Trente-neuf berges, Congolais, natif de Brazzaville, actuellement basé au Québec (Canada), Sorel Incari vient de marquer un grand saut dans le monde littéraire. En publiant, aux Editions Téquière (Québec), son coup d’essai, un roman intitulé: «Pieds et poings liés».
Composé de 233 pages, «Pieds et poings liés» est un récit analeptique qui rétablit, avec douleur, la voix d’une jeune mère africaine restée au pays, en attendant de rejoindre le père de sa fille installé en Amérique du Nord. Après plusieurs années de séparation, la famille est sur le point de se retrouver, quand un doute logique des agents d’immigration va contraindre la mère à soumettre sa fille à un test génétique dont le résultat révèle que celle-ci n’est pas l’enfant de son père.
Meurtrie par une telle invraisemblance, Dila, la narratrice, remonte dans son propre passé, pour tenter de donner à ce malheur surgi de nulle part un aspect raisonnable.
Servi dans une langue maîtrisée, ce récit à la saveur tropicale, tantôt drôle et léger, tantôt grave et dramatique, consigne la lueur du réverbère de ces femmes qui attendent, malgré les vicissitudes de l’existence.
Sorel Incari a vu le jour, en 1974, dans la capitale congolaise. Après des études de lettres et philosophie, il s’est inscrit à l’université de Montréal, où il termine un diplôme en sciences de l’éducation.
V.C.Y.
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Merci Congo Liberty de nous faire connaître de nouveaux talents congolais. En espérant que Sorel Incari, ayant connu la gloire, ne sera pas aussi ingrat et insensible qu’un Alain Mabankou.
Enfin quelqu’un qui partage mon avis sur Alain Mabankou
A ce que je sache, monsieur Sorel Incari n’a pas encore connu la gloire, l’article dit qu’il est a son coup d’essai.
A propos de monsieur Alain Mabanckou, pourquoi dites vous qu’il est ingrat et insensible?
Ne jugez point, svp. Merci
Encourageons ce jeune écrivain en achetant et en lisant sa fiction. Pour ma part, je ne vais pas tarder à passer la commande , un de ces jours, à la fnac.
Dire que M. Incari est à son «coup d’essai» est, pour ma part, une simple figure de style.
Il faut lire son roman pour se rendre compte que ce texte est vraiment bien écrit. J’ai eu la chance de me l’être procuré sur le site de la maison d’édition. Les commentaires qu’on y lit sont bien formulés et vont dans le même sens, car j’ai pensé la même chose.
Ne préjugez pas de ce que sera ce jeune auteur, que je ne connais pas d’ailleurs. Aura-t-il la grosse tête ou pas? L’avenir nous le dira. Mais en faisant une recherche sur le net, j’ai pu lire qu’il est à la fois auteur et éditeur. Il semble donc qu’il tend la main à d’autres auteurs en souhaitant les publier. C’est loin de l’image que j’ai d’une personne qui a la grosse patate.
Je ne sais pas quelles expériences avez-vous eues avec M. Mabanckou, que les détracteurs accusent de tout et tout, mais je suis d’accord avec Humanité qui veut «encourager ce jeune écrivain». Faisons de même au lieu de transposer la colère que vous nourrissez envers son aîné!
Je ne suis pourtant pas de Brazzaville (je suis Kinois), mais le Congolais n’aime pas son frère…