NE CAJOLONS PAS LE KLEPTOCRATE DU CONGO. Par Peter Roff

sassou-et-obama

Obama-Sassou à Washington en 2014

Le Président Obama a une occasion en or de dire à un tyran africain d’abandonner le pouvoir.

Le Président Barack Obama, comme il a été récemment noté ici, peut ne pas être lui-même un tyran, mais semble terriblement laxiste lorsqu’il traite avec ceux qui le sont. Il répugne à les sanctionner ou il les tient en place pour tout reproche. En fait, comme la précipitation pour conclure un accord avec l’Iran, avant que les pourparlers ne s’effondrent, indique qu’il est, dans les négociations plus que disposé à céder beaucoup de terrain, mais en gagnant qu’un tout petit peu au nom des États-Unis.

Avouons-le: Sa politique étrangère, telle qu’elle est, n’a pas mis en avant ou très bien protégé du tout les intérêts des États-Unis. Il a permis d’augmenter des problèmes avec lesquels les administrations futures seront toujours empêtrées quand il sera parti pour la gloire ou pour partout ailleurs. Et ce n’est pas seulement en Europe et au Moyen-Orient qu’il a causé des dégâts.

Sous sa présidence, pratiquement toutes sortes de kleptocrates africains ont continué d’assécher leur pays de sa richesse, de l’aide étrangère et de ses ressources naturelles. Non seulement Obama n’a pas demandé des sanctions ou des réformes, il les a fêté à la Maison Blanche. Ils ne craignent pas les Etats-Unis tant qu’il en a la responsabilité parce que ce pays a cessé d’être un défenseur de la vraie réforme.

Le président a une opportunité de faire une différence, mais, malheureusement, il est peu probable qu’il la saisira. Denis Sassou Nguesso règne sur la République du Congo (à l’exception d’une brève période de relative démocratie dans les années 1990 qu’il a ensuite écrasée sur son chemin du retour au pouvoir) depuis les années 1970. Et pendant tout ce temps, il a mené son pays de mal en pis.

La République du Congo a des ressources minérales et énergétiques abondantes, mais on ne pourrait le dire à voir la pauvreté et le désespoir de ses citoyens. Alors que Sassou et ses alliés les plus proches vivent comme des potentats contemporains la population souffre.

Lorsque Sassou a renversé l’administration démocratiquement élue de Pascal Lissouba en 1997, il a promis un retour à la démocratie et des élections libres. Il l’a fait, mais il lui a fallu cinq ans pour y parvenir. La nouvelle constitution, qu’il avait appuyée au travers d’une élection nationale en 2002 prévoyait une limite de deux mandats pour le président et qu’aucun candidat ne pouvait avoir plus de 70 ans. Il est important de noter que ces deux points étaient si essentiels à la construction du document que de les ignorer ou les éliminer signifierait sa totale mise au rebut.

Sassou a été élu à deux reprises, à des scrutins qui étaient tous deux fortement contestables comme le peuple le soupçonnait alors que ce serait le cas, la nouvelle constitution avait été adoptée. Au moins, pensait-il (le peuple), son règne serait limité dans le temps et peu importe combien lui, sa famille et ses amis détourneraient, il y aurait toujours, un jour, un avenir.

Ce jour est venu et reparti. Sassou n’a aucune intention d’aller nulle part. Au lieu de démissionner il appelle une convocation nationale des partis politiques pour avoir une «conversation» sur l’avenir de la constitution. En réalité, il n’y a rien de plus qu’une tentative, à peine déguisée, de garder son emprise sur le pouvoir.

L’idée n’a pas été accueillie avec enthousiasme. Tous les partis d’opposition ont annoncé qu’ils boycotteraient sa convention.

Avec les murs se refermant sur lui, Sassou a fait un voyage rapide pour conférer avec ses maîtres français. Eux aussi étaient décidément froids à l’idée de son maintien au pouvoir. Repoussé à la maison et à Paris, Sassou est susceptible de tenter sa chance ici (à Washington).

