Associations et Personnalités de la diaspora congolaise en Europe
organisatrices de la manifestation du 24 septembre 2014
à proximité de l’Ambassade du Congo en France
rue Paul Valéry – Paris 16ème
Lettre ouverte à Monsieur Denis Sassou N Guesso
Président de la République du Congo
Brazzaville
Monsieur le Président de la République,
Des Associations et Personnalités de la diaspora congolaise en Europe ont organisé le 24 septembre 2014 une manifestation à proximité de l’Ambassade de la République du Congo en France – rue Paul Valéry – Paris 16ème.
A cet événement auquel se sont joints des démocrates africains et européens, la diaspora congolaise en Europe, dans son immense majorité, a redit avec force son rejet total des élections locales du 28 septembre 2014 et lancé aux populations congolaises un appel à leur boycott. Elle s’est par ailleurs opposée à toute tentative de modification de la constitution congolaise du 20 janvier 2002 ainsi qu’à toute consultation référendaire sur le démantèlement de ladite constitution.
Une délégation de deux membres parmi les manifestants a été reçue, avec courtoisie, à leur demande par le Conseiller Culturel, chargé de la Francophonie près l’Ambassade du Congo en France, en lieu et place de l’Ambassadeur absent.
Lors de l’échange entre les deux parties, la délégation de la diaspora a réitéré la critique des démocrates et patriotes congolais contre la voie sectaire et non consensuelle qu’emprunte votre gouvernement pour résoudre ce qu’elle considère comme étant la crise que traverse aujourd’hui le Congo.
Nous saisissons cette occasion pour vous indiquer notre pensée profonde sur cette crise et sur les grandes questions politiques qui divisent notre pays d’autant qu’elles affaiblissent de plus en plus la nation et l’identité congolaises.
En effet, depuis votre retour au pouvoir en 1997, les élections au Congo, tous scrutins confondus, sont entachées d’irrégularités. Mal organisées, elles pêchent par leur manque de transparence, de démocratie et de civisme. D’où l’indifférence et le très faible engouement populaires à leur égard. Les taux de participation, généralement bas, avoisinant les 10%, ruinent la légitimité des instances publiques d’où elles sont issues. Les locales du 28 septembre 2014 qui ressemblent aux précédents scrutins ne revêtent elles aussi aucune légitimité. Leurs données ne sont nullement partagées par la classe politique congolaise et les institutions agréés.
Contrairement à ce que pourrait penser l’alliance politique au pouvoir, le Congo est bien en crise. Notre pays, affaibli parce que mal gouverné ne répond pas à la demande sociale et sécuritaire. Le taux de mortalité, le nombre de pauvres, de chômeurs et de personnes en situation de précarité sont exponentielles. Aucune perspective de resocialisation pour la jeunesse n’est en vue. La loi du plus fort et les atteintes quotidiennes aux libertés fondamentales des citoyens assombrissent l’idée même de république.
La ressource pétrolière qui devrait régénérer le pays ne profite qu’aux rentiers du système empêchant l’économie nationale de se moderniser. Les services fiscaux, l’inspection générale, le contrôle d’Etat et la cour des comptes sont sans voie et impuissants face à la boulimie et à la jouissance excessive de petits groupes de prédateurs intouchables qui, affichant au grand jour leurs richesses, se sont appropriés l’autorité publique.
La constitution, qui entre autres dispositions, prescrit l’obligation de l’alternance politique par le respect des mandats exercés par le président de la république, court le risque de ne devenir qu’un texte de confort exclusivement aux fins de la conservation du pouvoir par le clan politique présidentiel. Le recensement administratif spécial 2013 avec tous les avatars et les irrégularités qu’il comporte dans la composition du corps électoral a été validé en prévision de cette aberration.
Comme pour tout aggraver, la confusion des rôles entre le pouvoir et la famille régnante introduit un malaise et une confusion inacceptables dans la république.
Le Collectif des partis de l’opposition et des forces de la société civile congolaises n’ont cessé de relever ces faits de crise. Ils n’ont jamais été entendus.
