« Si nous ne voulons pas laisser le monde sombrer dans le chaos, nous devons libérer l’amour qu’abrite le cœur de tout homme. »
On aimerait en rire, tant l’absurde le dispute au ridicule dans ce feuilleton qui étale sous nos yeux, la fin de règne calamiteux de Sassou. De fait, depuis un peu plus de deux ans, par pur cynisme, Sassou a décidé de braver l’ordre constitutionnel et de demeurer au pouvoir, ad vitam aeternam. Tous les arguments ad hominem qu’il développa jadis contre Pascal Lissouba, auraient dû le couvrir de honte et étouffer dans l’œuf sa gloutonnerie du pouvoir. Que nenni ! Dans une démarche qui défie la logique et le bon sens, une fois de plus, Sassou reste persuadé que sa bonne étoile ne lui fera pas défaut. Imperturbable, il affine chaque jour sa funeste stratégie du chaos, quitte à mécontenter tous les démocrates qui avaient la faiblesse de croire qu’un dictateur pouvait se muer en démocrate.
C’est un truisme de le rappeler : la période euphorique de la victoire militaire d’octobre 1997 a donné plus de coudées franches aux concepteurs de la Constitution du 20 janvier 2002, pour s’attaquer à la limitation des mandats présidentiels, à la limitation d’âge, mais surtout en y introduisant les verrous tangibles incarnés par les articles 57 et 185, aux seules fins de permettre une alternance politique.
Cependant, afin de permettre à Sassou de briguer un 3e mandat en contournant ces articles qui scellent l’alternance dans le marbre, les officines d’Oyo ont opté pour l’abrogation pure et simple de ladite constitution. Elles entendent ainsi proposer une nouvelle constitution qui serait entérinée par voie référendaire, pour aller vers leur « Nouvelle République ». Seulement voilà, lui qui s’est toujours passé pour la victime ; lui qui a vu tous ses meilleurs concurrents pour la conquête du pouvoir tomber les uns après les autres, happés par la guigne ; lui qui se présentait comme le meilleur défenseur de la constitution de 1992 ; bref, lui qui aurait pu -selon ses zélateurs – rentrer dans l’Histoire par la grande porte, y sera manifestement défénestré, sans autre forme de procès.
Le chaos comme stratégie
En dépit de toute vraisemblance, l’apparente maitrise du calendrier politique par Sassou n’est qu’illusoire. Il bat en permanence les flancs pour essayer de redresser le navire qui commence à prendre l’eau. Les faits sociologiques sont tributaires d’innombrables arias et aléas et par conséquent, certains arguments valables hier pour réaliser son coup d’Etat constitutionnel, ne le sont plus aujourd’hui.
Dans la quête désespérée d’une introuvable « jurisprudence » à laquelle il pourrait s’accrocher, Sassou a financé à coups de milliards de F CFA, les députés du Burkina Faso pour les stimuler à modifier l’article 37, dans le seul but de faire obtenir un 3e mandat à Blaise Compaoré. Peine perdue, une marée humaine a pris d’assaut l’Assemblée nationale le jour du vote, mettant in fine un terme aux velléités monarchiques du beau Blaise.
Dernières turpitudes : le Président Congolais qui a la triste réputation de priver son peuple d’eau et d’électricité ; venait de se faire remonter les bretelles par une objurgation en bonne et due forme de Paul Kagamé à cause des 20 milliards de F CFA de don octroyé à Pierre Nkurunzinza pour lui permettre de soudoyer les membres de la commission électorale, son armée, sa police et son parti politique dans le but de négocier un 3e mandat.
Logiquement, après l’affligeant dialogue de Sibiti qui ressemblait à s’y méprendre à un congrès du PCT, l’étape suivante fera place à l’annonce de la tenue d’un référendum constitutionnel . Probablement après les jeux africains, en octobre 2015. D’aucuns estiment qu’il pourrait le faire bien avant, histoire de prendre l’opposition de court.