Quand il le fait, Obama a la possibilité de prendre une position courageuse en faveur de la primauté du droit et ce qui est maintenant la tradition démocratique mondiale. Il est cependant pas certain qu’il fera la bonne chose.

D’une part, le National Security Council d’Obama, mené sur cette question par le Directeur Principal aux Affaires Africaines, Grant Harris, a résolument refusé les supplications des autres dictateurs africains à prolonger leur domination au-delà de leur constitution. Lorsque l’ancien président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, a tenté de se cramponner au pouvoir, il a été accueilli par des émeutes, et Obama a tourné le dos. De même, Joseph Kabila, le voyou à la tête de « l’autre » Congo, s’est vu refuser tout soutien de la part du Secrétaire d’État John Kerry quand il a demandé à modifier sa constitution pour rester au pouvoir. Grondements similaires dans les Rwanda et Burundi proches, où les titulaires ont indiqué qu’ils pourraient eux aussi avoir à repenser la limitation des mandats constitutionnels n’ont obtenu aucun soutien de Washington.

Obama va-t-il faire de Sassou l’exception de ce qui semble être la règle? Ceux qui suivent l’Afrique, ici à Washington prédisent que le leader du Congo va demander un accord secret lui permettant de rester au pouvoir, affirmant que la région serait déstabilisée par son absence.(Ndlr : Comme il avait déjà fait avec l’Elysée avec son piège centrafricain.)

Obama doit immédiatement ordonner un gel de tous les comptes de Sassou, y compris ceux de sa famille et de leurs associations, afin d’empêcher Sassou d’utiliser ces fonds pour acheter son chemin du retour au pouvoir encore une fois. En outre, le Bureau du Foreign Asset Control devrait s’unir au Ministère de la Justice et saisir toutes les propriétés détenues directement ou indirectement par le clan Sassou. Il devrait exiger de nos alliés européens à en faire de même.

Bien sûr, il est possible qu’il ne fera rien de cela. Comme je l’ai signalé à l’époque, l’année dernière, quand les dirigeants de toutes les nations africaines ont rejoint Obama pour l’African Summit à Washington, c’était Sassou et ses collègues kleptocrates qui jouissaient des places les plus proches d’Obama à sa table.

Source : USNEWS.COM

Par Peter ROFF

Peter Roff est collaborateur d’édition de US News & World Report. Autrefois il était un rédacteur politique senior pour United Press International. il est maintenant affilié à plusieurs organisations de politique publique, notamment Let Freedom Ring, et Frontiers of Freedom. Ses écrits apparaissent dans  National Review, et dans la section opinions de Fox News, La plupart sont des médias républicains.

(Traduction Mingwa Biango)

Diffusé le 29 juillet 2015, par www.congo-liberty.org

Ce contenu a été publié dans Les articles. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

14 réponses à NE CAJOLONS PAS LE KLEPTOCRATE DU CONGO. Par Peter Roff

  1. OYESSI dit :

    Sur la photo ci dessus, je constate qu’elle a été prise en 2014. Obama vient de prononcer un discours au siège de l’UA qui est l’ONU de l’Afrique,si je m’en tiens à ce discours, il s’adresse directement aux gens comme les Sassou, Kagamé, Kabila et autres Kurunziza qui vient de tuer les Burundais pour s’imposer au pouvoir,mais attendant la suite de son aventure, elle ne sait que commencer.
    Ce Peter Roff qui est Républicain ne peut qu’être critique vis à vis de la politique extérieure d’un Président Démocrate et c’est de bonne guerre.
    Enfin je relève cette contradiction dans son texte lorsqu’il dit, je cite:
    « Lorsque Sassou a renversé l’administration démocratiquement élue de Pascal Lissouba en 1997, il a promis un retour à la démocratie et des élections libres, Il l’a fait, mais il lui a fallu cinq ans pour y parvenir.  »
    « Sassou a été élu à deux reprises, à des scrutins qui étaient tous deux fortement contestables comme le peuple le soupçonnait….. »
    Si Peter Roff croit et affirme que Sassou a fait et y a parvenu après cinq ans ce qu’il avait promis à savoir la démocratie et les élections libres, pourquoi alors ces deux scrutins ont été fortement contestables comme il le souligne?
    Ce que nous pouvons demander à Peter ROFF, c’est de nous servir de relai à travers ses organisations de politique publique très efficaces aux USA pour faire bloquer les comptes de Sassou et son Clan à travers le monde pour leur priver des moyens de leur nuisance.

