Une petite histoire pour commencer
Il était une fois, un ministre congolais, parent de Sassou Nguesso. Il avait, au milieu des années 90, économisé l’équivalent de 3 millions d’euros, placés à la Société Générale à Paris. Le compte, pendant des années, était au nom d’un petit cousin, de très modeste condition. Deux ou trois de ses enfants, qui faisaient des études brillantes à Paris, se plaignirent alors auprès de leur père : les enfants devaient en avoir la responsabilité et non pas un petit cousin inculte. Le père céda.
Le cousin rapporta l’argent. Il ne manquait pas un centime ! L’argent entre les mains des enfants dura quelques semaines. Achats de voitures prestigieuses, montres, vêtements et accessoires de luxe… !
DEVINETTE : quelle position de grande responsabilité pourrait occuper, aujourd’hui, un des fils prodigues…qui avaient mis leur père sur la paille ?
Une grande partie de la dette souveraine est maintenant aux mains des voleurs, le Gang des Nguesso, et le pays tout entier est sur la paille !
Cela faisait longtemps que le Trésor public congolais fonctionnait dans la poche du Chef de Gang, plus que Chef d’Etat, Denis Sassou Nguesso. Ce dernier, maintenant, réalise son rêve : noyer sous sa propre créance les populations congolaises qui l’ont insulté lors de la Conférence Nationale Souveraine. En plus de toutes les souffrances qui leur infligent, elles resteront à jamais ses débitrices !
Heureusement, que dans l’ombre une petite résistance s’active… Le site du Ministère des Finances du Budget et du Portefeuille Public (des Nguesso) est en maintenance depuis belle lurette… Toutes les données sont inaccessibles et particulièrement celles des émissions obligataires.
Alors des rumeurs circulent… L’impossibilité du Congo, de Sassou Nguesso, d’honorer les dernières échéances obligataires, notamment celles de septembre et d’octobre dernier. Des chiffres sont avancés, l’on parle même d’un défaut de 700 milliards de FCFA. Ce serait la raison pour laquelle la « fable d’un Congo de retour sur les marchés » a été lancée ; avec une émission de 670 millions de USD. Et, pour couper court à toute investigation, le verrouillage de la base de données du ministère du Cousin Christian Yoka a été ordonné.
Alors où trouver la vérité ? Au Congo les informations sont hors de portée ou hors de prix! Quoi de mieux que l’information délivrée gratuitement par les avocats historiques du Congo :« Le Cabinet Cleary Gottlieb a représenté la République du Congo dans une émission internationale d’obligations souveraines de 670 millions de dollars à taux d’intérêt amortissable de 9,875 % échéant en 2032.
Cleary Gottlieb a représenté la République du Congo (Congo) dans une émission internationale d’obligations souveraines de 670 millions de dollars à 9,875 % d’amortissement arrivant à échéance en 2032.
L’offre, réalisée par placement privé hors des États-Unis conformément à la réglementation S, a été fixée le 4 novembre 2025 et clôturée le 7 novembre 2025. Les titres ont été admis à la négociation sur le marché principal de la Bourse de Londres.
Le produit net de l’émission sera utilisé par le Congo pour refinancer une partie de sa dette intérieure existante sous forme d’obligations du Trésor à court terme émises sur les marchés de capitaux de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) et arrivant à échéance entre novembre 2025 et février 2026. »
Cette dernière période comprend effectivement un volume de 700 milliards d’échéances à assurer. La CEMAC et l’autorité financière suprême, la Banque de France, ferment les yeux sur un sauvetage obscur qui contribuera à un blanchiment d’argent d’origine douteuse et au maintien d’un pouvoir criminel. Cependant, il faut à tout prix sauver les banques régionales, trop exposées à la dette souveraine du Congo. Le groupe BGFI, du Gabon, l’UBA, Nigeria, l’AFG Côte d’Ivoire et Ecobank tiennent à leurs liquidités et aux profits juteux qu’ils ont réalisés dans ces opérations de lessivage généralisé.
Les autres complices sont les agences de notation, apparemment Fitch Ratings en chef de file. Elles devront rendre des comptes un jour. Comme la Société Générale qui avait largement contribué à ces émissions, et qui, pour tenter de s’exonérer, s’est débarrassée fissa de certaines de ses filiales africaines… À n’importe quel prix selon certaines sources !
La « réglementation S » exclut la participation d’investisseurs américains. Donc, ni Blackstone ni Morgan Stanley n’ont apporté leurs fonds à la République du Congo. «Le placement privé » est une offre de titres réservée à un nombre limité d’investisseurs, sans appel public à l’épargne.
Dès la cotation à la Bourse de Londres, un retrait de valorisation de 10 à 12% du titre a été enregistré. Ce qui veut dire que les 670 millions de titres ne valent plus que 600 millions, ce qui augmente la rémunération des nouveaux entrants, quasiment entre 12 et 13%. (Peut-être même que la décôte a été effectuée à l’émission pour mieux rémunérer les complices !) Mais, tout le monde l’a compris, cet argent provient encore du « Clan des Prédateurs », Denis Sassou Nguesso en tête qui a apporté, sans aucun doute, une participation majeure à cette souscription avec un peu de son argent noir ou gris.
