Par petites touches, par dose homéopathique donc et de manière insidieuse, Sassou Nguesso, le PCT et les épigones du « chemin d’avenir » instillent au sein de l’opinion du Congo-Brazzaville l’idée de la modification de la Constitution de 2002 sculptée pourtant sur mesure afin de permettre au tsar d’Oyo de rempiler après 2016. Sous la dictée de Sassou Nguesso, jouant aux vierges effarouchées, sourire en coin lisible sur la commissure des lèvres, Justin Koumba, Pierre Mabiala et Isidore Mvouba usant et abusant de métaphores sont montés au créneau et passés à l’attaque à Dolisie, martelant et claironnant : « Modification de la Constitution, modification de la Constitution ». Les épigones du « chemin d’avenir », soucieux de conserver les avantages indûment acquis et de pérenniser le système mafieux du PCT, avancent avec leurs gros sabots.
Touche pas à ma Constitution
Reste plus que Parfait Kolelas du MCDDI et Hellot Mampouya de la DRD pour accorder leurs violons, entrer dans la danse et donner le blanc-seing au projet machiavélique de Sassou Nguesso pour boucler la boucle. Ces deux frères siamois, leaders politiques, prônent, en théorie, l’alternance mais espèrent, en pratique, le statu quo. Dans l’esprit du fils biologique et du fils spirituel, « l’alternance, ce n’est ni maintenant ni demain ». Et, pour cause : à l’égard de Sassou Nguesso, Parfait Kolelas et Hellot Mampouya vouent une fidélité sans faille et une loyauté sacrificielle. Les frères siamois, au charisme d’une huître, sont dépourvus de toute ambition présidentielle. En pratique, Denis Sassou Nguesso a pu également apprécier chez Parfait Kolelas et Hellot Mampouya une autre qualité : la docilité. Le journal catholique, La Semaine Africaine, d’ordinaire indulgent, a fait part de ses réserves quant à l’initiative des pieds nickelés du Niari. Jean Paul Pigasse des Dépêches de Brazzaville en appelle, pour sa part et pour le compte de Sassou Nguesso, son maître, à l’introduction d’une dose de « traditionnalité » dans la nouvelle constitution en amenant les anciens, les sages, les chefs traditionnels, les initiés à défendre les principes sur lesquels cette même démocratie se trouve fondée. Toutefois, Barak Obama, par le biais de Russ Feingold, avec sa belle clarté et sa concision, a mis les pieds dans les plats en apportant une sévère mise en garde à la modification des Constitutions en Afrique.
Relations
Longtemps, Denis Sassou Nguesso s’est cru au-dessus du lot, auréolé par de bons indicateurs financiers du Congo-Brazzaville tirés par une meilleure production pétrolière et protégé par la qualité de la relation tissées comme une toile d’araignée avec les firmes multinationales et les dirigeants de l’Hexagone. Surtout ceux de la droite, au premier rang desquels Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy. Mais, aussi, avec certains chefs d’Etat d’Afrique Centrale tels Omar Bongo du Gabon, José Edouardo Dos Santos de l’Angola et Idriss Déby du Tchad qui l’ont accompagné dans son épopée militaire de reconquête du pouvoir en 1997.
Tocsin
Depuis, la donne a changé. Malgré l’excellence des liens diplomatiques entre Paris, Brazzaville, Luanda, Libreville et Ndjamena, les relations personnelles entre les chefs d’Etat ont subi un coup de froid, en dépit d’éclats de rires sarcastiques qui ont ponctué la récente rencontre le 2 avril 2014 entre François Hollande et Sassou Nguesso à Bruxelles à l’occasion du sommet Union Européenne/Afrique sur la crise de la RCA (Cf Hollande, Sassou : rires à Bruxelles ). Etonnant que François Hollande ne se rende pas compte que dans la crise en Centrafrique, Sassou est à la fois pompier et pyromane. Le Tchadien Idriss Déby soupçonné également de verser l’essence sur le brasier centrafricain vient de décider de retirer ses soldats de la MISCA.
Il n’empêche. L’occasion fait le larron, c ’est le moment pour les populations du Congo-Brazzaville, signataire de la charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance qui interdit aux dirigeants africains de modifier les textes fondamentaux aux seules fins de s’éterniser au pouvoir, de s’engouffrer dans la brèche ouverte par les propos du diplomate américain Russ Feingold à l’endroit des leaders politiques de la RDC sonnant le tocsin de la modification de la Constitution, afin de pousser vers la sortie le forcené d’Oyo. L’idée d’organiser un colloque sur l’alternance initiée par Jean-Luc Malekat ancien ministre des finances d’André Milongo est salutaire. Ne dit-on pas : « aide-toi, le ciel t’aidera ? »
On aura compris qu’il ne faut pas compter sur F. Hollande qui applique bien la maxime de de gaulle : « La France n’a pas d’amis ; elle n’a que des intérêts à défendre. » La sommation de l’administration américaine, quoique tardive et empreinte d’une extrême fermeté, du respect de la Constitution aux autorités politique de la République démocratique du Congo (RDC) est aussi valable pour le Congo-Brazzaville et d’autres chefs d’Etats des pays d’Afrique tentés par la modification constitutionnelle. Une modification de la loi organique qui est devenue un véritable fléau en Afrique. Les velléités de la modification de la Constitution de Sassou Nguesso, du PCT et des épigones du « chemin d’avenir » participent à fissurer le Congo-Brazzaville déjà vacillant politiquement depuis le coup de force du 5 juin 1997.
