Les Assises Nationales du Congo appellent à la résistance contre Sassou-NGuesso

Communique18déc

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Une réponse à Communique18déc

  1. David Londi dit :

    Nous voilà encore dans des déclarations qui n’ont aucune envergure politique, aucune stratégie et vouée à la non-action dont se régale Sassou.

    Nous voilà comme de petits canards barbotant dans la mare que le petit dictateur de Brazzaville alimente en eau pour donner des gages à cette fameuse communauté internationale dont il sollicite tant la reconnaissance.

    Nous sommes dans l’incapacité chronique de parler d’une même voix et d’élaborer des stratégies de lutte efficaces. Combien de structures comme celle-ci fleurissent au sein des différentes diasporas congolaises à travers le monde ? Combien de ces structures ne posent pas le problème fondamental de toute lutte : le coût ? Tout a un coût. Rien ne pourra se faire tant que ce problème ne sera abordé sérieusement. Pour atteindre cet objectif il faut modifier la stratégie de communication. Il faut en diversifier les canaux : sites, mailings ciblés, etc.

    La stratégie actuelle atteint un nombre très restreint de congolais. Il faut se rendre compte qu’il y a environ 200 à 300.000 congolais dans la diaspora en France. Combien sont-ils sensibilisés au fait qu’il faille donner 10,15, 20, 25 € ou plus pour sortir du bricolage dans lequel patauge l’opposition congolaise. J’avais évalué un coût d’environ 1,500 million le coût d’une organisation combattante digne de ce nom : une structure centrale à Paris (3 personnes au maximum salariées ) reliée à une structure à Brazzaville ou Pointe-Noire (5 personnes salariées) qui centralise toute l’activité des cellules combattantes dans les régions (3 personnes salariées ) par région qui, à leur tour, organisent la lutte dans les cellules dispersées dans chaque district. Le tout piloté par la cellule centrale de Paris.

    Toute cette organisation doit être équipée en ressources humaines et matérielles (moyens de communication et d’actions). L’un des moyens le plus sûr est de constituer un fichier consolidé de tous les Congolais de la diaspora et ensuite procéder par mailing pour demander une contribution. Sur cette structure se reposeront les différents mots d’ordre comme la désobéissance civile. Encore une fois, la désobéissance civile est un outil puissant à utiliser dans une stratégie bien définie.

    Le désobéisseur ne doit pas être pénalisé. Il ne faut pas demander aux gens de rester chez eux quand ils n’ont pas d’autres moyens de subsistance que d’aller travailler. C’est contre-productif et inefficace. Il faut réfléchir aux moyens de pénaliser le pouvoir et non les citoyens. Gandhi avait trouvé le boycott de la taxe sur le sel qui pénalisait le royaume britannique et non les indiens. Cela a marché comme tout le monde le sait. En résumé : unité au sein de la diaspora et mise en place d’une organisation combattante, structurée et financée. Sortons du bricolage et rationnalisons notre action.

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