  2. La Duchesse de Linzolo dit :

    Au moins, dans sa tournée africaine, il vient d’epingler les insensés qui veulent être président a vie. En plus, ce n’est pas a Obama ou un président d’un pays occidental de condamner ou donner des directives aux africains. Nous devons réfléchir et agir nous mêmes. Nous ne sommes pas différents des blancs. Le bon sens n’est pas une question de couleur de la peau. Les Sassou et Nkurunziza et leurs complices sont de voyous dont il faut se débarrasser par des moyens démocratiques. C’est le seul problème de l’Afrique et des pays sous développés, surtout des noirs. On a des dirigeants qui s’accrochent au pouvoir coûte que coûte. Ils se gênent pas. Ce sont des bandits prêts a sortir l’armement pour tuer la population, detruire tout le pays, a brader toutes les richesses du pays pour qu’ils demeurent au pouvoir. Mais le temps est venu pour les africains d’obtenir le changement ou la libération de la dictature (ou de la colonisation par nos propres frères et soeurs qui n’imposent la misère ) de la même façon que nous avions obtenu l’independance des pays occidentaux.

  3. ALOULA dit :

    La caractéristique des noirs est toujours de rendre d’autres personnes responsables de ces souffrances et de ces malheurs, ce n’est pas Obama qui poussent les noirs à s’entretuer, à organiser les guerres civils, et autres assassinats , Obama vous dit à juste titre que l’être humain possède la même dignité ce n’est pas Obama qui poussent Sassou de tuer pour des raisons politique les autres opposants. Donc les noirs vous n’avez qu’à s’en prendre à vous-mêmes.

  4. OYESSI dit :

    D »accord avec la duchesse de Linzolo que le bon sens n’est pas une question de couleur de peau et que ce n’est pas à un Obama ou à un président d’un pays occidental de condamner ou de donner des directives aux africains…..mais à la pratique, que voyons nous?
    Trop d’africains arrivent au pouvoir par coup d’état ou dans les soutes des avions des Européens, avant d’hier Mobutu, Bokassa suivis des Sassou, Kabila et tant d’autres sur le continent;

    Incapables de gèrer nos pays et voulant s’éterniser éternellement au pouvoir, eh bien, les Blancs qui nous ont colonisé nous prennent pour des imbéciles qui n’ont rien compris et nous leur donnons bien cette occasion.
    Sinon comment comprendre qu’un Sassou qui est arrivé à la Présidence bien avant Obama qui était encore à l’Univsersité, qui va terminé ses deux mandats et quitte le pouvoir au terme de ses deux mandats tandis que Sassou tripote sa constitution pour s’éterniser au pouvoir non pas pour le bien des Congolais, mais pour continuer à voler et appauvrir de plus belle manière le Congo.

    Ce mal là mérite bien les leçons d’Obama et ceux des Européens à qui nous demandons souvent l’aumône, alors qu’avec nos richesses, on s’en passerait. Ne nous gênons donc pas d’ accepter leur critiques ou de ce que vous appelez directives car comme vous le dites si bien on a des dirigeants qui s’accrochent au pouvoir coûte que coûte. Il ne se gênent pas.

  5. Delbar dit :

    La pravda de Brazzaville est prise en flagrant délit de désinformation.
    L’édition de ce matin reprend les déclarations du président Obama sans faire état du passage relatif aux Présidents à vie.
    J’ai déjà dit 100 fois ce que je pensais de ce torchon mais je suis encore plus outré que d’habitude.
    Voilà un journal subsidié par l’état congolais qui trafique l’information relatif à un President des
    USA d’origine africaine.
    Je trouve cela scandaleux et honteux.
    Ces journalistes trahissent non seulement leur métier mais leur propre raçe.
    Je rappelle que les juridictions internationales ont poursuivi des journalistes pour complicité.

