Comment les avoir dans notre lutte pour mettre fin au projet de « Président à vie » du Général Denis Sassou Nguesso au Congo, après la chute de son complice, le militaire Blaise Compaoré, au Burkina Faso ?
C’est l’heure des vérités, du côté du régime d’exception que dirige le Général Denis Sassou Nguesso au Congo (Brazzaville). Et c’est l’heure de la vérité du peuple. Les vérités du Général Sassou se ramènent à un dogme bien connu : « Le pouvoir est au bout du fusil ». Depuis le 4 novembre 2014 jusqu’aujourd’hui, soit depuis 4 jours, il y a 24 personnes qui sont détenues à la « Sécurité d’Etat »-la Securitate de Brazzaville- au mépris de la loi. Durant les deux premiers jours, ces détenus étaient au nombre de 35. Des personnes qui ne font que dire la vérite du peuple : celle de l’impératif, pour le Général Sassou, de respecter le principe constitutionnel qui rend intangible le fait qu’il, lui le toujours « mal élu », à la fin de son second et dernier mandat de Président de la République.
Cette vérité du peuple est défendue au Congo dans le cadre des trois « plateformes » suivantes auxquelles appartiennent les militants pro-démocratie actuellement en détention à la Securitate de Brazzaville : « Sauvons le Congo » ; « Mouvement citoyen pour le respect de l’ordre constitutionnel » ; « Plateforme de la société civile pour le respect de la Constitution du 29 janvier 2002 ».
Dans la diaspora congolaise, cette même vérité du peuple est la raison d’être de l’action historique des Assises Nationales du Congo.
Ainsi, dimanche 9 novembre 2014, de 14h à 18h, les Assises Nationales du Congo organisent leur débat thématique mensuel sur un thème que traduit le titre de ce texte. Le thème sera exploré à partir des interventions d’un panel comprenant des orateurs qu’on ne présente plus, parmi les démocrates et panafricanistes, en France.
- Modératrice : Hadissa ALIRA (burkinabè), porte-parole du Comité International Joseph Ki-Zerbo, consultante ;
- Contributeurs :
. Jean-Luc MALEKAT (congolais), ancien ministre, coordonnateur général des Assises Nationales du Congo : « La voie ouverte par le Sommet Etats-Unis/ Afrique »
. Ardiouma SIRIMA (burkinabé), président de la section française du Mouvement Burkinabé des Droits de l’Homme et des Peuples, secrétaire exécutif de La Plateforme Panafricaine : « Premières leçons de la chute de Compaoré : quel impact ailleurs en Afrique ? »
. Nestor BIDADANURE (burundais), philosophe et consultant, auteur d’un livre sur Nelson Mandela : « Après le Sommet de la Francophonie de 2014, comptons d’abord sur nos propres forces »
Les 29 et 30 novembre 2014 se tiendra le Sommet de la Francophonie à Dakar, au Sénégal, avec la participation d’environ cinquante chefs d’Etat, pour la plupart africains. Les 6 et 7 août de cette même année s’est tenu, à Washington, le tout premier Sommet Etats-Unis/Afrique qui a rassemblé -on s’en souvient – une cinquantaine de chefs d’Etat africains en présence du Président américain, le « Noir » Barack Obama.
Entre ces deux grands événements internationaux que l’on a su et que l’on sait prévoir dans les agendas, il y en un autre qui a eu lieu et qui restera dans l’Histoire –avec « H » majuscule – alors que personne au monde ne l’avait envisagé …y compris le peuple du Burkina Faso. Car il s’agit de ce torrent, ce tournant, qui aurait pu être la « Révolution burkinabé des 30 et 31 octobre 2014 », mais qui est devenu le « coup d’Etat militaire du 31 octobre 2014 -pour ainsi dire. Il s’agit de l’insurrection populaire qui a abouti à la chute de Blaise Compaoré, Président de la République. Celui-ci qui a lu à la télévision sa démission écrite et signée le même jour, le 30 octobre 2014.
On connaît le film des événements.
