La limitation des mandats présidentiels: Une exigence démocratique à respecter dès 2016

 sassou

La démocratie est fondée sur la nécessité d’une alternance au pouvoir. Cette alternance permet de prévenir la confiscation du pouvoir d’Etat, qui pourrait être exercé ad vitam aeternam, par un Président de la république en fonction, avec toutes les conséquences néfastes pour le développement du pays.

C’est pour cette raison que les constitutions de plusieurs pays, réellement démocratiques, prennent soin de prévoir cette alternance, par la limitation du nombre de mandats du Président de la république.

Parmi les constitutions limitant les mandats du Président de la république, on peut citer, par exemple, celle des Etats-Unis d’Amérique, de la France et, bien sûr, celle du 20 janvier 2002 qui est la nôtre.

Cette limitation de mandats présidentiels constitue, à n’en point douter, un vrai rempart contre la tentation de s’éterniser au pouvoir.

C’est pour cette raison que l’article 57 de la constitution du 20 janvier 2002 dispose à ce sujet que : « Le Président de la république est élu pour sept ans au suffrage universel direct. Il est rééligible une fois« . Cet article limite donc clairement le nombre de mandats présidentiels consécutifs à deux (2).

C’est bien pour éviter toute remise en cause de cette limitation des mandats présidentiels que l’article 185 alinéa 3 de la constitution prévoit que : « la forme républicaine, le caractère laïc de l’Etat, le nombre de mandats du Président de la République ainsi que les droits et libertés fondamentaux énoncés aux titres I et II ne peuvent faire l’objet de révision ». 

Conformément à cet article, aucune révision constitutionnelle n’est permise lorsqu’elle a pour finalité de transformer notre pays en monarchie, en théocratie, d’instaurer une présidence à vie ou remettre en cause les droits et libertés fondamentaux des citoyens, tels que garantis par les instruments internationaux de protection des droits humains que notre constitution a repris en ses titres I et II.

Mais, contre toute attente, et à la surprise générale, C’est le Président de la République, Denis SASSOU NGUESSO, qui va contester le bien –fondé de cette limitation des mandats présidentiels qu’il avait acceptée sans difficulté lors de son premier septennat.

En effet, dans le journal Jeune Afrique n° 2463 du 23 au 29 mars 2008, page 27, il  dit ce qui suit « le véritable exercice démocratique exclut la limitation des mandats présidentiels, pourvu que les élections soient libres et transparentes. Le peuple est en droit de conserver au pouvoir un dirigeant aussi longtemps qu’il le juge bon et utile pour le pays ».

Ces propos ne seraient-ils pas de nature à préparer l’opinion à une prochaine révision constitutionnelle pour convenance personnelle ou tripatouillage ?

Force est de constater que, depuis un certain temps, dans nombre de pays africains, la limitation du nombre de mandats du Président de la République a été supprimée, ouvrant ainsi la voie à une présidence à vie. C’est sans doute la raison pour laquelle Denis SASSOU NGUESSO s’est certainement mis à caresser, par mimétisme, l’idée d’être rééligible indéfiniment.

Le fait qu’il refuse obstinément de signer la Charte africaine interdisant les révisions constitutionnelles à des fins électorales est un signe qui ne trompe pas. Il sait pertinemment qu’en signant ce texte, il s’interdit de procéder aux tripatouillages constitutionnels afin de demeurer au pouvoir.

Ses propos tenus dans le journal Jeune Afrique pourraient laisser penser que la constitution du 20 janvier 2002 nous serait tombée du ciel ou qu’elle nous a été imposée de l’étranger. On peut quand même se poser la question de savoir à qui est destiné le reproche de la limitation des mandats présidentiels dans la mesure où c’est un texte dont Denis SASSOU NGUESSO lui-même avait approuvé le contenu du projet avant sa soumission au référendum. Il ne peut pas ne pas avoir lu l’article 185 alinéa 3 de la constitution qui n’est pas une surprise pour lui.

Pour revenir aux propos de Denis SASSOU NGUESSO, il convient de relever que :

 

1. Il est faux de croire ou soutenir que le véritable exercice démocratique

exclut la limitation des mandats présidentiels.

C’est au contraire une pratique très démocratique dans la mesure où elle garantit l’alternance au pouvoir sans laquelle il n’est pas de démocratie. Les propos de Denis SASSOU NGUESSO ont pour corollaire que les pays comme les Etats-Unis d’Amérique et la France, par exemple, ne sont pas véritablement des démocraties. Or  les Présidents de ces deux pays n’ont pas la moindre leçon de démocratie à recevoir du Président congolais.

Lorsqu’on pousse plus loin la réflexion, on s’aperçoit que ses propos traduisent le mépris du peuple souverain au nom duquel il parle curieusement.

L’article 3 alinéa 1 de notre constitution dispose : « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce au moyen du suffrage universel par ses représentants élus ou par voie de référendum ». 

Si le peuple a largement voté notre constitution, dont l’une des dispositions limite les mandats présidentiels consécutifs à deux et l’autre interdit toute révision constitutionnelle qui supprimerait cette limitation, il n’appartient pas à Denis SASSOU NGUESSO, qui doit se soumettre à la constitution, de remettre en cause ces dispositions. C’est une manière peu élégante de vouloir substituer une ambition et une volonté individuelle à la volonté et au choix de tout un peuple exprimés par  référendum.

2. Les élections doivent être libres et transparentes.

Ces sont là les conditions de la crédibilité de l’élection et de la légitimité d’un Président de la République. Mais tous les observateurs avertis de notre vie politique, depuis la conférence nationale souveraine, savent bien que les seules élections locales, législatives, sénatoriales et présidentielles qui ont été libres, régulières, transparentes et crédibles sont celles de 1992, organisées par ce grand patriote et homme d’Etat que fut André MILONGO -paix à son âme- avec des moyens financiers très limités pour ne pas dire dérisoires.

En 2002, 2007 et 2008, 2009 et 2012 avec des milliers de milliards de francs CFA, on a vécu des mascarades et des chaos électoraux sans précédents. Ce n’est que de cette façon que le gouvernement peut se maintenir au pouvoir. N’attendons pas de lui qu’il puisse organiser une seule élection transparente et crédible tant qu’il est au pouvoir.

Nous en avons d’ailleurs eu la preuve avec ce que d’aucuns n’ont pas hésité à qualifier de hold up électoral lors de l’ « élection présidentielle » du 12 juillet 2009, que les congolais ont massivement boudé, en restant simplement chez eux le jour du « vote ».

 

3. Le peuple est en droit de conserver au pouvoir un dirigeant

aussi longtemps qu’il le juge bon et utile pour le pays.

C’est la deuxième phrase de Denis SASSOU NGUESSO. Il faut être naïf pour ne pas voir dans cette phrase un véritable plaidoyer pro domo. Le dirigeant auquel il fait allusion dans cette phrase, c’est naturellement lui-même. Il est conscient qu’il est en train d’exercer son deuxième et dernier mandat conformément à l’article 57 de notre constitution. Or il voudrait avoir la possibilité d’être rééligible indéfiniment. D’où l’utilisation du verbe conserver et de l’intention qu’il prête au peuple alors que c’est la sienne

S’il  avait voulu être rééligible indéfiniment, il aurait pu simplement donner des instructions à la commission constitutionnelle, que présidait alors l’actuel garde des sceaux, son oncle, de rédiger l’article 57 de la manière suivante : « Le Président de la république est élu pour sept ans au suffrage universel direct. Il est rééligible ». Il n’était pas obligé d’accepter la limitation des mandats présidentiels à deux. Maintenant que c’est fait, il n’a pas d’autre choix que de respecter l’article 185 alinéa 3 de notre constitution.

Il prétend que le peuple peut conserver au pouvoir un  dirigeant aussi longtemps qu’il le juge bon et utile pour le pays. Ce serait vrai si la constitution n’avait pas limité le nombre des mandats du Président de la République. Tel n’est hélas pas le cas. Au terme de son second et dernier mandat, Denis SASSOU NGUESSO serait bien inspiré de ne pas chercher d’artifices afin de se maintenir au pouvoir ou briguer autant de mandats qu’il le souhaite.

Si on pouvait garder au pouvoir un dirigeant à cause de sa bonté, de ses bons résultats, sur les plans économique et social, sans nul doute que l’ancien Président américain, Bill CLINTON, aurait eu un troisième mandat, à cause de son bilan, à la tête l’Etat, à la fin de son deuxième mandat. Si cela n’a été possible, c’est parce que la constitution du pays de l’oncle SAM limite le nombre des mandats présidentiels à deux et n’admet pas d’exception en la matière. 

En adoptant la constitution, par référendum, le peuple congolais avait déjà décidé d’interdire à tout Président de la République, quelles que soient ses qualités personnelles, qu’il soit bon ou mauvais, digne ou indigne ou ses bons ou mauvais résultats économiques, d’avoir plus de deux mandats consécutifs.

C’est pour pérenniser cette interdiction que le peuple congolais avait refusé, par avance, toute révision constitutionnelle remettant en cause cette limitation de mandats présidentiels. Denis SASSOU NGUESSO n’à qu’une chose à faire, c’est de se conformer à cette interdiction constitutionnelle. Le fera-t-il ?

Rien n’est moins sûr. Et pour cause. Connaissant son intention et son désir de demeurer au pouvoir, il n’est pas sûr que le respect de la Constitution puisse vraiment le préoccuper. Il nous conforte d’ailleurs dans notre opinion à ce sujet. En effet, dans une autre interview, dans le journal Jeune Afrique n°2529 du 28 juin au 4 juillet 2009 page 27, il avait tenu des propos qui ne laissent pas de place au moindre doute sur ses intentions. 

Eu égard à la gravité de ces propos, et pour bien fixer les esprits, il convient de les reproduire intégralement. Voici les questions et les réponses telles que publiées dans ce journal.

Question : si vous êtes élus dans quelques semaines, peut-on vraiment dire que ce sera votre ultime mandat ?

Réponse : La constitution du 20 janvier 2002 est claire à ce sujet. Un septennat renouvelable une fois. Ce sera donc en principe mon dernier mandat, sauf si la constitution venait à changer sur ce point. 

Question : Ce que, apparemment, vous n’excluez pas… 

Réponse : Nulle part dans le monde il n’existe de constitution immuable. Mais elle peut être modifiée sur ce point ou sur un autre, par exemple la limite d’âge requise pour être candidat, que si le peuple le souhaite ou l’approuve.  

Cette réponse met en exergue les deux préoccupations de Denis SASSOU NGUESSO avant le terme de son dernier mandat : la suppression de la limitation des mandats présidentiels et le changement voire la suppression de l’âge maximum requis pour être candidat à l’élection présidentielle.

