Depuis quelques jours, le ministre congolais des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso se trouve à New-York pour préparer l’arrivée de son chef à la 70ème assemblée générale de l’ONU.
Sonnez trompettes, battez tambours ! Ce n’est pas n’importe quel président africain qui foulera le sol américain. Lors de la 34ème assemblée générale, il était déjà chef de l’Etat grâce à son premier putsch du 5 février 1979. Depuis, grâce à ses coups tordus, grâce à ses complices chèrement rémunérés, grâce à l’argent du pétrole généreusement distribué à ses pairs, le dicta-tueur congolais toujours endimanché prétendra être le porte-voix d’une bonne partie de l’Afrique.
Les 11ème Jeux africains, qui viennent de s’achever, ont été dédiés à sa gloire dans un stade souvent vide. Cependant, Denis Sassou Nguesso n’a pas manqué de renforcer sa position de pseudo-leader africain. Il conviendrait mieux de parler de chef de bande tant ses pairs, qu’il subventionne et dont quelques-uns étaient présents, calquent leurs positions sur les siennes ; notamment dans le refus des limitations de mandats à la tête de leur Etat.
Alors dans quelques jours à New-York, nous pourrons voir arriver un Denis Sassou Nguesso arrogant et provocateur, comme il aime tant se montrer, venir défier sur ses terres son « petit »(1) Barack Obama ; ce demi-frère afro-américain ne saurait lui dicter sa conduite, ni celle de ses semblables dictateurs et fils de roitelets africains.
Peut-on penser un seul instant que Kabila, Eyadema ou Bongo puissent un jour quitter leur pouvoir au terme d’un second mandat ? Alors pourquoi faudrait-il que lui Nguesso 1er en fasse les frais comme Campaoré ?
La chute de ce dernier ne saurait s’imposer à l’Afrique comme une règle incontournable définie à Washington ou à Paris. Nous venons de nous en rendre compte avec la récente crise au Burkina ; Brazzaville était devenue le centre névralgique auquel Boni Yayi venait personnellement apporter la mauvaise nouvelle.
Malgré cet échec, dont personne n’a cherché à relever les traces de sa complicité (comme dans tant d’autres affaires), il a tenu avant même la reddition du Général Diendéré à faire l’annonce, à son tour, de son coup d’Etat anticonstitutionnel, par un référendum truqué interposé.
C’est bien un putschiste récidiviste, pour une troisième fois, qui foulera le sol américain, avec tout le dédain nécessaire et avéré pour son Président, Barack Obama, pour ses lois et pour ses leçons de morale ou de démocratie. L’Afrique des Sassou-Nguesso, des Bongo, des Eyadema, des Campaoré et des Kabila est au-dessus de ces règles prétendues obligatoires à suivre pour assurer le bonheur des peuples et pour atteindre l’émergence. Cette Afrique conservatrice et rétrograde a d’autres priorités inspirées de feu Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu wa Za Banga du Zaïre et de Robert Mugabé du Zimbabwe. Peu importe si ces derniers ont échoué, peu importe si leur peuple crie toujours famine et s’il doit s’exiler. Le pouvoir doit servir la grandeur d’un homme. Et lui seul doit compter. « Sassou Nguesso oyé ! »
L’Afrique des Sassou Nguesso et de ses semblables veut faire perpétuer ses traditions et ses antivaleurs. Elle ne se fera pas à un monde moderne. Ce monde devra se faire à elle !
Certes les privilégiés qui les entourent, et qui en profitent bien, ont accès à tous les attributs les plus récents (résidences luxueuses, voitures, écrans, gadgets, armements, avions, hélicoptères, vedettes rapides) mais la grande majorité de leurs populations vit dans des conditions sordides d’un autre âge ; et c’est bien là que réside la garantie de la prolongation de leur pouvoir sans limite !
