétendus révolutionnaires n’avaient guère saisi la portée véritablement.
» Indépendance, trop souvent encore signifie dans les esprits, mieux-être, confort, facilités, améliorations immédiates et inconditionnelles du niveau de vie.
La réalité est tout autre. L’indépendance, l’émancipation consistent, avant tout, pour un pays, à assumer seul toutes les responsabilités qui lui incombent : la paix, l’ordre, l’union, la protection de ceux qui constituent la Nation. Elle exige aussi une ligne de conduite,vine politique extérieure, libres de toute ingérence.
…..Cette indépendance, qui comble nos voeux les plus sacrés et réalise tous nos rêves, voit une aube nouvelle et radieuse se lever sur notre Patrie. Nous sommes maîtres de notre sort, de notre devenir, dans un monde en perpétuel bouillonnement,bdans un monde où s’affrontent des blocs idéologiques tels qu’ils ne peuvent admettre ni tolérer les faibles, les mous, les hésitants. L’indépendance, dis-je, consiste pour nous à assumer seuls toutes les responsabilités qui nous incombent. »
C’est à ce titre l’abbé Fulbert YOULOU était convaincu, contrairement à ses adversaires que, cette indépendance, à l’effet de répondre, à la mentalité du citoyen congolais et, au-delà africain, devait être en parfaite harmonie avec des principes similaires, à ceux auxquels tenaient les patriarches Bantu lesquels, s’inscrivent, dans la dynamique de la loi fondamentale ancestrale, celle de MAKUKU MATATU MALEMBE KOONGO, sur la base de laquelle, les patriarches KOONGO avaient construit leur royaume, autour de la personne de NIMI LUKENI.
Pour ce faire, cette indépendance exigeait l’union de tous les fils et filles de toute la nation congolaise, celle de KI-TWADI, un mot fort évocateur et qui apparaît, comme un dérivé du mot MATWALA qui renvoie, à la notion primordiale du verbe ou NDINGA qui doit être rationnellement cohérent, jouissant, à ce titre, d’une forte autorité communautaire ou nationale.
De plus, le principe de l’indépendance devait aussi par ailleurs, s’accorder, à celui du travail ou KI-SALU qui naturellement, est source de liberté ou d’autonomie qui passe par une forme de technicité ou méthodologie et qui est assimilable, au principe de NSAKU lequel, par voie de conséquence, impose une forme de nettoyage ou désherbage, en écartant toutes les contraintes de nuisance qui empêchent la prééminence de l’esprit de travail, de combativité, de force et de courage qui, à son tour, contribue, à la liberté ou au autonomie du MUUNTU et, à son épanouissement.
Ce n’est que dans la cohésion de l’union nationale et du sens profond et capital de la notion de travail que, la Nation Congolaise pouvait logiquement et favorablement, s’inscrire dans la continuité générationnelle, la boostant ainsi, dans une sorte de dynamique pour le progrès ou le développement, celle de MPA-NZU, c’est-à-dire, du don de l’univers ( MPA = don ; NZU = extension de NZA ou univers ) qui favorise corrélativement l’accès du MUUNTU et, au-delà, de la nation, à une vie d’ordre, de sécurité et de paix voire de son épanouissement.
Telle est, l’expression même de la devise congolaise, à laquelle l’abbé Fulbert YOULOU et tant d’autres fils de la nation, à l’instar de Jacques OPANGAULT, Alphonse MASSAMBA DEBAT ou Félix TCHICAYA croyaient avec force, celle de l’unité, du travail et du progrès qui s’apparente mystérieusement, à la loi fondamentale de MAKUKU MATATU MALEMBE KOONGO.
Une devise congolaise que les pères de l’indépendance ont absolument voulu inscrire sur les principes que véhicule ladite loi de MAKUKU MATATU MALEMBE KOONGO en choisissant la date du 15/08/1960 dont l’addition des chiffres fait ressortir un nombre très symbolique au regard de la TABLE DES NOMBRES KOONGO, de la manière que voici :
15 + 08 + 1960 = 1983 = 1 + 9 + 8 + 3 = 21 = 2 + 1 = 3 dénommé, en langue Koongo TATU qui littéralement renvoie, à la manifestation du verbe intelligible que renferme parfaitement la loi ancestrale de MAKUKU MATATU MALEMBE KOONGO laquelle symbolise par ailleurs, l’image de Notre Dame du Congo dénommée, en langue Koongo MAMA WA NDOMBI, à laquelle tenait particulièrement, le redoutable résistant André Grenard MATSUA.
Ainsi, pour l’abbé Fulbert YOULOU, un devoir relevant de la haute conscience nationale s’imposait à tous, celle de :
» pouvoir compter sur la volonté du pays tout entier. La foi en lui-même d’un peuple, son enthousiasme ont bien souvent, dans l’histoire, rendu possible un avenir que le monde entier s’accordait à reconnaître comme impossible. » Adolphe TSIAKAKA in » L’abbé Fulbert YOULOU la mémoire oubliée du Congo-Brazzaville » Auto édité 2009. P.152.
En somme, ni le socialisme ni l’idéologie communiste empruntée des pays d’Europe de l’est ne pouvaient réussir sur le sol congolais ou en Afrique noire. Le Développement National du CONGO et des pays de l’aire bantoue n’était possible qu’en se recentrant, en défendant la cause africaine par la consécration des principes et valeurs qui, par le passé, avaient contribué effectivement à sa grandeur originelle.
Aussi, pour l’abbé Fulbert YOULOU :
» Ne dirige pas qui veut en Afrique, mais qui le mérite. » d’autant plus que selon toujours son entendement, » La politique n’est pas un métier dans un pays où il faut cultiver, produire, créer, soigner, construire, avant de palabrer. » RUDY MBEMBA-DYA-BO-BENAZO-MBANZULU in » Plaidoirie pour l’abbé Fulbert YOULOU 1er président de la République du Congo-Brazzaville » L’Harmattan 2009. P.91.
TAATA NDUENGA (MFUMU MU-TOMBO OU MU-TUMA-NGO), depuis la source ancestrale du Mont KABA de MBANZA KOONGO
Aux congolais.
Un certain moment il faut arrêter de répéter le mot indépendance comme les automates.C’est ridicule de dire que le Congo est indépendant alors qu’il ne l’est pas.
Les colonisateurs qui vous ont proclamé cette indépendance de façade vous trouvent de gens sans cerveaux.L’argent que la gens jettent par la fenêtre pour célébrer une indépendance du Congo qui n’existe nulle part devrait être alloué et utilisé à bon escient pour résoudre les problèmes sociaux du pays tels que l’adduction d’eau potable,la construction des hôpitaux, polycliniques,les universités,le paiement de bourses des étudiants,les pensions de retraités etc.
Arrêtez de faire passer tous les congolais pour des idiots et inconscients.
Arrêtez de célébrer la bêtise
Le Congo n’est pas indépendant il faut chercher sa vraie libération et indépendance.