LE CHA-CHA-CHA DES ADIEUX
Ᾱ la mémoire de mon mentor Léopold Pindy Mamonsono, résistant et homme de Lettres
(parti trop tôt hélas, hélas mille fois)
Nous avons crié à haute voix « Liberté » pour que nous demeurions humbles et puissants : que meure avec nous le mystère qui est écrit sur nos savanes d’Afrique !
Puisque nous entretenons la clairvoyance pour anéantir le mal, nous qui nous sommes démarqués nettement des mœurs au sceau de la violence et de la barbarie, malgré le tempérament saturnien du peuple souverain, l’espérance resplendit : c’est le message de notre histoire qui est en jeu.
2014-2016 : nous savons ce qui va se passer, au moins en partie. La valse des adieux, la cérémonie à déjà commencé et nos potentats un à un s’éloignent de leurs banales félicités, de leurs fêtes foraines et paranoïaques.
Regardez tous ces puissants de passage express à l’Ẻlysée, (celui du Mali, de la Centrafrique, du Congo, du Zaïre RDC, du Tchad au Gabon, du Niger, de la Côte d’Ivoire) avec leurs visages inquiets et affairés. Ceux qui ont abjecté les humbles citoyens en amassant la jolie fortune sur leur dos, qui n’ont jamais servi que l’argent, ces anciens rois africains arrogants se demandent … à qui le tour ?
Aujourd’hui, le monde nous est donné pour ne pas périr du mensonge puisqu’il nous restitue la grâce, le divin, le sublime.
L’Afrique, ce bien-être est un cadeau pour tous, malgré notre sort des vaincus, par le travail de la construction, nous avons créé une vérité.
Nos dirigeants africains accourent presto à Paris pour signer leur cahier de charges comme de modestes enjôleurs, des petits marchands drapiers. Ils font désormais appel au pathos, très loin du prestige, de la réputation et de l’audience.
Cette vaine pâture qui a littéralement bradé les biens de leurs pays respectifs, qui a fait de l’affairisme une véritable institution. Ces amis incontournables, des chéquards, des financiers véreux commencent à être raisonnables, ils partiront sans fracas annoncent-ils.
Nom de Dieu ! Sur quoi, l’homme est indéfiniment perfectible.
D’avoir exploré l’horreur dans nos pays au plus profond de nos entrailles, les esprits mutilés, détruits, des groupements humiliés en tant que corps humains vont chercher à se révolter.
Dans son empirisme blat, Sassou N’Guesso a fait de la tyrannie quelque chose d’intemporel, un rituel inéluctable. Des captifs, des insurgés, des regardeurs qui pensaient recadrer la Nation afin d’y donner une coloration ont été fusillé. Procession, figure du destin, monde souterrain. Qu’avons-nous subi et pourquoi donc ?
Ne pas oublier est un travail de mémoire, d’ensemble. Quant à la vengeance, c’est le cercle de la bêtise, le radicalisme accentue les peurs et les émotions intenses, la vengeance annonce le cataclysme. Ceux qui ont subi l’expérience de la mort imminente, les suppliciés et les mutilés, ceux qui ont affreusement connu les souffrances de corps, les sordides, les antis-héros, les petits rôles, toutes nos familles de « homeless » n’auront qu’à s’adresser à la justice pour réparation.
Nous aurons à créer des espaces pour recenser les besoins, loin de la sempiternelle mythologie, de la violence ….. cela s’appelle l’apprentissage de la démocratie.
Notre peuple a été l’objet d’une mesure d’internement, nous nous sommes livré volontairement, une aliénation à titre gratuit. Sassou est un condottière entouré de ses soldats mercenaires, il fait parade d’un avantage, il est le chef suprême des armées. Ses rats de caves continuent à appauvrir les citoyens par des taxes infondées. L’argent est leur devise pour ces personnes insatiables qui ne lâchent pas leurs proies.
Nous avons tout subi en quarante ans de règne, de la simple fusillade à la guillotine, la petite Louison, la racourcisseuse patriotique.
Dans la flamboyance, au sommet de la patrie règne un ancien archange porteur de lumière, un héritier du culte des astres : Vénus Sassou N’Guesso, le plus brillant des astres, surnommé par ses subordonnés « l’homme des actions concrètes ».
Dans ces rites immuables des journées, des saisons et des années, des enfants et des adultes, parmi nos scènes de vie dramatiquement fortes, à sauts et à gambettes par certaines farcissures, dans les épidémies et les disettes nous avons tous survécu.