Benjamin BILOMBOT BITADYS
Voilà un homme né sous le sceau de l’échec.
Mauvais élève, mauvais militaire, mauvais chef d’Etat, mais caniche de l’impérialisme français. Quelle poisse nationale!. Il est dépeint au pays comme un brillant menteur, putschiste récidiviste, champion en kleptomanie et en fraude électorale.
Le voilà cherchant comment se maintenir au pouvoir par tous les moyens, car la Justice l’attend ferme au tournant. C’est le destin de toute fripouille!
Le peuple laissera-t-il la corruption et la fraude se perpétuer au Congo? L’illégalité triomphera- t-elle de nouveau en 2016 ou avant? Tel est le sujet brûlant des compatriotes.
Notre souhait, que 2016 soit la fin d’un homme ridicule et d’un pouvoir ignoble.
A cause de soif de pouvoir d’un seul homme, les 4 millions et quelques de ses compatriotes crèvent la dalle ! C’est pitoyable…..Même l’eau potable est une denrée alimentaire.
Chaque congolais doit près de 7000 dollars us auprès des bailleurs de fonds internationaux (fmi, bm, banque de chine, de Singapour, de malaisien, européenne, brésilienne, qatarienne, etc).
Pendant ce temps 90% d’une population congolaise qui ne représente que le quart de la population de la ville du Caire (Egypte) vit dans le chaos total.
C’est la honte et le déshonneur de tout un peuple qui ne sait pas se battre ensemble contre le tyran, l’ogre d’oyo, le monstre…
Quoique 2016 avance, Sassou Nguesso sera mis hors d’état de nuire à tout un peuple… Cet homme est dangereux pour l’humanité.
On saura comment s’occuper de lui dès 2016/2017.
Madouma Lissafi
Ces larmes qui mouillent ces joues gonflées de haine contre les sudistes sont celles d’un vrai crocodile. Pourquoi les verse-t-il? Hitler n’a jamais versé une seule gouttelette encore moins une larme aussi chaude soit-elle! Tout simplement s’est-l contenté de tâter les joues de jeunes allemands alors que russes, américains, tirailleurs noirs et nord africains et européens étaient à quelques 400 m de son bunker. Lieu où il finit par se suicider!
Dans le cas présent, ces larmes soient tièdes plutôt trop froides: un criminel comme sassou dénis est un tueur au sang trop froid! C’est le propre des bipèdes au comportement plus que animal!
Il peut pleurer comme bon lui semble, quel visage de pêcheur ce diable à la tête qui ressemble à l’An…Il peut le deviner sans beaucoup réfléchir.
« Un colloque sur l’alternance » telle est l’idée de M. Melekat.
Mauvaise pioche! Avant toute chose, revoyons ce qui divise les Congolais notamment depuis les assassinats de Ngouabi, Débat, Kimbouala, Biayenda et bien d’autres.
L’idée d’assainir d’abord le pays, de punir les criminels protégés par un pouvoir qui savoure les tueries, avant tout débat sur les élections à venir, est judicieuse. Des innocents furent massacrés pour intérêts égoïstes.
Il serait idiot de construire quelque chose de solide sur du sable mouvant. La Justice libre et républicaine doit passer sur des délits demeurés de nos jours toujours impunis.
Il faut s’interroger si nous sommes de minables gais barbares ou nous vivons de concert avec les autres Nations modernes de la Terre.
Je viens de voir le président sassou accompager de sa femme aux côtés du président Kagame lors de la commémoration des 20 ans du génocide rwandais. Alors, la seule question que je me suis posée est celle-ci: sassou est il prêt a commémorer les morts des pauvres innocents des disparus du beach ainsi que ceux du 04 mars 2013?
Je sais que le président sassou est une personne qui tient beaucoup a son image. S’il veut rentrer dans l’histoire je lui suggère de dire au peuple congolais qu’il respectera les termes et les clauses de la constitution. De cette façon le peuple congolais lui sera reconnaissant. Et pourra vivre tranquillement chez lui a Oyo city.
qui tient beaucoup a son image.
Kouakou a tout dit . Je demande aux gens de lire kouakou . Je ne peux en rajouter . c’est la seule solution qui conduire notre pays dans une voie de salut et de la libération
En complément du commentaire de Mr Kouakou, je constate que Sassou est la pire des salauds sur terre. Ce type est le diable en personne. Il a le culot d’aller à la commémoration du génocide des Tutsis tout en hébergeant les tueurs Houtus dans son armée ( milice privé), Houtus qu’il emploi pour ses sales besognes envers les sudistes. Mr Sassou qui êtes vous? avez vous un peu d’humanité? avez vous réellement une pensé pour les victimes Tutsis? permettez moi d’en douter.
moi je ne suis pas congolais mais je suis un africain; ils sont tous les memes ces chefs d’etats africains le pouvoir leur tournent la tête une fois arrivé aux pouvoir ceux font là font la honte de l’afrique’ mais il y a la justice de Dieu qui les attends tous.