Sassou Nguesso, trois fois putschiste, est toujours très attendu à New-York par ses lobbyistes et ses partenaires financiers. Le crypto marxiste-communiste y sera célébré dans cette capitale du libéralisme non pas pour ses idées mais pour tout l’argent qu’il a volé. Des milliards de dollars et des puits de pétrole qu’une élite financière newyorkaise peu regardante gère ou rêve de gérer. Le dictateur congolais maitrise tous les codes de la corruption : un petit chèque très raisonnable à déclarer pour une société, une association ou une fondation, à côté de cela une mallette (Vuitton, Prada) pleine de billets oubliée sous une table et qui ne sera jamais rapportée aux objets trouvés…
Officiellement, par la voix de son nouveau ministre des affaires étrangères, vacciné contre les humiliations à subir par les hystériques enragées du pouvoir, Coco Sassou Nguesso et Blandine Lumandé-Malila, « le Congo réaffirmera son engagement en faveur du multilatéralisme, de la paix et sécurité, du développement durable, de la promotion des droits avec pour illustration la réélection du Congo pour un deuxième mandat au Conseil des droits de l’homme. Enfin, le Congo militera en faveur de la réforme du Conseil de sécurité de l’ONU ».
Mais le véritable enjeu de ce déplacement sera pour le dicta-tueur congolais d’imposer à tous les chefs d’Etat, présents à la 70ème Assemblée générale de l’ONU, et de faire accepter son modèle africain de gouvernance et de pillage institutionnel, avec toutes les contradictions qu’il implique (comme la déforestation et de prétendre être défenseur de l’environnement ou du développement durable).
Paré de tous ses attributs mystiques, fétiches et poudres en tous genres payés aux prix forts des plus grands sorciers de la planète, Denis Sassou Nguesso, sera prêt à tenir tête à tous les Barack Obama et François Hollande en fin de mandat. Pour bien marquer sa différence, il pourrait alors faire son discours à la tribune de l’ONU en habit de raphia tissé et coiffure traditionnels du grand Kani qu’il prétend être.
Pourrait-il délaisser l’éternel costume croisé, chemise, cravate et souliers sur mesure, pour se couvrir d’une peau de panthère pour mieux défier ce monde et ses chefs qu’il méprise ? Rien n’est moins sûr ! Denis Sassou Nguesso n’a pas l’âme de nos ancêtres guerriers. Il n’est qu’un spécialiste des coups fourrés, des trahisons et de la corruption…. Il se retrouvera bientôt dans le caniveau et dans l’oubli de l’histoire comme l’usurpateur, son modèle et maître, Joseph-Désiré Mobutu !
Rigobert OSSEBI
Diffusé le 25 septembre 2015, par www.congo-liberty.org
(1) Terme affectif et respectueux qui souligne un droit d’ainesse au Congo et dans certains pays d’Afrique
Il finira, comme vous le dites, dans les poubelles boueuses de l’histoite hunaine. Comme Mobutu.
Il peut aujourdhui avoir ses rêves de royauté pour le Congo, mais la fin est proche.
Il croit que tant d’ARMES AMASSEES dans le seul but de la conservation du pouvoirpersonnel et clanique le sauveront de toute insurrection légitime du peuple congolais, mais il se trompe.
Sassou le dernier dictateur le plus féroce au monde , ce crétin saboteur à toujours dit que le ridicule ne tue pas ! Comment le monde moderne peut laisser Sassou en place continuer la démolition de notre pays ? Ce type n’aime pas la loi , chez lui la sorcellerie Mbochi prime sur le droit , Sassou c’est l’homme du passé ! Ce dernier sera mal reçu aux Etats -unis et en France sa déchéance à déjà commencer avec la saisi de sa villa et l’appartement de l’avenue RAPP . peuples congolais de la diaspora et du pays , ne restons pas inertes face à ce coup d’état ! Le boucher d’OYO à précipité son départ et aidons cet ce salopard à partir!!!
Le président sassou est un homme qui assume et qui voit loin. Vos écrits sèment le trouble, au détriment du peuple congolais. Vous apportez quoi au Congo ? Ça sent le règlement de compte personnel. Vous verrez si dieu vous prête une longue vie… Vous verrez que ceux qui succéderont à sassou n’auront pas son génie. Et, en passant, le mépris, M. Le crypto capitaliste ultra libéral, c’est vos ecrits qui en sont teintés. M. Sassou est très bon pour notre continent. S’il était un dictateur, il vous pourchasserait et s’attaquerait à vos familles. Il ne le fait pas. En 1991, il a laissé chacun s’exprimer. J’espère que le peuple souverain s’exprimera pour garder son guide, grand sage africain s’il en est. Bon courage à lui. Merci à lui. L’ignorance et l’ingratitude ne doivent pas payer. La bêtise non plus. Donc tous pour l’efficacité avec sassou en 2016!
