LES COMPÉTENCES TECHNIQUES : ENJEUX ET BÉNÉFICES POUR LE DÉVELOPPEMENT DE L’AFRIQUE. Par Etienne Jaboeuf

afrikaEn quinze ans, l’Afrique est incontestablement devenue un pôle de l’économie
mondiale. Ces dernières années, elle a en effet connu l’expansion économique
la plus importante de la planète, avec un taux de croissance allant jusqu’à 5%
par an depuis 2008, malgré la crise économique. Entre 2013 et 2023, un taux moyen de
6 % par an est encore attendu. Par la richesse de son sous-sol (or, pétrole, terres arables,
uranium…) et de sa nature (eau, forêts, etc.), le continent africain est devenu un nouvel
eldorado pour des entreprises internationales. En 2014, les investissements étrangers
devaient y atteindre un niveau record de 80 milliards de dollars.
Dans l’inconscient collectif, l’Afrique conserve toutefois l’image de masses humaines
« arriérées », inquiétantes aux yeux de certains, et martyres aux yeux d’autres. Avec trente trois des quarante-huit pays les moins avancés de la planète, elle semble vouée à rester
éternellement dans le giron de la solidarité internationale, distribuée par l’ancien colonisateur.
Elle demeure également lointaine pour la plupart des Européens ; l’épidémie de
fièvre Ebola de 2014, inédite par son ampleur, est perçue avec distance par les opinions
européennes.
La solidarité internationale semble être plus que jamais un tonneau sans fond qui ne fait
qu’alimenter d’éternels conflits armés et qu’aggraver une pauvreté endémique.
Les États africains, souvent en très forte dépendance de leur ancienne métropole, ne
disposent pas des compétences adéquates à la gestion de leur développement économique.
Pourtant, plusieurs initiatives internationales ont récemment été menées pour permettre
aux États africains de s’extraire du cycle du sous-développement.
L’Afrique dispose de grandes richesses naturelles, souvent à la source de ses difficultés,
paradoxalement. Des solutions nouvelles voient néanmoins à présent le jour pour sortir
de cette situation.

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Source: http://www.jean-jaures.org/Publications/Notes/Les-competences-techniques-enjeux-et-benefices-pour-le-developpement-de-l-Afrique

LA PHILANTHROPIE NEOCOLONIALE DE JEAN-LOUIS BORLOO. Par Mingwa Biango

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6 réponses à LES COMPÉTENCES TECHNIQUES : ENJEUX ET BÉNÉFICES POUR LE DÉVELOPPEMENT DE L’AFRIQUE. Par Etienne Jaboeuf

  1. macktchicaya dit :

    A Etienne JABOEUF

    je viens de prendre connaissance de votre texte, oui il a en son sein des vérités que nul homme africain ne peut contester. Depuis la fin de la guerre froide, mais qui semble ressurgir à présent (conflit Ukraine- Russie-et l’occident), Le continent connait un vent de démocratie en passant par les conférences nationales souveraines jusqu’au printemps tunisien aujourd’hui. La croissance des états ayant du pétrole avance à environ 6% et depuis l’on connait une baisse du prix du baril de pétrole ces économies qui n’ont pas fait de réserves d’argent car plus endettées qu’on ne le pense se vouent à une politique macroéconomique de l’attente à l’aide internationale pour redémarrer.

    Malheureusement avec la mondialisation ces pays seront condamnés sous peu par le FMI et la finance internationale à observer une cure de restructuration en terme de réajustement. déjà qu’aucun impact n’a effleuré les salariés de ce s pays sous développés ayant connu de la croissance, du fait de la mauvaise gestion et de la corruption, en sus du pillage auquel certains dirigeants se vouent. rie ne se fera si au préalable les responsables des pays en difficulté ne prennent pas la mesure d’un patriotisme dévoué. Si la politique devient alors un canevas pour l’enrichissement personnelle; l’Africain n’aura rien compris de ce qu’est un développement et le sens de la responsabilité.

    Les compétences techniques auxquelles vous faites allusion n’y sont pas en vrai puisque jusque là tout vient de l’occident et maintenant de la chine. L’Afrique un eldorado? , je ne pense mais au sens où les rapaces viennent se servir oui, et enfin la conséquence c’est quoi ? L’enrichissement personnelle encore à travers des marchés fallacieux en plus de la surfacturation au détriment des trésors publics.

    Oui l’Afrique a besoin de se développer il ya des dignes fils de ce continent qui se battent, mais l’oligarchie en place ne le permets pas encore, il faut donc une prise de conscience de la nouvelle classe politique pour faire que les mentalités politiques changent. La coopération avec les pays du sud de l’Asie peut -être très porteuse, avec ceux des pays de l’Amérique latine également, mais le chemin est loin. Si au sein du continent l’on ne permet pas aux jeunes d’innover et de créer parce que simplement il y a de la mauvaise foie de certains des responsables de pôles économiques, il est inopportun de conclure sur un réveil de l’Afrique.
    Au sein de la sous région Africaine il se passe que les états ne se comprennent pas au point que rien ne se fait de l’ouest à l’est et même au centre. Les dirigeants qui gouvernent encore pour la plupart sont ceux qui ont connu l’ère postcoloniale alors gouverneur de ces ex-colonies; le rêve n’est donc pas permis tant que le logiciel de fonctionnement ne changera pas. Les techniques et la technicité se développent, mais il faut au préalable un cadre , une base infra structurelle sur la quelle reposeront les innovations.