A titre de rappel, l’article 58 de la constitution du 20 janvier 2002 prévoit, entre autres conditions, qu’à la date du dépôt de son dossier, le candidat à l’élection présidentielle doit être âgé de 70 ans au plus. Or, au terme de son dernier mandat, en 2016, Denis SASSOU NGUESSO, qui est semble-t-il né en 1943, aura 73 ans. Ce qui le disqualifiera automatiquement de la participation à l’élection présidentielle de cette année-là puisqu’il aura dépassé la limite d’âge. Ce qu’il ne pourrait accepter ni envisager pour rien au monde.

C’est pour cette raison qu’à travers ces deux interviews transparaît déjà, en filigrane, son intention de sortir de ces deux carcans qui rendent impossible son maintien au pouvoir au-delà de 2016.

Ce qui laisse perplexe et pantois, à la lecture de sa première réponse, c’est la contradiction qu’on trouve dans  ses propos. Denis SASSOU NGUESSO, se référant à l’article 57 de la constitution, même s’il ne le cite pas formellement, reconnaît bien que la constitution est claire en prévoyant un septennat renouvelable une fois.

Il reconnaît aussi qu’en cas de réélection, ce qui est le cas depuis le 12 juillet 2009, à l’issue de la farce électorale que nous connaissons, ce sera son dernier mandat. Mais, tout de suite après, il évoque la possibilité d’une remise en cause de cette limitation des mandats présidentiels, par le biais du changement de la loi fondamentale sur ce point, sous prétexte que nulle part au monde il n’y a de constitution immuable.

Mais comment la constitution peut encore changer sur ce point puisque son article 185 alinéa 3 interdit définitivement toute révision de la constitution tendant à supprimer la limitation des mandats présidentiels à deux ?  

Personne n’a prétendu que la constitution du 20 janvier 2002 est immuable. Une telle allégation signifie qu’aucune disposition de la constitution de ce texte ne peut être modifiée.

En réalité, l’immutabilité de la constitution n’est que partielle dans la mesure où elle ne concerne que les matières exclues de la révision à l’alinéa 3 de l’article 185. Le reste des matières peut parfaitement faire l’objet d’une révision constitutionnelle. C’est la preuve que notre constitution n’est pas immuable. En tous cas pas dans son intégralité.

La limitation des mandats présidentiels ne doit donc être supprimée sous aucun prétexte. On ne doit plus accepter dans ce pays que la constitution soit personnalisée dans l’intérêt exclusif de Sassou et pour assouvir sa soif inextinguible du pouvoir

On peut déjà d’ores et déjà imaginer les différents cas de figure qui, lui permettront de se cramponner aux affaires.

–        Le premier cas de figure sera le recours à la manipulation, par l’organisation des faux meetings à travers le pays. A l’issue de ces meetings, le peuple sera censé avoir demandé la suppression de la limitation des mandats présidentiels. Denis SASSOU NGUESSO s’appuiera alors sur ces déclarations fabriquées de toutes pièces pour soumettre un projet de révision constitutionnelle au référendum. D’ailleurs cette manipulation a déjà commencé sous nos yeux où de prétendus sages, en réalité des singes, dans le Niari avaient demandé à Sassou de réviser la constitution.

–        Deuxième cas de figure, il peut suggérer au Parlement d’en prendre l’initiative, à travers une proposition de révision de la constitution. La tâche de Denis SASSOU NGUESSO sera d’autant aisée qu’il dispose d’une majorité godillot ou croupion au Parlement. En procédant ainsi, il se défendra d’avoir pris l’initiative de réviser la constitution.

Il sied de préciser que l’interdiction de supprimer la limitation des mandats présidentiels concerne également le Parlement. La conséquence est que toute proposition de révision de la constitution en vue d’une telle suppression sera nulle et de nul effet.  

Prendre l’initiative de soumettre au référendum un projet ou une proposition de révision de la constitution, en son article 185 alinéa 3, c’est mépriser le souverain primaire qui avait déjà refusé, à travers cette disposition d’être consulté sur la question de savoir s’il faut ou non réviser cet article de notre loi fondamentale, en vue de la suppression de la limitation des mandats présidentiels. Un tel référendum n’aurait d’ailleurs aucune régularité ni validité parce qu’organisé une violation flagrante de l’article 185 alinéa 3 de la constitution dont l’immuabilité a été voulue par le peuple.

Par cette disposition, le détenteur de la souveraineté qu’est le peuple n’a pas voulu transiger sur la nécessité et l’exigence de l’alternance au pouvoir dont on sait qu’elle est la respiration même de la démocratie.

–        Troisième cas de figure, et c’est le plus périlleux, il pourra préférer faire adopter une nouvelle  constitution par le biais d’un référendum factice. La caractéristique de ce texte sera de prévoir la réélection indéfinie du Président de la république en fonction et la suppression de toute référence à l’âge maximum requis pour être candidat à l’élection présidentielle, ouvrant ainsi la voie à l’installation d’une géronto-kleptocratie au Congo Brazzaville.

Un tel référendum n’aurait d’ailleurs pas de justification car la Constitution du 20 janvier 2002, taillée sur mesure pour Denis SASSOU NGUESSO, ne fait pas l’objet de griefs. Ce texte n’a surtout pas prévu qu’il soit changé cours du mandat du Président de la République.

L’obstination à bafouer les textes comporte bien de dangers. Le coup d’Etat intervenu au Niger et le départ de Mamadou TANDJA du pouvoir devrait dissuader Denis SASSOU NGUESSO de ne pas s’engager, au mépris de la loi fondamentale de l’Etat, dans la voie de la présidence à vie.

Personne ne peut prévoir la réaction de la grande muette- l’armée- en cas de changement injustifié de constitution dans notre pays ni celle de la population qui ne supportera plus une énième confiscation du pouvoir par celui qui pense qu’en dehors du pouvoir il n’y a pas la vie et que le Congo serait un bien qu’il aurai reçu en héritage. 

En assumant la plus haute charge de l’Etat, Denis SASSOU NGUESSO a l’obligation de respecter la constitution conformément à l’article 56 alinéa 1 de ce texte. Mais, en tant que citoyen, il n’en a pas moins cette obligation, en vertu de l’article 50 de la constitution.

Le jour de sa prestation de serment, devant la Cour constitutionnelle, en présence de l’Assemblée nationale, du Sénat et de la Cour suprême, Denis SASSOU NGUESSO avait, conformément à l’article 69 de la constitution, juré solennellement de « respecter et de défendre la constitution et la forme républicaine de l’Etat« . De part ce serment, il est le défenseur de la constitution, qu’il doit respecter et faire respecter. Il ne peut donc en devenir le fossoyeur au risque de commettre un parjure. C’est pour cette raison on ne peut être que désagréablement surpris d’apprendre, par les médias que Justin Koumba, Président de l’Assemblée nationale, incite le Président de la République à commettre un parjure, à travers la révision de la constitution qui ne serait rien d’autre qu’un authentique coup d’Etat constitutionnel. Pourtant Mr Koumba sait parfaitement que Mr Sassou est lié par le serment qu’il avait prêté. Aujourd’hui nous savons que le Congo ne peut aller de l’avant avec ces piètres politiciens qui n’ont jamais été élus par le peuple mais nommés et qui poussent l’égoïsme au point de ne voir que leurs intérêts personnels que garantirait le maintien de Sassou au pouvoir.

Si, malgré l’article 185 alinéa 3 de la constitution, Denis SASSOU NGUESSO décidait quand même de réviser ou changer la Constitution, pour demeurer au pouvoir, ce sera alors, sur le plan juridique, un parjure et une haute trahison qui sont de la compétence de la Haute Cour de justice. A ce moment-là, il sera du « mauvais côté de l’histoire » pour reprendre les termes du Président américain Barack H.OBAMA.

En s’agrippant au pouvoir, au mépris de la constitution, ce sera la preuve qu’il abhorre l’alternance démocratique au pouvoir de son vivant. Mais, en démocratie, aucun dirigeant, fut-il Président de la République, n’est irremplaçable ou tellement exceptionnel ou prétendument providentiel pour qu’il se croit permis de s’accrocher au pouvoir, par le truchement d’un tripatouillage constitutionnel ou d’un changement inopportun et injustifié de Constitution à des fins personnelles et de confiscation du pouvoir.

Pour terminer, il convient de préciser, contrairement à Denis SASSOU NGUESSO, que le véritable exercice démocratique n’exclut pas la limitation des mandats présidentiels, qui est au contraire nécessaire pour assurer l’alternance au pouvoir sans laquelle la démocratie ne serait qu’un vain mot. La limitation des mandats présidentiels est par conséquent une exigence démocratique. Elle contribue aussi à pacifier le climat politique dans le pays. S’il tient vraiment à la paix comme il ne cesse de le faire croire par ses discours, il n’aura pas d’autre choix que de s’en aller calmement, à moins de choisir d’être chassé et de sortir par la petite fenêtre et poursuivi tant par la justice nationale qu’internationale pour les divers commis.

Denis SASSOU NGUESSO devrait bien méditer la pensée d’un sage chinois,TCHOUANG TSEU, qui disait : « qui s’accroche au pouvoir s’épuise ».

Toute la population congolaise doit donc se mobiliser, dès maintenant jusqu’en 2016 , afin qu’on ne nous impose pas la présence d’un Président totalement rejeté par les congolais- même si les médias du pouvoir prétendent le contraire- qu’ils continuent à maintenir dans une misère innommable en dépit d’ immenses richesses de notre sous-sol.

 

NGOMA LUDOVIC

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54 réponses à La limitation des mandats présidentiels: Une exigence démocratique à respecter dès 2016

  1. Anonyme dit :

    Ce démon à la tête fêlée pense à quoi sur cette photo?

  2. bilel dit :

    Personne ne peut construire un pays au cours d’une vie dont la durée est si infime par rapport à celle d’un pays. Achever ou poursuivre son oeuvre ne veut absolument rien dire. Passer la main est une loi de la nature qui va de soi. Les bienfaits de l’alternance sont innombrables à travers le monde. La Libye se trouve dans la situation actuelle parce qu’il n’y a pas eu d’alternance pendant de longues décennies. Vive l’alternance en douceur au Congo en 2016!!!

  3. BABINGA dit :

    Très bon texte, ce qui est malheureux c’est que ce monsieur et ses sbires croient que le peuple congolais est condamné à supporter leur comportement indigeste, malhonnête et médiocre.
    A qui peut on faire croire que monsieur Sassou est irremplaçable et que Koumba est un bon président de l’assemblée nationale?
    Pauvre Congo qu’a t on fait pour mériter de tels personnages venus d’une autre planète?