Quant à nous autres de la diaspora, nous de la génération des années 70 et 80 rêvassions à ces journées à l’humeur substantielle de nos enfadolescences, ce beau passé devenu un halo de sublimité funeste. Ce Congo unique concentre en nous un temps historique en principe révolu.
Cette mélancolie sanguine et chaude nous renvoie à notre enfance dans une humeur triste, la fureur, la bile noire, le pays natal, l’objet souvenir chargé d’histoire de nos années 60.
Le Congo Brazzaville, le lieu translucide comme réservoir de ressources, on a vite touché à une limite, le Congo a été vampirisé comme un typhon ravage une contrée.
Toutes ces horreurs que nous percevons et mesurons d’après le temps. Les indices des lieux qu’on n’a pas oublié dans l’espace de nos meurtrissures. La fusion des indices spaciaux et temporels en un tout intelligible et concret : nous savons que nous avons été abusé.
Toute cette débâcle, cette mise à mort sont devenues compactes et visibles à travers l’information, les mass-médias, dans le mouvement du temps le Congo a été sacrifié pour des profits intérieurs à l’œuvre même de fiction, les compradors ont atteint leur but. Il faudrait dorénavant abolir de nos agissements tous les modèles de gangstérisme d’Ẻtat hérités du passé : les abus de toutes sortes, la haine, son sens du cruel, ses hostilités très paroxystiques, il faut préserver la bonté qui permet de croître.
Sassou n’a pas joué un personnage, il existe en chair et en os, son être parait nuisible même s’il connote une dissimulation coupable : l’illusion trompeuse. Une personnalité mielleuse, ses histoires, ses magouilles naissent de scenari structurés.
Le pays est mis sous séquestre, la force de l’indignation ne dit plus ses maux. Ceux du service commandé, avec cette acuité du regard imposent le calme. Nos familles survivent avec ces douleurs muettes, dans un univers fracturé, brisé.
Les utopies et leurs métamorphoses demeurent, nous avons tout vu, nos quartiers embrasés à travers le regard hagard d’un enfant blessé.
C’est ahurissant, les élancements du mal à l’état pur par un criminel de droit divin. Dans la dimension des valeurs de là-bas, la liberté n’est plus la permanence des choses. Le mal, l’injuste, le mauvais ne relèvent plus que de la dimension des faits. Nos vies pour le bourreau suprême ne sont que des objets lithiques.
Au milieu des paysages somptueux du Veld africain, au fond de ce repos, les inquisitions minutieuses des auxiliaires de police, les vexations au quotidien, plus les agissements des agents du renseignement aux activités réelles, tout se confond pathétiquement.
Chez les gens de biens, les patrons huppés, c’est villas avec piscines suspendues, deux ou cinq, c’est selon …………………….. c’est wonderful !
Chez nous, à Bacongo, dans le quartier de mon enfance, les maisons sont sans fondations avec des murs de terre, comme au Moyen-âge. Ᾱ la moindre intempérie, tout s’écroule comme un tas de guano défectueux. De toute façon, la ville de Brazzaville est scindée en plusieurs territoires distincts, ceux de la haute habitent où vous savez et nos parents habitent ailleurs.
Faut-il voter pour la grâce, le moment venu, une amnistie pour tous, même pour les charognards. Donner le pardon des deux mains serait-il un beau geste de don sacrifié ?
Seul l’avenir nous le dira, pendant la possession de l’esprit, de la sorcellerie à la conjuration, dit-on qu’en Afrique le peuple est un vengeur surnaturel des lois.
Et puis, la justice ne s’accommode pas avec des esprits rétifs. Quelques téméraires dorment avec la volonté de bien se venger, un jour ils consentent, incrédules avec indignation, cherchent à décider, à soulever d’autres expiations, l’impatience les taraude … ils ruminent et vont crier réparation, à la façon de la Nation, le jour venu. Ils s’obligeront à une implacable sévérité des juges.
Des hommes très doctes pourront implorer le secours du divin, une colère aveugle pourrait de nouveau frapper.
Si nous ne prenons garde, dans cette révolte, la violence renaîtra presque avec dédain.
L’inaction consume le bas-peuple, l’honneur dévasté, les ménages profanés, les emmerdeurs entrèrent au Congo, de nos attelles, de nos fétiches dans nos épouses, ils les abominèrent et les brûlèrent pour nous ôter l’avenir.
