Pambou-Malonda
Il est indéniable qu’à mesure que les jours avancent notre détermination pour le changement grandit et l’envie d’en découdre avec Denis Sassou Nguesso est irrépressible. Le patriotisme a repris ses droits sur le tribalisme. Toutes les filles et tous les fils du Congo, du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest sont désormais réunis autour d’un même objectif : le départ du dictateur.
Les dernières velléités putschistes de Denis Sassou Nguesso ont été un acte de trop. La souveraineté dont le peuple est naturellement dépositaire lui donne le droit d’œuvrer pour son départ avant la fin de son mandat. Tout peut arriver, n’importe où et à tout moment.
C’est le sens de l’acte d’accusation qui sera dit. Soyons prêts à déferler comme des vagues rugissantes dans toutes les villes et dans tous les villages, y compris à Edou. L’armée Républicaine a toujours été avec le peuple et elle l’est !
Mais la résistance pacifique doit demeurer notre leitmotiv, car le réveil concerne tout les patriotes surtout certains de nos frères du PCT qui dorment encore sur leurs oreillers pour qui il risque d’être douloureux.
Dans notre marche glorieuse gardons nous de tomber dans la vindicte, quel qu’est pu être le mal que nous avons subi. La force du congolais est son aptitude à l’Amour et sa promptitude au Pardon.
Abstenons-nous des actes de violence, de vandalisme et d’incivisme. La révolution doit demeurer pacifique même si l’activiste ne doit pas être passif devant l’adversaire. Il doit être anticipatif.
Notre combat pour la Renaissance de la République compte trois grandes étapes :
- La « Dessassousation »
- La transition en vue de la réhabilitation des institutions démocratiques
- Les élections libres et transparentes
L’heure n’est donc pas au positionnement stratégique ni à l’expression des ambitions individuelles. L’heure est au rassemblement, à l’unité nationale et à la Renaissance du Congo.
Patriotiquement vôtre,
DéSASSOUïser le Congo, y compris les hommes politiques. Par Jean Bruce PAMBOU MALONDA
TOUTE VERITE EST BONNE A DIRE… ! Par Mingwa Biango
Jean Bruce, bonne lecture de la situation, message bien concis et précis. En précisant que la transition et la réhabilitation des institutions démocratiques devront nécessairement être préceder par les Etats Généraux de la Nation en lieu et place d’une CNS bis.