L’annonce d’un referendum constitutionnel ou la tentative désespérée d’un homme traqué d’échapper au verdict implacable de l’histoire

sassou-pleureLoin des artifices et autres arguties juridiques invoqués pour la circonstance dans son dernier message à la Nation, pour justifier l’organisation « dans un proche horizon » d’un référendum constitutionnel censé semble-t-il « faire évoluer nos institutions », Denis Sassou Nguesso, qui voit inexorablement se resserrer autour lui l’étau impitoyable d’une justice immanente, essaie plutôt désespérément de tenter d’échapper ainsi au verdict implacable de l’histoire qui entend lui faire enfin expier ici bas tous ses multiples crimes… En effet, conscient qu’il est désormais de son infâme statut de « candidat idéal » pour la Cour Pénale Internationale, une fois son immunité présidentielle perdue, et redoutant plus que jamais la perspective effroyable de devoir, au crépuscule de son existence, répondre enfin en particulier de ses multiples crimes de sang (…), Denis Sassou Nguesso ne sait plus en réalité à quel saint, mais plutôt précisément, le concernant, à quel « sorcier » se vouer…

Faisant ainsi preuve, à travers cette ubuesque annonce, d’un autisme politique sans borne face à la désapprobation de toute la communauté internationale de la dernière tentative de coup d’Etat au Burkina Faso de son ami et complice dictateur Blaise Campaoré (…), Denis Sassou Nguesso s’est résolument inscrit dans le sens contraire de l’histoire contemporaine et vient ainsi de montrer aux yeux du monde entier qu’il n’est, au-delà d’être un funeste personnage, qu’un vulgaire autocrate dénué de tout sens de l’honneur et de la dignité.

En tout état de cause, son espérance de vie en liberté hors du palais présidentiel étant aussi éphémère que celle d’une larve hors de l’eau, ce triste et funeste personnage joue désormais le tout pour le tout afin de tenter de sauver en réalité sa peau, en essayant une fois de plus de tromper les congolais sur ses réelles motivations en organisant ce faux référendum (cf. le fameux « on m’a réveillé, j’étais en train de dormir »). Mais cette fois-ci, il conviendrait qu’il se le mette bien dans sa tête, il n’arrivera plus à nous berner, car nous sommes tous plus que jamais aujourd’hui au courant des manigances et autres manipulations politiques dont il a toujours été l’instigateur dans l’histoire politique tourmentée de notre jeune Etat…

En conséquence, à la différence de son stratagème utilisé à la fin de la conférence nationale souveraine, l’heure est désormais plus que jamais arrivée pour lui de réellement ASSUMER ses différents forfaits et autres crimes.

Il devrait, me semble-t-il, savoir lire les signes du temps (…), et prendre enfin conscience que, outre son abandon aujourd’hui par ses indéfectibles soutiens d’hier (la France, l’Angola, le Tchad…), les congolais, qu’ils soient du Nord, du Sud, de l’Ouest et de l’Est, font désormais unanimement bloc contre lui-même, ses enfants et tous ses courtisans, afin de purger notre pays de la gangrène qu’ils représentent et jeter ainsi les bases réelles d’une nouvelle République, fondée non pas sur une pseudo nouvelle constitution censée lui garantir le pouvoir jusqu’à la mort, mais bien à travers notre capacité collective à faire respecter désormais scrupuleusement nos lois et règlements.

N’ayons donc pas peur, car la vérité est de notre côté. Soyons simplement unis et mobilisés et nous vaincrons les forces rétrogrades à l’œuvre dans notre pays, comme vient de nous le montrer le vaillant peuple frère Burkinabé. Le monde entier nous observe et comme le disait Frantz Fanon,

<< chaque génération doit, dans une relative opacité, découvrir sa mission, l’accomplir ou la trahir >>.

Que vive à jamais le Congo!

Par: Auguste EWANGO

Diffusé le 27 septembre 2015, par www.congo-liberty.org

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6 réponses à L’annonce d’un referendum constitutionnel ou la tentative désespérée d’un homme traqué d’échapper au verdict implacable de l’histoire

  1. nsilou@live.fr dit :

    Mr Ewango la politique ce n’est pas ce tu fais, il faut respecter les africains.

  2. Anonyme dit :

    @ Auguste EWANGO,
    Soutien indefectible Fils. Ne t’occupe pas de ce que raconte Nsilou@live.fr . Si c’est un parent du ministre que l’on connait, cette reflection nepeut pas nous etonner. C’est le groupe de personnes qui attendent le train a la gare d’arrivee. Son parent serait architecte et qu’est ce qu’il a fait au Congo comme preuve? La maison en pierre de sa fille en allant a la cite de l’OMS.
    Merci a Congo Liberty qui vous donne l’occasion de nous instruire dans une verve audible et rassurante. Cet apres midi le Congo sera debarrasse definitivement d’un clan d’arrogants et irrespectueux individus. Les Ndenguet, general de son etat qui fait le propagandiste au profit du PCT avec bigophone a la main. En principe dans les Pays civilises, apres le glorieux meeting, Ndeguet serait mis en forteresse en attendant sa retrogradation et sa radiation des effectifs de la Force Publique.
    Je te donne 18,5/20 Fils

  3. Anonyme dit :

    vraiment pathétique, le Nsilou

  4. SASSOUFIT,DEGAGE dit :

    Tout se paye ici bas,Sassou doit payer tout le mal qu’il a fait au Congo.Il n’avait pas voulu profiter du pardon qui lui avait été accordé après la CNS.Cette fois-ci il n’aura aucune chance.

  5. GIL dit :

    NSilou s’attendait à ce que Auguste EWANGO flattât abondamment le putschiste récidiviste de Mpila.

    Faire la vraie pour ce valet du despotisme, morpion du PCT, c’est de flatter Sassou et son clan, charognes que le peuple dégoûte au plus haut point!

    Sinistre intelligence !

    Cet article bien écrit, souligne avec justesse la pensée permanente des patriotes démocrates, qui espèrent retour d’un Congo assaini.

  6. GIL dit :

    lire: « Faire la vraie politique »

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