  4. Maïmouna dit :

    Sassou a assez tué. Il va encore. C’est un génocidaire. Après la formation chez le président des États-unis, il devrsit partir avec son clan

  5. Maïmouna dit :

    Sassou a assez tué. Il va encore tuer pour son fauteuil. C’est un génocidaire. Après la formation chez le président des États-unis, il devrait partir avec son clan tout doucement, dans la dignité.
    Qu’il se souvienne de YaYa (Mobutu), de : Mon cher ami (Kadhafi), de Samuel Doe, etc.

    Il est le Maître de la gabegie financière. Combien d’écoles, d’usines, d’universités, d’hôpitaux et autres a-t-il construit.

  6. Delbar dit :

    Remarquable analyse mais qui ne peut être entendue que par des personnes qui ont un minimum
    d’honnêteté intellectuelle.
    Sassou n’a plus la possibilité de faire marche arrière.
    Ce sera le pouvoir ou la prison.
    Je suis donc très pessimiste

  7. Anonyme dit :

    Sassou est une ordure aux deniers ou comptes publics. Imaginez que cette ordure n’est plus au pouvoir en 2016 – il est arrêté et conduit dans un lieu secret » secret d’état » puis maltraité(humilié, giflé et insulté à mort) pendant toute la durée de la captivité de cette ordure avant un éventuel procès.

    Il aura accès qu’à la nourriture, mais pas à ses produits cosmétiques et encore moins à ses médicaments.
    L’enjeu est qu’il meurt le plus vite possible et son cadavre, une affaire d’état. Sassou ne sera pas jugé, il sera assassiné par les services secrets de la nouvelle république.

    Personne ne saura là où enstérée cette ordure du peuple(affaire d’état). Nous y tenons et le ferons sans état d’âme….

    Après, la justice du peuple s’occupera des cas JDO, KIKI, KOKO, etc qui seront tous en prison pour de nombreuses années.

    Mot clé: tolérance zéro, impunité zéro, etc

    A suivre en 2016 ou avant?

  8. GIL dit :

    Delbar, je partage ton pessimisme.
    En effet, Sassou ne lâchera pas le pouvoir. Il sait où il finirait sa vie. C’est le destin de tout putschiste récidiviste.
    Il reste au peuple de mettre en route un soulèvement populaire afin de le chasser et l’arrêter.

  9. Que dire dire de cet illuminé de Sassou qui a déclaré haut et fort que le ridicule ne tue pas! Comment ce dernier pourrait resté , quant le petit jeune d’en face ( KABILA) partira en 2016! Même la petite phase d’OBAMA qui dit que l’Afrique à besoin des institutions fortes et non des Hommes forts ! Ne lui parle pas non plus! D’où une grosse psychiatrie lourde pour Sassou devait s’imposé! Car ce type est fou!!!

  10. Leonidas dit :

    A Monsieur Ngoma Ludovic,

    La limitation des mandats présidentiels n’est pas une exigence démocratique, cela est une exigence constitutionnelle.

    Maintenant, je me limiterai ici à commenter deux points :

    1. Vous nous dîtes que « la démocratie est fondée sur la nécessité d’une alternance au pouvoir. Cette alternance permet de prévenir la confiscation du pouvoir… ».

    Cette assertion est totalement erronée et je vais le prouver de suite et de fort simple manière.

    La démocratie, dans la lettre, est un système politique dans lequel le pouvoir est exercé par des individus élus par le peuple (en apparence en tout cas).

    Lorsque le « pouvoir » est exercé par des hommes et des femmes appartenant et ayant prêté allégeance à certains cercles d’influence tels que RIIA, CFR, Commission Trilatérale, Bilderberg, Cercle, pour ne citer que ceux-là, vous assistez de fait à une confiscation du pouvoir; ces « élus » servant les intérêts de ces cercles auxquels ils sont soumis. La simple alternance n’y changera rien; l’état actuel du monde le prouve.

    « Démocratie » n’est pas synonyme de liberté. La liberté n’est acquise que lorsque vous êtes INDÉPENDANT en tout. Je dis bien EN TOUT.

    Et pour votre information, le mot «démocratie» n’apparaît nulle part dans la constitution américaine et n’apparaît nulle part dans les constitutions des cinquante états qui constituent les Etats-Unis d’Amérique. Sachez aussi que ce n’est pas le peuple américain qui élit le président mais le « Collège Electoral ».

    Autrefois, le colon blanc conquérait la planète en prétextant le devoir moral de « civiliser les populations sauvages » et « d’apporter la lumière du Christ ». Aujourd’hui, la conquête est dissimulée en prétextant le devoir «d’apporter la démocratie» aux populations opprimées. Il faut être un ignorant ou un imbécile pour croire que le sort des populations souffrantes est une préoccupation pour des pouvoirs politiques inféodés au pouvoir économique. Aujourd’hui comme hier, l’objectif est identique. S’approprier des richesses encore inexploitées. L’Occident prétendant apporter la démocratie est semblable à un homme disant à une femme qu’il lui fait l’amour alors qu’il la viole. C’est une question de perception peut-être… et certainement de propagande.

    2. Sur Bill Clinton dont vous semblez vanter la «bonté», je vous apporte les éléments factuels suivants :

    • Invasion d’Haïti.
    • Bombardement massif de la Yougoslavie. Il faut noter que Clinton fit en Yougoslavie ce qu’Adolf Hitler avait planifié d’y faire…
    • Bombardement d’une usine pharmaceutique au Soudan sous le prétexte que celle-ci fabriquait du gaz neurotoxique et que son propriétaire était lié à Osama Ben Laden; tout ceci ne put jamais être prouvé bien évidemment. Il faut aussi souligner que le Soudan proposa à Clinton de remettre aux USA Ben Laden mais que Clinton refusa…
    • Vente de technologie militaire à la Chine (pour celles et ceux qui l’auraient oublié, la Chine est une dictature) : L’administration Clinton transféra certaines informations technologiques militaires à la Chine communiste, permettant à celle-ci de notamment moderniser son arsenal nucléaire et ses satellites.
    • Clinton fut photographié à de nombreuses occasions en compagnie du trafiquant de drogue Jorge Cabrera durant certaines collectes de fonds organisées pour sa réélection. Les donations que reçu Clinton vinrent aussi d’un marchand d’armes illégal ainsi que d’agents gouvernementaux chinois.
    • Bill et Hillary Clinton quittèrent la Maison Blanche avec de l’argenterie, des meubles et beaucoup d’autres objets qui avaient été donnés à la Maison Blanche. Ils prétendirent que ces objets leur avaient été donnés. Était inclus un ensemble de meubles valant plusieurs milliers dollars appartenant à l’Interior Department que Clinton avait essayé de s’approprier en prétendant que cela lui avait été donné en cadeau… avant d’être contraint de le remettre.
    • La nuit qui précéda son départ de la Maison Blanche, Clinton accorda plusieurs grâces présidentielles controversées. Les bénéficiaires de ces grâces furent notamment des alliés politiques, des individus impliqués dans des affaires dans lesquelles Clinton était lui-même impliqué, son propre frère Roger et le criminel millionnaire en fuite du nom de Marc Rich, pour ne citer que ceux-là.

    J’écoutai récemment un panafricaniste américain dire que Clinton aura été populaire parmi beaucoup de noirs aux Etats-Unis parce qu’il les aura «laissé danser et chanter à l’inauguration de sa présidence». Il est triste de constater que le noir est parfois si stupide qu’il vous suffit de lui dire ce qu’il a envie d’entendre pour qu’il vous tienne en estime et oublie le reste…

    LEONIDAS

  11. Delbar dit :

    À Leonidas,

    Comme d’habitude vos commentaires sont charpentés et nourris d’exemples précis.
    J’apprends beaucoup et je vous en remercie.
    Pour ce qui concerne l’alternance, je pense que nous pouvons dire qu’elle est une condition nécessaire à la démocratie mais pas suffisante.
    Si je résume bien votre pensée, je la partage totalement.
    Très cordialement.

    Patrick

  12. S. BIKO dit :

    LEONIDAS part d’une série de clichés pour tenter de remettre en cause un texte qui ne fait que rappeler l’idéal d’une société moderne, mettant l’homme en centre de l’action politique.

    Il est absurde de confondre un pouvoir autocratique, dans lequel l’essentiel des leviers sont concentrés au sein d’un clan, faisant la pluie (pour la majorité de la population) et le beau temps(en priorité pour sa famille, ensuite à la tribu et les miettes aux courtisans).

    Les démocraties occidentales ne sont pas irréprochables, mais résultent de longues luttes en faveur des libertés, et se trouvent à un stade de civilisation, sans commune mesure avec la barbarie à laquelle nous assistons dans un pays comme le Congo de Sassou.

    La démocratie est un processus en perpétuelle évolution. Il appartient aux africains de trouver les moyens de sortir du cercle vicieux de la domination occidentale.

    Quand on voit Sassou qui se permet de distribuer des milliards de FCFA pour des thèmes que certains congolais peuvent aborder que Sarkozy, il ne faut pas aller chercher le diable ailleurs.

    Un spécialiste de l’économie du développement Coréen du Sud, pays qui ses preuves en matière de progrès socio-industriel, disait que l’exigence démocratique n’était pas forcément un préalable au progrès économique et social.

    Mais, son étude s’inscrit dans un environnement qui concourt à la création des conditions d’amélioration de la productivité du travail par des investissements productif.

    Il se trouve que dans notre pays le Congo, une bonne partie de capacité d’investissement sort du circuit de la production nationale, au profit d’un cartel qui fonctionne, selon Médiapart, celui de la drogue colombienne ou de la mafia italienne.

    Dans ce contexte, parler des errements de Clinton, de la politique des USA ou autres pays défenseurs de leurs intérêts par tous les moyens, des cercles de réflexions divers et variés comme des preuves d’absence d’indépendance ou de libertés, c’est ne pas savoir dans quel monde nous vivons.

    Les citoyens, dans les pays démocratique ont des moyens de recours, dont le droit de vote est un élément essentiel.

    Je pense que la culture de la défense des intérêts collectifs, est le soubassement de la conscience d’appartenance à un groupe organisé.

    Toutes les entreprises humaines se dessinent sur la base de la culture.

    Il y a, à mon sens un problème fondamental, au Congo, celui de certaines populations qui n’ont pas construit dans le leur parcours historique cette conscience collective, fondée sur des valeurs partagées, avec des moyens de coercition obéissant à une autorité centrale, reconnue par tous.

    D’où, la reproduction du modèle de la société primitive, basée sur des liens de parenté, dans la sphère étatique, avec un cercle concentrique qui va de la famille à la tribu.

    Il faut partir de notre sens de l’organisation, du respect de l’autorité, du sens de l’honneur et de l’honnêteté pour trouver dans le monde moderne des outils susceptibles d’engendrer de la croissance partagée, du progrès social et de la répartition équitable des ressources.

    Nous devons redécouvrir, sinon adopter pour certains, les mécanismes de promotion de l’honnêteté, du respect de la parole donnée et surtout du bien public.