La rencontre pctiste de Sibiti aurait dû être inspirée par un élan patriotique, en mettant un peu d’eau dans le vin dans le sens d’un consensus, notamment pour améliorer la « gouvernance électorale ». Or, sur ce point notamment, les conclusions de Sibiti ont tout bonnement mis en exergue la mauvaise foi de Sassou et de ses sbires, qui n’ont pensé qu’à protéger le quignon de leur confort. Toutes les résolutions y relatives portent en elles les graines du chaos.
Comme à Dolisie et à Ewo, les tenants du pouvoir sont restés évasifs sur les délais relatifs à la réalisation d’un découpage électoral fiable qui tiendrait compte de la densité de la population par circonscription. Quant à la biométrie et l’introduction du bulletin unique, les membres de cette commission ont préféré renvoyer leur applicabilité aux calendes grecques.
Pire, le point 5 le plus emblématique, relatif aux « listes électorales » est à mille lieues d’une volonté d’apaisement. Au contraire, les listes électorales conflictuelles, issues du Recensement Administratif Spécial (RAS) qui avaient consacré un Nord plus peuplé que le Sud, seraient la base sur laquelle on procéderait à d’éventuelles révisions. Pour ajouter l’immoralité au tableau, ils ont l’outrecuidance d’affirmer que « ces listes ont été réalisées de façon paritaire par l’ensemble des parties prenantes aux élections » (sic).
Destruction créatrice ou remake de 1997 ?
Tous les éléments ci-dessus évoqués constituent le cocktail explosif qu’il faudra surveiller comme l’huile sur le feu. Un véritable cautère sur une jambe de bois. On se souvient qu’il a suffi au gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) d’annoncer l’organisation d’un recensement de la population pour l’élection présidentielle de 2016 pour créer un climat insurrectionnel. Et pour cause, l’opposition et la société civile étaient persuadées que cette opération ne serait jamais terminée avant 2016 et entrainerait ipso facto « un glissement » pour maintenir Kabila au-delà de 2016.
Dans notre pays, il est illusoire de s’attendre à une élection libre, démocratique et transparente en 2016 avec ces listes électorales truquées, ni avec une CONEL dirigée par les membres du PCT, ni avec les circonscriptions incongrues (Exemple : Ollombo avec 21 272 Hbts a deux députés et NKayi avec 71 000 Hbts a un seul député). Remettre toute cette gouvernance électorale à plat nécessite au moins un an de travail rigoureux.
Tout compte fait, l’élection présidentielle en 2016 est déjà compromise et Sassou n’a aucune volonté d’organiser une élection présidentielle apaisée. Il croit s’en sortir en organisant une situation de chaos, qui ne sera pas pris ici dans le sens d’une « destruction créatrice » (Schumpeter), mais un remake de 1997 qui empêcherait une redistribution de cartes. Occultant royalement l’eau qui a coulé sous les ponts ; comme en 1997, il croit qu’il demeurera maitre du jeu.
La déliquescence de la dictature…
On n’a jamais destitué une dictature par les urnes. Celle de Mpila ne fera pas exception. C’est le moins qu’on puisse dire. Toutefois, la déliquescence généralisée du despotisme à laquelle on assiste actuellement en Afrique marque, somme toute, un véritable changement d’époque et de paradigme. Les peuples, conscients de leurs responsabilités, ont inventé par eux-mêmes, le fil d’Ariane qui leur permet de porter l’estocade aux tyrans. Sassou et son clan sont prévenus. Nous sommes dans la phase crépusculaire des dictatures sous la poussée des lames de fond de peuples assoiffés de liberté et d’épanouissement.
Les Burkinabè ont relevé avec brio ce grand défi, les Burundais n’ont pas baissé les bras. Je prends date aujourd’hui, ils vaincront. Demain, le vaillant peuple Congolais saura sans nul doute, exhumer son passé glorieux et élever notre pays à la marche qu’il mérite : la plus haute. C’est à cela que l’on reconnaît un grand peuple, si tant est que nous en ayons conscience d’en être encore un.
