Dans les années 1600, le royaume du Koôngo est fortement touché par la traite négrière. Une traite négrière de grande envergure dans tout le royaume où traditionalistes comme chrétiens sont déportés massivement en Amérique.
Le contexte social est, entre autres, marqué par une méfiance des Koôngo vis-à-vis de l’église dont on dit qu’elle connaît le phénomène à une grande échelle sans toutefois prendre clairement une position de dénonciation. Elle reste, peut-on dire « taisante » à ce sujet.
L’esclavage existe partout, comme le relève à juste titre Martial Sinda, mais l’Eglise n’intervient jamais soit pour aider à la libération de ces pauvres Noirs, soit pour édicter une loi interdisant la pratique d’un commerce aussi lucratif qu’ignoble. [ Sinda (M) in « Le messianisme congolais et ses incidences politiques » Payot 1972 P.31.]
Dans ce contexte fort difficile du royaume, tous les souverains congolais se succédant n’hésitent guère à dénoncer haut et fort la traite négrière notamment par des lettres adressées directement à leurs homologues européens et au souverain pontife. Les souverains congolais, qui voyaient dans ce brigandage une des principales causes de la désagrégation du royaume, se sont souvent plaints, écrit Martial Sinda, dans des lettres émouvantes adressées à leurs collègues d’Europe, y compris au Pape, pour faire cet état de choses.
En son temps déjà le plus monarque qu’ai connu le royaume du Congo avec pratiquement quarante ans de règne, le roi Zinga Mbemba ou Afonso 1er (1506-1543) de son nom chrétien en fit part à son homologue portugais, le roi Jean III du Portugal en ces termes :
« Nous demandons en grâce à son altesse de ne pas croire le mal que disent de nous ceux qui n’ont d’autre souci que leur commerce de vendre ce qu’ils ont acquis injustement, qui ruinent par leur traite notre royaume et la chrétienté qui s’y trouve établie depuis tant d’années et qui coûta tant de sacrifices à vos prédécesseurs. Ce grand bien de la foi, les rois et princes travaillent à le procurer à de nouveaux peuples. Nous sommes tenus à le conserver à ceux qui l’ont acquis. Mais cela se peut difficilement ici où les marchandises européennes exercent une fascination telle sur les simples et les ignorants qu’ils laissent Dieu pour les accaparer. Le remède est la suppression de ces marchandises, qui sont un piège du démon pour les vendeurs et les acheteurs. L’appât du gain et la cupidité amènent les gens du pays à voler leurs compatriotes parmi lesquels les membres de leur propre parenté et de la nôtre demandons en grâce à son altesse de ne pas croire le mal que disent de nous ceux, sans considération qu’ils soient chrétiens ou non. Ils les capturent, les vendent, les troquent. Cet abus est si grand que nous ne pouvons y remédier sans frapper fort et très fort. Et l’innocent souffrira avec le coupable. »
Compte tenu d’un climat sociétal tourmenté par ce qu’on appelle aujourd’hui le crime contre l’humanité portant sur la traite négrière, et dont certains missionnaires étaient aussi complices, les souverains Koôngo cherchaient à redéfinir leur relation de coopération avec le Saint Siège et les autres Etats européens comme le Portugal, l’Espagne et la Hollande.
C’est dans ce contexte que le roi Alvaro II (1587-1614) envoya des ambassadeurs à Madrid et à Rome pour une meilleure collaboration dans les relations diplomatiques.
Mbuùta Ntoni Manuelé Dia Vunda ou le marquis de Vounda et Grand Electeur fut nommé ambassadeur extraordinaire de sa Majesté le roi Alvaro II du royaume Congo auprès du pape.
Mbuùta Ntoni Manuelé Dia Vunda qui atterrit à Rome, à la fin du mois de décembre 1607 était porteur d’un profond message du roi du Koôngo pour le pape Paul V que l’on peut définir en des termes que voici :
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Le renforcement de l’appartenance du royaume Congo à la communauté chrétienne, en l’occurrence catholique vaticane.
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Remerciements du roi du Congo au souverain pontife pour la création de l’évêché de San Salvador ou Mbaanza Koôngo nécessitant par voie de conséquence l’envoi des missionnaires et la formation des prêtres autochtones.
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Le mécontentement du roi du Congo et de son peuple sur le comportement dévoyé de certains missionnaires européens sur leur sol encourageant de près ou de loin la pratique de l’esclavage.
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La prise en compte de certaines institutions spirituelles congolaises comme le rôle joué par le détenteur du pouvoir religieux au moment de l’intronisation des rois, le Maàni Nsaku Ne Vunda, considéré à tort par l’autorité vaticane comme un personnage diabolique.
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L’instauration d’une franche et directe collaboration entre l’Eglise du Congo et le Saint Siège récusant ainsi sur ce point le patronage portugais ou l’ardeur des espagnols à vouloir faire du royaume Congo un Etat tributaire et non un royaume indépendant.
Ici, il y a lieu d’indiquer que les Portugais s’opposaient à de telles initiatives au nom du « Padraodo » ou droit de patronat. En effet, le « Padroado » était constitué par un ensemble d’accords intervenus entre le Saint-Siège et le Portugal pour assurer la collaboration entre l’Eglise et l’Etat, dans les entreprises de découverte et d’évangélisation des pays d’outre-mer. [ Mgr J. Cuvelier in « L’Ancien royaume de Congo » Desclée De Brouwer P.335.]
C’est ni plus ni moins ce qu’il convient d’appeler en termes contemporains le pacte colonial.
Ainsi, en vertu du « Padraodo », les Portugais s’opposaient toujours à l’envoi des ambassadeurs Koôngo même s’agissant de ceux d’origine européenne.
C’est dire que l’arrivée de Mbuùta Ntoni Manuelé Dia Vunda ou du Marquis de Vounda fut un triomphe du roi Koôngo sur le plan diplomatique.
Mbuùta Ntoni Manuelé Dia Vunda arriva à Rome pratiquement affaibli en raison de son voyage périlleux par voie de navigation et au cours duquel, il perdit plusieurs membres de sa délégation.
Diplomate né, très intelligent et cultivé, pétri de beaucoup de sagesse et fin connaisseur des traditions de ses ancêtres, parlant, entre autres, le portugais, l’espagnol et le latin de façon remarquable, Mbuùta Ntoni Manuelé Dia Vunda impressionna la curie romaine par sa bonhomie, son calme et son sens aigu de la présentation au pape du message dont il était porteur du roi du Congo. Il fut véritablement considéré comme un digne fils tant de la nation africaine que chrétienne.
A son propos, dans « L’Ancien Congo d’après les archives romaines (1518-1640) », Monseigneur Cuvelier et l’Abbé Jadin rapportent qu’il était « âgé d’environ trente ans, noir de couleur, mais de manières nobles et posées. Par-dessus tout, il était pieux et dévôt. Il ne lui manquait pas de valeur et de prudence dans les affaires. Le roi…donna beaucoup d’avis confidentiels concernant les choses dont il devait parler de vive voix avec Sa Sainteté. ».