D’ailleurs, le Cabinet Cleary Gottlieb a assuré un service minimum. Rien qui ne puisse le mouiller ! Pour les détails, un lien conduit au communiqué du Ministère des Finances du Congo. Le Cousin ministre s’y glorifie : « Cette opération illustre le nouvel élan congolais : celui d’un pays qui conjugue, discipline budgétaire, gouvernance exemplaire et ambition. Le succès de cette émission démontre la confiance des investisseurs internationaux et confirme la crédibilité de notre politique économique. »
« Gouvernance exemplaire ! » Il a de l’humour, le Cousin ministre !
C’est à tort que nous pourrions en rire ! C’est encore de l’argent gris ou noir, une fois de plus très sûrement, qui vient au secours d’un pouvoir mafieux. Les Nguesso accomplissent leur rêve de se transformer en Fonds vautour de la République du Congo. Cela finira bien un jour par leur exploser au nez !
Sommes-nous les seuls à comprendre ce qui se joue avec ces opérations financières ? Cette cavalerie permanente appauvrit les finances publiques et les populations, en enrichissant les intermédiaires, les banques et leur très mafieux commanditaire, Denis Sassou Nguesso.
La très grande responsabilité en incombe aux agences de notations Fitch Ratings et Standard & Poor’s qui se laissent trop facilement berner par des présentations falsifiées. Le Congo qui a recours à de la dette nouvelle pour payer une dette plus ancienne et ainsi de suite… en se gratifiant d’intérêts copieux au passage, cela mérite un « C » : en défaut de paiement, mais les obligations de l’État continuent d’être honorées sur certains marchés, pour le moins. Cela bloquerait, la nouvelle émission de 400 millions de dollars prévue pour cette fin d’année 2025.
Cependant, un « D » est la seule note qui vaille pour le repère de criminels qu’est devenue la République du Congo. Le pouvoir criminel de Denis Sassou Nguesso, et de sa clique, ne doit plus bénéficier de nouveaux financements !
La CEMAC et la Banque de France doivent sortir de l’ombre où elles se cachent et intervenir enfin !
Hector CAPTAGON
Diffusé le 18 décembre 2025, par www.congo-liberty.org



JE PENSE QUE TOUT LEMONDE SE DOUTE QUE LE CONGO RAME FINANCIEREMENT MAIS SI CE GOUVERNEMENT N ARRIVAIT PLUS A PAYER LES MILITAIRES LA IL SERAIT EN DANGER JE NE L ESPERE PAS JE PENSE QUE SE BATTRE CONTRE LE PCT POUR OBTENIR L AUTONOMIE DES REGIONS DOIT ETRE LE COMBAT DE CEUX QUI NE SONT PAS DES POLITITIENS QUI NE PENSENT QU A PRENDRE LE POUVOIR PAR LA VIOLENCE POUR DETOURNER COMME LE DISAIT DEJA LE PREMIER PRESIDENT CONGOLAIS L ABBE FULBERT YOULOU POUR LE RESTE DES INFORMATIONS QUE VOUS DONNEZ DIFFICILE DE COMPRENDRE QUANT ONT N EST PAS DANS CES OPERATIONS FINANCIERES EN TOUT LES CAS GABEGIE D ACCORD MAIS C EST UN SPORT NATIONAL PAS QUE LA FAMILLE SASSOU ET SURTOUT IL Y A DES PAYS OU CELA EST PIRE EX LA RDC N A PLUS D ADMINISTRATION DEPUIS ET SURTOUT LES FONCTIONNAIRES NE SONT PLUS PAYES DEPUIS BELLE LURETTE QUANT A SES DETTES LA RDC NE LES HONORENT PLUS DEPUIS LA NUIT DES TEMPS ALORS CHERCHONS LE DIALOGUE POUR L AUTONOMIE DES REGIONS ET NOUS VERRONS LEQUELS ARRIVERONS A DEVELOPPER LEURS REGIONS.
Cher Hector arrêtez d’engager les Congolais quand on sait, que le soit disant comité national de trésorerie est dirigé par Sassou Denis entouré par ses parents Mbochi. Comment peut-on appeler un machin qui n’ai représenté que par des Mbochi véreux , un comité national ? Et à côté le Cameroun qui est dirigé par un président moribond détient 60% des réserves financières à la BEAC ? Cher Hector mal nommer les choses c’est rajouter aux malheurs du monde ! Sassou Denis ne nommera jamais un non Mbochi dans les régies financières encore moins dans le secteurs pétrolier et les mines. C’est depuis une décennie que les Mbochi ont plongé le pays dans une cessation de paiement ! D’ailleurs Sassou Denis a dit manquer le sommeil pour faire les poches à certaines banques de la place pour payer ses miliciens. Tandis que les agents hospitaliers , municipaux et des retraités accusent 35 mois d’arrières de salaires !