Au regard de cette situation inquiétante, dans le pays même et au sein de la diaspora, des patriotes exigent le dialogue national, le compromis historique et les états généraux de la nation qui sont autant de figures politiques comme voies de sortie de cette crise, avant ou en 2016, année de la fin légale de votre deuxième et dernier mandat, pour faciliter l’avènement du nouveau président de la république du Congo.
La formule d’accompagnement du pouvoir dans un gouvernement d’union nationale qui ne déboucherait pas sur un schéma progressiste et patriotique d’une vraie alternance démocratique est largement réprouvée par le peuple congolais.
Dans l’intérêt supérieur de la nation et solidaires aux luttes historiques de notre peuple revendiquant le bien être, l’égalité sociale, la justice et la démocratie, l’État de droit et conformément à vos engagements de chef d’État relatifs au serment constitutionnel qui vous situe au dessus des clans, vous avez l’obligation politique et morale de créer, sans exclusion, et dans un esprit républicain, les conditions pacifiques d’une alternance démocratique heureuse dans notre pays.
Non réussie par la voie démocratique, l’alternance politique au Congo sera désastreuse.
Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de notre haute considération.
Fait à Paris le 30 septembre 2014
Pour les Associations et Individualités de la diaspora congolaise en Europe
organisatrices de la manifestation du 24 septembre 2014
à proximité de l’Ambassade du Congo en France -Paris
Le chef de la délégation reçue à l’Ambassade
du Congo en France
Joseph Ouabari Mariotti
ancien garde des sceaux, ministre de la justice,
chargé des réformes administratives du Congo
Une brute dont la culture se borne à faire des coups d’Etat comprendra t-il le bien fondé et le bon sens de cette lettre?
Monsieur OUABARI,
Denis SASSOU NGUESSO a fait coup d’État qui a détruit tout le SUD et décimé une importante population du SUD. Il était accompagné dans cette tragédie du SUD.
A cette tragédie, s’ajoute l’Affaire de l’UTA le 19 Septembre 1989 sur le Ténéré.
Voilà là où il en est.
Tant que vous qui voulez parler ou écrire ne tiendraient pas compte de ces deux drames, alors comprenez que vous êtes là pour divertir ceux qui ont souffert et qui souffriront toujours.
Merci.
Cette manière de faire de la politique , les congolais n’en adhérent plus , par ce que y’à un moment donné dans la vie faut apprendre à cesser avec la comédie , surtout lorsqu’elle a longtemps durée.Car, le moment est venu à tous ceux qui se réclament de l’opposition dans rentrer dans l’arène politique, l’enjeu nous contraint au réalisme pragmatique.
Ce gouvernement a un sérieux problème ;
Hier matin le 30/09/2014 à partir de 5h20, à Pointe-Noire, aux quartiers Makayabou et Tiali, plus les environs, non loin de Loandjili, on s’est retrouvé emprisonné par des barricades érigées par les hommes de Sassou qui ne veulent pas voir les Congolais dire non aux élections truquées. On a assisté à un scénario à la manière de la construction de mur de Berlin, ou à un blocus de type israélien. Nous n’avions pu ni sortir et de moins ni rentrer car personne, je dis bien personne n’est allé aux bureaux de vote sinon que le chef du quartier Okonia et ses petits.
C’est à cette raison qu’on s’est vue privée de sortie en voiture, encore moins d’entrée, et donc pas possibilité de se procurer même de quoi manger car aucune boutique ni établissement de commerce ne pouvait ouvrir. Cela s’était empiré en interdisant mêmes les piétons à sortir aux environs de 8h. Un dispositif musclé a été monté (gendarmes et différents policiers et bien d’autres hommes en arme) pour intimider cette population qui n’a pas voulu s’exprimer à ces votes. Une méthode d’intimidation Hitlérienne avec forcing pour aller voter : ; voici les mots hurlés au mégaphone à 2h du matin, je dis bien 2h du matin par un porte-parole payé par les autorités, dérangeant les paisibles habitants courageux qui n’en veulent pas à leurs élections bidons, et sans issus. Pourtant une fois on avait appelé la police de Loandjili pour une intervention à suite d’un braquage : « les gars ont répondu au téléphone, qu’il faisait nuit… et qu’ils ne pouvaient pas venir car ils étaient fatigués », et les fameux braqueurs ont eu le temps même de violer la femme de l’agressée devant lui et ont apportés tout ce qui se trouvait dans la maison.