Une expression figurée d’un psaume de David (XLII,8) nous éclaire : « Abyssus abyssum invocat ».
L’abîme appelle l’abîme, en Kikongo je traduis « Diwou Bi Diwou Foutou Bi Foutou ».
La petite historiette va bientôt finir …………………… Adieu jolie Candie ☺ !
Dina Mahoungou le 19 janvier 2014
Ecrivain et journaliste médias
Auteur du roman : « Agonies en Françafrique » aux éditions l’Harmattan
Auteur du recueil de nouvelles : « Les parodies du bonheur » aux éditions Bénévent
SASSOU NGUESSO LA FÊTE SERA BIENTÔT TERMINÉE !
La mafia Sassou Nguesso: les ressources naturelles et les derniers publics du Congo Brazzaville sont-ils gérés en ponts dérivatifs?
Le système dictatorial Denis Sassou Nguesso fonctionne depuis 34 ans de confiscation du pouvoir et des deniers publics comme une véritable mafia. En effet, vous trouverez tout dans la mafia Sassou Nguesso, sauf la sortie.
La mafia Sassou Nguesso est un système d’exploitation de ressources naturelles (pétrole, bois, gaz, mines solides, etc…) fonctionnant en vase clos, opaque, compact, mortifère pour le peuple congolais.
Ce système ingénieux, mafieux et machiavélique est composé de ponts dérivatifs, de blanchiment d’argent, de paradis fiscaux et de financement occulte….
C’est tout un système occulte ou dé-civilisationnel francafrique fait de relations personnelles (franc maçonnerie), de trafic d’influence: ex ministres français, multinationale, FMI, banque mondiale, union européenne…, d’intérêts partisans et croisés, d’achat de conscience (mafieux, valets, vautours, affairistes véreux) et de financement occulte des campagnes électorales et présidentielles en France (mallettes ou valises congolaises).
Sassou Nguesso, finances ma campagne présidentielle, en retour ton pouvoir sera préservé, tu entreras en France et tu visiteras ou seras reçu en audience sur tapie rouge à l’Élysée. Et cela comme on rentre dans un moulin.
Entre 2002 et 2012, on estime à plus de 100 millions d’euros des derniers publics congolais qui auraient servis à financer les présidentielles et des législatives de la droite française entre 2002, 2007 et 2012.
Denis Sassou Nguesso, appelé le DAB » distributeur automatique de billets ».
Il dispose des deniers publics de la misère du peuple congolais dont il peut disposer impunément.
Cela lui a permis de financer des affairistes véreux français qui sont devenus des nouveaux riches en patrimoine immobilier et en butins financiers.
Ces derniers sont devenus des actionnaires de banques en France. Ils ont construit des empires médiatiques et financer des groupes de pression ou lobbying servant à la durabilité du pouvoir de leur DAB Sassou Nguesso (distributeur automatique de billets) sur différentes échelles: nationale, continentale et internationale.
Incroyable mais vrai !
Pendant le règne de la dictature Sassou Nguesso, celui-ci n’ a distribué aux Congolais que 30% des deniers publics provenant de l’exploitation des ressources naturelles congolaises.
Le manque à gagner de l’état ou des finances publiques ( 70%) s’est comblé ou légèrement équilibré par la dette.
Le Congo figure d’ailleurs parmi les pays les plus endettés par tête d’habitants au monde. En effet, chaque congolais doit 7000 dollars us auprès des bailleurs de fonds internationaux.
Où vont les 70% des deniers publics congolais?
Ils servent d’abord à assurer le train de vie du pouvoir, de ses dignitaires, de ses valets locaux ou étrangers et de ses forces obscures ou centrifuges citées précédemment.
En fin, ils servent tout simplement à l’enrichissement illicite de Sassou Nguesso, de ses enfants, de son clan au pouvoir et de ses serviteurs ou courtisans.
Nous vous rappelons que 70% de congolais vivent avec moins de 2 dollars/jours et 80% d’entre eux n’ont pas accès aux soins, à l’eau potable, à l’électricité, à l’éducation, aux loisirs et aux moyens de transport digne d’un pays producteur des mines solides, du pétrole et du bois précieux.
SASSOU NGUESSO LÂCHERONS RIEN !
SASSOU NGUESSO NOUS ALLONS VOUS HARCELER SUR LA TOILE ET SUR LE TERRAIN !