  13. Mfoa dit :

    La meilleure des constitutions au monde ne nous servira à rien si elle n’est pas respectée!

    Ce n’est pas le nombre des mandats et l’âge limite qui posent problème mais l’opportunité de les modifier et la finalité visée:

    1) On ne change pas de règle de jeu en cours de match (vous jouez au foot pendant 70min et puis à 20 min de la fin du match, on vous informe que les règles applicables sont celles du handball)….

    2) La finalité du changement est le maintient au pouvoir ad vitam aeternam du putschiste sassou_nguesso ou de sa famille.
    Ce n’est pas plus acceptable.

    Barack Obama parle d’institutions fortes et non d’homme providentiel pour l’Afrique.
    Je l’invite à revoir ses classiques en sciences politiques, car ce sont les hommes et les femmes qui font les institutions et si ces derniers sont des despotes et corrompus, les institutions le seront aussi.

    Donc, en conclusion:

    La démocratie n’est en rien liée au développement et les exemples de l’URSS et de la Chine le prouvent largement.
    La démocratie à avoir avec les droits fondamentaux humains.

    La limitation des mandats ne caractérise en rien une démocratie… L’Allemagne ne limite pas le nombre des mandats de ses chanceliers (ex de Elmut Kohl et ses 16ans au pouvoir avec 4ans x 4 et aujourd’hui Angela Merkel est dans la même lancée ), tout comme le petit pays qui est le Luxembourg avec Jean-Claude Juncker qui est resté 19ans à la tête du petit duché et aujourd’hui a pris la tête de la commission européenne.

    Aussi longtemps que le peuple est souverain dans ses choix, il n’y pas de problème.

    SAUF QU’AU CONGO…. LE PRÉSIDENT USURPE LE POUVOIR! C’EST INACCEPTABLE!!!

  14. Delbar dit :

    À Mfoa,

    Je ne partage pas votre analyse.
    En effet les exemples que vous donnez, comme Madame Merkel, ne peuvent être comparés avec
    des Présidents qui ont tous les pouvoirs.
    Madame Merkel doit avoir l’ accord du parlement pour toutes décisions importantes.
    Elle est donc sous contrôle permanent, ce qui n’est pas le cas de beaucoup de Présidents.
    Dans les démocraties parlementaires européennes les chefs de gouvernements peuvent être à
    tous moments remerciés.
    La limitation des mandats dans un régime présidentiel est donc indispensable au respect de la démocratie.
    Très cordialement

  15. Mfoa dit :

    A Delbar.

    Frère.
    Relisez bien mon post.

    Vous ne dîtes rien de différend car je précise: « Aussi longtemps que le peuple est souverain dans ses choix, il n’y pas de problème. » sous-entendu à faire plusieurs mandats et je précise de nouveau: « SAUF QU’AU CONGO…. LE PRÉSIDENT USURPE LE POUVOIR! C’EST INACCEPTABLE!!! »

    Merci

  16. Marché total dit :

    @ Leonidas,

    Votre intellectualisme de nègre-blanc vous empêche de voir que vous êtes résolument à côté de la plaque . Vous idéalisez un monde qui n’existe pas car vous êtes dans l’absolu d’une société parfaite. A vous lire, j’ai l’impression d’écouter mon fils adolescent qui me parle d’un monde contrôlé par Iluminati, la franc-maçonnerie et autres…avec l’arrogance d’avoir la science infuse en traitant les autres d’imbéciles. Vous critiquez et vous nous proposez quoi et avec quels moyens ?

    Oui, les lobbys ou groupes de pression défendent leurs intérêts?
    C’est vrai pour l’oligarchie financière comme pour les marxistes et autres.
    L’homme est un loup pour l’homme disait Hobbs et cela depuis la nuit des temps. Le monde est régit par la raison du plus fort malheureusement. Chaque Etat doit impérativement avoir un allié puissant. L’ex RFA , le Japon ou la Corée du sud se sont bien développés malgré qu’ils étaient sous domination ou occupation des USA. Obama vient de le rappeler dans un discours qu’il a tenu devant un 600 stagiaires africains à Washington.

    L’indépendance absolue n’existe nulle part . Lorsque ls africains l’auront compris, ils devront faire des choix stratégiques qui leur permettrons de poser les bases du développement et avoir pour ambition l’émancipation et la souveraineté.
    Non M. Leonidas, la vie ce n’est pas le binaire : soit c’est 0 ou 1. Il y a aussi, 0.5 ou 1/2…

    Le reste n’est que verbiage et intellectualisme de nègre parti à l’école des blancs. En effet, vos analyses portent des rapports d’occidentaux que vous dénoncez et non d’une recherche indépendante que vous aurez faite. Pufffffffffffffffffffffffffff !

    Ya bola ku totale….

  17. lombissa terence dit :

    Je ne partage pas le point de vue de Leonidas qui pense à tort que l’assertion de Ngoma Ludovic est erronée.Mr Leonidas est tombé dans le piège des congolais qui mettent toujours la passion et la déraison devant ce qui est différent de ce qu’ils pensent.Je suis d’accord avec Mr Ngoma Ludovic que la limitation des mandats est une exigence qui est inhérente à la démocratie.Croire le contraire c’est ne rien comprendre à la démocratie.Pouvez-vous m’expliquer pourquoi l’opposition politique et la société civile demande à Mr Sassou Nguesso de respecter les articles 57 et 185 alinéa 3 de la Constitution du 20 janvier 2002?
    Quant aux exemples que vous avez pris au sujet de la présidence de Bill Clinton, ils sont simplement la preuve que vous êtes hors sujet.Si limitation des mandats présidentiels n’est pas une exigence démocratique, laissez donc Sassou Nguesso changer de Constitution afin de demeurer au pouvoir.Allez donc prendre votre carte de membre du PCT;Cessez de distarire les gens qui veulent débattre positivement avec vos élucubrations grotesques, stupides et déplacées.Toutes mes félicitations à Ngoma Ludovic dont les articles sont toujours pertinents.Mr Léonisdas j »attends un seul article pertinent de votte part sur ce site.Je ne vous crois pas franchement capable de le faire.Jaloux.

  18. Mfoa dit :

    A Marché total et lombissa terence

    Messieurs.
    Je suis sidéré par la virulence de vos propos et surtout par vos injures à l’endroit de monsieur Leonidas qui n’a fait que donner son opinion argumentée.

    Vous êtes libres d’être en désaccord mais pas libres de l’injurier car de la confrontation des idées, émerge la vérité.

    Respectons-nous. Monsieur Delbar n’était pas d’accord avec moi et je ne me suis pas fendu en injure à son endroit.

    Je défend monsieur LEONIDAS, pas forcément dans le fond mais parce qu’il a le droit de donner son avis sans se faire lyncher par vous autres grands démocrates mais intolérants envers les avis des autres.

    La LIBERTÉ D’OPINION EST UN DROIT FONDAMENTAL. RESPECTEZ LE.

    Merci

  19. Delbar dit :

    Notre ami Mfo a raison.
    Vos adversaires communs doivent se frotter les mains.
    Rien n’empêche de critiquer une position sans s’insulter.
    Ne nous trompons pas d’adversaire.

    Bien à vous.

  20. Delbar dit :

    Chers Amis,
    Je sais que je suis hors sujet mais n’oublions nous pas ces pauvres gars qui se trouvent dans les griffes des juges de Sassou.
    Le résultat est déjà décidé et il sera très lourd avec quelques acquittements d’infiltrés pour faire bel effet,
    Après les exécutions du 16 décembre, il faut s’attendre au pire.
    Comment peut-on encore être juge au Congo ?

    N’hésitons pas à dénoncer cette parodie !

    Très cordialement

  21. Mfoa dit :

    Mr Delbar.

    Vous pouvez alors comprendre pourquoi le président Obama a tort… En effet, aucune institution ne peut être forte si les hommes qui l’administrent sont despotes et corrompus comme nos juges au Congo… Ce sont les femmes et les hommes qui donnent du crédit aux institutions de contrôle dans un pays, à condition d’être intègres.

  22. Leonidas dit :

    Comme le commenta justement Delbar mes «commentaires sont charpentés et nourris d’exemples précis». Force est de constater que cela n’est pas le cas de tout le monde ici.

    Et je constate, comme l’avait si bien écrit un poète arabe, qu’il est moins pénible de faire l’expérience des malheurs du monde que de vivre parmi des ignorants.

    Je donne ici un conseil à celles et ceux parmi vous qui sont apparemment dans l’incapacité d’argumenter leurs propos par des éléments factuels. Dans la vie, il faut savoir vouloir oser se taire…

    Je répondrai maintenant directement à certains qui auront avec absurdité «commenté mon commentaire».

    A «S. BIKO» :

    • Vous dîtes «LEONIDAS part d’une série de clichés…». Veuillez nous dire quels sont les clichés que vous avez pu relever dans mon commentaire.

    • Vous dîtes «Il est absurde de confondre un pouvoir autocratique…». Veuillez nous dire quelle est la différence entre un système dans lequel les ressources d’un état sont cooptées et mises au service d’un clan et un système dans lequel les ressources d’un état sont cooptées et mises au service d’un groupe d’individus servant des intérêts particuliers.

    • Vous nous dîtes «Les démocraties occidentales ne sont pas irréprochables, mais résultent de longues luttes en faveur des libertés, et se trouvent à un stade de civilisation, sans commune mesure avec la barbarie à laquelle nous assistons dans un pays comme le Congo de Sassou. ». Sachez pour votre gouverne que des pays comme les Etats-Unis d’Amérique et la France ne sont pas des démocraties mais des républiques. La nuance est d’importance et je n’ai certainement pas le temps de vous l’expliquer. Vous nous parlez de la barbarie au Congo. Je vous pose la question suivante. Lorsque des «démocraties occidentales» envahissent des pays et massacres les populations civiles, est-ce selon vos critères des actes de barbaries ou non ? Lorsque le gouvernement de cette «démocratie occidentale» que sont les Etats-Unis d’Amérique a fait assassiner Patrice Lumumba et installé Mobutu, était-ce selon vos critères un acte de barbarie ou non ? Lorsque l’OTAN a bombardé les populations civiles en Yougoslavie et en Lybie, était-ce selon vos critères des actes de barbarie ou non ?

    • Vous dîtes «La démocratie est un processus en perpétuelle évolution…». Cela est totalement inexact. La «démocratie» a une signification bien précise, aussi elle n’est pas en perpétuelle évolution. On l’applique ou on ne l’applique pas.