Baesten cité par les deux derniers auteurs rapporte quant à lui que : « Il avait peu de barbe, était bien proportionné, paraissait âgé d’environ 35 ans. Il parlait très bien le portugais et l’espagnol. »
En fait les qualités humaines et spirituelles de Mbuùta Ntoni Manuelé Dia Vunda sont comparativement identiques, par exemple, à celles du vénéré pasteur Emile cardinal Biayenda. Il apparaît comme un véritable muùntu épris de paix et respectueux des valeurs universelles.
Comme le Cardinal Emile Biayenda, Mbuùta Ntoni Dia Vunda a souffert, au cours de son long voyage à destination de Rome, dans sa chair, victime du banditisme des pirates hollandais. Le marquis de Funta (Vunda), à trois reprises, fit, rapportent Monseigneur Cuvelier et l’abbé Jadin la rencontre de vaisseaux hollandais, qui enlevèrent tout ce qu’il avait de meilleur, de sorte que par le fait de ces pirates, il fut blessé, et presque entièrement dépouillé de vêtements. [ Mgr Cuvelier et l’Abbé Jadin Op.cit P.287.]
En somme, Mbuùta Ntoni Manuelé Dia Vunda est mort à Rome le 6 janvier 1608. Son mausolée dont les héritiers Bakongo et par delà eux tous les Congolais peuvent encore, écrit Martial Sinda s’enorgueillir aujourd’hui, portait cette première inscription du Pape Paul V :
« Paul V souverain pontife à Antoine Emmanuel marquis de Vounda, premier ambassadeur du roi du Congo auprès du Siège apostolique, auquel il a été rendu visite après que, malade et affaibli par son voyage périlleux, abattu par la perte de ses compagnons, il se fut alité en arrivant au Vatican ; qu’il a écouté avec bienveillance pendant qu’il exposait le but de sa mission : le don au nom de son roi, du royaume du Congo du siège apostolique ; qu’il a muni au moment de sa mort de la bénédiction apostolique, qu’il a fait porter dans sa chapelle avec un appareil digne d’un roi, pour lequel enfin il a fait ériger ce monument, preuve de son amour paternel. En l’année 1609, la troisième de son pontificat ». [ Martial Sinda Op.cit P.30.]
RUDY MBEMBA-DYA-BÔ-BENAZO-MBANZULU
Koôngologue
Ntsangou ni zo tou zololo,
Ca nous encourage a bien nous conduire et a ne pas nous associer ou melangeravec n’importe qui.
Merci Beaucoup
Évoquer cette histoire c’est bien pour la connaissance , mais je demande ce que notre frère ici veux mettre en évidence, si ce n’est sa nostalgie. Je me demande où se situe le lien avec la situation actuelle dans toute l’Afrique prise d’envie de démocratie,,,,,soyez clair concis et dites nous exactement le fond de votre pensée.,,,,,,,,,Merci quand même pour cet article.
A mon frère Macktchicaya
» on ne peut faire prendre une nouvelle orientation à un peuple donné sans compter et prêter attention à ce qu’il a été hier, c’est-à-dire par rapport à sa coutume » écrit Emile cardinal BIAYENDA et en l’espèce par rapport à son histoire dirai-je personnellement
Et le mal du Congo aujourd’hui c’est d’avoir des dirigeants qui ne connaissent vraiment rien des composantes du Congo des valeurs dominantes qui sont les leurs. Une telle analyse peut être une des solutions pour mieux parfaire notre destin dans l’élaboration des lois et des projets à l’échelle planétaire.
Si cela s’apparente bien-sûr à une sorte de nostalgie, mais celle-ci se veut toutefois historiquement dynamique à l’effet d’éclairer ne serait-ce que dans le choix de ceux qui nous gouvernent….
Voilà mon message à travers ce texte !
ROI KONGO et non pas roi du Congo. Le Congo n’a jamais ete un royaume. Le Congo est un pays cree par les blancs sur des etendus et les peuples qui n’ont rien a voir avec le KONGO. Et dans l<histoire du Congo, il ne ressort rien du KONGO. On parle de Maloango et Makoko, pas de roi KONGO. Il ne faut pas etre intellectuellement malhonnete a ce point jusqu'a faire croire que le Congo est une continuite du Kongo. Le Congo est un pays arrose par le fleuve que les blancs avaient nomme Congo (fleuve Congo). Ainsi, les deux pays (RDC et RC) bordes par ce fleuve ont ete nommes Congo par les blancs. Alors, d'ou sort ce fameux roi du Congo?
Non cher Mr., le Congo pays n'est pas la suite du royaume kongo. Meme l'Angola ou se trouve Mbanza Kongo n'est pas la continuite du royaume Kongo. Mais pourquoi diable nos freres laris veulent toujours transgresser l'histoire du Congo dans le but d'inserer le KONGO dedans?
Pourtant les blancs ont bien fait la difference en ecrivant KONGO et CONGO, KONGOS et CONGOLAIS! Ou est le mal d'ecrire KONGO lorsqu'on relate les faits qui ont trait au KONGO? Pourquoi vouloir entretenir la confusion entre KONGO (pretendu ancien royaume) et CONGO qui est pays de 342000km2 regroupant plusieurs ethnies qui nont rien a cirer des histoires kongo?
Pourquoi nos frères Laris veulent toujours transgresser l’histoire du Congo…
Voici le type de réactions de nos compatriotes qui parlent de malhonnêteté tout en étant eux-mêmes malhonnêtes !
Tout d’abord lorsque j’apprécie la bibliographie de l’auteur sur laquelle il a travaillé, Cuvelier et Jadin ne sont pas des laris mais des blancs dont on nous dit qu’ils auraient créés les Congos actuels. Ce sont les laris qui les ont aussi influencé.
Et oui le comportement anti-lari est vraiment précolonial ou relève du précolonialisme congénital. L’histoire n’est point une gymnastique linguistique mais un ensemble des faits ou de comportements voire d’événements ayant marqué un peuple ou une société donnée à un moment donné dans l’espace et dans le temps.
Et quand on parle des Kongos, il n’y a pas que les laris à ce que je saches vilis, bembés, kambas, dondos, sundis etc font aussi partie de ce grand peuple
A l’arrivée du blanc par le Congo qui est un fleuve,les explorateurs avaient trouvés comme mode de chefferie les royaumes : le Maloango, et le royaume Téké Brazzaville s’appelait alors « mfoa »,,,,il ne faut pas tronquer l’histoire car les portugais n’ont jamais été les colons du Congo à ce que je sache mais plutôt de l’Angola. Me dire qu’il faut connaître son histoire pour avancer c’est vrai, mais la notre commence à être très orientée selon que l’on est du nord du sud ou de l’est à l’ouest.