    La formation des cadres qui animeront ces pôles sont -ils déjà là? voilà pourquoi il faut passer par la coopération interrégionale pour développer des compétences qui drainerons cet élan dans toute l’Afrique. Aussi longtemps que l’Afrique sera éparpillée un temps par les guerres et un autre temps par les difficultés liées à sa gestion hasardeuse ( par personnes non patriotes); rien ne se fera et en face de l’union européenne et les usa je crois fort que le chemin est loin si les mentalités n’arrivent pas à se fondre dans un paradigme de progrès pour les enfants de l’Afrique. cessons de raisonner comme l’occidental veut que nous devenions. Il ya des choses bien chez eux oui mais ils ne sont pas là dans une logique d’aide. Au contraire ils viennent pour eux seuls.

  2. Isidore AYA de Makoua univesaliste congolais dit :

    Comment repenser les rapports entre pouvoir et contre-pouvoir au Congo Brazzaville post dictature Denis Sassou Nguesso?

    REPENSER LES RAPPORTS DE FORCE ENTRE POUVOIR ET CONTRE-POUVOIR !
    Le tribalisme politique en Afrique Noire et notamment au Congo Brazzaville est plus excluant que le racisme et l’apartheid politique.

    En effet, le tribalisme politique a causé beaucoup de dégâts humains (guerre civile, assassinats politiques, homicides d’intellectuels, génocide) et socioéconomiques (l’inégalité de redistribution des compétences, des postes-clés et des ressources de l’état, etc).

    Au niveau politique il est responsable de la confiscation des postes à responsabilités qui ne reviennent ou qui ne sont majoritairement attribués qu’aux membres administratifs, politiques, intellectuels, économiques et stratégiques de la tribu ou de la coalition ethno-regionaliste au pouvoir.

    Pour contourner cela, nous devons repenser les modes de nominations aux postes-clés de l’état congolais post dictature Denis Sassou Nguesso.

    => Par exemple, tout parti politique ou représentant la société civile requérant au moins 10% de suffrages exprimés au plan national pourra avoir des membres qui participent au vote de nomination au postes-clés et stratégiques de l’état au prorata de leur voix.

    Non seulement ils pourront voter mais aussi proposer leurs candidats à ces postes-clés.

    http://congo-objectif2050.over-blog.com/2015/03/comment-instaurer-une-vraie-democratie-participative-a-l-echelle-nationale-congolaise-de-brazzaville.html

  3. Mfoa dit :

    Aux deux frères précédents.

    Je lis souvent vos posts très intéressants mais très longs. Soyez plus concis, cela n’enlèvera rien à vos qualités de réflexion.

    À mon sens, la réponse est dans l’édification d’un État de justice. Justice judiciaire, justice économique, justice sociale.

    Ensuite, il faut revenir au fondamentaux du développement: santé, agriculture et éducation.

  4. macktchicaya dit :

    POUR REPONSE

    Pour remettre sur pied un état au Congo il n’y a pas plusieurs solutions, il suffit de rétablir la vraie démocratie telle que pensée à la conférence nationale souveraine en 92. Aussi tirer les leçons du passé pour ne plus retomber sur les errements qui ont causés des dégâts dans la société. Si la justice et l »éthique donc la morale sont les socles de cette démocratie alors le pays ira vers son émergence, car le peuple sera de nouveau épanoui; comme les valeurs de bonne conduite draineront ce peuple vers le patriotisme. Et seulement comme cela tout s’enclenchera. La sanction à tous les niveaux de la société devra être le maître mot pour conduire le pays sur le bon chemin.l’incompétence d’aujourd’hui par laquelle brille certains de nos compatriotes est voulue et entretenue,,,,,,la facilité et le non mérite devront être effacer du mental des congolais en les rééduquant.

  5. macktchicaya dit :

    A MFOA

    ,,Merci de prendre souvent le temps de lire les autres ce qui prouve que nous sommes tous sur la même quête celle d’édifier et éclairer les autres sur la manière d’être avant que le vent de la démocratie revienne. Le souci majeur de tout Congolais devrait être celui de voir le pays libéré des encablures de la dictature.

  6. macktchicaya dit :

    AUX COMPATRIOTES

    Je viens de suivre une vidéo mais en audio, de ce que Mr L’ex ministre de la défense et philosophe BOWAO vient de mettre à la disposition des Congolais et Africains qui suivent l’actualité sur Afno1. Alors qu’il explicite sa pensée sur la procédure entamée par le pct et son aile dur, cependant les familles meurtries pleurent les leurs partant de Marien ngoubi , Massamba débat , le Cardinal E. Biayenda; je voulais dire aucun commentateur de la télé nationale n’a relayé en ce mois de Mars le deuil qu’a connu le Congo en date du 18,22,.23,…..77 à 78 C’est très funeste également de la part de ce pct qui n’a dit mot sur la mort du président M. Ngouabi (son anniversaire).

    La réflexion que je me fais en tant que Bantou est que : si dans un village la commémoration de nos mort devient sélective jusqu’à ignorer les morts du 04.mars récent, il se passe donc un problème. Spirituellement le Congo a vendu son âme au diable. De coutume souvent en ces dates le gouvernement et les politiques devraient déposer des gerbes de fleurs aux endroits symboliques de ces disparus, mais comble est de constater que le secrétaire NGOLO préfère s’occuper de son changement de constitution avec son entourage. Bref Que les congolais se remettent bien en cause et se disent quels hommes politiques avons nous?

    Pour revenir au prof BOWAO; rien à dire son interview est claire et j’en attends une controverse de la part des membres du pct car lui étant jusqu’à preuve de contraire cadre de ce parti. Monsieur SOUCHLATY P.(ex premier ministre) dans son interview au journal Afrique éducation a pleinement raison de fustiger ces hommes là qui se prennent pour des dieux e qui ne sont là que pour leur ventre.

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