    • Vous dîtes «Dans ce contexte, parler des errements de Clinton, de la politique des USA ou autres pays défenseurs de leurs intérêts par tous les moyens, des cercles de réflexions divers et variés comme des preuves d’absence d’indépendance ou de libertés, c’est ne pas savoir dans quel monde nous vivons.». Premièrement, opérer des renversements de gouvernements légitimement élus é travers le monde, affamer et bombarder des populations civiles, être corrompu, tous ces actes ne sont pas des «errements» comme vous le dîtes avec légèreté. Ce sont des faits criminels. Je vous pose cette question. Si Sassou Nguesso avais commis les mêmes actes, parleriez-vous d’«errements» ? Deuxièmement, le gouvernement américain ne défend pas les intérêts du peuple américain mais ceux d’une élite. Et comme je le disais, ce n’est pas le peuple américain qui élit le président mais le Collège Electoral. Vous semblez ignorer cela. Et vous lire me dire que je ne sais pas dans quel monde je vis démontre que vous êtes particulièrement arrogant dans votre ignorance.

    • Quant au reste de votre commentaire, je n’éprouve aucune nécessité à le commenter.

    A «Marché total» :

    • Veuillez nous donner la définition de ce que vous appelez «intellectualisme de nègre-blanc». Apparemment, les hommes qui étudient, analysent et argumentent leurs propos, cela semble vous être abstrus. Veuillez me dire si selon vous, Obama qui a étudié dans des écoles fréquentées en grande majorité par les enfants de l’élite blanche américaine et a grandi dans un environnement presque exclusivement blanc, est un «nègre blanc».

    • Vous dîtes «Vous idéalisez un monde qui n’existe pas car vous êtes dans l’absolu d’une société parfaite…». Donnez des éléments factuels pour étayer ses propos, cela n’est pas idéaliser. Etes-vous capable de comprendre cela ?

    • Vous dîtes «A vous lire, j’ai l’impression d’écouter mon fils adolescent qui me parle d’un monde contrôlé par Iluminati, la franc-maçonnerie et autres…». Continuez à dormir tranquille. Le monde n’est pas contrôlé et le CFR n’est qu’un groupe de personnalités ne se réunissant que dans l’unique but d’occuper leur temps libre.

    • Vous dîtes «L’indépendance absolue n’existe nulle part.». Cela est totalement faux. L’exemple de Sparte dans le passé, du Japon à l’époque des shôgunats et même des Etats-Unis d’Amérique avant la première guerre mondiale prouve le contraire. Vous m’excuserez mon «intellectualisme de nègre-blanc». Cela est parfois nécessaire pour combler l’ignorance de certains.

    • Vous dîtes «Non M. Leonidas, la vie ce n’est pas le binaire.». Ah bon ? Le bien et le mal. L’indépendance et la servitude. L’homme et la femme. La maladie et la santé. L’ignorance et la connaissance. Comment appelez-vous tout cela ?

    • Le reste de votre commentaire n’est que stupidité.

    A «lombissa terence» :

    • Vous semblez avoir de la peine à comprendre le langage que j’emploie. Aussi, je ne m’attarderai pas avec vous.

    • Vous voulez voir un article de moi ? Sachez pour votre gouverne que la rédaction de ce site a refusé dans le passé de me publier parce que mes positions étaient selon eux «par trop anti-occidentales».

    • Selon vous, je serais jaloux ? Ouvrez un dictionnaire et lisez la définition du mot «jaloux», puis lisez mon commentaire. Peut-être apprendrez-vous quelque chose.

    A vous tous, vous vous ferez un devoir de répondre de manière précise et factuelle aux questions que je vous ai posées. J’ai bien dit précise et factuelle.

    LEONIDAS

  23. S. BIKO dit :

    LEONIDAS, je pense que vous venez de vous enfoncer à travers votre dernier commentaire.

    Comme je ne disais plus haut, un catalogue d’exemple de constitue un raisonnement cohérent ou une analyse ?

    Cela relève du domaine de la propagande à la manière de la PRAVDA.

    Le comble de votre niveau de raisonnement se résume en deux phrases :

    – la démocratie a une définition précise, on l’applique ou on ne l’applique pas

    – les USA et… sont des républiques et non des démocraties.

    Je ne pense pas disposer d’assez de temps pour vous apprendre les notions élémentaires suivantes :

    – la déférence entre la politique intérieure et la politique extérieure

    – la logique de fonctionnement d’une économie de marché

    – les politiques économiques de type interventionniste et celle qui sont plus libérales

    – qu’est ce qu’une politique de l’offre par opposition à la politique de la demande

    Vos exemples prouvent que vous n’êtes pas en capacité de comprendre ce qui peut conduire un pays comme les USA ou la France à prendre des décisions de politiques étrangères qui peuvent s’avérer inadmissibles à certains égards, mais qui sont avant tout animées par des intérêts économiques induits.

    En sciences économie, il y a des notions du gendre « EFFETS INDUITS OU EFFETS D’ENTRAINEMENT».

    Avez-vous entendu parler de la théorie marxiste de l’impérialisme, stade suprême du capitalisme ?

    Malheureusement pour vous, ce ne sont pas tes états d’âme qui vont changer le fonctionnement du monde, encore, faut –il le comprendre.

    Ce qu’il faut dans ce monde guidé par les intérêts économiques, ou stratégique, avec une économie mondialisée, c’est de trouver dans quel mesure l’on générer de la productivité concurrentielle et conquérir des parts de marchés en produits manufacturés, en veillant à l’amélioration des conditions de vie des citoyens.

    C’est le rôle des politiques dans des pays organisés, en opposition à la gestion primitive et barbare à laquelle nous assistons au Congo de Sassou.

    Et, c’est ce qui fait la différence entre votre maître à penser pour qui vous faites de la propagande, le monde en perpétuelle évolution.

    C’est pour cela que j’ai cité l’économiste Sud coréen qui peut élever votre esprit sur les questions que vous vous poser.

    Je pense que vous êtes à des années lumières du fonctionnement de ce monde moderne.

    Autrement, vous aurez compris que le centralisme démocratique au sens marxiste, la démocratie à l’américaine ou l’allemande ne répondent pas de la même logique de fonctionnement.

    Je suis pour un débat sur des concepts, auxquels l’on peut éventuellement rattachés des illustrations.

    Autrement, on est l’enfumage.

    Au fait, pourquoi parle-t-on de 1ère, 2e … et maintenant du rêve de la 6e république en France ?

    CONSEIL, IL FAUT NOUS PRENDRE DES EXEMPLES DU GENRE:
    – CE QUE COÛTE LA VILLE D’OYO AU FINANCE DU CONGO, EN COMPARAISON, PROPORTIONNELLEMENT, AUX AUTRES LOCALITÉS, MAIS AUSSI AUX LIEUX DE NAISSANCES DU HOLLANDE, SARKOZY OU OBAMA DANS LES BUDGETS DE LEURS PAYS RESPECTIFS
    – DE L’OPPORTUNITÉ DE FÊTER DES ANNIVERSAIRES A COUP DE MILLIONS, DANS UN PAYS OU LA MAJORITÉ DE LA POPULATION MANQUE DE TOUT
    – DES DISPARUS DU BEACH OU LES EXÉCUTIONS DU 16 MARS 2013, EN PASSANT PAR DIVERS FORFAITS A L’USAGE DE LA FORCE OU DU DROIT DE FAÇON DISPROPORTIONNÉE DANS LES PAYS DE L’OCCIDENT…

  24. Leonidas dit :

    Votre verbiage est particulièrement pénible à lire, et étant donné que vous êtes incapable de répondre de manière précise et factuelle aux questions précises que je vous posai (ce à quoi je m’attendais), je ne perdrai pas plus de temps avec vous.

    D’autres intervenants m’auront parfaitement compris et c’est cela le plus important.

    LEONIDAS

  25. Pierre DJOUE dit :

    Quand le débat prend une dimension scientifique, Leonidas est perdu.
    C’est plus facile de ramasser des exemples de gauche à droite, devant un cas concret proposé par l’auteur du texte.
    La est une republique démocratique, la France aussi, comme l’était la RDA.
    Où est la définition précise au lieu de te défiler devant un débat que te propose un compatriote.
    Est ce que les américains ou les italiens vont bombarder leurs concitoyens comme nous le voyons au Congo?
    Peut-on comparer les attaques de la Lybie ou de l’Irak à ce que ces pays font sur le plan intérieur?
    Je comprend le raisonnement de BIKO auquel vous semblez manquer du répondant et que vous jouer à l’esquive.

  26. Leonidas dit :

    Où avez-vous vu que le débat prenait une «dimension scientifique» ? Quelles sont ces sciences qui ont été ici abordées ? Le Congolais aime parler, même quand il n’a rien à dire.

    «Est ce que les américains ou les italiens vont bombarder leurs concitoyens comme nous le voyons au Congo?… Peut-on comparer les attaques de la Lybie ou de l’Irak à ce que ces pays font sur le plan intérieur?». Est-ce ainsi que vous justifiez le fait d’aller bombarder des populations étrangères ? De toute évidence vous devez être un schizophrène. Vous semblez ignorer ce qu’ont subi et continuent de subir les Iraquiens et les Libyens, pour ne citer que ces populations. Et leurs souffrances sont certainement plus grandes que celles du peuple congolais.

    Et enfin, poser des questions précises, cela n’est pas la définition du mot «esquive». Apprenez le sens des mots que vous employez.

    LEONIDAS

  27. Pierre DJOUE dit :

    Je crois lire dans les écrits du compatriote les notions de differences entre politique nationale et étrangère. L’article est bien sur un sujet de respect des institutions d’un pays.
    Je crois aussi avoir lu le mot centralisme démocratique, comme le modèle chinois théorisé par Moa qui remet en cause votre idée de democratie ayant une définition précise: on l’applique ou on l’applique pas. Reconnais que c’est une boulette.
    Je parle d’esquive du fait de votre argument facile d’eviter un debat qui semblait m’interesser.

  28. Leonidas dit :

    Et c’est cela que vous appeliez un débat scientifique ?

    Il n’y a pas d’argument facile. Soit un argument est juste et conforme à la vérité, soit il ne l’est pas.

    Un homme intellectuellement honnête apporte des éléments factuels et vérifiables dans son énoncé. Lorsque l’on me pose des questions précises, je me fais le devoir de répondre de façon précise. Aussi, j’attends de même de mes interlocuteurs.

    LEONIDAS

  29. S. BIKO dit :

    LEONIDAS, MERCI DE M’AVOIR CONFIRME CE QUE J’AI ÉCRIS PRÉCÉDEMMENT :
    « AVEC VOTRE DERNIER COMMENTAIRE, VOUS VOUS ETES ENFONCE DE PAR UN RAISONNEMENT RELEVANT DU BRICOLAGE. »

    A PARTIR DE LA, JE NE VOYAIS PAS COMMENT VOUS AUREZ PU VOUS EN SORTIR.