L’intellectuel devrait remettre sur le tapis ce qui est vrai pour ne pas induire les autres dans les erreurs.Le peuple kongo part de loin depuis l’Angola certes mais l’histoire du Congo ne commence pas à cet ensemble donc n’ayons pas l’esprit étriqué et centré sur un aspect de l’histoire du Congo.Nous sommes un peuple et un pays et en son sein il y a des groupes qui font l’histoire de ce grand peuple. Une question pourquoi quand De Brazza arrive -t-il au Congo trouve-t-il en premier le MAKOKO comme interlocuteur valable représentant le pouvoir à cette époque? Le royaume kongo dont vous faite mention était où?
Cette histoire qui est vérifiable et écrite par le colon cache certes quelques vérités mais à ce point là je me demande pendant que le makoko est assailli, par ces visiteurs inattendus car ses terres envahies, où était le royaume kongo? si vous répondez sincèrement à cette question sans parti pris vous aurez compris la dynamique historique de ce pays qui est le CONGO.
Objectivement, et sans passion aucune essayons de remettre les choses à l’endroit pour faire évoluer les mentalités de manière à quitter le fanatisme tribal ou ethnique qui guette chacun de nous parfois. Ce qui tue ce peuple c’est le piège dans lequel la jeunesse tombe: la fibre du tribalisme qu’utilise l’homme politique pour continuer à gérer l’espace économique et politique du pays.
Monsieur MACKTCHICAYA à vous entendre parler vous semblez bien connaître l’histoire du Congo qui était comme vous le dites constitué de MAKOKO et MALOANGO OK !
REPONDEZ-MOI S’IL VOUS PLAÎT DE FACON INTELLECTUELLE A DEUX QUESTIONS QUI ME SEMBLENT FONDAMENTALES
1. CONNAISSEZ-VOUS LES LIMITES GEO-HISTORIQUES DU ROYAUME DE MAKOKO COMME L’ONT PRETENDU LES BLANCS.
2. CONNAISSEZ-VOUS SELON DOCUMENTATION LES LIENS SOCIO-POLITIQUES ENTRE NGALIEMA ROI DES BATEKES A KINSHASA ET MAKOKO COMME ROI DE CEUX DE BRAZZA ?
L’HISTOIRE EN TANT QU’INTELLECTUEL C’EST AUSSI PENSER, REFLECHIR ET DONC RAISONNER EN ARRIVANT SOI-MÊME A RECONSTITUER L’HISTOIRE TELLE QU’ELLE A ETE ET NON TELLE QU’ON A VOULU QU’ELLE SOIT.
POUR VOTRE GOUVERNE : L’AMIRAL CABRAL PROCHE COLLABORATEUR DE PIERRE DE BRAZZA DIT MAKOKO GOUVERNE UN NOMBRE D’HABITANTS QUI NE DEPASSE MEME PAS SON VILLAGE. IL PARLE EN TERMES DE VILLAGE ET NON DE ROYAUME.
ENFIN TROISIEME QUESTION SUBSIDIAIRE :
CONNAISSEZ-VOUS LES NOMS DES VASSAUX DU SOI-DISANT ROI MAKOKO ? VOILA POUR MOI UNE DEMARCHE INTELLECTUELLE QUI RELEVE VRAIMENT DE L’INTELLIGIBILITE DES CHOSES.
Bravo pour cet zrticle
J ai eu à visiter personnellement ce monument érigé par aprés par le Pape Urbain VIII qui le fit déplacer et le fixa definitivement dans le baptistére de l ‘église Sainte-Marie-Majeure à Rome dés 1629, ou n’importe quel voyageur peut encore l’honorer .Depuis le monument du Marquis Antoine Emmanuel porte cette nouvelle inscription gravée dans du marbre
« Au Marquis Antoine Negrita ,ambassadeur du roi du Congo qui,mort jadis pendant sa légation,fut enseveli par Paul V dans la chapelle du vatican;Urbain viii,premier des pontifes romains à avoir reçu des rois du Congo par la personne de Jean-babtiste Vives un serment solennel d’obéissance dans le Christ,a érigé cette sépulture en signe de charité pontificale »
N’en déplaise à certains, mais il s’agit de notre histoire écrite sur du marbre depuis le 15éme siécle Je suis désolé si certains de nos compatriotes ne se sentent pas concernés par cette histoire,à eux d’écrire la leur En tout cas en tant Kongo (Sud du pays ),je suis fier de cette histoire qui somme toute est d’actualité surtout lorsque l’on lit les courrires adressés à cette époque par ces rois d’égale à égale à leurs homologues Portugais
Un peuple sans histoire est un peuple qui n’a pas de racines et donc ne peut prosperer
Mon très cher Mulolo wa kanda, votre démarche n’est pas remis en cause autrement j’essaye de lever l’équivoque quand à penser que le Congo commence et s’arrête dans les frontières imaginaires du royaume Kongo. Mais ce qui est vrai est que le royaume Kongo a existé car prenant source en Angola, pour s’étaler jusqu’au Congo dans sa partie sud plus précisément dans le Pool; pour être concis. A votre question sur le royaume Téké dont la chefferie est sous le règne du (nkô) que l’homme blanc appelle le makako, je dirai d’après les écrits(INA) et témoignages verbales des anciens du Congo, et quelques historiens honnêtes du (ciciba) que ce royaume qui prenait sa source à Mbé s’étala jusque dans les terres de l’ex Zaïre où ngaliéma qui fût cousin de makako régnait.
Tous les plateaux Batéké et une partie du Pool constituaient la limite géographique de ce royaume car l’on trouve jusqu’à nos jours des noms de village dans le pool qui ont une résonance dans les langues téké. (kimpandzou, kinkala, ngâ-maba, makana,,,,,) et aussi des populations à Vindza, Mayama,qui ont des pratiques culturelles et linguistiques que l’on trouve dans les plateaux batéké. Tout brazzaville et d’ailleurs même à kinshassa tout le monde le sait que ce sont des villages Téké (ngân-tsié),,,,les restes du royaume à kinshassa se trouve chez les( mohumbo, fininga, et ntétéla), et Téké dans la ville même, et du côté de Brazzaville c’est à Mbé. Par extension vous retrouverez dans la bouenza des téké,,,dans la cuvette ouest des Téké aussi. Si l’on essaye de cartographier cela on verra l’ampleur de ce royaume.
Mais ce peuple est très mitoyens de celui dit Kongo car le( lari) comme langue ou groupe ethnique n’existait pas à cet époque où l’expolorateur découvre le Congo, mais cet ensemble prenait naissance par le fait du croisement entre le téké consommateur des produits kongo et le kongo ce qui donna naissance en même temps au mode de communication le lari (dialecte) et la personne Lari au fil du temps se déterminera. D’où la similitude des noms chez les Téké et les Lari (mâ voila, nvoula, kouka, mouanga, nkinkéla, Kanza, …Ce petit récapitulatif esquissé ici de manière un peu désordonnée c’est pour juste te donner un éclaircissement sur sur la question que tu te pose. Ce n’est pas un cours de géographie ou d’histoire loin de là.
Voilà comment de façon ramassée je donne satisfaction à ta préoccupation mon cher MULOLO.