Mais, qui pourra oublier le phénomène massif de solidarité mondiale qui a accompagné le peuple burkinabé, debout contre le projet de « Président à vie » que l’ex-officier Blaise Compaoré tenait à faire légaliser par « son » Assemblée Nationale ce même jeudi 30 octobre 2014 ? Sur les réseaux sociaux, sur les radios internationales et les chaînes de télévision. L’opinion internationale qui est aussi et surtout celle des citoyens libres. Par exemple, à travers les jalons posés méthodiquement pour la solidarité entre nos peuples en lutte , dans l’action menée, d’un côté, par des militants du « Mouvement Burkinabé des Droits de l’Homme et des Peuples », et de l’autre, par les acteurs des « Assises Nationales du Congo » et de la « Plateforme de la Société civile pour le Respect de la Constitution du 20 janvier 2002 ». En témoigne le débat thématique organisé le 5 octobre 2014 sur le thème suivant : « Contre les projets de ‘Président à vie’ au Burkina Faso et au Congo (Brazzaville) : comment les peuples peuvent-ils gagner ? »
Lien : www. brazza-news.com « Les Assises Nationales du Congo contre les projets de ‘Président à vie’ ».En témoigne aussi la participation massive des Congolais à la manifestation du 31 octobre 2014 devant l’Ambassade du Burkina, suite à la chute de Compaoré.
Et qui pourra oublier le soutien (inattendu ?) de la part de ce qu’on appelle la « communauté internationale », en l’occurrence, l’ONU, les Etats-Unis d’Amérique, l’Union Européenne, l’Union Africaine, la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest. Un soutien manifeste pour pousser Compaoré à démissionner puis pour pousser les militaires à obéir à l’exigence suivante : « une transition dirigée par les civils ».
Tout cela, nul ne doit l’oublier. Ni Blaise Compaoré , ni Denis Sassou Nguesso qui s’étaient répartis les rôles lors du Sommet Etats-Unis /Afrique en août 2014, Le premier ayant prêché dans le désert en disant que l’Afrique a besoin d’hommes forts et non d’institutions fortes ; le second annonçant qu’il va organiser un référendum -comme l’envisageait déjà son complice- dans le but d’être plébiscité comme « Président à vie »… en définitive.
Il est vrai que « Blaise » avait prévu de se retrouver le 16 novembre 2014 avec « Denis » pour savourer le « Oui » que « son » Assemblée Nationale lui aurait préalablement accordé. Et il avait certainement rêvé qu’il aiderait Sassou à remporter le même genre de victoire contre la démocratie en lui expliquant ses ruses à Oyo, le village déjà royal, et à Brazzaville, la néanmoins capitale de la République du Congo.
Et toute honte bue, les deux « hommes forts » auraient organisé leur show au Sommet de la Francophonie, à Dakar, à la fin de ce mois de novembre 2014.
Mais, la messe est dite.
De notre côté, nous qui sommes solidaires de la lutte du peuple Burkinabé, comme nous le montrerons encore en allant nombreux, une fois de plus, à la manifestation de ce samedi 8 novembre 2014 devant l’Ambassade du Burkina Faso, à Paris.
Nous qui menons le même combat que le peuple du Burkina a déjà gagné, tout au moins en partie, avec la chute de Compaoré ;
Nous qui n’avons pas d’autre choix que de poursuivre la lutte en vue du respect du principe constitutionnel de la limitation du nombre de mandats, la même lutte qu’au Burundi, en République Démocratique du Congo, au Rwanda ;
Nous qui, depuis le 4 novembre 2014, avons le devoir de faire sortir des geôles de la Sécurité d’Etat de Brazzaville les combattants de la liberté détenus illégalement alors qu’ils participaient pacifiquement à des réflexions, au domicile de Mr Clément MIERASSA, Coordonnateur du « Mouvement Citoyen pour le Respect de l’Ordre Constitutionnel » ;
NOUS DEVONS , PLUS ET MIEUX qu’hier, AVOIR AUSSI BIEN LA SOLIDARITE MONDIALE QUE LE SOUTIEN DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE
L’Equipe « Gouvernance, études stratégiques et prospective »
Plateforme « Assises Nationales du Congo »
7 novembre 2014.
La question sur la revision de sa constitution est dorenavant depassee. QUE L’OPPOSITION DEVOILE ENFIN LE FOND DU PROBLEME. Un changement de langage plus direct et responsable est necessaire.
Bon, les gars, je vous demande d’être precis dans vos communications car si j’ai bien compris vous nous à annoncer qu’il y a une rencontre thématique. C’est là qu’il y aura des propositions de solutions pour avoir avec nous la communauté internationale pour mettre dehors Petit Satan alias Nguesso Denis.