Sans aucun doute, les Congolais éclairés de la diaspora, ont pris leurs responsabilités en date du 6 juillet 2015, en expliquant au Président F. Hollande, que la stratégie diplomatique de séduction déployée par Sassou, en cachait une autre : celle de la préparation d’un chaos politique et sécuritaire au Congo. Dans le même esprit, les forces vives organisées sur le terrain tiennent un évènement majeur : « le dialogue alternatif ». Un évènement qui, sans aucun doute, pourrait rester dans l’histoire, comme le point de départ d’un mouvement populaire multiforme pour contrecarrer le chaos préparé par Sassou.
A la vérité, il nous revient à tous et à toutes, fils et filles de ce pays, de conjurer le pire qui s’annonce. Car, si on n’y prend garde, il ne sortira de cette politique du chaos que le chaos lui-même.
Djess Dia Moungouansi « La plume du Congo libre »
Diffusé le 23 juillet 2015, par www.congo-liberty.org
MBOCHIOSITÉS* DE SIBITI: SASSOU PRÉPARE LE CONGO A UNE NKURUNZINZADE** ET LE DÉLITEMENT DU CONGO!!!
Le Maitre des Congolismes SONY LABOU TANSI aurait pu donner des mots à cette forfaiture! Alors tachons de lui faire honneur en parlant congolais!
Si tout le peuple congolais ce qu’on désigne par MBOCHIOSITÉS: Œuvres monstrueuses conçues, développées et exploitées en milieu clos ou hyper tribal Mbochi, en général projet économique ou action politique nuisant fortement à l’intérêt public.
Aujourd’hui ,ajoutons à ce lexique:
NKURUNZINZADES: Élections truquées organisées par un En-têté (un MAKUTU MA BWA ou MATOYI MA GBONGUI !) en dépit du bon sens et attentatoires à la Constitution.
Les NKURUNZINZADES conduiront le pays au chaos et l’esprit égoïste de Sassou n’en a cure!
En 1997, Sassou a diabolisé Lissouba et a tout obtenu de ce dernier en se passant de démocrate pour mieux préparer son coup d’état. Aujourd’hui il est au pouvoir et a en face de lui le peuple congolais et sa constitution taillée sur mesure.
Nous verrons comment il ne quittera pas le pouvoir en 2016 face aux congolais qui ne veulent plus de lui sauf les PCTISTES. Sassou qui n’a pour politique que de l’intimidation et le vol à ciel ouvert sait très bien qu’au premier coup de feu sur la population, il aura signé son arrêt de mort, son clan, ses enfants et ses parents y compris.
Nous espérons qu’il ne fera pas cette bétise de penser qu’il peut encore rester au pouvoir avec les armes,qu’il peut compter avec les Burundais qu’il finance à coup de milliards pour venir à sa rescousse comme avec les Angolais en 1997/1998,pendant que les retraités et les ex travailleurs des sociétés liquidés tirent le diable par la queue.
Qu’il n’espère pas aussi sur ces beaux frères d’en face car ils seront les premiers à venir soutenir son départ car ils n’ont jamais digérés l’opération « bata ya bakolo » ils gardent un dent dure contre Ndenguet à qui ils feront payer son arrogance même si nous sommes un pays souverrain.Bien évidemment que sur ce point,je suis parmi ceux qui ont applaudi l’opération.
L’appel du mouvement du 15 Août aux soldats et officiers militaires et au peuple congolais encore dignes de leur devoir !
Chers compatriotes,
Chers patriotes militaires congolais,
Chers soldats et officiers de la défense nationale,
Cher peuple souverain,
Nous assistons, impuissants, à la dégradation de notre société, de notre pays, de ses valeurs morales, sociales, éthiques et culturelles.
A l’examen, il apparaît que le régime politique tyrannique de Denis Sassou Nguesso et ses dignitaires n’ont pas la légitimité nécessaire à l’exercice de leur fonction. Ils n’exercent qu’en raison de notre laxisme à faire valoir le juste droit.
En effet, les structures sociopolitiques, socio-économiques, environnementales, sécuritaires et de la défense nationale de notre pays sont en danger.
Par conséquent, par l’appel du 15 août que j’annonce à travers cette déclaration, je souhaite d’une part mettre en place l’encadrement sécuritaire devant conduire le peuple vers le soulèvement populaire contre le pouvoir félon abusivement installé à la tête du Congo. Cela dure depuis le 5 juin 1997.
