Au regard du déchainement et de la recrudescence de haine raciale, du racisme et de xénophobie dans le monde, affectant ainsi le vivre ensemble et les rapports inter humains, on ne saurait demeurer insensible, impassible face à ce qu’il convient de qualifier d’inacceptable. Il y a lieu de relever qu’en Europe et notamment en France, l’inflation et le caractère délirant du racisme prennent des proportions alarmistes. La tendance générale est à la racialisation et à l’ethnisation des rapports sociaux. On est ainsi face à l’érection du repli sur soi et dans l’entre-soi. Et l’autre, taxé souvent à tort de bouc émisssaire des maux dont souffre la société, se trouve stigmatisé, ostracisé du simple fait de sa différence, et ce, dans l’indifférence générale. Ce fléau devient d’autant plus préoccupant qu’il importe de renchérir par cette judicieuse sagesse populaire stipulant que : Buloongu liviinga, muutu liviinga. “Le monde est un, l’humanité est une”. Laquelle est une conception sinon une conviction morale, humaniste, philosophique et metaphysique des ancêtres kongo du Loango. Dans cette percutante expression on peut sans coup férir entrevoir une certaine prescience quand ce n’est une indéniable acuité intellectuelle.
La conscience humaine ne peut qu’être interpellée sur le fait que dans ce village planétaire qu’est devenu le monde, au demeurant très interdépendant, que des gens aient la fâcheuse tendance à pérenniser ce fléau d’un autre âge. En effet, au delà des races, peuples, cultures, religions … il n y’a qu’une terre et une seule et même humanité. Aussi le racisme, la haine raciale, la xénophobie ne devraient guère prévaloir parmi les hommes. On peut cependant se permettre d’enfoncer des portes ouvertes, quant à cette évidence : l’être humain quel qu’il soit est doté d’un seul et même souffle de vie. Sa substance vitale, qui n’est autre que le sang, est constituée d’une seule et même couleur : rouge (hémoglobine). Comment alors feindre d’ignorer que tout le monde est à la base modelé d’une seule et même glèbe; et que revêtus de notre condition mortelle, tous nous finissons en une seule et même poussière. Si tel est le sort reservé à tout être humain, pourquoi ferait-on preuve de bassesse d’esprit au point d’établir une différentiation ou du moins une discrimination malsaine et indécente pour quelque chose d’aussi insignifiant que la poussière?
Pour ce faire, le bon sens aurait cependant voulu que l’enveloppe colorée recouvrant le corps humain passe pour un simple détail, sans aucune espèce d’importance. L’essentiel étant ailleurs. Mais hélas, l’esprit humain semble d’autant plus vil et étriqué et ses yeux pas assez ouverts pour ne pas voir l’essentiel. Comment l’essentiel pourrait alors être invisible à ce point? En réalité, il n’existe guère de races humaines, mais plutôt une espèce composée d’individus tous différents. Même s’il est indéniable qu’il existe des différences physiques entre les hommes, il n’en demeure pas moins vrai que nous appartenons tous à une seule et même espèce. De même, il existe des différences de culture, de mode de vie, de religion, mais telle ou telle culture n’est pas meilleure que celle du voisin ou de celui qui vit à l’autre bout de la terre, elle est juste différente. C’est ainsi qu’avec une réelle volonté d’ouverture d’esprit et dans un élan d’humanisme, l’on comprendrait aisément l’unicité du monde et de l’espèce humaine, et par conséquent de classer le racisme comme un aberration anthropologique. Et ceci nous épargnerait ipso facto tant de tragédies et de drames inutiles dans ce bas monde. Lequel n’est qu’un et dont la vocation ne devrait se résumer qu’en ces valeurs : unité, amour et paix.
En somme, on ne saurait banaliser le racisme d’autant qu’il est non seulement une tare majeure de l’humanité, mais aussi un fléau foncièrement pernicieux, dans ce sens qu’il confère un sentiment de toute-puissance se traduisant par l’humiliation et l’avilissement de l’autre. Il y a aussi une sorte de racisme vertueux se caractérisant dans le fait d’aimer et de protéger son pays. Ce racisme revêt également un caractère éminemment dangereux, dans la mesure où il peut entraîner à des abus en tous genres sinon à des situations extrêmes. En effet, quelles que soient les causes qui l’induisent, le racisme trouve son origine dans la peur de l’autre et dans l’ignorance. C’est pourquoi il aurait normalement pu faire partie de ces choses basses vouées à une exécration, mais hélas on est réduit à constater son incrustation et sa montée dans les sociétés modernes. Comble de platitude et d’aberration que cette présomption d’être plus humain qu’autrui du fait de la couleur de sa peau, de sa race ou de par ses origines ethniques! L’humanité ne gagnerait-elle pas davantage à faire preuve de transcendance plutôt qu’à se regarder avec condescendance et surtout à se tôlérer à peine, voire pas du tout?
René MAVOUNGOU PAMBOU
Collectif Unis Pour le Congo
Secrétaire chargé des questions éducatives et socio-culturelles
Mon frère Mavoungou , vous aviez énumérer les difficultés d’être noire en occident ,ces derniers temps le problème est que nous sommes obligés de rester dans ces pays , vu la situation socio -économique et politique dans notre pays le congo Brazzaville , comment vivre dans un pays où dans les familles de 2000membres aucun ne travaille , les populations du sud congo sont à95% sans emplois et ceux du nord à70% miliciens de sassou la fameuse (FAC), un pays où l’eau du robinet est impropre à la consommation , les hôpitaux dans un état désastreux , la faute à chirac qui nous à installé la junte militaire d’Oyo , dont commandant en chef sassou le grand boucher d’Oyo !!!
J’aimerais souligne qu’il y a plus de ministre sudiste que Mbochi dans le gouvernement de DSN. Le ministère de la fonction public est dirigés par un KOLELAS, dites moi qu’elle est l’ethnie de nos jours qui est le plus représenter dans cette fonction publique??? Les Bacongo bien sur comme ils savent bien le faire. DSN n’a jamais été tribales il continue a faire le pompier même quand les ennemis de la république allument le feu. Nos hôpitaux dans un état désastreux??? Vous rigoler, suivez télé Congo il y a un documentaire qui montre l’état de nos différents hôpitaux. DSN ne cesserai de donner ce qu’il avait promis au Congolais.