Je vous laisse le prestige de retrouver les noms des vassaux du roi Makoko, et de son cousin Ngaliéma sur l’autre rive,,,,,Ce qui est sûr est que ces entités étaient bien organisées aller sur les archives de l’ina vous trouverez quelques réponses. J’attends vous relire mon cher MULOLO. Une vérité est que le colon ou l’explorateur a écrit ce qui lui semblait être à son avantage,,,,lisez théophiloe OBENGA sinon voir une vidé de lui en conférence à kinshassa où il explique ce qu’ont vécu les peuples à cette époque où De BRAZZA négociait avec le Makoko.
A mon cher MULOLO
La population du Congo est estimée à combien d’individus? et si l’un des collaborateurs de DE BRAZZA dit que MAKOKO n’a même pas un royaume assez conséquent à sa vue acceptons cela car il fallait ne pas donner de l’importance au peuple que eux venaient coloniser. Ce qui compte à cette époque c’est l’organisation de ces entités sur le plan juridique, sociétal, et même politique. Makoko avait une cour, un conseil, et une politique de voisinage comme chez son homologue le MALOANGO. Le royaume KONGO a son influence politique beaucoup plus prééminent en Angola que chez nous au CONGO car toute son histoire trouve fondement là bas . Mais je vous encourage à toujours travailler au sens que vous nous apportez des éclaircissements sur notre histoires ce que je loue.
L’auteur de l’article tente d’enjoliver une histoire qui justement ne devrait pas servir de référence aux africains contemporains, anticolonialistes et panafricanistes.
Sans aller dans les détails, j peux citer quelques points de faiblesses de l’article.
1- La tendance à opposer les kongo et les chrétiens. Le « Padroado » avait, entre autre, pour principe, en tout lieu de son application, l’assujettissement des populations par l’intermédiaire des autorités religieuses ou des évêques. Chez les kongo, c’est la famille royale qui s’était prêtée à l’exercice
2- Les portugais se servaient des kongos dans leur processus d’assujettissement. Ainsi, Alfonso premier succède au trône, à la mort de son père en 1506, à l’issue d’une guerre civile entre pro et anti portugais qui se termine avec la victoire des premiers(les pro-portugais, donc esclavagistes).
3- A l’arrivée des portugais, l’allure politique du Royaume Kongo ressemblait fort à l’organisation féodale, avec un souverain confronté à des guerres de sécession des provinces et la déstabilisation des voisins. En se convertissant, croyant établir des bonnes relations avec le Portugal, il se voyait assurer une source d’approvisionnement en arme pour reposer des puissants guerriers voisins et pour faire du christianisme un outil de consolidation étatique.
Cette conversion, ainsi que l’appui des portugais n’ont pas empêché les voisins tékés, appuyés par leur mercenaires yaga, de continuer à déstabiliser le royaume, jusqu’à son inféodation au Portugal.
En efft, En 1568, les Bayakas razzieurs nomades arrivent à prendre Sao Salvador et les Portugais doivent intervenir avec les premiers canons. Après cet échec les Bakongos et les Portugais se brouillent et les Portugais prennent même des sujets du mani-kongo comme esclaves. Ils enlèvent deux neveux du mani-kongo (roi) comme esclaves et un attentat contre celui-ci échoue.
Il ne faut donc pas nous faire miroiter ce que constitue l’une des périodes sombres de notre histoire.
Cela correspond à la même logique que cet homme qui nous a été imposé, et qui se plait de prendre un Wisky au bord de l’Alima, avec de l’argent provenant de notre pétrole.
Dès l’instant où les conditions de son maintien au pouvoir sont assurés, le peuple n’a qu’à creuver.
La preuve en est l’arrogance avec laquelle il construit sa ville Oyo, allant jusqu’à faire de publicité sur les médias dit nationaux.
En fait, pour celui la, il est resté à l’étape où l’on décrivait certains hommes comme n’ayant pas le sens de l’honeur, attachés au fétiches et le mode de gestions clanique, donc, dans l’icapacité d’adopter la civilisation de la gestion équitable de ressources et de l’intérêt extrafamilia et tribal.
Cher frère, auteur de ce texte, s’il y a des points positifs que l’on doit rechercher dans notre passé, ils ne sont pas certainement dans les conditions d’adoptions du christiasmes au royaume kongo. Il faut voir autre chose de plus pertinent.
MULOLO WA KANDA,
En dehors des ecrits des esclavagistes Portugais, quelles sont les autres sources prouvant l’existence du royaume Kongo? A ma connaissance, sans ces ecrits, on ne saurait rien du royaume kongo. On peut aisement conclure qu’il s’agit d’un royaume existant uniquement sur le papier esclavagiste. Les cartes et les limites tant vantees du royaume kongo ont ete etablies par l’esclavagiste selon ses desirs et ses objectifs commerciaux. Les esclaves etaient donc pris gratuitement sur cette etendue des terres sous pretexte que le roi (que les malins esclavagistes avaient cree de toutes pieces) des kongos avait donne son accord. A cette epoque de la dictature catholique, la signature d’un roi regnant sur un territoire et un peuple precis constituaite une caution morale devant le pape. La responsabilite de l’esclavage etait donc attribuee au roi kongo et non aux esclavagistes europeens qui restaient donc »propres » devant le clerge catholique. Je ne vois pas en quoi cela doit constituer une fierte pour les africains.
Le manque des livres ecrits par les esclavagistes sur les cartes des royaumes non cotiers ne signifient pas qu’ils n’ont pas existes comme l’affirment sans cesse les kongologues. Au contraire, c’est une preuve que les esclavagistes n’avaient pas pu ebranler ces royaumes proteges par une nature difficilement penetrable par les blancs. Ainsi, le blanc n’a decouvert les batekes qu’au 18e Siecle. Dire que les batekes n’ont jamais existe avant l’arrivee des blancs, c’est vraiment ridicule. On pourrait dire autant pour les kongos qu’ils n’avaient pas existe avant leur decouverte par le blanc Portugais. C’est aussi ridicule.
Toujours est il que, en tant que Congolais, mettre en doute l’existence d’une grande culture millenaire teke qui est exprimee sur la nature (foret, rivieres, savanes…) du Pool, Bouenza, Niari, Plateaux, Cuvette, Cuvette ouest, Lecoumou constitue de l’aveuglement intellectuel. Et dire que cette culture qui a donne les noms des choses naturelles de notre pays est nee a l’arrivee de De Brazza, releve de l’idiotie.
En tout cas, jusqu’a preuve de contraire, je ne suis pas convaincu d’une existance d’un quelconque royaume kongo en dehores des ecrits des esclavagistes portugais, des ecrits qui donnent des ailes aux descendants emigres depuis un siecle sur la rive droite du fleuve.
Comme l’a dit quelqu’un si haut et comme les prouvent les cartes esclavagistes du soit disant royaume kongo, le royaume kongo n’a jamais concerne le Congo. Il se limitait en Angola et au Bas RDC. Alors, venir dire ROI DU CONGO, constitue de la tricherie historique et de la malhonnetete intellectuelle.