D’autre part, préparer la nouvelle classe politique vers le processus de transition en vue de l’alternance démocratique, libre et transparente.
Chaque Congolais est désormais devant un choix historique :
1- Ignorer cet appel et se rendre complice par son silence du régime tyrannique ou d’exception qui continue à bafouer les droits et à imposer ses lois claniques, mafieuses et traités illégitimes, contraires à toute logique de quête de bonheur pour chacun d’entre nous.
2-reconnaître la légitimité de cet appel et ainsi permettre au peuple souverain congolais de provoquer enfin ce changement de régime politique que nous attendons tous.
Considérant que la Souveraineté du peuple est inaliénable et imprescriptible et que toute atteinte à ce principe engendre une violation intolérable à la Constitution en vigueur.
Considérant qu’il convient, qu’il est légitime et qu’il est sacré d’unir à partir du 15 Août 2015 au 15 Août 2016 toutes les forces contre «un pouvoir exercé illégitimement, arbitrairement ou dictatorialement», lequel expose la nation à un danger vital par l’arbitraire, la terreur, la violence, les assassinats, le des-humanisme, l’ignorance, l’oubli, la médiocrité, la stupidité, l’impunité, le mépris, la corruption, la dilapidation kleptomane des deniers publics et du patrimoine commun.
Dès lors, cette proclamation solennelle et en vigueur rappelle, garantie et protège les droits naturels constatés et imprescriptibles de tous les congolais ; ces droits étant la liberté, la justice, le devoir de mémoire, l’éducation, la condition humaine, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression.
L’article 11 de la Déclaration de 1789 devant ici être rappelé: «La communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme: tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi» – et j’ajouterais le respect par tous des institutions de la république.
À cet effet, cet appel organise immédiatement toutes les structures nécessaires permettant à l’ensemble du peuple congolais de s’exprimer par des assemblées citoyennes régulières et ainsi, seul et démocratiquement, de décider de la réorganisation de la souveraineté.
Dans les 60 jours qui suivront cet appel, une liste de plans de soulèvement populaire sera donc adressée à toutes les forces de résistance intérieure et extérieure à la tyrannie.
Les forces de l’ordre, armée, gendarmerie, douanes et police sont au service du peuple congolais qui les entretient.
Et à cet effet, elles ont l’obligation absolue et devront, en exécution de leur mission, assister le peuple congolais lors du soulèvement populaire, notamment en permettant et facilitant le libre accès en toute sécurité des locaux suivants : le Palais du peuple (palais présidentiel), le Palais de l’assemblée nationale du sénat, de la maison de la radio et télévision nationale.
Les politiciens, les responsables hiérarchiques des forces de l’ordre et des administrations publiques à tous les niveaux, qui, à compter du soulèvement populaire, s’opposeraient aux décisions de salubrité publique et aux mesures provisoires édictées par l’assemblée constituante doivent comprendre qu’ils seraient inéluctablement considérés comme trahissant le peuple et toutes les valeurs du Congo éternel.
L’objectif annoncé est la restauration au Congo Brazzaville d’un État digne et conforme aux aspirations légitimes du peuple congolais attaché fondamentalement à une vraie et réelle séparation et indépendance des pouvoirs exécutif, législatif, judiciaire, économique et médiatique.
Toutes les forces armées de la Nation, doivent donc individuellement et collectivement se préparer à escorter le Peuple mobilisé, symbolisant l’image d’une armée respectueuse du peuple et des valeurs incarnées par le nouveau Congo.
Ainsi les forces armées congolaises seront revenues au service de la Nation et prêtes à la défendre dans l’Honneur et avec vaillance.
Si des politiciens ou des nervis tentaient d’opposer une résistance par l’emploi de moyens scélérats, de forces mercenaires ou de troupes étrangères – les traîtres devront répondre judiciairement de leurs actes étant ici rappelé l’article 12 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme et du citoyen qui précise:
«La garantie des droits de l’Homme et du citoyen justifie l’existence et l’entretien d’une force publique, mais cette force est donc instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée».
