La FIN de la tyrannie Sassou Nguesso au Congo (Partie I) !

De la déclaration des plateformes FROCAD/IDC faite ce Mardi 06 Octobre 20154 à Brazzaville , on retiendra principalement cinq choses :

• Le vote référendaire n’aura pas lieu au Congo. (lire la dernière ligne de la Déclaration.)
  

• Le criminel Sassou Nguesso, très très conscient de ses crimes de sang et de ses crimes économiques, sociales et culturelles contre nous le peuple congolais, presque depuis 1977 ou même un peu avant, tente coûte que coûte d’échapper à la justice congolaise et à la justice internationale. (Lire les deux articles (10 et 91) de la fameuse et fumeuse Constitution qu’il entend imposer au peuple congolais, toujours par la force, le seul langage qu’il connaît  par excellence ! 
  

• La DÉTERMINATION des responsables de l’opposition à enfin faire face à Sassou et son régime de terreur et de l’arbitraire a pris de toute évidence un cran. Et c’est ça la chose la plus importante ! Ces responsables de l’opposition politique congolaise on été comme dopés et galvanisés – mil fois merci à tous – par la mobilisation (sans précédent dans l’Histoire politique de ce pays) du peuple congolais pour se lever et s’ériger contre ce pouvoir de criminels, de corrupteurs, de mafieux, de voleurs, …, par le biais du méga meeting organisé le 27 Septembre 2015 devant plus de 100,000 congolais au Boulevard des Armées (A. Raoul), et ce, malgré toutes les tentatives du pouvoir pour empêcher les congolais de se rendre à ce rassemblement.
  

• Les menaces et intimidations de toutes sortes de la part de Sassou Nguesso lui-même (à chacune de ses allocutions ou en privé) et de la part des affidés du pouvoir n’ont plus d’effet manifeste sur les responsables du FROCAD et de l’IDC, non plus sur le peuple du Congo.
  

• Les supposées peurs (du peuple souverain et des opposants, les vrais et les faux, face à Sassou le seul-maître, et face à son clan et leurs mafias), ces peurs engendrées par les armes tant amassées (depuis 18ans) par Sassou et son régime criminel et les «peurs du lendemain» semblent désormais être dominées par le Peuple. Le Peuple souverain s’est affranchi des peurs de la terreur des armes et de la terreur de l’arbitraire.

De toutes ces cinq choses, aucune n’est à retrancher dans la lutte finale qui va faire indiscutablement et inéluctablement tomber, dans les jours ou semaines à venir, le tyran Sassou Nguesso et son régime de terreur dans notre pays. Mais l’on retiendra que la DÉTERMINATION reste et sera la colonne vertébrale et donc la chose la plus importante parmi les cinq choses ci haut citées. Oui, les responsables de l’opposition sont (j’allais dire enfin !) déterminés à s’affranchir des peurs qui habitent les uns et les autres. Avoir peur n’est pas une anormalité. D’ailleurs, une sagesse bien juste dit «que celui qui n’a plus peur de rien est un fou !». Les responsables du FROCAD/IDC ont décidé donc de braver le monstre Sassou, lui qui, dans «sa toute puissance et infaillibilité présumées», croît que personne ni rien ne peut lui résister. Il a tout eu dans sa vie. Le plus souvent par la force, le principal langage qu’il connait et comprend mieux. Aussi par la ruse, la corruption, la mafia. Mais que lui enseigne-t-on dans l’école franc-maçonne dans laquelle il prétend être un «guide» (puisqu’il est grand maître !), cette « école érigée par les esprits nobles pour enrichir, élever et ennoblir l’Humanité» ?

A la lecture des proposés articles 10 et 91 que le Roi Soleil du Congo entend par la force imposer au peuple du Congo pour «sa nouvelle Constitution», on comprend aisément pourquoi le monstre tient coûte que coûte à mourir au pouvoir. Il ne veut pas, mais vraiment alors pas, faire face à la justice des humains. Ni la justice du Congo (puisque tous les présumés juristes du pays le sont grâce à lui et lui doivent tout, la preuve venait d’en être faite par la «pseudo-cour constitutionnelle, https://congo-liberty.org/?p=13298, qui est en fait l’anti-chambre de sa volonté), ni la justice internationale dont il redoute – ah bon ! – la FORCE et la VERITÉ. Il se croît absolument supérieur aux humains. Adolph Hitler avait eu le courage – ou la lâcheté – de se suicider (dit-on dans l’acide) pour échapper lui à la justice des humains !

