Meeting du FROCAD ou l’éloquente démonstration de force. Par René MAVOUNGOU PAMBOU

René MAVOUNGOU PAMBOU

René MAVOUNGOU PAMBOU

Je salue la tenue du grand meeting de Pointe-Noire en date du 03/05/2015 et adresse mes vives félicitations au FROCAD ainsi qu’à son comité d’organisation, pour l’éclatant succés de ce magnifique rassemblement citoyen. Ce qui indéniablement relève d’une extraordinaire et éloquente démonstration de force à l’endroit du pouvoir. J’encourage cependant l’ensemble des forces de l’opposition et la société civile à travailler de concert et surtout à persévérer dans cette dynamique unitaire en vue de l’emporter davantage l’adhésion de l’ensemble des forces vives de notre pays dans cette lutte pour la libération et le changement. De mon humble avis, c’est dans cette perspective que l’on réunira non seulement les conditions nécessaires en vue de l’ouverture du champ des possibles, notamment le renversement du rapport de force en faveur du peuple, mais surtout l’on finira par faire aboutir la lutte de libération de notre pays de la dictature, la tyrannie et l’oppression incarnées par le régime criminogène et liberticide de Sassou Nguesso.

Mais il importe que les congolais n’attendent surtout pas passivement le changement, qu’ils ne s’attendent pas non plus à voir un super homme surgir de nulle part et venir opérer le changement en leur lieu et place. C’est pourquoi ils doivent être le changement et surtout les acteurs actifs du changement qu’ils appelent de leurs voeux. Le changement c’est aussi se défaire de l’indécente allégeance à l’endroit du tyran qui bafoue les droits essentiels des citoyens, méprise leur dignité et n’éprouve aucun respect envers la vie humaine. Pour ce faire, un travail de fond en comble visant l’éveil de la conscience civique et citoyenne doit être envisagé et entrepris inlassablement par les leaders d’opinion et combattants de la liberté que nous sommes.

En outre, il est de notoriété publique qu’un dictateur n’a jamais manifesté d’empathie envers le peuple encore moins de la volonté de libérer celui-ci du joug oppressif qu’il lui a imposé. C’est pourquoi le peuple est tenu d’assumer ses responsabilités devant l’histoire. En effet, à terme, et notamment dans la perspective d’un nouveau coup d’Etat constitutionnel, il doit non seulement oser prendre l’initiative de sa libération, mais surtout passer à l’ultime action salvatrice quoiqu’il en coûte. J’entends par là la désobéissance civile, en conformité avec les lois de la république. L’idéal est de rester dans les clous, afin de minimiser les risques d’offrir au boucher impénitent d’Oyo l’alibi de mettre en branle le rouleau compresseur, en vue d’un bain de sang inutile à l’endroit d’un peuple qui a déjà trop souffert. Enfin, nous sommes tenus de redoubler d’ardeur dans le combat. Lequel constitue une juste et noble cause relative à la libération contre un régime politique cruel et abominable, caractérisé par une dérive dictatoriale et mafieuse; sur fond de kleptomanie exacerbée, et dont les tenants voudraient pérenniser envers et contre tout, avec le risque que cela comporte.

A luta continua a vitoria e certa!

René MAVOUNGOU PAMBOU

Unis Pour le Congo

Secrétaire chargé des questions éducatives et socio-culturelles

Ce contenu a été publié dans Les articles. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

4 réponses à Meeting du FROCAD ou l’éloquente démonstration de force. Par René MAVOUNGOU PAMBOU

  1. Claude Baghana dit :
  2. Isidore AYA de Makoua universaliste congolais dit :

    PEUPLE SOUVERAIN ENSEMBLE ET EN MARCHE VERS LA PÉRIODE DE TRANSITION POLITIQUE EN VUE DE L’ALTERNANCE POLITIQUE DURABLE !!

    Le peuple souverain est par définition, le bailleur ou le copropriétaire, et le chef de l’état démocratiquement élu (Président légitime) ou non (dictateur ou le tyran) représenterait à fortiori, le locataire.

    En d’autres termes, le chef de l’état autoproclamé ou non serait donc le locataire, et le bail s’appellerait la Présidence de la République, le bailleur serait le peuple souverain, et le syndic de copropriétaires: les nations-unies !

    Les litiges locatifs sont fréquents entre les propriétaires-bailleurs et les locataires en Afrique noire. Ce qu’il faut savoir sur les procédures judiciaires en matière de bail et les copropriétaires (bailleurs) en Afrique noire.

    Selon les clauses du contrat: le bail du locataire Monsieur Denis Sassou Nguesso s’arrêtera exactement le 12 aout 2016 à 14h30

    Dans le cadre du contentieux bailleur locataire précité – exigeons au locataire à Monsieur Denis Sassou Nguesso, une attestation sur l’honneur de quitter le bail congolais d’ici le 12 aout 2016 à 14h30 !

    1- le peuple souverain congolais a le droit et devoir légitime d’avoir une visibilité concernant l’avenir politique de la nation congolaise.

    2- le peuple souverain congolais pose une exigence à Denis Sassou Nguesso: connaitre avant le 6 juin 2015, sa position en regard de la fin de son mandat illégal ou abusif présidentiel prévu au 14 aout 2016 à 14h30.

    3- en tout état de cause, le non-respect de cette exigence souveraine signifierait que monsieur Denis Sassou Nguesso est de mauvaise foi et que la nation et le peuple congolais courent un danger imminent vers la somalisation et le chaos au Congo Brazzaville.

    4- le non-respect de cette exigence est susceptible d’entrainer un appel national (la résistance intérieure), au boycott des jeux africains de Brazzaville 2015.

    5- l’enchainement prévisible et logique de cet appel verrait se dégrader la situation sociopolitique et économique du pays par un climat délétère ou d’agitation populaire et un soulèvement national, orchestré en particulier par les jeunes qui n’ont plus rien à perdre, trop concernés par leur avenir.

    Le bail a été scrupuleusement et anti socialement abimé pendant ses 34 ans de location illégale ou confiscatoire d’un bien collectif !

    Le bailleur (le peuple souverain) a donc le droit et devoir de mettre hors d’état de nuire, un locataire jugé illégitime et confiscatoire de titre de propriétaire ou de copropriété – sinon, il n’y a plus de droit, de peuple et de société dans la civilisation.

    Une période de 3ans de travaux et de mise aux normes structurelles et contractuelles du bail sera nécessaire afin que le bailleur (peuple souverain) puisse préparer dignement et choisir librement son prochain nouveau locataire qui, on le sait, n’aura plus de marge de manœuvre confiscatoire du bien collectif. J’appelle cela, la période de transition politique post dictature Denis Sassou Nguesso !

    A SUIVRE

  3. ALBERT dit :

    mr mavoungou,

    retenez ceci : le meeting de pointe-noire est un véritable bluffe. il ressemble à ceux de 2009 et 2012.

    ouvrez bien les yeux.

  4. Anonyme dit :

    Albert ne rêve pas, si cela ne marche pas. Je serai capable d’inversé la tendance. OK ALBETRT !!

Laisser un commentaire