Vraiment mes chers parents depuis quatre jours je ne savais dire a mes amis que le meeting de ce dimanche 27 septembre connaitra une grande surprise car mes trois bons amis prendront une photos de famille qui sera encadree de EBD +Fraucad +JFN +IDC +MHg, j’ aimerai a tout prix que cela se realize de cette facon la.Je demande aux militantes et millitants de tout bord de reserver un acceuil tres tres sucre a mes trois GENERAUX, quant a mon General Fouego je te demande de mes fournir lse infos de BISSIBOULENFO Village.
A vous de lire FROCAD au lieu de FRAUCAD, merci
A monsieur sassou est un président aimé
Monsieur, Quand je vous lis, je sens en vous une grande colère au fond de vous et à travers vos écrits parce que, vous aimez sassou ce qui est tout à fait normal en même temps c’est votre droit de l’aimer. Ce que vous ne comprenez pas est que ce monsieur (sassou) que vous aimez tant a fait du mal a beaucoup de personnes dans notre pays. Le jour où vous admettrez que sassou est revenu au pouvoir par un coup d’état sanglant, vous comprendrez alors progressivement pourquoi autant de nos compatriotes ne l’aiment pas. Ensuite, demandez autour de vous si ceux qui aimaient Ngouabi, Massamba Débat, Biayenda, et monseigneur Nkombo pour ne citer que ceux là aiment sassou. A partir de là vous vous rendrez compte que déjà, en citant ces noms une moitié de la population Congolaise ne peut aimer sassou parce qu’il est à l’origine de la disparition de ces personnes. Si je continuais à vous faire comprendre pourquoi le peuple Congolais est mécontent, je crois vous allez me haïr parce que, pour vous, sassou est celui qui a plus construit des routes et immeubles au Congo. Tu peux peut être avoir raison mais pour les autres, la majorité des Congolais qui ont perdu leurs parents par la faute de sassou, construire les routes et immeubles pour eux, n’a pas de sens parce que la douleur de perdre un parent est indélébile. Moi qui vous écrit je suis d’OWANDO mais je pleure toujours la mort de Marien Ngouabi et beaucoup de mes parents qui n’avaient rien à voir avec la politique. Vous voyez cher monsieur, sassou n’a jamais été aimé au Congo. C’est la propagande de son parti qui fait de lui un homme « aimé ». Savez vous cher monsieur que sassou que vous aimez tant n’a jamais gagné les élections au Congo? A partir de là vous vous rendez compte qu’il est tricheur, menteur, assassin et voleur. Voilà les qualificatifs qui font que votre sassou chéri n’a jamais été celui que vous croyez. Retenez une chose cher monsieur, que sassou déverse des Millions et Milliards dans toutes les familles des Congolais, il ne sera jamais aimé. La raison est simple, il a le sang dans les mains. Retenez ce que je vous dis cher Monsieur et pensez à votre famille.
sassou avec sa stratégie va a sa perte dans tout les sens du terme lui et sa famille et ses sbires
ce jour est une date importante pour le grand peuple congolais
LA CLAN SASSOU A PEUR DE PERDRE LE POUVOIR
On a du mal à imaginer que Denis Sassou Nguesso et sa clique acceptent le non puisse l’emporter lors de ce vote référendaire ; mais je ne suis pas surpris comme tout le monde, car on sait tous que ce despote et ceux qui l’entourent ont peur de perdre le pouvoir parce que la justice sera à leurs trousses.
C’est certain qu’il ne faut pas ignorer que Sassou Nguesso n’est pas un présidant légitime, car il a toujours truqué les élections présidentielles. Il est au pouvoir grâce à la France et il faudrait que la France comprenne que son élément est une merde dont il doit s’en débarrasser, parce que l’Afrique est fatiguée de ces tels dirigeants qui ne savent que faire la dictature dans leur contrée. Les Congolais souffrent.