    IL NE VOUS RESTAIT QU’UNE FUITE EN AVANT, DU MOMENT OU IL NE S’AGIT PAS D’UN DÉBAT DE BISTROT CONSISTANT A S’ENVOYER DES EXEMPLES A LA FIGURE.

    D’OU, DEVANT PORTANT ON PAS SUR LES CLICHES, MAIS SUR LES FONDEMENTS DES ACTIONS POLITIQUES, CELA NE PEUT QU’AVOIR UNE RÉSONANCE DE « VERBIAGE » DANS VOTRE ESPRIT.

    AU DELÀ DES COQUILLES QU’IL PEUT Y AVOIR EN RAISON DE L’OUTIL QUI ME SERT DE COMMUNICATION, JE VOULAIS SIMPLEMENT VOUS FAIRE COMPRENDRE QUE LES QUESTIONS QUE VOUS POSEZ RELÈVENT :
    – SOIT D’UNE MÉCONNAISSANCE DES SCIENCES SOCIALES NE SERAIT-CE QUE DE FAÇON SOMMAIRE
    – SOIT D’UNE VOLONTÉ DE PROPAGANDE AYANT DONT L’OBJECTIF SERAIT DE FAIRE PASSER UN TYRAN POUR UN ENFANT DE CŒUR AU MÊME TITRE QUE LES HOMMES QUI CONTRIBUENT AU BIEN ÊTRE DE LEURS CONCITOYENS.

    VOUS AVEZ DONC CONFIRME QUE VOUS N’ÉTIEZ A DES ANNÉES LUMIÈRES DE LA COMPRÉHENSION DU MONDE MODERNE EN VOUS LIMITANT A DES CLICHES QUI SONT LOIN DE CONSTITUER UNE PENSÉE COHÉRENTE.

    LES QUESTIONS QUE VOUS POSEZ SONT CELLES DES ENFANTS, REGARDANT L’ACTUALITÉ ET QUI DEMANDENT DES EXPLICATIONS.

    QUELQUES REPÈRES :
    «La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre contre les Etats-Unis. Une guerre permanente, économique, une guerre sans morts. […] Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. Une guerre inconnue, une guerre permanente, sans morts apparemment, et pourtant une guerre à mort.» – François Mitterrand, Commentaire lors d’un entretien privé avant sa mort, cité dans le Courrier International du 13 Avril 2000
    «La démocratie, c’est la dictature de la loi. Il faut frapper le premier, et frapper si fort que votre adversaire ne se relèvera pas.» – Vladimir Poutine «La liberté concerne l’autorité. La liberté se rapporte à la volonté de chaque être humain de céder aux autorités législatives une grande quantité de discrétion sur ce que vous faites.» – Rudolf Giuliani, maire de New York de 1993 à 2001.

  30. S. BIKO dit :

    De plus, en relisant votre conversation avec le dernier intervenant, je me rends compte qu’il s’agit en réalité d’un plaisantin, pris la main dans le sac, comme Sassou avec sa révision ou modification de la constitution, et qui n’a plus pour recours que des quelques bidons.
    Parler de Libye quand il est question des disparus de beach, ou de l’Irak quand on parle des bombardements au domicile de Tsourou le 16 décembre 2013, sans compter les arrestations arbitraires, il faut avoir bien gouter aux nguiris

  31. S. BIKO dit :

    Je pense que le débat est clos.
    Il faut aller chercher du renfort

  32. Leonidas dit :

    Votre verbiage est particulièrement pénible à lire, et étant donné que vous êtes incapable de répondre de manière précise et factuelle aux questions précises que je vous posai (ce à quoi je m’attendais), je ne perdrai pas plus de temps avec vous.

    D’autres intervenants m’auront parfaitement compris et c’est cela le plus important.

    LEONIDAS

  33. Pierre DJOUE dit :

    Je pense que vous tournez en rond.
    La preuve, si on s’inscrit dans votre conception de l’intelectuel, reconnaissez vous votre bourde sur la democratie, une définition de la democratie tout a fait fantaisiste? Relisez mon message precedent

  34. Pierre DJOUE dit :

    Question destinee bien sur a Leonidas

  35. Pierre DJOUE dit :

    LEONIDAS, pour vous faciliter la tache et ne pas vous perturber comme BIKO, je vais faire des textes simples et des questions précises.

    1- Vous dites : La «démocratie» a une signification bien précise, aussi elle n’est pas en perpétuelle évolution. On l’applique ou on ne l’applique pas.
    RECONNAISSEZ VOUS QUE CE RACCOURCI VOUS DÉQUALIFIE DANS CE DÉBAT ?

    2- Vous dites : « Il n’y a pas d’argument facile. Soit un argument est juste et conforme à la vérité, soit il ne l’est pas. »
    Qu’est ce qu’une vérité dans le domaine de la politique étrangère des grandes puissances dont relèvent vos exemples ?

    J’espère que vous allez faire preuve d’honnêteté intellectuelle comme vous le prétendez !

  36. Pierre DJOUE dit :

    LEONIDAS, POUR VOTRE CULTURE :
    esquiver
    v
    1 éviter habilement un coup, une attaque
    2 au sens figuré éviter habilement une chose embarrassante
    3 se dérober rapidement sans être vu
    « Pourquoi voulez-vous que j’esquive la question, quand la question ne se pose pas ! »
    de Raymond Barre

    RECONNAISSEZ-VOUS QUE LA AUSSI, VOUS AVEZ TAPE A COTE?

    N’EST CE PAS ASSEZ ¨PRÉCIS POUR VOUS OU JE CONTINUE?

  37. Mfoa dit :

    EXCUSE-MOI

    Je ne suis pas pour un camp ni pour l’autre mais de ce que j’ai lu, monsieur LEONIDAS est bien plus logique dans les idées qu’il émet que les autres.

    Dans la vie, il faut apprendre à reconnaître que l’autre est plus dans le vrai que nous, sinon, c’est des conflits pour sauver l’honneur qui se profilent. Et c’est IDIOT.

  38. Anonyme dit :

    Sassou est une ordure aux deniers ou comptes publics. Imaginez que cette ordure n’est plus au pouvoir en 2016 – il est arrêté et conduit dans un lieu tenu secret » secret d’état » puis maltraité(humilié, giflé et insulté à mort) pendant toute la durée de captivité de cette ordure avant un éventuel procès.

    Il aura accès qu’à la nourriture, mais pas à ses produits cosmétiques et encore moins à ses médicaments.
    L’enjeu est qu’il meurt le plus vite possible et son cadavre, une affaire d’état. Sassou ne sera pas jugé, il sera assassiné par les services secrets de la nouvelle république.

    Personne ne saura là où enstérée cette ordure du peuple(affaire d’état). Nous y tenons et le ferons sans état d’âme….

    Après, la justice du peuple s’occupera des cas JDO, KIKI, KOKO, etc qui seront tous en prison pour de nombreuses années.

    Mot clé: tolérance zéro, impunité zéro, etc

    A suivre en 2016 ou avant?

  39. Pierre DJOUE dit :

    Mfoa, vous jouez le même jeu que LEONIDAS, vous partez de généralité et n’abordez aucun sujet de fond.
    SI la logique consiste à faire un récit de sujets d’actualités, cela à la portée même de nos petits enfants.
    Pouvez-vous répondre à sa place et me précisez les points suivants.
    Ensuite, on pourra allez dans les détails s’il le faut:
    1- Vous dites : La «démocratie» a une signification bien précise, aussi elle n’est pas en perpétuelle évolution. On l’applique ou on ne l’applique pas.
    TROUVEZ-VOUS DE LA PERTINENCE DANS CETTE AFFIRMATION ?
    2- Vous dites : « Il n’y a pas d’argument facile. Soit un argument est juste et conforme à la vérité, soit il ne l’est pas. »
    N’avez-vous jamais entendu d’argument facile, d’esquive ou d’échappatoire dans un débat quelconque ?
    3- Ne pensez-vous pas qu’il y a une différence, dans des pays civilisés, dans le respect des droits de l’homme, quand il s’agit de les appliquer dans leur propre pays et quand il est question de défendre les intérêts des leur pays ?
    Comment voulez-vous faire de l’opposition et critiquer un homme, quand on est pas en capacité de distinguer des choses élémentaires en politique.
    Je vais vous prouver le ridicule qui ressort de ses écrits pour comprendre que des exemples de politique internationale n’ont aucun rapport avec le sujet de fond que pose l’article.
    Voir le post suivant pour éviter de vous perturber l’esprit comme client que vous défendez :

  40. Mfoa dit :

    Á monsieur Pierre Djoué.

    Je ne joue à aucun jeu et il est dommage que cette limpidité échappe à votre conscience. C’est un débat d’idée et jusqu’à preuve du contraire, vous n’avez apporté aucune équation mathématique qui me démontre que vous avez raison.

    Aussi, au vu des éléments de vos échanges. Je considère que monsieur LEONIDAS est plus convaincant. Point final.

    Libre à vous de croire le contraire ou de se mentir à vous-même, c’est un droit en démocratie.

    Peace.

  41. Pierre DJOUE dit :

    POUR MOI QUI COMPREND CE QU’A VOULU ESQUIVER LEONIDAS :
    – COMMENT FONCTIONNE L’ECONOMIE DE MARCHE ET QUELS EN SONT LES ACTEURS, LES LEVIERS, LES CIBLES… ?
    – COMMENT LES PAYS LES MOINS AVANCES PEUVENT SE POSITIONNER DANS CET ENVIRONNEMENT EN CRÉANT DE LA CROISSANCE/DÉVELOPPEMENT SANS SE SERVIR DES EXCUSES BIDONS, REPRIS PAR LEONIDAS ?
    – C’EST QUOI LA THÉORIE DE L’IMPÉRIALISME DE MARX ?