Une vraie gifle a été donnée à la population en les privant d’électricité à partir de 16h, puis en les privant d’eau quelque minute après. Une manière de montrer ses muscles pour 2016.
D’ailleurs il est vrai que voter est un droit civique (mais pas un impératif), mais quand on connait les résultats à l’avance, et qu’on sait qu’à la fin, c’est le « président fondateur de la république du tambour (aux mots de Mamane de RFI) : Sassou »qui gagne, alors pour quoi nous pauvres population nous nous voyons privée des libertés mêmes les plus élémentaires ?
Qu’avons-nous fait à ce mec à la marque du Diable au front ?
Je peux vous certifier qu’une femme a eu des complications car étant à terme, on ne pouvait la déplacer, ni par taxi, ni par quelconque moyen motorisé que ce soit.
Ceci est vrai, pour les groupies de Sassou, ils peuvent aller vérifier l’info, Makayabou 418 ; Là où j’habite car je suis du coin.
PEUPLE CONGOLAIS !
Par définition, une dictature est un régime politique de nature autoritaire qui gouverne ou gouvernera toujours contre les libertés fondamentales du peuple souverain. C’est la règle, elle est universelle et immuable dans toutes les dictatures du monde entier.
Les dictateurs sont plus dangereux ou virulents que le virus Ebola. En effet, ils font plus de victimes que Ebola.
Madouma Lissafi,
Monsieur Ouabari, ton initiative me paraît louable. Cependant, devant le temps qui urge, nous devons accélérer la dynamique de la lutte contre sassou dénis le béninois. Cet homme âgé actuellement de 75 ans va se résoudre à l’idée d’organiser une 2è CNS qu’à la seule condition qu’il soit contraint.
Pour y arriver, les Assises nationales et les associations attenantes à cette lutte doivent presser absolument le pouvoir us et son Président, Mr Barak Obama! C’est la seule personnalité du monde occidental capable de sortir le peuple congolais de la noyade et de la terrible DICTATURE.
Aussi, au regard de la crise économique que connaît la France et, surtout, de l’attitude moins coopérative du pouvoir PS de répondre aux attentes du peuple congolais, il est franchement inutile de souscrire à l’idée que F. Hollande va tuer la vache à lait de la France: le Congo Brazzaville.
C’est ainsi, que la semaine dernière, j’ai lancé l’idée d’une souscription de 20 euros des congolais de la diaspora en occident. Ce pour financer un autre voyage de l’ensemble des dirigeants des associations aux côtés de ceux des Assises vers les usa. lLe but étant de presser les autorités us de l’urgence d’une intervention quasi militaire dans notre pays.
Ceci pour imposer aux criminels génocidaires du pct (750000 victimes sudistes) d’ouvrir le pays à une seconde CNS ou Etats Généraux de la Nation.
A cet effet, je vous prie donc de faire évoluer cette idée vers l’ensemble des acteurs associatifs et des Assises nationales où tu mènes action. Cher aîné, je vous demande, loin de vous manquer de respect, de souscrire à cette initiative. En organisant sur Paris une, deux voire trois réunions avec tous ceux qui doivent animer l’opportunité de lever ces 20 euros auprès des congolais.
Pour ce voyage, par exemple, il est possible de constituer un groupe composé de Messieurs: Malékat, Ndoba, Toungamani, Ouabari, Ognamy Wilfried, Le lion de makanda, Malalou- Koumba Gertrude, Marie-Louise Abia, etc. Et autres susceptibles de payer leur propre billet. Une forte délégation vaut mieux que deux à trois individus.
Cher aîné, il faut bouger!!!
Trop de lettres, tue la lettre. Combien de lettres déjà envoyées au CANCRE, DSN. Croyez vous qu’il les lisent? Oh Con-golais.
SASSOU EST UN CRIMINEL MBOCHI, AUJOURD’HUI NOUS LE PEUPLE DU SUD NOUS SOMMES DEJA PRET EN TOUT ET POUR TOUT
Mabiala pierre, Moungalla thierry,placide Moudoudou,justn Koumba,Maboundou rigobert, hellot Mampouya et les autres sudistes denisiens ne sont pas prets à laisser filer le pouvoir……