Si donc, des autorités ou des individus corrompus contrevenaient aux ordres du Peuple mobilisé – il serait alors du devoir de leurs subordonnés de leur désobéir et de s’opposer à leurs supérieurs, y compris par leurs armes fidèlement restées au service du Peuple.
Toutes les mesures vont être prises pour offrir au Peuple congolais la garantie que ce soulèvement populaire se fera dans l’ordre et le civisme.
Toutes les structures nationales seront préservées et la mobilisation générale n’aura d’essentiel objectif immédiat que de rendre au Peuple sa véritable souveraineté.
En instaurant l’organisation nécessaire à la création et à la proclamation d’un pouvoir de transition politique de 3 ans, ce pouvoir établi par la volonté générale et approuvé par l’ensemble de tous les citoyens congolais, conduira le pays d’une part vers la restauration de l’état, de son autorité, des comptes publics, de l’économie, de la création de richesses, de l’aménagement du territoire, du cadre de vie, et du rétablissement de la justice et du social pour tous.
D’autre part, ce pouvoir conduira le pays vers la tenue des élections présidentielles, législatives et locales libres et transparentes.
Alors que vous soyez cultivateur, villageois, citadin, artisan, chef d’entreprise, jeune, vieux, élève, étudiant, chômeur, universitaire, chercheur, enseignant, fonctionnaire, retraités, médecin, mère au foyer, policier, gendarme, militaire, victime des crimes de sang de sassou Nguesso, ou à la recherche d’un être disparu à cause de l’intolérance politique ou assassiné par les sbires de la dictature, vous devez œuvrer à cet appel afin que tout cela cesse.
Rejoignez l’appel du 15 Août 2015 au 15 Août 2016 et soyons tous unis pour reprendre la dignité, la gouvernance politique et la souveraineté de notre pays.
L’heure est arrivée de mettre fin à ce système tyrannique ou ce régime politique d’exception qui nous oppresse, nous oppose, nous divise et agit toujours à l’encontre du bien-être du citoyen congolais ou de la condition humaine au Congo Brazzaville.
Tout peut changer si chacun d’entre nous le veut, une opportunité aussi exceptionnelle ne se renouvellera pas.
Le 15 Août 2015 sera le point de départ de ce merveilleux rassemblement de toutes celles et ceux souhaitant une société de justice, de libertés fondamentales, de la condition humaine et de paix, attachée aux valeurs fondamentales de l’humanité et de la civilisation.
Oui, tout citoyen congolais a désormais le droit et devoir légitime et sacré de défendre dans l’honneur et la dignité, la souveraineté de son peuple contre la tyrannie des instincts politiques maléfiques.
Je vous remercie !
La voix de l’appel du 15 Août 2015 au 15 Août 2016 !
Isidore AYA TONGA
OU EST LE « STAUFFENBERG » DE L’ARMEE AU CONGO BZV ?
Le colonel Claus Schenk Graf von Stauffenberg fut le centre de la Résistance au sein du commandement suprême des forces armées après que le général Hans Oster ait été limogé, après le démantèlement du groupe de résistants au sein du contre-espionnage, et après l’envoi de Henning von Tresckow au front de l’Est. Von Stauffenberg fut du 1er juin au 20 juillet 1944 le chef de l’état-major du commandant des troupes de réserve. Il était convaincu que seule la fin de Hitler pourrait inciter la Wehrmacht à agir. Au début ébloui comme tant d’autres par les succès militaires de Hitler, ce n’est que pendant la guerre qu’il saisit le caractère criminel de la politique nazie. Blessé grièvement en Afrique, il perdit un œil, la main droite et des doigts de la main gauche, fut transféré à Berlin et y reçut en septembre 1943 un poste de chef d’état-major.
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L’ armée au CONGO BZV a connu la guerre (civile) contre elle-même et de glorieux désobéissants, militaires de profession. Cela a mis à mal bon nombre de certitudes tout en révélant les faiblesses des donneurs d’ordres au sommet du Commandement militaires, en l’occurrence Sassou Nguesso. La conséquence est que le pouvoir et l’autorité se dissocient accélérant le mouvement de contestation. Cette autorité, fruit de la relation entre le commandement et l’obéissance ne peut être, pour le plus grand nombre de nos officiers supérieurs, qu’une émanation de la compétence ou d’un ordre juste.