    EXEMPLE DE L’IRAK

    1-Le pétrole, véritable enjeu de la guerre américaine en Irak
    SAMI NAIR 13 JANVIER 2003 À 21:47
    Le pétrole est la clef de voûte du système économique mondial et commande sur le long terme les rapports de force entre les puissances. Qui peut peser sur la production, la circulation et les prix du pétrole, peut orienter le système mondial. Ce n’est donc pas un hasard si les Etats-Unis sont au centre de tous les réseaux de domination qui enserrent l’or noir depuis la Seconde Guerre mondiale, couronnant ainsi leur implication dans les luttes d’influence entre les pays producteurs depuis le début du XXe siècle.
    2- Le néocolonialisme américain

    L’Irak n’a pas seulement été occupé en termes militaires mais également en termes économiques. Le pays est devenu un paradis pour les investisseurs étrangers, au détriment des Irakiens qui n’ont rien eu à dire dans la reconstruction nationale(56) Les nouveaux contrats ont presque tous été attribués à des entreprises étrangères. L’exemple le plus édifiant à ce titre est celui de Halliburton.(57) En 2003, cette entreprise de construction de Houston est parvenue à acquérir un contrat d’une valeur de plusieurs milliards.(58) Détail révélateur : l’ancien CEO (jusqu’en 2000) n’était autre que Dick Cheney, vice-président et homme fort du cabinet de guerre de Bush. Jusqu’à maintenant, l’homme a conservé des intérêts dans cette société.(59) De nouvelles lois ont également prévu des impôts faibles permettant que des entreprises irakiennes passent à 100 % aux mains d’investisseurs étrangers, y compris le droit de transférer tous les bénéfices à l’étranger.(61) Les transactions financières avec l’étranger passent entre les mains d’une banque des Etats-Unis, notamment JP Morgan, le premier financier de la Première guerre mondiale et de Mussolini.(62)

    Même après le retrait (de la plupart) des troupes US, en décembre 2011, les con-seillers étasuniens restent liés à tous les ministères et services de sécurité.(63) L’ambassade des Etats-Unis à Bagdad est le symbole de la main de fer sur le pays. Cette ambassade est la plus grande et la plus chère du monde, aussi grande que le Vatican, et dotée d’un personnel de 15.000 personnes.(64)
    Dirk ADRIAENSENS
    Marc VANDEPITTE

  42. Pierre DJOUE dit :

    Mfoa, si vous préférez un débat sous forme de question réponse à partir d’une revue de presse, je ne suis pas de cette logique et je peux vous comprendre.

    Je veux que vous puissiez m’expliquer si le centralisme démocratique pratiqué en chine, qui a fait de ce pays la 2e puissance économique mondiale, a la même signification que la démocratie au sens où on l’entend partout ailleurs?
    Parlons contenu et non slogan du genre oyé oyé soutien.

  43. Pierre DJOUE dit :

    Notre débat est plus proche des sujets relevant des sciences sociales que des sciences exactes.
    Parler d’équation mathématique est déjà un argument inopérant.

  44. Pierre DJOUE dit :

    Je ne suis pas un habitué du site dans la mesure où j’y viens épisodiquement.
    Dommage que l’on ait pas l’occasion de tomber par plus outillés pour apprendre auprès des autres.
    Je ferai mieux de me consacrer à la lecture.
    Je vous souhaite bonne continuation. Pour votre information, je suis abonné à revus revus et je ne peux pas me contenter des discussions qui se limitent à une revue de presse mal assimilée.

  45. Delbar dit :

    À Pierre Djoue

    Cher Monsieur,
    Les personnes qui échangent sur ce site ne sont pas parfaites.
    Elles ont en commun l’amour du Congo et sont meurtris par ce qui s’y passe.
    Bien entendu nous commettons des erreurs et des excès .
    Mais ce site est lu par les sbires de Sassou et par des démocrates .
    Il est un espoir et c’est là l’essentiel.
    Merci donc de rester avec nous.
    J’ai une pensée pour le Colonel qui a été d’un grand courage et d’une grande dignité devant ce qu’on ose appeler une cour.

    Très cordialement.

  46. Leonidas dit :

    Laissez cet homme se consacrer à «revus revus» comme il le souhaite. Pour ma part, je consacre plus mon temps dans les bibliothèques qu’à lire des papiers.

    Et en tant que panafricaniste, je m’inspire plus des travaux des Marcus Mosiah Garvey, John Henrik Clarke, William Mackey et autres que des discours de Raymond Barre.

    LEONIDAS

  47. Mfoa dit :

    A Pierre DJOUE

    Monsieur.

    Le débat reste l’outil le plus adéquat pour confronter nos idées mais elle n’est pas forcément synonyme de vérité des arguments d’où mon allusion à « l’équation mathématique » qui avait pour objectif de vous amener à tempérer vos arguments que vous tenez pour vérité….

    En parlant de l’Irak, vous n’avez pas pris le bon exemple:

    En effet, la guerre en Irak n’était pas une guerre pour le pétrole (les USA sont parmi les 4 premiers producteurs du pétrole au monde avec des réserves bien moindres de nos jours d’où leur stratégie qui consiste à mettre en réserve 50% de leur pétrole et à aller chercher le complément chez les autres comme les pays du Golf) mais, une guerre des néconservateurs américains composés principalement du lobby juif américain avec Irving Kristol, Nathan Glazer, Daniel Bell, Seymour Martin Lipset, Pat Moynihan, Norman Podhoretz, etc… et plus tard avec les Paul Wolfowitz, Doug Feith, Max Boot, Elliott Abrams et les fondamentalistes protestants comme Dick Cheney et sa marionnette Bush fils… qui visaient:

    1) réorganiser le moyen-orient en prenant possession de l’Irak sous contrôle américain en instaurant une pseudo-démocratie qui ferait un un effet « domino ».

    2) limiter l’influence des chiites iraniens sur l’Irak qui est pourtant chiites à 75% pour favoriser l’influence de leur valet Arabie Saoudite.

    3) s’appuyer sur l’Irak et s’en servir comme base pour déstabiliser la Syrie (soutien du Hezbollah et du Hamas palestinien, les grands ennemis d’ Israël).

    4) constituer la première ligne de défense de l’État sioniste d’Israël face à l’Iran, considéré ironiquement comme « l’axe du mal », en torpillant ses recherches sur le nucléaire afin qu’Israël reste la plus forte armée dans la région.

    Que font les USA pour défendre le peuple palestinien à qui Israël a volé la terre?

    Pour faire court d’une longue histoire, monsieur Pierre Djoué, les stratégies ont toujours un angle de 360° et pour cerner un problème, il vous faut en couvrir au moins 180°.

    Je vous passe l’analyse sur l’Afghanistan et pourquoi Obama a mis la main sur Ben Laden, car les néoconservateurs voulaient le laisser vivant pour que l’argent de la lutte contre la terreur coule à flot; la guerre en Libye et en Syrie…

    Peace

  48. Leonidas dit :

    Au commentaire de Mfoa, je me permettrais d’ajouter les éléments suivants :

    Le «Project for a New American Century» (PNAC), un groupe fondé en 1997 ayant compté parmi ces membres Dick Cheney (ancien vice-président), Donald Rumsfeld (ancien secrétaire à la défense), Paul Wolfowitz (ancien président de la Banque Mondiale) et Richard Perle (membre de la direction du groupe Bilderberg), publia en 2000 un rapport intitulé «Rebuilding America’s Defenses».

    Dans ce rapport, il était mis l’accent sur la nécessité d’établir la «Pax Americana» à travers le monde; à savoir l’hégémonie américaine par l’engagement de ses forces armées sur plusieurs fronts.

    A la page 51 de ce rapport, il est écrit que les objectifs du PNAC ne pourraient être atteints sans l’avènement d’un événement catastrophique susceptible de provoquer une réaction d’ampleur de l’ordre de l’attaque sur Pearl Harbor.

    Et une année plus tard… BINGO… Les attaques du 11 septembre…

    Il faut aussi savoir que certains membres du PNAC ont la double nationalité américaine et israélienne. Ils servent les intérêts d’Israël et ne s’en cachent pas. Par «néoconservateur» il faut comprendre «sioniste».

    Lorsque l’on sait que le gouvernement, le sénat et le congrès américains sont contrôlés par le puissant lobby pro-israélien «American Israël Affairs Committee» (AIPAC), on comprend alors beaucoup de choses. En France, ce rôle est dévolu au « Conseil représentatif des institutions juives de France » (CRIF).

    Enfin, lorsque Bernard-Henri Lévy, le juif milliardaire et philosophe autoproclamé, fut interrogé sur la nécessité d’une intervention en Lybie, ce dernier répondit : «c’est bon pour Israël».

    La destruction des pays arabo-musulmans s’inscrit dans le projet d’expansion de la «Pax Americana» et de l’établissement du «Grand Israël».

    Pour l’Afrique, la «Pax Americana» se traduit par «AFRICOM».

    LEONIDAS

  49. EL MANISERO dit :

    Je ne vais pas la jouer dans les slogans de soutien sans explications.

    Dans ce débat, il y a bien des personnes qui sont hors sujets, à commencer par LEONIDAS, MFOA…

    Quelques idées de Pierre Rosanvallon sur l’histoire de la démocratie qui est bien un processus, et non une réalité ambivalente, une signification précise: du genre on applique ou on n’applique pas :

    Démocratie comme idéal

    1- La démocratie conçue comme une expérience ouvre la porte à un véritable universalisme : un universalisme expérimental. En reconnaissant que nous sommes tous des apprentis en démocratie, cette approche permet d’instaurer un dialogue politique beaucoup plus ouvert, parce qu’égalitaire, entre les nations. La démocratie est un objectif à réaliser — nous sommes encore loin de la constitution d’une société des égaux et d’une maîtrise collective des choses, elle n’est pas un capital que l’on possèderait déjà.

    2- démocratie comme processus

    Pour bien penser la démocratie, il faut donc abandonner l’idée de modèle au profit de celle d’expérience. Les conditions du vivre ensemble et de l’auto-gouvernement, en effet, ne sont pas définies a priori, fixées par une tradition, ou imposées par une autorité. Le projet démocratique constitue au contraire le politique en un champ largement ouvert du fait même des tensions et des incertitudes qui la sous-tendent. S’il apparaît depuis plus de deux siècles comme l’incontournable principe organisateur de tout ordre politique moderne, l’impératif que traduit cette évidence a en effet toujours été aussi ardent qu’imprécis. Parce qu’elle est fondatrice d’une expérience de liberté, la démocratie n’a cessé de constituer une solution problématique pour instituer une cité d’hommes libres. En elle se lient depuis longtemps le rêve du bien et la réalité du flou. Cette coexistence a ceci de particulier qu’elle ne tient pas principalement au fait qu’elle serait un idéal lointain sur lequel tout le monde s’accorderait, les divergences sur sa définition renvoyant à l’ordre des moyens à employer pour le réaliser. L’histoire de la démocratie n’est pas seulement pour cela celle d’une histoire contrariée ou d’une utopie trahie.

    Apprenons à rentrer dans l’histoire pour ne pas susciter, quelque fois, des curiosités malsaines.
     

  50. Mfoa dit :

    À EL MANISERO

    Frère.
    Vous ne faites que confirmer combien le ridicule ne tue pas. Désolé mais, j’en ris à mourir.

    Deuxièmement, des noirs qui ont pour seules références des blancs, ne sont que des vulgaires complexés qui essaient de rentrer dans la logique du blanc colonisateur et de nous la revendre.

    Parlant de HORS SUJET, vous êtes comme le bossu qui ne voit pas sa bosse. Rires.

    Votre post n’est qu’un amat de copier-coller et de hors-sujet.

    Peace

  51. Leonidas dit :

    A « EL MANISERO »,

    Je ne vais pas m’attarder plus longtemps sur ce sujet. Aussi, je vais être bref.

