Lettre ouverte à Monsieur Christian Yoka, Ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille Public
Monsieur le Ministre,
Le 10 janvier 2025, par décret présidentiel, vous avez été nommé Ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille Public par votre proche parent, le Président Denis Sassou-Nguesso. Cette décision a marqué un tournant inattendu dans votre carrière, que vous meniez jusqu’alors à l’Agence Française de Développement (AFD) auprès de M. Rémy Rioux, ex-Club de Paris au moment de l’effacement de la dette congolaise en 2010.
Votre nomination dans un ministère stratégique, réputé pour sa porosité budgétaire, a suscité de réels espoirs parmi ceux qui espéraient une rupture avec les pratiques anciennes : une gouvernance fondée sur la rigueur, la responsabilité, et une certaine éthique de la gestion publique. Ces attentes étaient-elles naïves ?
L’affaire Dongou : une promesse de justice vite avortée
Fin avril 2025, une série de mesures judiciaires à l’encontre de M. Dongou Armel Silvère — mandat d’amener, interdiction de quitter le territoire, mandat d’arrêt international, saisie de comptes — a surpris par son audace. Cette réponse soudaine à des soupçons de détournement de fonds publics a été interprétée comme un signal de changement, que certains ont attribué à une intervention directe de votre part.
Mais la désillusion fut rapide. Le 7 mai, les mesures furent toutes levées par le même Procureur qui les avait prises. Le message était clair : « le pouvoir ne se tirera pas une balle dans le pied, et encore moins dans le crâne !
Cette volte-face n’a pas mis fin à ladite affaire. Congo-Liberty et plusieurs experts indépendants ont initié des investigations. Plusieurs sociétés citées dans ce dossier disposent d’implantations en France. Certains protagonistes résident en Europe. Des actions judiciaires au niveau international ne sont pas à exclure.
Ainsi, près de 2 500 milliards de FCFA de titres du Trésor ont été émis entre 2017 et 2023, massivement souscrits dans des circuits financiers opaques et finalement en grande partie égarés. Ces émissions auraient servi, selon plusieurs sources, au blanchiment d’argent sale, avec la bienveillance silencieuse des grandes institutions financières internationales.
Les cessions pétrolières : une manne dont le Congo devrait recevoir sa part
Les cessions d’actifs pétroliers survenues entre 2024 et 2025 soulèvent également de sérieuses interrogations fiscales. Si la gestion du secteur relève scrupuleusement de la présidence, les plus-values issues de ces opérations — souvent conséquentes — devraient logiquement relever de votre ministère.
Pourtant, aucune information publique ne permet de savoir si l’État a perçu ce qui lui revenait. Exemples :
Chevron → Trident Energy
- Actifs cédés :ils concernent les champs pétroliers Nkossa (31,5%), Moho Bilondo (31,5%), Nsoko (31,5%), Lianzi (15,75% opérateur) ; après une trentaine d’années pour Nkossa et une vingtaine d’années pour Moho d’exploitation. Elf en 1992 avait payé 50 milllions de dollars pour Nkossa. Aucune trace d’un bonus pour les permis Moho.
- Montant annoncé : 1,5 milliard USD (mai 2023).
- Transaction finalisée : janvier 2025.
- Motif réel du désengagement : refus de pactiser avec le « contenu local » imposé par le pouvoir.
TotalEnergies ↔ Trident Energy
- Vente : 53 % de Nkossa et Nsoko II (15 kbep/j).
- Achat : 10 % de Moho Bilondo (100 kbep/j).
- Production concernée : 115 kbep/j cumulés.
- Montants : non communiqués.
ENI → Perenco
- Annonce : juin 2023 pour ~300 M USD, sans mention des permis concernés.
- Rapport annuel ENI 2023: 355 M EUR (~400 M USD), p.272, toujours sans mention des permis.
- Identification des permis concernés (grâce à Congo-Liberty) : Opérés Foukanda II (58%), Djambala II (50%), Mwafi II (58%), Marine X (90%). Non-opéré Likouala (35%).
- Accord formel : 12 mars 2024, à Oyo, entre Denis Sassou Nguesso et l’envoyé de François Perrodo pour Perenco. Le même jour, confirmation par ENI de Milan. Tout dépendait de l’accord avec le patron de l’industrie pétrolière : Denis Sassou Nguesso ! Lorsqu’il s’agit du champ de Likouala, il ne l’appelle pas autrement que : « mon Likouala ! »
Ces permis avaient été attribués à ENI sans paiement d’un bonus notable ou consistant. Les cachoteries auxquelles se livrent les partenaires du Congo, ENI,PERENCO, TOTALENERGIES, TRIDENT ENERGY et même CHEVRON, s’effectue à la demande de l’autorité suprême de la République du Congo pour que ses cessions officielles « à vil prix », contrepartie d’une participation du « Contenu local », ne soient pas comparées à leurs transactions qui s’effectuent aux cours réels des permis dans l’industrie pétrolière internationale.
ENI → Vitol
- Annonce : 19 mars 2025.
- Montant total : 1,65 milliard USD.
- Actifs concernés : 30 % du projet Baleine (Côte d’Ivoire), 25 % de Congo LNG.
ENI toujours dans sa logique malsaine de dissimulation, se refuse de communiquer le prix payé par Vitol pour sa participation de 25% dans le LNG congolais, sauf à l’associer avec l’acquisition des 30% du projet Baleine en Côte d’Ivoire… Histoire de faire toujours prévaloir l’opacité !
Où sont les recettes fiscales issues de ces opérations ?