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Est-ce c’est le cas pour notre armée congolaise soumis au diktat d’un seul homme ? Notre armée a trop souffert de l’incapacité d’un commandement qui manque d’esprit de décision, y compris celui qui consiste à savoir obéir ou désobéir si la situation le réclame. Notre armée n’a qu’un défaut elle ne sait pas désobéir. Un chef qui humilie le peuple sacrifie sa sécurité du peuple ne peut être obéi.
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L’obéissance n’est plus comprise comme un devoir, une obligation morale non contestable, encore moins comme une soumission ; elle ne se donne pas d’emblée et demande de plus en plus à se fonder sur une conviction, à s’étayer. Surtout lorsque que le peuple subit l’indécision des officiers censés le protéger Pourquoi l’armée congolaise échapperait-elle à ce mouvement de remise en cause ? Nous ne mettons pas en cause la discipline militaire. Elle est toujours de rigueur, c’est l’obéissance passive ou soumission aveugle qui est maintenant une faute. C’est cela que nous condamnons.
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Dans son propre camp, plus précisément à la présidence de la république, c’est une guerre larvée auxquelles se livrent les éléments des différents donneurs d’ordre. Chaque camp soupçonne l’autre camp de fomenter un coup. La présidence est devenue une chaudière ou naissent tous les jours les futurs instigateurs d’un possible coup d’Etat.
Depuis que les services de renseignements ont prévenu Sassou Nguesso de la récupération de certains de ses « fidèles généraux » par une fronde de l’armée décidée à le faire tomber, les divisions, déjà patentes et palpables au sein des groupements de bataillon militaire réapparaissent. Cela n’est plus un secret. La mort suspecte du général ADOUA reste encore très vif dans l’esprit de ses hommes qui ne s’en cachent plus de ne plus soutenir les dérives militaires du haut commandement. De même on prêterait une alliance secrète entre ces derniers et ceux du Colonel Marcel Ntsourou.
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Mais ce qui inquiète plus Sassou et sa bande c’est l’activisme de l’officier Supérieur Ferdinand MBAOU qui non seulement a été reçu a plusieurs reprises par un conseiller du Ministre de la défense Française Jean-Yves Le Drian, mais surtout par d’autres hauts fonctionnaires militaires des pays comme l’Allemagne et les Etats-Unis. Il serait fortement soupçonné par l’homme de Mpila d’être le cerveau extérieur du coup d’Etat en préparation.
Un général, dont nous préférons taire le nom pour sa sécurité aurait refusé de participer a un complot d’assassinat contre l’officier F. MBAOU lors de son dernier séjour récemment à Genève pour prospection politique et militaire.
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De même que F. MBAOU était reçu en Angola par le cabinet du ministre de la Défense, Cândido Pereira dos Santos Van-Dúnem, de même les envoyés de Sassou, Basile IKOUEBE (affaires étrangères) et Pierre OBA(Mines et de la Géologie), en réalité c’est l’homme de la sécurité sécrète de Sassou, attendent toujours un feu de vert de la part de DOS SANTOS. Ce sont là des signes qui ne trompent pas.
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Par ailleurs l’alliance des colonels MBAOU et d’autres militaires qui donne tant d’insomnie a sassou serait très surveillée par les services de renseignements de DST de Brazzaville mais plus sur la place de Paris.. Le général NIANGA MBOUALA serait convoqué régulièrement à la Présidence pour s’expliquer sur les pseudos complot réel ou pas .
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Pourtant d’après nos sources le plus grand danger ne viendrait pas que de ces militaires qui se seraient clairement prononcés. « L’homme aura pour ennemis les gens de sa maison » (Matthieu 10:36)
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L’armée Congolaise n’est pas aussi naïve que ça. L’honneur et le patriotisme surprendront plus d’un congolais qui ont cru que toute l’armée congolaise était sous la botte de sassou.
Les négociations d’après l’ére SASSOU sont déjà entamées et toujours d’après nos sources l’armée a déjà choisi son camp.
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