    Il aurait été préférable de nous donner vos propres idées en lieu et place de celles de Rosanvallon. Citer un professeur parmi tant d’autres ne valide en rien vos propos lorsque l’on sait que d’autres individus dans sa profession ne donnent pas à la démocratie la même définition que la sienne. Ou aurez-vous peut-être pensé qu’en le citant, cela suffirait à valider votre commentaire…

    Et puisque vous semblez tenir votre conception de la démocratie de Ronsanvallon, je vous citerai ce que dit Daniel Gaxie, professeur à l’université de Paris I (Centre de recherches politiques de la Sorbonne) : «La démocratie est une forme d’organisation politique traditionnellement DÉFINIE…».

    Et sachez que je ne tiens pas ma définition de la démocratie de Daniel Gaxie. Je le citai dans le seul but d’étayer mon propos.

    Apprenez à penser par vous-mêmes.

    Et je m’arrêterai ici.

    LEONIDAS

  52. S. BIKO dit :

    RÉFLEXION DU JOUR :

    Je suis de ceux qui pensent comme Georges Lefebvre à savoir : « de manière très spécifique, l’histoire apprend à décrypter les conflits collectifs aussi bien nationaux qu’internationaux. »

    Dans le cas du Congo, je suis en droit de m’interroger sur la corrélation entre le comportement fétichiste, criminel en tout genre, de ceux qui sont censés incarner l’autorité, et leur parcours historique, pris dans leur environnement d’origine socioculturel.

    Cette analyse m’amène au constat selon lequel le sens de l’organisation et l’esprit communautaire (communauté vue au sens qui dépasse le cadre parental ou clanique) ne sont pas des données endogènes à tous les groupes ethniques du Congo.

    Comme disait mon comique préféré, Pierre Desproges, « on ne m’enlèvera pas l’idée que » la gestion clanique et barbare qui appauvrie le Congo n’aurait aucune corrélation avec notre histoire récente, héritée de la colonisation, ayant conduit des individus mal outillés à se retrouver à des postes de responsabilité sans en avoir les compétences au sens large.

    Dans la même logique que Georges Lefebvre qui décrit « l’historien critique comme celui qui vise à démasquer la mauvaise conscience de nos sociétés et à progresser sur le chemin d’un savoir en construction », je persiste à penser qu’il y a un problème fondamental à résoudre au Congo : celui du rapport causalité entre l’histoire et les conditions du vivre ensemble interethnique dans le processus de construction étatique.

    Les actes comme les disparussions sans traces des individus, exécutions punitives du 16 décembre 2013, assassinat du cardinal Biayenda, Pierre Anga et sa fille, le fait de ne pas assumer la responsabilité des explosions du 4 mars 2012…relèvent de la barbarie vue sous l’approche suivante : « le barbare est celui qui ne connaît pas ou ne reconnaît pas l’humain défini par ses accomplissements dans l’agir et la pensée et qui les détruit faisant ainsi preuve d’une violence contre-productive. » André Tosel

    C’est en nous approprions notre histoire que nous pourrons, tous ensemble construire un modèle plus adapté, de gestion de notre communauté héritée de la colonisation, seul moyen de pouvoir démentir le Général Paris qui dit :

    – « Le pétrole tue l’Afrique, de même que l’ensemble de ses richesses. L’instauration d’une réelle démocratie africaine est un vœu pieux »

    – « Le malheur de l’Afrique est autant causé par des exploiteurs africains que par des étrangers. »

    – « On en revient à des conceptions et à des réalités ethniques, voire tribales, qui sous-tendent ce que l’on veut bien appeler un Etat. La justice n’est plus rendue par un tribunal, au nom d’un peuple ou d’une nation, semblable au système occidental, mais plus volontiers par une assemblée clanique. »

    Au Congo, les exploiteurs et les justiciers sont constitués autour d’un noyau central mbochi, pilleur, jouisseur, manipulateur, sans scrupule…

    Je vais lire PONEL avant le prochain commentaire.

  53. Mfoa dit :

    A frère S. BIKO

    Frère.
    Autant vous vous êtes distingué à dénoncer le clanisme qui est le corolaire du tribalisme; Autant vous vous êtes laissé tomber dans le piège de ce que vous vilipendez dans votre post. L’ethnie n’est pas une séquence ADN qui jouerait un rôle dans notre déterminisme, ni un passeport de l’intelligence ou de l’idiotie d’un homme.

    Pour cause:

    La haine de sassou (toute logique et légitime) s’est visiblement transformée en haine à l’endroit de tous nos frères mbochis et nordistes, puisque certains, comme vous, versent dans la généralité sans vergogne!

    Être inculte à ce point, je vous jure que le Congo se passerait volontiers de tels raccourcis et inepties!!!

    Un noir viole aux USA, il faudrait, de ce point de vue, envoyer tous les noirs des USA à la chaise électrique? De même si un noir vole en France, tous les noirs de France devraient aller en prison car voleurs?

    Quel âge ont ces personnes pour avoir un raisonnement de moineau?
    Chacun paie pour les actes qu’il pose pas toute la communauté mbochie (à vous lire).
    Ce sont deux principes de droit élémentaires: la loi est impersonnelle donc, non nominative; nul ne peut être jugé pour un acte qu’il n’a pas commis.

    LE SUD N’EST PAS TOMBOUCTOU, ET LE NORD, LE QATAR: LA MISÈRE EST PARTOUT AU CONGO.

    Au Congo, les kongos ne reconnaissent pas les crimes des leurs… (ninjas, zoulous, mambas, cocoyes, aubevillois, etc…)
    Au Congo, les mbochis ne reconnaissent pas les crimes des leurs… (cobras et ceux du dictateur sassou, etc…)
    Au Congo les tékés ne reconnaissent pas les crimes des leurs (okombi et son front 400 & tsourou en 1997)…

    C’est la culture de C’EST PAS MOI, MONSIEUR. C’EST L’AUTRE!!! Comme font les enfants.

    Pendant que vous tombez dans le piège de l’anthropologie du blanc… lui, continue à piller nos ressources naturelles.
    Après la colonisation, la néocolonisation françafricaine de nos jours, est venue une deuxième néocolonisation: celle de la Chine.

    http://www.indesens.org/article.php?id_article=58

    En Afrique du Sud, Jacob Zuma, reconnu coupable de corruption par une commission indépendante, maintenu à la tête de l’ ANC et réélu président… est-il mbochi?

    En Guinée – Équatoriale, en Angola, au Cameroun, au Tchad, au Burkina – Faso, etc: Leurs présidents sont au pouvoir depuis plus de 20ans… sont-ils mbochis?

    En RDC, au Gabon, au Togo: Il y’ a eu passation monarchique du pouvoir après la dictature des pères… sont-ils mbochis?

    En Egypte: Il y’ a eu un putsch en bonne et due forme… sont-ils mbochis?
    En en Libye: 40ans de règne de Kadhafi, était-il mbochi?

    Au Rwanda, les hutus ont tué environ 1.000.000 de tutsis…. sont-ils mbochis?

    Madame sassou née Tchibota (112 comptes bancaires selon l’enquête sur les biens mal acquis) fête un anniversaire à 1.000.000€ (650.000.000 f.cfa), le prix d’un appareil médical d’IRM qui manque au Congo, est-elle mbochie avec sa famille qui pillent tout autant le pays?

    Les conflits (électoraux ou/et armés): au Mali, en Côte d’Ivoire, en Éthiopie contre l’ Érythrée, en Somali, en Centrafrique, au Zimbabwe, au Soudan, puis au Soudan du Sud, en Libye, etc…. sont-ils mbochis?

    Einstein disait que l’on ne peut convaincre un fanatique par la logique.
    Il est aussi vrai, qu’une personne qui a, dans sa tête, un marteau comme seule solution considère tout problème comme un clou!

    Tout le monde sait que poaty-pangou est le parent à madame sassou qui l’alimente en fonds publics détournés. Posez-lui directement la question!

    Je vais parler comme Raymond Barre l’a fait face aux corses!
    Si les kongos veulent leur indépendance qu’ils la prennent! Pleins de pays au monde, du Japon à Singapour en passant par le Luxembourg se sont développés sans ressources naturelles comme le pétrole.

    Mais, attention, nous autres qui sommes accessoirement d’ethnie téké, on veillera au découpage car: Le nord Niari (mayoko, mbinda, divénié…) est une terre batéké (anziku) avec les tékés laali, nzabi, yaka, etc… Après Mouyondzi dans la bouenza, c’est aussi une terre téké (tsiaki, kingoué) avec les tékés tyee et tsaayi… La Lékoumou est à 80% sinon plus, une terre des tékés de la Létili… Le Pool, en dehors de Boko, Louingui, Loumé jusqu’aux portes de Kinkala qui est kongo, le reste est une terre des tékés mfumuu….

    Les noirs sont derniers dans toutes les sociétés auxquelles ils appartiennent (Europe, Amériques, etc), sont-ils mbochis???

    Aux USA, l’État le plus puissant, la Californie, a donné un seul président, monsieur Nixon. Et un petit État, comme la Virginie, a donné aux USA plus de présidents que n’importe quel autre État.

    De mon humble avis, cela doit nous conduire à vraiment méditer et réfléchir.

    Alors, s’en prendre à tous nos frères congolais accessoirement mbochis parce qu’un président congolais accessoirement mbochi est un putschiste-sanguinaire, est inacceptable car TRIBALISTE.

    Que dites-vous de la conférence nationale souveraine qui a pondu des partis ethnicisés; et omit de rendre justice aux messieurs Matsocota, Pouabou, Massouémé, sans oublier les crimes crapuleux de 1977 et ceux qui ont suivi…?

    Quel est le bilan du fameux professeur qui avait promis au peuple la petite Suisse, qui pour des raisons écologiques, vient à nous à pied…? Il a bombardé bacongo pour taire une radio pirate…déclenché la guerre entre peuple soi-disant du sud… Je sais! Les tribalistes diront que c’est le dictateur sassou qui manipulait tout le monde. Alors, il doit être sacrément intelligent pour nous manipuler autant!!!

    Frère S. BIKO, nous sommes tous bantous et congolais. La constitution exige d’être congolais pour diriger le pays et non pas d’être vili, lari, kongo, téké, kota, mbémbé, fang, mbochi ou autre….

    « L’arme la plus puissante entre les mains de l’oppresseur est l’esprit de l’opprimé. »
    Steve Biko

  54. Delbar dit :

    Comme disait Nougaro, que nous soyons blancs ou noirs, nous avons les mêmes os et le même sang.
    Quelque soit l’ethnie à laquelle on appartient, c’est la même chose.
    Le tribalisme est une notion que je trouve incompréhensible et qui fragilise le Congo.

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