SASSOU NGUESSO EST SALIT ET SERA PARTOUT: FMI, BM, UE, ELYSEE, MEDEF, ETC
SASSOU NGUESSO PREPAREZ-VOUS A DORMIR EN PRISON BIENTÔT ET A VIE…
SASSOU NGUESSO SERA JUGÉE ET TABASSE S’IL NE DIT PAS LA VÉRITÉ SUR LES MORTS: MARIEN NGOUABI, BIYENDA, MASSAMBA DEBAT, 353 DISPARUS, 4 MARS 2012 ET CRIME DE GUERRE, BIEN MAL ACQUIS…
Un citoyen Colombien (Fernando Gonzalez 1895-1964)avait dit ceci: »Los pueblos en los que la juventud no piensa,por miedo al error y a la duda,estan destinados a ser colonias »traduction Les peuples dont la jeunesse ne pense pas par peur de commettre une eurreur ou ayant le doute d’elle meme sont destines a etre les colonises.Faites partir Mr Sassou,son clan et ses amis en comptant sur vos propres moyens.
Nous ne lâcherons rien – Sassou, ses enfants, son clan et ses dignitaires doivent être mis hors d’état de nuire au peuple congolais du Nord au Sud.
Ce régime cynique, stupide, brutal, corrompu et sanguinaire n’existera plus dès que possible et bien avant juillet 2016.
Une démocratie nouvelle sera restaurée et les auteurs des crimes, de la destruction massive d’un peuple tout entier seront pourchassés, jugés, emprisonnés, leurs bien mal acquis confisqués.
Ils ont abusés, spoliés, endeuillés, martyrisés, humiliés le peuple, celui-ci les traqueront à vie.
MEFIEZ-VOUS DES RAISONS D’UN PEUPLE EN COLÈRE SILENCIEUSE.
ANALYSE DU JOUR !
Denis Sassou Nguesso s’enfonce inéluctablement dans le sable mouvant centrafricain et congolais.
Autrement dit, plus il s’agite à vouloir chercher des partenaires stupides et des solutions à la con pour la conservation de son pouvoir dictatorial, plus il s’enfonce !
SASSOU NGUESSO N’A QUE DEUX ALTERNATIVES: SE SOUMETTRE A LA VOLONTÉ MANIFESTE DU PEUPLE A LA DÉMOCRATIE OU FAIRE LE CON A CETTE VOLONTÉ. DANS CE CAS, IL PEUT TERMINER SA VIE COMME LE GUIDE LIBYEN KADAFI…
Cependant, Sassou Nguesso du Congo Brazzaville et son homologue dictateur du Tchad ont pendant presque 1 an semé le trouble et le chaos en Centrafrique.
Et voila qu’intervient la France d’Hollande ou l’harmonie et la signification du savoir, savoir-faire, le droit et le processus de la démocratie, de la société et de la civilisation.
UNE FEMME A LA TÊTE DE LA PÉRIODE DE TRANSITION – LE MONDE LIBRE NE PEUT QU’EN FÉLICITER LE CONSEIL DE TRANSITION CENTRAFRICAIN… BONNE CHANCE A CATHERINE SAMBA-PANZA. SAMBA, UN NOM COMMUN CONNU DE NOMBREUX CONGOLAIS… C’EST UN SIGNE….
Par ailleurs, l’économie centrafricaine (voie de transport import/export) dépend presque à 80% du Cameroun et du Congo -Brazzaville.
Au moment où le climat délétère s’installe peu à peu au Congo, la survie de la bonne période de transition en Centrafrique dépend en partie de la stabilité du Congo Brazzaville.
Sassou Nguesso du Congo et son homologue tchadien ont lamentablement échoué et ne verront pas d’un bon œil, la venue d’une démocratie en Centrafrique.
Sassou Nguesso par exemple pourrait nuire aux intérêts ou aux importations centrafricaine passant par Pointe Noire (Port maritime), chemin de fer, Brazzaville, fleuve Congo, Oubangui -Chari et arrivé à Bangui.
Cela veut dire que le Président Hollande doit aussi aider le Congo à dégager au plus vite que possible Sassou Nguesso, et le Congo aura alors devenu le nouveau allié à la démocratie dans la sous région… et le processus démocratique en Centrafrique pourra s’élargir dans toute l’Afrique centrale francophone.
Nous savons tous que cet espace francophone est encore 100% dictatorial ou gouverné par des régimes politiques dictatoriaux.
A SUIVRE !