On parle de lari parce que l’auteur est connu pour etre lari, et tous les autres qui ressassent et mangent du « royaume kongo » a longueur de theses de doctorat et des articles sur internet sont connus pour etre des laris. Ce sont des gens a la recherche d’une identite qui leur manque tant.
On a beaucoup d’autres defits a lever, perdre le temps a inventer des histoires n’apporte rien a notre situation commune deja tres malheureuse.
Quel intérêt trouve t-on à écrire » koôngo » et non kongo? L’accent circonflexe en français remplace une consonne ou une voyelle.
Ainsi l’ancien français a donné:
hospital = hôpital
teste=tête
droole=drôle
Que vaut cet accent en kikongo? En outre, il n’ y a pas » dya » en kikongo. Seul « dia » est attesté.
Quant à « mbuùta », on lira : « mbu hu ta » ? Allons, pas de zèle!!
Que vivent la simplicité et l’esprit pratique du kikongo.
Cet article montre déjà l’aliénation du kongo et la domination de l’Occident sur l’Afrique.
MULOLO WA KANDA,
Les blancs n’ont jamais eu un interet a parler du bien de nous. Meme nos pharaons ont ete reduits en bandits dans les livres des blancs. Donc lorsque le blancs disent du bien de nous, surtout a cette epoque de l’esclavage, il faut se dire qu’il ya quelque chose de louche derriere cette histoire. Sans interet, les blancs portugais allaient traiter les kongos de barbares et de tous les maux. Ils n’allaient pas enjoliver l’histoire comme nous la lisons dans leurs livres. En effet, en dehors des ecrits des esclavagistes Portugais, quelles sont les autres sources prouvant l’existence du royaume Kongo? A ma connaissance, sans ces ecrits, on ne saurait rien du royaume kongo. On peut aisement conclure qu’il s’agit d’un royaume existant uniquement sur le papier esclavagiste. Les cartes et les limites tant vantees du royaume kongo ont ete etablies par l’esclavagiste selon ses desirs et ses objectifs commerciaux. Les esclaves etaient donc pris gratuitement sur cette etendue des terres sous pretexte que le roi (que les malins esclavagistes avaient cree de toutes pieces) des kongos avait donne son accord. A cette epoque de la dictature catholique, la signature d’un roi regnant sur un territoire et un peuple precis constituaite une caution morale devant le pape. La responsabilite de l’esclavage etait donc attribuee au roi kongo et non aux esclavagistes europeens qui restaient donc »propres » devant le clerge catholique. Je ne vois pas en quoi cela doit constituer une fierte pour les africains.
Le manque des livres ecrits par les esclavagistes sur les cartes des royaumes non cotiers ne signifient pas qu’ils n’ont pas existes comme l’affirment sans cesse les kongologues. Au contraire, c’est une preuve que les esclavagistes n’avaient pas pu ebranler ces royaumes proteges par une nature difficilement penetrable par les blancs. Ainsi, le blanc n’a decouvert les batekes qu’au 18e Siecle. Dire que les batekes n’ont jamais existe avant l’arrivee des blancs, c’est vraiment ridicule. On pourrait dire autant pour les kongos qu’ils n’avaient pas existe avant leur decouverte par le blanc Portugais. C’est aussi ridicule.
Toujours est il que, en tant que Congolais, mettre en doute l’existence d’une grande culture millenaire teke qui est exprimee sur la nature (foret, rivieres, savanes…) du Pool, Bouenza, Niari, Plateaux, Cuvette, Cuvette ouest, Lecoumou constitue de l’aveuglement intellectuel. Et dire que cette culture qui a donne les noms des choses naturelles de notre pays est nee a l’arrivee de De Brazza, releve de l’idiotie.
En tout cas, jusqu’a preuve de contraire, je ne suis pas convaincu d’une existance d’un quelconque royaume kongo en dehores des ecrits des esclavagistes portugais, des ecrits qui donnent des ailes aux descendants emigres depuis un siecle sur la rive droite du fleuve.
Comme l’a dit quelqu’un si haut et comme les prouvent les cartes esclavagistes du soit disant royaume kongo, le royaume kongo n’a jamais concerne le Congo. Il se limitait en Angola et au Bas RDC. Alors, venir dire ROI DU CONGO, constitue de la tricherie historique et de la malhonnetete intellectuelle.
On parle de lari parce que l’auteur est connu pour etre lari, et tous les autres qui ressassent et mangent du « royaume kongo » a longueur de theses de doctorat et des articles sur internet sont connus pour etre des laris. Ce sont des gens a la recherche d’une identite qui leur manque tant.
Kongo, teke, lari, vili, mbochi…, on est tous des congolais. Developpons des theses qui nous avancent plutot que de s’attarder sur le tribalisme.
MULOLO WA KANDA,
Les blancs n’ont jamais eu un interet a parler du bien de nous. Meme nos pharaons ont ete reduits en bandits dans les livres des blancs. Donc lorsque le blancs disent du bien de nous, surtout a cette epoque de l’esclavage, il faut se dire qu’il ya quelque chose de louche derriere cette histoire. Sans interet, les blancs portugais allaient traiter les kongos de barbares et de tous les maux. Ils n’allaient pas enjoliver l’histoire comme nous la lisons dans leurs livres. En effet, en dehors des ecrits des esclavagistes Portugais, quelles sont les autres sources prouvant l’existence du royaume Kongo? A ma connaissance, sans ces ecrits, on ne saurait rien du royaume kongo. On peut aisement conclure qu’il s’agit d’un royaume existant uniquement sur le papier esclavagiste. Les cartes et les limites tant vantees du royaume kongo ont ete etablies par l’esclavagiste selon ses desirs et ses objectifs commerciaux. Les esclaves etaient donc pris gratuitement sur cette etendue des terres sous pretexte que le roi (que les malins esclavagistes avaient cree de toutes pieces) des kongos avait donne son accord. A cette epoque de la dictature catholique, la signature d’un roi regnant sur un territoire et un peuple precis constituaite une caution morale devant le pape. La responsabilite de l’esclavage etait donc attribuee au roi kongo et non aux esclavagistes europeens qui restaient donc »propres » devant le clerge catholique. Je ne vois pas en quoi cela doit constituer une fierte pour les africains.
Le manque des livres ecrits par les esclavagistes sur les cartes des royaumes non cotiers ne signifient pas qu’ils n’ont pas existes comme l’affirment sans cesse les kongologues. Au contraire, c’est une preuve que les esclavagistes n’avaient pas pu ebranler ces royaumes proteges par une nature difficilement penetrable par les blancs. Ainsi, le blanc n’a decouvert les batekes qu’au 18e Siecle. Dire que les batekes n’ont jamais existe avant l’arrivee des blancs, c’est vraiment ridicule. On pourrait dire autant pour les kongos qu’ils n’avaient pas existe avant leur decouverte par le blanc Portugais. C’est aussi ridicule.