On se demande qui peuvent être le(s) concepteur(s) et rédacteurs de ces fameux et jolis articles et autres arguties de la dite «Constitution pour le chef ?»  Est-ce le «fameux juriste» Mabiala Pierre, ou Koumba Justin (le président de la très sassouienne Assemblée nationale du Congo depuis 1998, un record sans précédent dans le monde entier !), ou Manoukou Kouba, ou Mvouba Isidore, ou Ngolo Pierre et Kolelas Landry (si ces deux là connaissent écrire un peu le Français), ou Moungalla Thierry et Okiemi (les deux avenus !), ou les Ayessa et bande (Pigasse, Soudan de jeune afrique, Okemba, Ndenguet, …) ? On le saura, tôt ou tard ! On se croirait dans un pays où la raison n’a plus de cité, n’a plus droit. Dans un pays, le Congo, notre pays, où le seul argument valable qui compte est celui de la force, de l’usurpation, de la terreur, du gangstérisme d’Etat.

On ne peut pas douter de la véracité et de l’authenticité de ces deux articles 10 et 91 avec son alinéa. Et Dieu merci aux membres du FROCA/IDC qui «joueraient» le double jeu (en faveur de Sassou, ou le vrai jeu en faveur du Peuple congolais (on y reviendra dans un prochain article) car ils ont réussi à avoir la copie de la proposition de la nouvelle Constitution taillée à la mesure du Roi Soleil du Congo. Ou merci à tous les « collaborateurs » du Roi qui ont mis à disposition ces fuites, preuve qu’ils sont avec lui sans le coeur, mais juste par peur. Nous avions dit plus haut « les peurs du lendemain ». En 2001, il avait dit à ses sbires d’écrire une Constitution très spécialement taillée à taille, à sa mesure. À sa seule mesure, lui le roi. Constitution adoptée, sous la menace des armes, en Janvier 2002. Quatorze ans après, il tient à faire écrire une autre Constitution qui lui permettra d’assujettir à jamais «ses sujets, c’est-à-dire les Peuples congolais du Nord, du Centre, de l’Ouest, de l’est, du Sud». La même qui lui permettra d’échapper à toute poursuite judiciaire. Il n’est pas Roi pour rien ! Il tient à ne rendre compte à personne de ce qu’il a commis comme crimes dans ce pays depuis près de 40ans. Oui, près de 40 années. Les assassinats politiques au Congo depuis les années 1970 n’ont jamais été élucidés. Les Kinganga, Diawarra, Franklin Boukaka, Kikadidi, Marien Ngouabi, Massamba-Debat, Kimbouala Kaya, le Cardinal Emile Biayenda, Anga Pierre, la liste est horriblement longue et … presuq’interminable. Et aussi…évidemment toutes les listes des centaines des milliers de familles congolaises endeuillées – surtout dans la partie Sud du pays, par l’intolérance politique depuis 1992. Sassou en connaît trop, trop même, de toutes ces choses, pour vouloir s’échapper comme un paisible innocent. (http://www.voltairenet.org/article7979.html). Monsieur Sassou devra un jour répondre de tout cela. Il veut en échapper. Il ne le sera pas.

Au moment où nous écrivons ces lignes, certains sites Internet deviennent inaccessibles ici au Congo Brazzaville. Peine perdue. Le peuple souverain n’a pas eu besoin des sites Internet pour se mobiliser le Dimanche 27 Septembre 2015. Sans ou avec ces sites, il vaincra. Sans ou avec les menaces des armes du tyran et bandes, le peuple vaincra.

Arrêtons-nous pour l’instant là, et disons en guise de conclusion provisoire ceci :

1) Aucun dictateur n’a jamais gagné une lutte contre un peuple sur le long terme;

2) Le Congo n’est pas et ne sera pas une propriété privée pour les Sassou Nguesso et associés ;

3) Le référendum de Sassou Nguesso et sa nouvelle Constitution – pour établir sa royauté ensoleillée au Congo – ce sont les dernières tentatives des humiliations tant infligées à la majorité écrasante du  peuple congolais (corruption et armes faisant) depuis très très longtemps, et cette fois-ci, il ne gagnera pas.  La DETERMINATION DU PEUPLE  EST SANS RETOUR.

Par B. Moutimas.

Brazzaville, le 07 Octobre 2015.