Ces transactions, de nature hautement stratégique, se sont déroulées dans un flou quasi total. ENI, cotée sur plusieurs bourses internationales, n’a fourni que des informations minimales, souvent sans détails sur les permis ou contreparties. Son obligation de transparence envers ses actionnaires est toujours sacrifiée lorsqu’il s’agit du Congo.
Quant à l’État congolais, aucun élément ne permet à ce jour d’attester que ces cessions ont donné lieu à une taxation effective sur les plus-values. Si de telles recettes ont été perçues, elles demeurent invisibles dans les publications officielles. Si elles ne l’ont pas été, cela pose un problème de souveraineté fiscale majeur.
Le volume de ces cessions oscillerait entre 2,5 et 3 milliards de dollars. Ces permis sont tous anciens et leurs équipements largement amortis. Ces cessions permettent, dans tous les sens du terme, des profits exceptionnels aux anciens détenteurs. Plus d’un milliard de dollars devrait se retrouver dans vos caisses, grâce au taux applicable de 38% prévu par notre code fiscal.
Monsieur le Ministre,
Vous avez accepté d’entrer dans un système où l’opacité règne, mais vous ne pouvez ignorer les obligations qui incombent à votre fonction. Les faits ci-dessus ne sont ni des rumeurs ni des spéculations : ils sont documentés, chiffrés, et facilement vérifiables. À ce titre, plusieurs questions demeurent ouvertes :
- Quel rôle votre ministère a-t-il joué dans le suivi fiscal des cessions d’actifs mentionnées ?
- Quelles mesures sont prises pour garantir la transparence sur l’émission des titres du Trésor ?
- Pourquoi les mesures judiciaires dans l’affaire Dongou ont-elles été si rapidement levées ?
- En quoi votre action contribue-t-elle à restaurer la confiance dans l’utilisation des fonds publics ?
Le silence prolongé, dans un contexte aussi grave, devient lui-même un choix politique.
À défaut de vous entendre, nous serions heureux de constater que vous prenez, à bras-le-corps, les problèmes soulevés dans l’intérêt de la République du Congo et de la malheureuse population congolaise.
Hector CAPTAGON
Diffusé le 01 août 2025, par www.congo-liberty.org
Christian Yoka , bien que cousin de Sassou Denis, n’arrivera à rien , tant les services des douanes et les services des impôts resteront une fourmilière des Mbochi voleurs. Ce garçon m’a l’air sérieux, mais je
Pense qu’il aurait le même destin que son autre cousin Calixte Nganongo a qui les sorciers Mbochi ont jeté un mauvais sort, qui depuis passe la reste de sa vie dans les hôpitaux parisiens. Tenez comment un jeune homme mbongo koumou à peine sorti des études a été bombardé directeur Général des douanes sans expérience professionnelle, ce garçon construit tout azimut à Brazzaville tout comme les acquisitions des villas en région parisienne, tout comme Okandzé Thomas directeur départemental des douanes à pointe noire qui a engagé un gigantesque chantier à un milliards dans la ville de pointe noire. Le tort d’Armel Dangou c’est d’être téké de Mbaya près de Gamboma , pourquoi son éternel directeur de Trésor n’a jamais été inquiété parce que Mbochi parents de Sassou Denis.
Tel père,tel fils.Yoka père avait fait la même chose sous les instructions de la fripouille maintenant c’est le tour du fils d’emboîter le pas du père.La fripouille c’est l’agent de l’étranger destructeur du Congo nombreux congolais ne veulent pas le comprendre ainsi.Ce système d’apartheid tribal et mafieux c’est une bombe à retardement qui n’honore personne conceptualisé par Ngouabi,la fripouille et consorts que les Congolais doivent absolument désamorcer, démanteler en chassant du Congo la fripouille et sa cohorte par la force brute des canons.Ensuite réformer de fond en comble toutes les structures et tous les secteurs de la vie du pays.Ce pays normalement devrait avoir du plein emplois avec les moyens financiers colossaux qu’il dispose.La fripouille et sa bande qui ont échoué sur tous plans passent leur temps à concocter les germes de conflits.
Il faut la conscience collective des congolais pour mettre un terme à cette bêtise de la fripouille et sa clique.
Aux agents du Pct, leurs mercenaires,la fripouille et ses maîtres penseurs.
Le bon dieu est l’unique créateur de ce monde.Il n’a pas créé ce Monde pour que les humains se canardent,tentent de le contrôler ou le détruire.
Tout le monde ne peut pas penser comme vous et tout le Monde ne peut pas faire la même chose.Je ne suis pas la cause de votre médiocrité, incompétence, tribalisme, prévarication et idiotie.Je ne suis pas le centre du monde.
Je n’ai pas la science infuse.Je ne suis pas prétentieux.Je ne suis pas usurpateur de titres comme la grande majorité d’entre vous.
Je suis ingénieur et celui qui veut avoir un diplôme peut s’inscrire dans n’importe quelle université du monde il suffit d’avoir la volonté et un minimum de capacité d’assimilation.Celui qui veut les livres peut les acheter dans les librairies ou internet
Celui qui veut les stylos, habits, appareil photo peut les acheter dans les magasins
Celui qui veut se faire les photos peut user son appareil ou aller dans un studio photos.Je crois que plus imbéciles au Congo comme vous il n’en n’a pas
Vous volez et gaspillez l’argent public qui aurait pu être bien alloué et utilisé à bon escient à payer les mercenaires, charlatans et services parallèles du monde entier juste dans l’idée de garder un pouvoir vassal et le fauteuil de valet.
Vous embêtez les gens tout simplement parce qu’ils ne pensent pas comme vous.
Vous êtes des éternels grands enfants aux yeux de vos maîtres à penser.
Vous êtes des échoués, médiocres et sots
Collez les gens la paix. Vous molestez trop
Imbéciles que vous êtes.