Avoir de chercher le soutien de cette communauté internationale, commençons par recenser nos besoins en faisant une analyse SWOT de notre environnement tant intérieur qu’extérieur pour savoir où nous en sommes exactement. Notre environnement est politique, financier, économique, légal, militaire, diplomatique, médiatique, organisationnel, en plus de se traduire aussi en terme de soutien de la population. Ceci n’est qu’une liste non exhaustive d’éléments à prendre en compte pour faire cette analyse SWOT. De cette analyse, nous saurons exactement nos forces et faiblesses par rapport à chacun des éléments susmentionnés et les opportunités et les menaces que présentent cet environnement interne et externe. Un plan d’action devait en découler avec un calendrier précis accompagné des rôles et responsabilités ainsi que des milestones bien identifiés à respecter.
Avec ce plan de travail devrait découler un business case à discuter avec des partenaires pouvant nous apporter leur soutien selon leurs moyens pour chasser Petit Satan du Congo.
Je ne le dirai jamais assez, il faut couper les circuits financiers de Petit Satan et de son gang. Aux USA, UE, France, il y a des lois anti-blanchissement d’argent sale. Dieu seul sait que Petit Satan est un grand blanchisseur d’argent sale. Attaquons ses circuits dont celui de Philippe Chironi PDG de Lemanfi qui gère l’argent que Petit Satan a volé aux congolais. Si la Françe tergiverse, donnons plus d’informations au US Department of Justice ainsi qu’à la CIA. Déjà il y a un travail de commencé aux USA sur la fortune de Petit Satan et sa famille.
aujourd’hui il y a des bruits qui courent comme quoi Petit Satan et son gang vident les coffres du Tresor Public. Demandons aux USA, la France de mettre en place un système de surveillance de toutes ressources financieres entrant et sortant du Congo. Les systèmes Swift et Clearstream retracent toutes les transactions financieres au monde. La CIA et le US Department of Treasury l’utilisent comme pas possible pour retrouver l’argent sale dans le monde entier. Il nous faut bloquer Petit Satan. Le FMI doit être mis à contribution aussi pour bloquer ces gens. Tant les US que le FMI savent que Petit Satan est entrain de vider les caisses. Aussi, nous ne pouvons le laisser sans rien faire.
Un tour de la sous-région est indispensable. J’ai un communiqué avec un frère de la Maison civile de Dos Santos hier, j’étais très surpris de la connaissance qu’ils avaient de ce que fait Petit Satan aux congolais. Un voyage dans les capitales de la sous-région, notamment à Luanda est une police d’assurance sur plusieurs plans car, ils ont l’expertise dans plusieurs domaines. Aller à Lusnda serait comme enfoncer une porte déjà ouverte.
Il nous faut aussi travailler avec les ONG telles Open Society Foundation de George Soros et National Democratic Institute de Madeleine Albright, l’ancienne Secrétaire d’Etat US, pour ne citer que ces 2 ONG qui ont fait des preuves contre les dictatures comme en Ukraine dernièrement.
Bref, avec la communauté internationale, il faut arriver avec un business case très précis et bien ficelé exprimant les attentes des congolais pour chasser du pouvoir Petit Satan Denis nguesso et sa bande de criminels.
IL Y A LE VERSANT GRAND PUBLIC NON ENCORE IMPLIQUÉE: Une RADIO grand public. Car la masse populaire est longtemps trempée dans la meconnaissance des enjeux.
Bien sûr qu’il faut atteindre la population pour mettre en pièces la propagande de Petit Satan en mettant en place une radio pouvant émettre depuis Cabinda et le Bas-Zaire. Nous avons un modèle pour cela: Radio Free Europe. Parmi les congolais, il y a des grandes plumes pouvant animer des émissions.
Par ailleurs, le départ de Petit Satan ne va pas effacer les problèmes des congolais d’un coup de baguette magique. Au contraire, les travaux à faire pour redresser le pays seront herculéens surtout que les petits diables de Satan emporteront avec eux tout piur effacer les traces de leurs forfaits. Un renforcement institutionnel est de rigueur dans des secteurs clés tels que le petrole, la dette, la justice, les forces armées car Petit Satan cherchera à saboter le processus de transition et de démocratisation.
