Moins d’une semaine après l’expulsion d’une journaliste malienne, née au Congo, pour défaut de titre de séjour, la police congolaise a encore expulsé vendredi un journaliste camerounais qui travaillait pour une chaîne de télévision proche du pouvoir. Elie Smith avait été victime début septembre 2014 d’un braquage suivi du viol de sa soeur dans un quartier résidentiel de Brazzaville. Il demandait jusque-là à la police qui avait réussi à mettre la main sur les braqueurs de lui ramener aussi les commanditaires.
L’atmosphère qui a prévalu le jour de l’arrestation des hommes qui ont braqué le domicile d’Elie Smith ne présageait en rien une future expulsion du journaliste. Ce jour-là, dans la cour de la direction générale de la police, Elie Smith était presque à tu et à toi avec quelques officiers, les félicitant pour leur travail d’enquête. Interrogé par RFI, il a été exigeant, demandant à la police de lui ramener coûte que coûte le ou les commanditaires du braquage dont il a été victime.
Propos subversifs
Dans l’arrêté de son expulsion, signé par le ministre de l’Intérieur et cité dans un communiqué, la police a expliqué que la décision d’expulser le journaliste camerounais faisait suite à un certain nombre d’actes et de propos séditieux et subversifs. Mais la police ne précise pas où et dans quelles circonstances ces propos ont été tenus.
Intelligence avec des puissances étrangères
Il est fait également à Elie Smith le reproche d’avoir été en intelligence avec des puissances étrangères œuvrant contre les intérêts du Congo. Elie Smith est le deuxième journaliste expulsé en moins d’une semaine. « Nous agissons contre les journalistes qui ne sont pas en règle et ceux qui enfreignent la loi », a expliqué un officiel, arguant qu’au Congo la liberté de la presse est garantie.
Brazzaville sera bientôt consacrée capitale du journalisme, non pas grace à ces expulsions mais grace à l’installation d’Euronews Africa.au début 2015.
La chaîne financée par l’U.E. et par des chaînes de TV publiques aura peut être compris à quoi elle devra s’attendre : viol des compagnes et parentes puis expulsion !
Elie Smith paye pour avoir confondu Télésud en france,et les chaines privées bidons dans les pays du tiers monde.
Le feuilleton ne fait que commencer.
Expulser un journalisme victime d’un braquage et dont la sœur a été violée, ne fait que rappeler au monde la vraie nature de ce régime, totalitaire et sanguinaire.
Quid de la justice pour ce monsieur et sa sœur?
On peut en déduire que le régime est en réalité derrière ces forfaits.
Mais, Mobutu, Ben Ali, Mubarack, Saddam Hussein, Samuel Do, Charles Taylor, Kadhafi… se croyaient tous invincibles et indéboulonnables et puis…. Ils sont tous à 1,5 m sous terre, certains parmi eux avec leurs progénitures!
Travailler dans une société du grand frère du président de la république, se faire inviter par ce dernier au palais ,se faire photographier avec le président de la république accompagnée de toute sa petite famille; qu’est ce qui peut justifier une violation d’une telle immunité?
Subir ce qui parait être une expédition punitive ,entendre les gémissements de viol de sa sœur; expulsé par la suite….; qelqu’un qui devrait faire valoir son droit devant la justice du pays dans lequel le viol a eu lieu. Ou veut on qu’il porte plainte car, le viol et ces voies de fait doivent être poursuivis au civil?
Mr Smith vient d’aider ceux qui attendent 2016 : ces complices de Denis SASSOU NGUESSO. Ce soir, les complices de Denis SASSOU NGUESSO vont crier « aux voleurs ».
Un régime aux abois,un régime qui panique,expulser tous les les journalistes du Congo cela ne nous empechera pas d’avoir les info en temps et en heure,et surtout que la technologie a évoluée.Fini le temps ou les moyens de communication étaient inexistants.Vive la liberté.
Bonjour Anonyme,
Pour le viol,les poursuites doivent se faire au Pénal puisqu’il s’agit des faits prévus et punis de peine d’emprisonnement (art. 332 du Code Pénal ) dit Code Napoléon de 1810.
Dans le cas de la sœur d’Elie SMITH , il y a circonstances aggravantes puisque les agresseurs sexuels ont agit en groupe ; ce qui est qualifié de viol en réunion . La peine subséquente à cette infraction est de 20 ans d’emprisonnement.