L’essentiel dans toute cette diatribe est qu’au CONGO il ya eu des royaumes et des hommes autour pour animer la vie dans ces entités. Aussi il est vrai que le Makoko, le Maloango ont existé le territoires de ceux deux grands chefs est connu. La traite des noires y est passée le Colon également est passé , aujourd’hui nous avons d’autres formes de préoccupations car nous sommes dans la période d’après les indépendances il ya déjà 50 ans.Doit-on revenir à savoir qui était le roi des Kongo? ou celui des loango et enfin celui des Téké? Non allons progressivement vers une société où tout ceci est un acquis , notre histoire commune.
Que chacun évite de chercher à mettre en valeur son ethnie ou sa tribu au risque de ressembler à nos hommes politiques qui ne cessent de se déchirer depuis les années 60 par simple égocentrisme et régionalisme. Si chacun veut tirer la couverture de son côté je me demande qui sera perdant ou gagnant,,,,comme j’ai su le dire plus haut recherchons plutôt comment faire que le peuple congolais revive la tranquillité , la joie et profite des retombées de la vente des ressources du pays.
L’histoire n’est pas à tronquée, ni à falsifier,,,,,car les archives sont là combien même écrits par le colon à sa guise des fois. ma démarche est intellectuelle donc éloignée de penchants partisans (tribalisme ou régionalisme,,,,clanique) car à l’école primaire je ne savais pas demander à mes amis d’où venaient-ils? au mieux leurs parents étaient d’où? seuls les complexés ont ces attitudes et des fois quelques soit le niveau d’instruction. rebâtissons le Congo dans les normes du respect à autrui et à la chose publique, cultivons la graine du patriotisme………………………….A méditer, merci pour me lire.
On parle de lari parce que l’auteur est connu pour etre lari, et tous les autres qui ressassent et mangent du « royaume kongo » a longueur de theses de doctorat et des articles sur internet sont connus pour etre des laris. Ce sont des gens a la recherche d’une identite qui leur manque tant.
D’où savez vous Monsieur Precolonialisme que l’auteur est lari ? Que signifie être à la recherche d’identité ? Mais l’identité lari est kongo ne le saviez-vous pas ? Oui chez vous excusez-moi de le dire le sentiment anti lari est viscéral. On sent chez vous cette allergie envers des auteurs qui écrivent en mettant en valeur notre culture kongo.
Non le royaume du Kongo n’est pas une réalité sur du papier. On connaît parfaitement les limites territoriales du royaume Kongo ! Le roi et ses vasseaux. L’organisation de la vie politique, économique et autre kongo, on la connaît. Le mbongi par exemple est le lieu même du débat contradictoire et qui témoigne par ailleurs du sens du partage de la parole sous son aspect contradictoire, Le royaume du kongo n’était pas monarchique ni héréditaire mais électif. Regardez le Congo tel qu’il es dirigé par des hommes et femmes qui, dans leur histoire n’ont jamais connu la contradiction
Conséquence : désordre, assassinats, dilapidation, des modifications dictatoriales des constitutions
En ce domaine la culture kongo est telle que même des leaders charismatique comme Bernard Kolelas, Pascal Lissouba, en dépit de leur grandeur n’ont jamais fait l’unanimité dans leurs fiefs et c’est aussi çà l’esprit kongo, celui du débat, de la différence et de la raison. Les Kongo forment ce qu’on appelle une nation……….et ce, bien avant le précolonialisme NGE ME KU WA PAPA !
J’ai peur qu’un jour que mon compatriote MULOLO,dise aux étudiants Congolais que ; » le Dzobi est plus fort que le DROIT » comme l’a déjà dit un enseignant et conseiller d’un département à Brazzaville, il y »a pas longtemps vers la fin de l’année dernière. Pour dire allons au dépassement de soi et non être recroqueviller dans les ensembles tribaux,,,,,,et encore que chacun vient bien de quelque part.La théorie de la tribu classe nous amené où? attention si l’on veut construire ce pays il faut faire abstraction des instincts qui nous ramènent vers un attachement à l’ethnie, mais aussi rien ne nous empêche de parler de notre histoire selon que l’on vienne d’un royaume ou pas; éloignons nous du zèle,,,,,
MULOLO WA KANDA, avec des phrases suivantes, je suis persuadé que vous êtes de la RDC, pas du Congo Brazza :
– Mais l’identité lari est kongo ne le saviez-vous pas ?
– En ce domaine la culture kongo est telle que même des leaders charismatique comme Bernard Kolelas, Pascal Lissouba
UN CONGOLAIS DE Brazza ne tiendrait pas ce genre de raisonnement. Même les révisionnistes kongo se réservent d’inclurent Lissouba dans leur entité. A la limite, si s’approprie Kolélas, qui du reste a bien choisi d’aller reposer dans son village téké. Je vous suggère d’essayer d’approcher sa famille pour en savoir plus.
Quant à l’histoire kongo, je suis persuadé que vous l’avez appris sur les ouvrages de bundu dia kongo ; ce qui se reflète à travers les questions que vous vous posez…
MULOLO WA KANDA,
L’auteur, je le connais depuis longtemps, c’est un lari et il n’y a pas de doute. L’auteur est un habitue des affirmations mensongeres tendant a attribuer au kongo une notoriete imaginaire. Dans ses precedents tapages, il affirmait tres facilement que les mots utilises dans les langues bantoues ont ete copies chez les kongos, les seuls savants, d’apres lui, capables d’inventer des mots d’une langue. Maintenant il revient avec le « roi du Congo ». C’est un trompeur et falcificateur recidiviste.
Je persiste a croire que le royaume kongo, avec des rois aux noms europeens, n’existe pas en dehors du papier de l’esclavagiste portugais. Je vous prie de demontrer le contraire. Les limites dites parfaites de ce royaume ont ete etablies par l’esclagiste portugais pour ses propres interets. La preuve, lorsque l’esclavagiste portugais n’en a plus eu besoin, il l’a mis fin.
Pour dire que les ecrits des blancs ne sont pas necessairement la preuve de l’existence d’un royaume africain. Et le manque des ecrits de ceux-ci ne sont pas non plus la preuve qu’un royaume n’a pas existe. Encore une fois, les blancs ne parlent jamais du bien de nous si ce n’est pas a leur profit. Donc l’histoire esclavagiste du royaume kongo que vous vous etes fait votre est suspecte.
Lorsqu’on est congolais de surcroit du Pool ou toute la nature est exprimee en tradition tekee, il n’est pas elegant intellectuellement de parler en terme de « DU SOI-DISANT ROI MAKOKO « . C’est faire de l’autruche. Ou sont les traces de la culture ou de la civilisation kongo au Congo? Ou etait le fameux royaume kongo lorsque les tekes nommaient la nature de 7 regions du centre du Congo?
Lissouba (teke nzabi) et Kolelas (teke lali comme la plupart des LARI) ne deviendront pas kongo par un simple tour de magie de MULOLO WA KANDA.
Encore une fois, arretons avec des discours tribaux, privilegions ce qui nous avance. Les luttes des ethnies ou tribus ne nous ameneront nulle part. Aucune ethnie ne pourra plus vivre seule sans les autres, on est melange pour le bon.
