Ne l’oubliez jamais : « Le 27 septembre 2015, le Peuple congolais devait retrouver sa liberté ! »

Le 27 septembre 2015, sur le boulevard Raoul, à Brazzaville, 70 à 100 000 personnes, s’étaient rassemblées contre l’appropriation du Congo par le gang des Nguesso. Dans quelques jours, nous commémorerons cet évènement glorieux et tragique à la fois.

Glorieux, parce que des dizaines de milliers de jeunes Congolais, de tous les horizons, avaient décidé de récupérer leur bien : notre Congo !

Tragique, parce que, à la toute dernière minute, de prétendus dirigeants et opposants leur ont demandé  de rentrer chez eux ; alors que des « Au Palais ! Au Palais ! » fusaient de toutes parts ! 

À la fin du rassemblement, tous ceux qui étaient encore présents voulaient se rendre au Palais. Les prétendus organisateurs annonçaient, eux, la fin de la manifestation. Parmi ceux qui étaient présents à ce poste de commandement, deux sont morts dans des conditions suspectes : Parfait Kolélas, Paul-Marie Mpouélé. L’un d’eux, depuis neuf années déjà, est emprisonné quasiment à vie : André Okombi Salissa. Les autres sont en sursis d’une élimination programmée.

Nombreux étaient ceux, du gang familial, qui avaient traversé le fleuve dans la matinée, pour trouver refuge à Kinshasa. Et il n’y avait pas grand monde aux côtés de Denis et d’Antoinette Sassou Nguesso, lorsqu’ils appelaient, un à un, les pseudo-leaders  « pour les supplier de ne pas jouer avec le feu, de calmer le jeu et de renvoyer les jeunes chez eux ! » Combien d’argent a été promis, ce jour-là et à qui ?

De sa vie entière, l’autocrate n’avait jamais eu aussi peur… ! Sauf peut-être lors de l’enterrement de Thystère Tchikaya, le 7 juillet 2008, au cimetière familial de MBoukou, dans le 3^ème arrondissement de Pointe Noire. Jean-Pierre Thystère Tchikaya que les Ponténégrins voulaient venger !

Les habituelles compromissions et trahisons ont eu raison, une fois encore, de la volonté du Peuple congolais. Le pays n’est pas malade de sa jeunesse ! Depuis 1977, trois, voire quatre générations de Congolais ont été sacrifiées sur l’autel de la corruption de quelques décideurs…

Regardons autour de nous ! Combien de parents, d’amis, de voisins avons-nous perdus ces dix dernières années ? Chacun de nous pourrait en avancer des dizaines !

Denis Sassou Nguesso est un véritable génocidaire qui tue sa population à petit feu. Au goutte-à-goutte, sans poison ! Mais sans eau potable, sans médicament, sans soins dignes d’un pays riche de pétrole, de bois précieux, d’or, de diamants et de toutes sortes de minerais. En les affamant !

Cette richesse nationale, il l’a captée au profit de lui-même, de son épouse, de leurs enfants et de quelques complices. Dans sa famille, l’on ne meurt pas de maladie, mais seulement de vieillesse. Un avion médicalisé est toujours prêt à transporter, à Paris, le membre du gang familial souffrant ! Les Congolais, les vrais, n’ont droit qu’aux mouroirs que sont les hôpitaux de Brazzaville et de Pointe Noire.

Passé l’orage du 27 septembre 2015, les vols, les détournements, les fraudes ont redoublé et ont atteint des niveaux follement démesurés. Les mariages princiers, toujours de plus en plus extravagants à Paris, Venise ou Dubai, se succèdent à un rythme de plus en plus accéléré. Les puits d’argent, qui les financent, sont sans fond pour ces voleurs-jouisseurs. Le bonheur des Nguesso s’est bâti sur notre malheur, sur nos souffrances et sur nos pleurs. Et cela suffirait seulement à leur joie, car ils en tirent tous une satisfaction infinie !

Bruno Itoua, aux ordres des Nguesso, gère le pétrole comme si c’était le sien, entre faux-nez italiens et chinois. Ces derniers empiètent allègrement sur la Réserve de Conkouati, entre permis bradés aux mêmes Perenco, Eni et Total.

C’était d’ailleurs le renouvellement du permis de l’ex-PNGF (Tchibouela II, Tchendo II, Litanzi II et Tchibelli II), le 14 juillet 2015, en faveur de TotalEnergies et Eni, accompagné d’un pacte de corruption de 25%  déguisé en « Contenu Local », qui avait mis le feu aux poudres le 27 septembre suivant.

Une action militante, en direction du Department of Justice américain, a alors contraint TotalEnergies et Eni de lâcher la belle affaire. C’est Perenco (40% opérateur) qui l’a récupérée pour rien, au prix auquel ses prédécesseurs l’avaient obtenue… : 25 millions de dollars à partager (normalement) avec  Hemla (20%) AOGC-PetroCongo-Kontinent (25%) SNPC (15%). Chaque année ce permis ne rapporte pas moins de 10 fois plus, près de 250 millions de dollars actuellement. Un petit permis cédé dans un pacte de corruption et le Peuple congolais est spolié de milliards de dollars. En dix années, le calcul est simple, la mise a été récupérée 100 fois !

 Le FMI, informé et dirigé par Madame Kristalina Georgieva, digne successeur de Dominique Strauss-Kahn, continue, sans ciller ses mesures de soutien à ce pouvoir de voleurs !

Malgré toute son insistance auprès de Pékin, Denis Sassou Nguesso n’a pas obtenu la bouffée d’oxygène financière qu’il était allé quémander lors de la célébration du 80^ème anniversaire de la victoire chinoise de la Seconde guerre mondiale.  A force de piller les caisses de l’Etat et tous ses revenus accessoires, la République du Congo ne pourra pas éviter, très prochainement, la cessation de paiements.

La pauvreté des Congolais va encore s’accentuer. Il est plus que temps de renvoyer les voleurs et les pillards qui en sont responsables : LES NGUESSO ! Et leurs acolytes… !

Tous doivent rendre des comptes ! Près d’une cinquantaine d’années que ces sangsues ont naufragé notre beau pays !

Le « 27 septembre » est une date à célébrer pas seulement Boulevard Raoul, mais dans toute la République du Congo ! Rappelons-nous  ce que clamait le 5 février 1979 Denis Sassou Nguesso :

TOUT POUR LE PEUPLE ! RIEN QUE POUR LE PEUPLE !

Il est grand temps d’obéir à cette injonction du Tyran… !

Hector Captagon

Diffusé le 19 septembre 2025, par www.congo-liberty.org