    Des comptes seront à rendre dans les meilleurs délais.

  6. D'ALEXIS dit :

    Pour le salut de ta santé, cher Delbar, ne lis plus la Pravda congolaise. Sauf si des envies suicidaires hantent tes journées!

    On y trouve que tricherie, flatterie du pouvoir despotique de Mpila et méchanceté contre le peuple souverain dans l’espoir de l’endormir ou souvent l’effrayer.

    Pourquoi chercher un AVC provoqué par une intense colère ou un gros désespoir! Eliminer physiquement tout esprit éclairé est la principale préoccupation des supporters du régime autocratique de Brazza.

    Vivement la fin de ce système moyenâgeux et hautement nocif.

  7. NATTA dit :

    Observez les 2 sourires.

    Celui d’Obama est limpide, sincère, bienveillant et libre. C’est celui d’un Président fier de l’être, démocratiquement élu et aux intentions à venir bienveillants. Sa doctrine est que le monde doit progresser du mal vers le mieux.

    Celui de Sassou est arcbouté par le souvenir d’un pouvoir brutal et usurpé. Il caractérise un putschiste éreinté par des coups d’Etat multiples et qui redoute ce que le peuple lui réserve. Voilà le sourire du crapaud dont dépeignait Baudelaire ! Il manque de vie et ne cache pas le dégoût qu’il inspire.
    La doctrine du putschiste je vous la rappelle est :  » ebonga ebonga té toujours meilleurs »

  8. Guy Gandio dit :

    @Delbar

    Pigasse a construit un empire grâce à Sassou Nguesso.
    Les Français du Congo ne cessent d’être harcelés par le rédacteur en chef des Dépêches de Brazzaville pour qu’ils soutiennent Sassou Nguesso. Mais ces derniers ne sont pas dupes, Sassou a donné le pays aux Chinois et mis à part quelques hommes de paille du régime les autres sont dans de grandes difficultés.
    A la chute du tyran toutes ses affaires et ses biens seront saisis.Il devra rendre des compte

  9. Vlad dit :

    Cette photo a été tronquée. Pourquoi? Michelle Obama et Barack Obama étaient de part et d’autre du vieux dictateur. C’était à l’occasion du sommet USA-Afrique. Le couple de la maison blanche a fait la même photo avec tous présidents africains présents à ce sommet. Ne manipulez pas l’information, même un tant soit peu

  10. mbia dit :

    le peuple congolais et la communauté internationale doivent ils encore laisser le dictateur assouvir sa soif de tuer, terroriser, intimider, menacer la paix réelle pour se maintenir au pouvoir par la force des armes; tout en continuant à voler les richesse du Congo? le Congo n´est pas la propriété privée de Sassou Nguesso et sa dite famille, clique qui ne cessent d’enfoncent de plus en plus le Congo dans la précarité absolue et les population dans la misère sans fin.
    http://congo-sphere.over-blog.com/article-35110415.html
    Sassou Nguesso est revenu au pouvoir pour se vanger, imposer la guerre sans merci aux Congolais. La guerre voulue et commencée par Sassou Nguesso en 1997, persiste encore aujourd’hui . Les preuves sont tangibles. Il ne reste qu’une choses pour une véritable stabilité: paix, un état de droit et développement au Congo. Il est temps d’arrêté sans plus attendre Sassou Nguesso et sa famille et sa clique. Ils doivent payer tout le mal fait aux congolais. Ces responsables des génocides et des biens mal acquis sont à déférer à la cour penale internationale.
    Peuple, travailleurs Congolais! Unissons nous sans plus attendre; comme un bloc pour une grève générale, une désobeisance civile pour mettre pacifiquement fin à la dictature, régime sanguinaire de Sassou Nguesso, le criminel-président qui est la cause de la division ouverte entre les populations du Nord et celle du Sud au Congo-Brazzaville.chers Soeurs, frères du nord; les mbochis en particuliers. il est grand temps de comprendre cela est un faux calcul que de croire à la version que vous a toujours fait croire Sassou Nguesso ‘’que de se resserrer les coudes autour de lui qui est leur seul protecteur’’. La seule vraie protection est l’unité avec les autres composante du peuple contre Sassou Nguesso, le mal du peuple congolais entier. Ce n’est que la paix réelle garantie par l’état de droit et non la paix des armes peut permettre à la république du Congo d’être un réceptacle positif aux investissements extérieurs et d’amorcer enfin un développement véritable. La chute du régime clanique doit avoir lieu Sassou Nguesso, sa clique, son systeme doivent être écartés sans retard.S’ il le faut par la force. Pas d’élections à la hâte aussi longtemps que le systeme Sassou Nguesso persiste : Vive la resistance.Vive le peuple congolais. vive l’unité des population du Congo.