Le moins que l’on puisse dire c’est que le régime tyrannique, criminogène et liberticide du grand Angoualima des bords de l’Alima est aux abois, c’est ce qui justifie l’intensification, des intimidations à l’endroit du peuple. Les bourreaux du peuple ont conscience du fait que leurs jours comptés et ne savent plus où donner la tête. Manifestement, les autocrates et autres dictateurs aux petits pieds qui sévissent en Afrique, se sachant lachés par les puissances occidentales, redoutent de subir une compaorisation en bonne et due forme. En conséquence, les masses populaires africaines se doivent donc d’emboiter le pas au peuple burkinabe et accélérer le processus révolutionnaire en cours. Chaque chose en son temps! A l’évidence, l’horizon est en train de s’éclaircir…A luta continua a vitoria e certa!
Madouma Lissafi,
A tous les responsables de la Diaspora à Paris ou des Assises nationales,
Toutes les propositions listées par Nassimina Mérï sur cet article méritent d’être exécutées.
Se rendre à Luanda signifie rappeler à Dos Santos son rôle très macabre dans le retour trop sanglant du Grand Satan au pouvoir en 1997!
Prendre contact avec toutes les ONG évoquées dans ce post ouvre de bonnes perspectives pour confectionner une liste plus ou moins exhaustive des sbires du régime qui saccagent actuellement les deniers du pays.Bref, tout notre pays.
A cet effet, ce travail doit être très étoffé contre la mauvaise gestion financière de la SNPC de ngokana et autres. Ou contre la société d’exploitation du minerai de fer de Mayoka et toutes les régies financières du pays.
Aussi, demandons-nous aux membres de la Diaspora des Assises vivant aux usa, de redoubler la dynamique des rencontres informelles ou formelles avec les Autorités us. A leur niveau, aucun échec n’est permis vu la proximité des lieux de leurs logis et les Centres de pouvoir us.
Il s’agit ni plus ni moins de rencontrer coûte que coûte les TRES HAUTES AUTORITES dont John Kerry, le Secrétaire D’Etat aux affaires étrangères, Mme Michelle Obama, qui dernièrement a évoque que le cas de la RDC sur une chaîne câblée et surtout le GRAND BOSS, Monsieur le Président Barak Obama.
Mes chers compatriotes résidant aux usa, vous êtes de Grandes Filles et de Grands garçons, ceci n’est qu’un simple rappel: vous savez ce que vous devez faire et qui vous reste à faire pour le bien du peuple congolais, pour une vraie RECONCILIATION de l’ensemble des congolais divisés par un immigré, sassou dénis, aux fins de mourir sur notre pouvoir.
Faites et multipliez vos efforts comme l’ont mené les Bourkinabès contre le sinistre compaoré.
Le Président Obama doit piloter le cas sassou dénis comme il l’a fait pour compaoré. Il a suivi pas à pas la chute du criminel bourkanabè. Donnez-vous les moyens pour qu’il le fasse aussi contre sassou dénis.
AUCUN ECHEC N’EST CONCEVABLE POUR NOUS TOUS!!! Le CONGO ATTEND BEAUCOUP DE NOUS QUI SOMMES EN OCCIDENT, ASIE, ETC…
SASSOU NGUESSO est notre PIRE EBOLA le PEUPLE est en DANGER DESINFECTONS-NOUS Je demande a tous les congolais de manifester pour nos compatriote de l’opposition ainsi que les étudiants et les professeurs enfermé par cet assassin de SASSOU-GUESSO. Le Congo nous appartient ensemble nous les vaincrons !
L’enjeu est désormais de pousser Sassou dehors. Aussi, il importe de dire ce que les Assises attendent du peuple dans les jours, semaines ou mois à venir.
Travailler comme des pédagogues face aux partenaires internationaux est indispensables. Les Congolais veulent une démocratie et un Etat de droit sain ! Le Congo veut rattraper le temps perdu avec des putschistes et corrupteurs de la trempe de Sassou. Le Monde avance et l’Afrique ne peut plus demeurer une spectatrice en guenilles ; politiquement, moralement et économiquement.
Soit, les Burkinabès ont les 1ers déclenché la marche pour la chute des despotes à vie, mais les Congolais y pensent et brûlent d’impatience. Si le despote de Mpila persiste dans son envie de tricher une fois encore, alors peuple congolais, » la lutte finale » soit lancée!
En finir avec la gouvernance du Moyen Âge, telle est la volonté des patriotes!
Quelle tête d’anaconda qui fait peur sur cette photo! Et les congolais continuent à supporter ce serpent à la tête du pays.
Une révolution à la Burkina-Faso ferait mieux