Le Congo-Brazzaville et ses faux prophètes

Au moment où les Congolais se mobilisent pour empêcher Sassou Denis et le PCT de procéder à un énième braquage électoral, le régime corrompu, criminel, agonisant et crépusculaire de Brazzaville fait feu de tout bois par le biais de quelques égarés pour tenter de se maintenir au « pouvoir » par la fraude électorale en mars 2026.

Les faux prophètes sont des individus comme Collinet-Makosso, Thierry Moungalla et bien d’autres qui annoncent de fausses doctrines, souvent dans le but de désorienter les Congolais et de les éloigner de la vérité.

En d’autres termes, ces faux prophètes peuvent aussi être aisément qualifiés de cloportes, qui sont des gens abjects, abominables et indésirables. Il est très difficile de s’en débarrasser. Le mieux, c’est de ne pas les écouter et de rester à sa place. Ils sont hors-sols et insensibles à la souffrance et aux conditions de vie de la population. Ils ont un cœur en pierre et se délectent de la misère du plus grand nombre.

La Bible ne s’y trompe pas. Dans Matthieu 7 :15, la mise en garde est sans détours.

 » Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtement de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs ».

Si non, comment comprendre qu’avec une telle longévité au pouvoir, même usurpée à la tête du Congo, que Sassou Denis ne s’adonne qu’aux slogans creux sans lendemains ?

Aujourd’hui, plus que jamais, nous devons être sérieux, nous battre collectivement pour prendre notre destin en mains. Mettre fin à cette parenthèse malheureuse incarnée par Sassou Denis est une gageure. Nous sommes à la croisée des chemins. Nous libérer du joug de la dictature de Sassou Denis et du PCT, ou nous assujettir à ces voyous et criminels en bande organisée. A moins de vouloir entendre encore d’ici là, comme en 2016, les propos indigestes de Sassou Denis, chantre des anti-valeurs lors d’un meeting à Pointe-Noire:

« Est-ce que Béto lénda kou importer Kwanga. Surtout Kwanga. Ah… Est-ce que béto lénda kou importer haricots. Raison kélé? Est-ce que béto lénda kou importer bananes? Béto kou importer safou samou na inki? Béto Lénda kou vanda na ba safous ya trop na bwala ya béto vé? Pé ma maké, samou na inki? Est-ce que ya ké na raison na yaou? Ba poulets. Ba mindélés yina ké pésa béto ba leçons ya droits de l’homme, ba mambou ya kirikiri… Ebembé ya Adoula, bahou kouna baké losa yahou na la mer, ba mamas ké lamba yahou, na mwa piment… »

Voulons-nous encore entendre ces balivernes débitées par le dictateur Sassou Denis qui a littéralement échoué, conduit le pays dans une voie sans issue, qui a fait du Congo-Brazzaville, le pays le plus endetté au mode par tête d’habitant et dépourvu d’Humanisme ?

Plus que jamais, chaque Congolais doit remplir son office pour mettre hors d’état de nuire Sassou  Denis et sa cohorte de kleptocrates. Tout en évitant de regarder dans le rétroviseur, force est de constater, à juste titre, que « seuls les Congolais sauveront le Congo. Pas la communauté internationale, qui n’est qu’une communauté d’intérêts ». Rester bras croisés en pensant que notre salut viendra des autres, c’est accepter sa condition d’esclaves.

Alors que les Etats du Sahel ont montré la voie en prenant leurs responsabilités sans demander la permission à qui ce soit, qu’attendent les Congolais pour emboîter ce pas salvateur ?

Ce que Sassou Denis, le PCT, son clan, sa famille et ses complices font vivre aux Congolais depuis des décennies, résonnent comme le discours sur le colonialisme prononcé en 1950, par Aimé Césaire.

« Je parle de millions d’hommes arrachés à leurs dieux, à leur terre, à leurs habitudes, à leur vie, à la vie, à la danse, à la sagesse. Je parle de millions d’hommes à qui on a inculqué savamment la peur, le complexe d’infériorité, le tremblement, l’agenouillement, le désespoir, le larbinisme ».

Ces propos des damnés de la terre correspondent mot pour mot au supplice que fait subir aux Congolais Sassou Denis depuis quarante ans. De l’assassinat du président Marien Ngouabi en passant par celui du cardinal Emile Biayenda, de la disparition de la dépouille du président Alphonse Massamba-Débat, de  l’assassinat du journaliste Bruno Ossébi le 2 février 2009 à Brazzaville, de la disparition de 353 de nos compatriotes au Beach fluvial de Brazzaville dont on attend toujours un hypothétique procès, sans oublier les massacres dans le Pool, tous les ingrédients sont réunis pour que le profil de Sassou Denis sied à celui d’un criminel.

Comme nous avons le devoir de répandre ces Vérités à l’extérieur, croire qu’un dictateur peut organiser une élection présidentielle pour la perdre est une hérésie. Lui et son clan, comme d’habitude, mettront à contribution le Trésor Public pour corrompre quelques indigents, multiplieront des fausses promesses auxquelles ne peuvent croire que quelques niais pour parvenir à leurs fins.

Congolais, congolaises, où que vous soyez, souvenez-vous des mots de Danton prononcés contre les faux prophètes.  » Pour les vaincre, messieurs, mesdames, il nous faut de l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace ».

Olivier MOUEBARA

Diffusé le 25 septembre 2025, par www.congo-liberty.org

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