  11. José Coteau dit :

    Il ya beaucoup un certain nombre de contradictions avec cet article.qu’ a cela ne tienne. Par contre l’ initiative avancée est à saluer et à merite sans retard en application: »Obama doit immédiatement ordonner un gel de tous les comptes de Sassou, y compris ceux de sa famille et de leurs associations, afin d’empêcher Sassou d’utiliser ces fonds pour acheter son chemin du retour au pouvoir encore une fois. En outre, le Bureau du Foreign Asset Control devrait s’unir au Ministère de la Justice et saisir toutes les propriétés détenues directement ou indirectement par le clan Sassou. Il devrait exiger de nos alliés européens à en faire de même »

  12. Iniesta dit :

    Barack Obama n’est pas le president de l’Afrique. Il n’est que le representant d’un Empire dont le veritable pouvoir est ailleurs (J.F.Kennedy ne savait pas pour lui…). Ce monsieur s’est invité sur le continent pour inciter la jeunesse à l’immoralité. En défendant mordicus le droit des personnes énigmatiques à pouvoir s’unir dans une Eglise ou devant les Sages (le N’Zôônzi ?) du village.

    Je n’est rien contre ces personnes, la Bible interdit de juger autrui. Je m’oppose à toute réforme constitutionnelle pouvant conduire à la légalisation du n’importisme social que l’incompétent president des Etats Unie appelle de tous ses voeux. Je suis favorable au dialogue de Sibiti et observe simplement le fameux « dialogue alternatif » de Diââta.

    Un impérialiste étranger, fut il un métis aux origines d’ailleurs très douteuses, vient chez vous pour exigé d’épouser non pas vos femmes mais vos hommes. On croit rever ! Ce n’est pas une simple vue de l’esprit, car les faits sont là devant nous. Pour quoi le nier ? Cette stratégie a été savamment pensé. Elle vise à annihiler toute capacité de Resistance des peuples africains.

    Pour la simple raison qu’on ne peut construire une grande nation forte et une armée puissante avec de tels citoyen(nes) inaptes à toute lutte. Je plains tous ceux qui doutent de la détermination des occidentaux à imposer l’American Way Of Life pseudo démocratique partout dans le monde.

    Le dirigeant de la plus grande puissance mondiale vient d’annoncé les couleurs au siège de l’UA. Tous les pays africains (surtout francophones) doivent se praparé à faire face aux Révolutions Arc-En-Ciel. La cause est d’autant plus juste et noble. Mais il ne faut pas sous estimer pour autant la puissance des Etats Unies.

    Sur ordre du president americain les services ont destabiliser le Burkina Faso en quelques semaines. Malgré le fait que la france a tenter de rétablir la situation. Au Burundi par contre les fauteurs de troubles de la cinquieme colonne ont bue la tasse. Les burundais ne doivent pas baissé la garde de si tot. A en croire le discours menacant du president americain à Addis Abeba.

  13. OYESSI dit :

    @Pauvre INISTA
    Vous vivez dans quel planète? On ne comprends même pas ce que vous voulez dire. Normal que vous soutenez KURUNZIZA à qui ton SASSOU a donné 30 milliards des Congolais pour que celui ci organise son coup d’état constitutionnel pour que SASSOU emboite le pas.