Dans cette affaire ,l’incompréhensible est l’enchaînement des évènements,on viole la sœur ,on braque le journaliste et ensuite on lui fait comprendre qu’il est en faute et il doit être expulsé . Quelle barbarie!!! donc le Ministre de l’ Intérieur ne s’est rendu compte des faits justifiant l’expulsion de Élie SMITH qu’une fois ces forfaits commis ,en un mot ,il fallait l’humilier d’abord et lui signifier qu’il a mangé dans leur main et que le temps était arrivé de recevoir une gifle de cette même main.
C’est vraiment le « modus operandi » de sassou pour ceux qui le connaissent.
Tenez le 18 mars 1977,lorsque le Président Alphonse MASSAMBA DÉBAT ,lui est livré au Ministère de la Défense dans l’enceinte de l’Etat major, sassou commence par lui administrer des gifles en le questionnant furieusement,vous savez que le Président NGOUABI est mort ,vous avez mis à exécution les menaces contenues dans votre lettre du 3 décembre?
Mais là,les faits sont quand même trop flagrants et que ce journaliste s’offrira les services d’un avocat sur place à Brazzaville pour en savoir davantage sur les suites de cette affaire,puisque même en l’absence de Élie SMITH,il y’a LA MISE EN MOUVEMENT DE L’ACTION PÉNALE QUI DOIT ÊTRE MENÉE PAR LE MINISTÈRE PUBLIC.
Il est certain que le CONGO sous l’ère de la barbarie mais ,il y’a une absurdité que je suis loin de comprendre dans cette affaire.
Merci .
les signes de la fin d’un règne, rappelez-vous de Frédérique, journaliste à RFI expulsée à l’époque du Professeur des Professeurs, ce sont là l’expression des signes qui ne trompent pas. La fin est proche. Il suffit seulement d’attendre.
Les signes: des expressions deviennent monnaie courante: propos séditieux, déstabilisation, outrage au camarade Président, atteinte à la sureté de l’Etat, être en intellegience avec la Cia ou l’impérialisme et toutes autres expressions de la peur de perdre le pouvoir.
Quand nos parents étaient aux affaires, ils ne pensaient pas partir en catastrophe, mais retenez qu’il ne faut jamais dire » que ça n’arrivent qu’aux autres ».
Elie Smith ne sera pas le dernier, de toute manière tout est clair, il ne partira pas seul. Filles, fils, neveux, parents, ministres, DG et autres courtisans: Attachez vos ceintures.
Bonjour la République.
Élie Smith a su faire avec professionnalisme ce que les journalistes congolais n’arrivent pas a faire jusqu’à preuve de contraire.Nos dirigeants doivent savoir que la vérité est têtue.Elle demeure ce qu’elle est.Non pas ce nous voulons.Pourquoi vouloir forcer les choses,même si vous avez le pacte avec Lucifer. pharaon avait été vaincu son armée engloutie dans les eaux de la mer rouge,Goliath vaincu par le petit David,Sodome et Gomorrhe ravagés par la colère de Dieu. Mais, je vous apprends que,nous déjà dans l’apocalypse;ce troisième temps ce dernier spirituel au cour duquel Dieu exerce sa colère et sa vengeance contre les méchants.Pliez vos armes,ce temps n’est plus celui des méchants.Mais aux partisans de la justice,de l’humanisme, l’humilité,de l’altruisme;surtout aux amoureux du Congo.A la prochaine.
IL A COLLABORÉ AVEC LE RÉGIME. IL A EU SA PART DE PÉTROLE EN NGUIRIS. J’ATTENDS QU’UNE CHOSE. QU’IL NOUS ÉCRIVE UN LIVRE RÉVÉLATIONS SUR LE POUVOIR. PARCE QU’IL CONNAIT DÉSORMAIS TOUT DU POUVOIR ET DU CONGO
Si Le DGP n’est pas démis de ses fonctions, je suis persuadé que nous vivons sous le coups des sacrifices des adjimbas. Il est temps que le peuple congolais se réveille et comme un seul homme bouter sassous hors du Congo où le relégué au royaume Alima comme il le rêve.
Elie avait certainement des problèmes personnel avec certaine autorité, ce qui n’a rien avoir avec son métier de journaliste et le Congo (un problème de cuisse comme il sait bien le faire, avec les femmes marier). Plusieurs fois il avait violé la déontologie de son métier, laissant passer plusieurs rumeur et contre vérité, plus grave jusqu’à aller dire que le DGPN demandait au Congolais de tuer leurs frère de la RDC. Ce n’est pas parce qu’il dit au média qu’il était victime d’un braquage, ce qui est vrai d’ailleurs qu’il aura des soucis. Svp réfléchissons un peu.