Antoine Glaser,
Journaliste et écrivain Français
Arrêtons de nous regarder le nombril.
Pourquoi appeler, Hollande et Obama, au secours lorsque nous ne démontrons pas l’envie de sortir du trou. Il existe déjà une omerta des politiques Français et des médias sur le Congo et ce n’est pas avec quelques gesticulations de salon que les choses vont changer.
Il ne faut rien attendre de l’extérieur si nous ne sommes pas capable nous même de relever la tête et de montrer au monde que le peuple Congolais veut retrouver sa dignité et sortir enfin de l’esclavage.
La Tunisie à fait sa révolution car c’est le peuple dans la rue qui a obligé les politiques à ne plus fermer les yeux et les médias à braquer leurs projecteurs sur la juste révolte du peuple. Le Burkina en a fait de même. Qu’attend le Congolais ???
Rien ne nous sera donné, il faut que l’on aille chercher nous même notre liberté. Sans un soulèvement populaire conséquent et suffisamment médiatisé nous vivrons encore pendant de nombreuses années sous le joug de l’oppression et de l’asservissement.
De la littérature, des réunions en salle ok, mais ce n’est pas les compatriotes déjà convaincu qu’il faut convaincre mais l’opinion internationale qu’il faut interpeller et prendre à témoin et les obliger à regarder ce qui se passe au Congo.
300 personnes réunis dans une salle c’est bien mais 10 personnes motivées montant un coup d’éclat qui sera médiatisé par les grandes instances internationales aura beaucoup plus d’impact pour la cause.
Seul un mouvement citoyen fort et suffisamment déterminé pourra faire changer les choses sinon basta nous retournerons aux ténèbres pour de nombreuses années encore.
Il faut à un moment donné faire des choix, même si cela est difficile.
En Tunisie, ce n’est pas Hollande qui à chassé BEN ALI… c’est le peuple Tunisien
Au Sénégal, ce n’est pas Hollande qui à stoppé WAD… c’est le peuple Sénégalais
Au Burkina, Ce n’est pas Hollande qui à chassé COMPAORE … C’est le peuple Burkinabé
Au Congo Ce n’est pas Hollande qui chassera SASSOU… mais le peuple Congolais.
« DEHORS, DEGAGE, QUITTE-LA »
J’aimerais bien entendre les réactions de Benjamins Boukoulou et l’UR et bein d’autres qui criaient en 1996-1997 que LISSOUBA avait violé la constitution qu’en pensent-ils. Ils ont induit beaucoup des gens en erreur, ils sont aussi comptables que SASSOU des événements qui vont sous peu déchirer les peuples au Congo.
1-Le Tsar d’Oyo alias Sassou Denis doit degager le plancher.
2-Le Pct qui a cesse d’être un parti politique devenu une secte et mafia depuis le 18 Mars 1977 date de l’assassinat de son fondateur Ngouabi par Denis Sassou doit être dissous.
3-Tous ceux qui ont occupe les postes de responsabiltes civils et militaires ainsi que tous ceux qui font la fameuse politique de 1960 jusqu’au 12 Aout 2016 doivent passer un par un devant le juge pour expliquer l’origine et la provenance de leur fortune.Ils ne doivent pas oublier qui sont tous fils et filles de pauvres paysans(villageois)Je reitere ils devront être tous entendus par la justice memes les futurs califes du Frocad-Idic qui veulent prendre la place du Tsar d’Edou.Il n’y aura pas exception,justice egale pour tous.
4-Vaste reformes dans tous les domaines.
Le Burkina continue a nous montrer le chemin a suivre avec le gel et saisis des biens des putschistes et barons des partis politiques fossoyeurs(source:afrique education)
Au Zaïre, il y a des voix qui regrettent Mobutu et se réclament de sa doctrine. Tôt ou tard au Congo, les gens regretteront Sassou. Il a fait des erreurs , nombreuses certes. Mais enfin, rejeter tout ce qu’il a fait relève de la mauvaise foi. Ces dix dernières années, il a fait plus que toutes les années depuis l’indépendance du Congo.