    Mais sachez que çà ne passera pas au congo, car un seul coup tiré par les cobras qui lui restent encore fidèles et ses mercenaires ,comme KURUNZIZA l’a fait à Bujumbura, ce sera fini pour lui car c’est tout Brazzaville qui sera debout et non un quartier comme à Bujumbura. SASSOU le sait.
    Un échantillon lui a été donné quand les diables rouges ont joué. La casse est bien partie des soit disant ses fiefs et ce sont les biens de son enfant qui ont été cassés en premier pourtant Députée nommée du coin.
    Les cobras qui ont payé le lourd tribut en 1997, 1998 ont compris qu’ils étaient dupés et cette fois ci ils ne seront de la partie que du côté des Démocrates. Nous sommes dans le peuple et on sait ce qui se passe, même là où SASSOU a planqué ses armes dans Brazzaville. Il n’a qu’à convoquer son fameux référendum et on verra s’il ne va pas allumer le feu. Nous l’attendons de pieds ferme.

  14. Iniesta dit :

    Allons, allons, quel mal y a t-il à condamner l’apologie de l’homosexualité pédérastre et lesbien (je n’ai pas été assez pédagogique apparamment) par le charlatan et dégénéré président des USA ? Le Rwanda (les putschistes burundais y ont leurs bases arrières) du Tutsi Power esclave des anglo-saxons dans le pillage génocidaire de la RDC a beau gémir, à travers ses habituels supporters de la diaspora congolaise, il n’y a aucune preuve d’un présumé financement de l’élection au Burundi à au hauteur de 30 milliards. Je soutiens la Résistance du peuple frère burundais, parce que leur pays revient de loin, il sort d’une guerre civile comme le Congo. Cela fait il de l’internaute démocrate que je suis un vil personnage ou un sympathisan du P.C.T ?

    Maintenant si tu nourri des ambitions de guerre, libre à toi de descendre sur le front en première ligne pour assouvir tes rêves. Je n’en disconviens pas, c’est ton droit le plus absolu. Mais d’où me sors tu les histoires de Guerriers Cobra, de guerres du 5 Juin 97-98 ? Tu es malade ? Le pacifiste dalaïlamien que je suis condamne la violence, mais sé donnera les moyens d’y répondra en cas de légitime défense, quel qu’en soit le prix. La grenadine tache par fois les habits, lors que les vents piégeux précipitent le verre par terre. Remarques bien que la première balle est toujours partis d’ailleurs, jamais d’où tu l’imagine. C’est une règle d’or…

    Bref, dans chaque conflit armé il y a deux camps qui s’affrontent et la guerre (je l’ai vécu) est une chose difficile dont on ne peut tiré aucune gloire. Surtout lors qu’elle est une guerre civile, à l’issue de la quelle seul le pays en ressort perdant. Aujourd’hui, le Congo se reconstruit et sa modernise. A telle enseigne que la première usine d’assemblage des smartphones VMK (le 1er en Afrique) vient d’être inauguré à Brazzaville. Où sont les start up hyper select de la diaspora de Paris, celle dont les membres pourtant inconnus prétendent partout etre des génies de la Silicon Valley ? Aussi je constates que tu pratiques abondamment un loufoque terrorisme intellectuel (à combien l’amende, 6 millions $ ?), digne des crypto juif qui veulent imposé leur vérité délirante sur l’Histoire de l’univers.

    C’est pour quoi en Europe on n’y prete plus guère attention à leurs larmes de crocodiles versées sur le Mur Des Lamentations de Facebook. Que d’intimidations distillées et des menaces risibles à peines voilées. Tu cherches à te faire voir et à faire étalage de la force virtuelle, au lieu de te contenté de répondre simplement aux articles publiés par leurs auteurs. Puis que tu possèdes la science infuse, d’après toi. Veux tu te faire mon épouvantail attitré sur ce site ? Sans doute souhaites tu prouver à quiconque que tu possèdes la science des armes. Tant mieux pour vous. J’estimes pour ma part que meme en temps de conflit, tuer un pleutre serait trop d’honneur à faire à sa dépouille. A la guerre les guerriers du Web sans honneur meurent face à leur PC d’une balle perdue.

Laisser un commentaire