Pour ton information, le mot et la tradition mbongui ne sont pas une specificite kongo, loin de la. Le mot mbongui est utilise par beaucoup d’autres langues bantoues. Chez les tekes par exemple, le mot mbongui est prononce avec variete d’intonation selon qu’on est dans la lekoumou, le niari, le pool, les plateaux… Vouloir s’approprier ce mot et cette culture est une malhonnetete culturelle.
Le mbongui existe dans toutes les societes bantoues jusqu’au Rwanda et ailleurs. Ce n’est pas une exclusivite kongo. Pour des exclusivites kongo, chercher ailleurs.
Chez les tekes par exemple, le mot mbongui est prononce avec variete d’intonation selon qu’on est dans la lekoumou, le niari, le pool, les plateaux… Vouloir s’approprier ce mot et cette culture est une malhonnetete culturelle.
Alors donnez-nous ce mbongui tel qu’il est prononcé en teke en tenant compte de l’intonation comme vous dites et par ailleurs en nous donnant les fonctions de celui-ci
A ma connaissance, dans toutes les sociétés bantoues, ce qui sur le plan de la linguistique traduit l’idée de NTU qui serait dominante dans l’organisation socio-politique, des sociétés le ki-muntu n’est pas vécu, appliqué de la même manière.
Ce n’est pas par ce qu’un terme existe dans telle ou telle autre langue que son contenant est le même dans toutes les sociétés.
Le mbongui existe dans toutes les societes bantoues jusqu’au Rwanda et ailleurs. Ok !
Mais dites nous les sociétés bantoues dans lesquelles, le mbongui est institutionnellement affirmée comme il l’est chez les Kongo !
Vous confondez la culture et la langue même si celle-ci reste un élément culturel dans le descriptif d’un peuple ou une société.
Avez-vous entendu de ma part que les mots kongo sont distincts de ceux que l’on retrouve dans d’autres langues bantoues ?
L’institution du mbongui est affirmativement plus prononcée chez les Kongo qu’elle ne l’est chez les tekes ou les mbochis. Chez les Kongo, le mbongui est sens plus précisément sens du débat contradictoire, du respect de la parole dans son expression altruiste.
Vous qui souhaitez nous conduire vers la démocratie, cet aspect devrait vous interpeller. Si vous ne savez pas à chaque fois que je discute de la démocratie avec un kongo peu importe son appartenance ethnique la nostalgie du mbongui fait naître en filigrane l’absence du débat contradictoire par des groupuscules qui pensent que le pouvoir n’est que force, dictature……
Non ! ne discutons pas des mots mais beaucoup plus de leur sens culturel et surtout de leur dynamique existentiel et c’est en cela la culture peut le capital d’une civilisation qui aspire au développement.
L’auteur, je le connais depuis longtemps, c’est un lari et il n’y a pas de doute. L’auteur est un habitue des affirmations mensongeres tendant a attribuer au kongo une notoriete imaginaire. Dans ses precedents tapages, il affirmait tres facilement que les mots utilises dans les langues bantoues ont ete copies chez les kongos, les seuls savants, d’apres lui, capables d’inventer des mots d’une langue. Maintenant il revient avec le « roi du Congo ». C’est un trompeur et falcificateur recidiviste
Cette phrase est révélatrice du sentiment que vous entretenez envers les laris et la peur que m’inspire vos observations ce sont des certitudes qui peuvent être mensongères aussi.
Pour preuve Rudy Mbemba est un petit frère et quand je dis bien est un petit frère, je suis gentil par ce que mon âge m’aurait amené à le considérer comme un enfant. Aujourd’hui, il est devenu un grand monsieur. A ma connaissance, il n’est pas lari, sa mère Benazo » ya Benazo » est de Boko, son père un basundi alors voudriez-vous me faire croire qu’il est lari.
Tout gamin qu’il était au pays, il m’appelait par » Grand Delon Bissengo », lui-même peut s’en rappeler
Ce petit frère a beaucoup évolué et j’avoue que j’apprends beaucoup en le lisant et je n’ai jamais lu quelque chose de lui faisant penser que les seuls savants, d’après lui, capables d’inventer seraient les kongos.
Le jugement envers ce garçon est subjectif et non objectif. Pour vous, il est sujet à contestation peu importe ce qu’il écrit ! Cette façon de débattre je ne l’apprécie pas du tout par conséquent, je sors du débat définitivement.
L’identité Lari n’existe pas car elle est apparentée à la culture (TEKE-KONGO) même si de nos jours certains ne veulent pas l’admettre,,,,KOLELA que mon compatriote MULOLO s’approprie comme leader kongo, est bien l’exemple typique de cette culture car au demeurant il est téké la preuve lors de son enterrement il a fallut des rites téké.
Le constat que je fait après lecture des textes postés ici par MULOLO, est que ce compatriote s’il en est un souffre d’une constipation mentale et de fait cette pathologie l’empêche de pouvoir aller au delà de ce qu’il en sa conscience pour en fait s’épanouir historiquement.
Le débat ou discussion intellectuelle repose sur des arguments dans l’esprit de complémentarité, mais à l’entendre dire l’on a l’impression qu’il focalise mais gravement sur son royaume kongo qui est l’ALPHA et L’OMÉGA de la condition du CONGO. Ecrire sur un groupe de gens ou sur une culture n’est pas anodin, mais vouloir revoir l’histoire à sa guise c’est ce qui l’écarte de la méthodologie strictement intellectuelle.
Bref j’en tire ici une idée m’amenant à rester objectif et surtout non révisionniste,,,,,,les échanges grandissent, mais lorsqu’ils deviennent poreux ; inutile d’y insister.,,,Le pays n’avancera point avec ces personnes qui me rappellent la tribu classe prônée par le professeur Lissouba, très contemporainement par COVALIN, Aussi par certains du chemin d’avenir qui entourent l’actuel président.
lekoumou les limite du royomme téke rivier lali de lali a kimboto jusqu a la rivier mpoukou du niari la frontier du gabon de la lekoumou teritoir laali
IL est donc temps de remettre l’histoire du Congo à l’endroit, ne plus laisser la primauté aux charlatans et pseudos historiens de dire ce qu’ils veulent.Les royaumes TEKE et LOUANGO ont été dans le passé et d’ailleurs jusqu’à nos jours des entités dont le peuple est noble et aussi pacifique. Ces cultures ancestrales marquent jusqu’à ce jour l’identité du grand CONGO. Ceci ne veut pas dire que le Royaume KONGO, n’a pas laissé une influence remarquable dans nos us et coutume mais seulement il faille relever que ce royame est plus impacté en Angola que chez nous. L’Afrique centrale content en son sein l’emprunte des trois royaume que l’on retrouve au Gabon , 0 l’ex Zaîre en Angola et au CONGO. Point n’est besoin par excès de zèle de vouloir tronquer l’histoire en la sectionnant pour ne mettre en valeur qu’une entité au détriment d’autres. Les frontières coloniales ont fait du tord en Afrique , mais les faits sont là. Les populations échangent dans un langage commun à tout ce peuple.
]@maatchikaya
je suis stupefait par vos prises de vue qui de toute evidence sont teintées de beaucoup de lacunes en histoire et surtout en linguistique et en générale en anthropologie pure
Le » royaume Loango » etait une entite du royaume Kongo et les Vili sont bel et bien au meme titre que les bembe dondo kamba;lari les pounou et autres .Ce sont tous des Bantous et pas des pygmées ou des Bochimans.
Vous savez comment on dit kouanga ou YAKA en Zambie? …… N’CHIMA le mot d’origine du manioc en kongo et swaheli et les langues d Afrique Australe en generale
C est pour vous dire que le Royaume du KONGO s’étendait bien jusqu « au Congo BZV actuel
Mr Mackthikaya,vos prises de positions sont celles d’un complexé;dommage,ce n’est que de l’histoire;on en a une ou non
Le peuple Kongo a une histoire qui bénéficie d’une documentation de plus de 4 siècles. Et ça ne pas le reconnaître et surtout en souffrir par ce que l’on est pas kongo relève d’une idiotie lamentable et surtout d’une malhonnêteté aveugle teintée, entre autres, d’un tribalisme enfantin.
congo uni hata batou
iloki congo uni jm
Pour votre gouverne le royaume Loango, n’était pas une sous entité du royaume Kongo, Monsieur, ici je ne m’amuserai pas à faire un cours d’histoire sur cet aspect, les lacunes sont vôtres à ce que je constate, car vous ignorer que l’influence du royaume Kongo est plus proéminent entre l’Angola et la Rdc actuelle qu’au Congo Brazzaville, si vous vous rendez dans le kouilou l’on vous montrera où était situé la cour du roi Maloango, ainsi que chez les Téké encore plus visible à Mbé,,le royaume Kongo dont je suis fière aussi car bantou se situait où géographiquement dans le Congo d’avant la pénétration de De Brazza?
Si vous êtes un spécialiste des jugements hasardeux et sinon un révisionniste aller vous en prendre à vous même, je suis effaré de lire que:’vous êtes un complexé » oui le royaume Kongo a plusieurs siècles d’existence (4),,,,je vous le concède,,,et comme c’est une évidence pourquoi voulez vous que je reconnaisse une évidence (à moins que vous pensiez que je ne sais pas voir);,les manquements historiques dont vous parlez sont une vue de l’esprit de votre part à mon endroit, puisque n’ayant pas eu un débat sérieux jusque là entre vous et moi sinon qu’à travers cet outil,,,,
Quand vous dites « Vili » en fait ceci est une déformation voulu par le colon, la vrai appellation de ce peuple est « Loango » donc les difficultés linguistiques c’est vous qui les porter il se pourrait dans vos gènes,,mais en tout cas pas moi. Vous relater cet aspect est ce du tribalisme enfantin? le mot est mal choisi de votre part, et je pense en substance que vous aviez un problème de reconnaissance identitaire.
J’ai le droit de dire ce qui est et très objectivement Le Royaume LOANGO n’était pas une sous entité du « grand royaume Kongo » enlever cela de votre représentation cognitive ,,,de peur que vous verser dans le négationnisme.
Le royaume du congo n’est pas car l’on connait le royaume kongo voilà la nuance que vous ne voulez point accepter et intégrer dans votre mode de raisonnement. tant que vous nagerez dans ces sphères où la prédominance est tribale au moment de dire l’histoire du pays ; il est temps pour votre épanouissement de changer de paradigme synchronique.
A ZOBA BADILA, et A j@maatchicaya,,,,,,,,,,,(mvili ngoundou), (onthiô ngoundou) demandez ceci à vos ancêtres pour l’explication
Ah les congolais…chacun defend son royaume qui n’existe plus…quelle tristesse.Soyez Fier mais pas Otage de vos origines. Nous avons une tradition orale et il est donc difficille des trouver les ecrits sur l’organisations des differents royaumes si ce n’est par l’envahisseur( La preuve nous debattons dans l’une de ses langues). Que la personne qui ecrit le texte confondent le C et le K ( C’est l’envahisseur qui lui a appris a ecrire) ou encore que certains parlent de soit disant royaume kongo et d’autres pseudo royaume teke ou loango. Le vrai sujet est que ce Mbuta…. a bien existe puisque sa tombe est connu. Alors faut il en deduire l’auteur du texte est dans la logique de Beto Ni Beto(concept propre a la tribut classe) il y a un pas qu’il ne faut pas franchir. Par ailleurs les eclaircissement de Iloki a propos des bayakas(que les kongos vendaient aussi comme bois d’ebenes donc esclaves…ce qui veut dire qu’ils etaient aussi esclavagistes) et de l’influence nefaste des catholiques dans la destruction de ce royaume sont la pour nous rappeller l’empire du mal n’a pas changer de methodes.
Au final effectivement il s’agit du CONGO historique, cette discussion agrémente les points de vue et nous fait vivre notre passé. A mon sens il est simplement ici question de mettre en évidence certaines choses, et faire savoir que l’explorateur , ou le colon savait énormément mais nous a donné ce que lui trouvait acceptable après qu’il avait détruit cette civilisation ancestrale que nous essayons en fait de retracer au travers de nos échanges.Que certainement chacun se recroqueville dans ses origines oui, mais l’on ne peut mieux dire que ce que l’on semble maîtriser,,,sans esprit d’exclusion des autres. Par ailleurs il ya oui, des compatriotes qui en prennent plein la gueule puisque focalisés dans la tribu-classe. La culture bantou est orale et quelque part tout le mal est là car souvent les écrits contredisent ce que les anciens nous rapportent dans une moindre mesure…….Mais l’on ne peut oublier que la transmission par les anciens de ce que nous avions du point de nos cultures à travers tout le pays n’est entaché de mensonge lorsque ceci vient des sages. Au delà donc des appartenances originelles nul n’a choisi à sa naissance et même avant de naître le lieu géographique de sa ra résidence familiale.
Pour ma part je suis fier de ce que mes ancetres au 15éme siécle aient été en capacité d’envoyer à Rome et au Vatican des Ambassadeurs
Je me souviens le jour ou j’ai été visité ce monument en la cathedrale Saint Marie Majeur de Rome ,en compagnie d’ami Français d’origine Italienne qui en étaient baba …stupéfaient au plus profond d’eux meme .ILS n’en croyaient pas leurs yeux car comme vous le savez pour eux les Africains n’ont pas d’histoire encore moins une Histoire élogeuse……Jamais ressenti autant de fierté et de sentiment de reconnaissance ce jour là …..n’en déplaise à Macktchicaya
au kongo il ni y avait pas des roymes mai des chefs de dribu et des chefs du village plus des chefs de famille la population laali a éte depporte par les colon les teke protéger par le colon la danse de noble buanga et le manioc de noble yaka dia ba mvuama tout comme le dieu des laali nzabia mpungu demande le vatican
les laali etait indépendant ils fesait le troc entre les teke et luango
le king mulaadi congo uni