LA DERNIÈRE ERREUR POLITIQUE DE SASSOU : une triste fin ou une sortie honorable ? Par Pascal Malanda

sassouL’histoire du Congo s’est accélérée ces derniers temps. Il y a bientôt deux ans, le ministre Mabiala et le président de l’assemblée nationale Justin Koumba ouvraient à Dolisie un débat surréaliste sur la constitution. Le but de la manœuvre était clair : revêtir d’un manteau populaire et démocratique, l’intention à peine voilée du président de la République de briguer un troisième mandat que lui interdisait la constitution du 20 janvier 2002. D’abord présenté sous forme de révision de la constitution, le projet, toute honte bue, a simplement viré au changement de constitution à cause des verrous incontournables qui bloquaient la basse besogne initiée par Mabiala et Koumba.

Quelle mouche a donc piqué Sassou ?

Il y a quelque temps, nous avons montré http://zenga-mambu.com/fiche.php?id=5440 que le président qui préparait sa sortie de la scène politique dès le lendemain de l’élection présidentielle de 2009 avait commencé à se chercher un dauphin (les preuves existent). Pour son grand malheur, son entourage lui a imposé une démarche moyenâgeuse visant à transformer le pays en un royaume. La légitimité biologique avait fini par l’emporter sur la légitimité politique. Le PCT était exclu de la succession.

Les Biens mal acquis et les Disparus du Beach

Il est fort à parier que pour s’accrocher aux privilèges du pouvoir, l’entourage du président était obligé de faire feu de tout bois. Il fallait que Sassou reste au pouvoir coûte que coûte ou qu’il transmette les rênes à un proche biologique. C’est dans ce but que l’entourage a poussé le président à s’embarquer dans une aventure des plus rocambolesques : changement purement et simplement de Constitution pour briguer un troisième mandat ou permettre à son fils de le faire. Ce dernier en effet était aussi frappé par un des verrous, celui de l’âge minimal (40 ans). Il est étonnant de constater que les dossiers des biens mal acquis et des disparus du Beach ont connu leur apogée à cette période.

Le bon sens élémentaire

C’est à cette même période que nous avons commencé un travail de lobbying. Ayant compris que les ‘‘Biens mal acquis’’ et ‘‘Les disparus du Beach’’ étaient à l’origine du brusque revirement du président, nous avons entrepris de faire triompher le bon sens élémentaire. Le raisonnement était simple. Puisque que ces deux dossiers semblaient pourrir la vie du président et le poussaient à prendre une décision fatale pour la République et la Nation, ne valait-il pas mieux de mettre une place une commission chargée en coulisse de préparer une sortie honorable au président en contrepartie d’une stabilité des institutions ? Fallait-il courir le risque d’une guerre civile avec des dizaines de milliers de morts ou pouvait-on négocier une formule à la sud-africaine avant que n’éclate une guerre stupide ? Une commission « Vérité et réconciliation » http://zenga-mambu.com/fiche.php?id=4862 devait plancher sur la question. Une protection serait trouvée pour assurer une immunité au président (poste dans une institution internationale genre l’OIF que Diouf allait quitter ou une grande agence onusienne chargée d’un grand dossier planétaire comme l’environnement ou les migrations)

Votre président est un psychopathe, il ne mordra jamais à cet appât

Pendant ce long et patient travail de lobbying, un ami français me dit en substance ce qui suit. « C’est bien beau, ce que vous dites là, mais je connais bien votre président pour l’avoir côtoyé pendant et après la guerre de juin 1997, il ne marchera jamais sur cette voie. Il est un psychopathe doublé d’un parano. Il a tellement commis de crimes, tellement volé et tellement roulé les gens pendant sa longue carrière, qu’il verra forcément un piège dans votre démarche, quelle qu’en soit la noblesse. Pour lui, la fin du pouvoir signifie ruine financière et Tribunal Pénal International. En plus, que direz-vous au peuple qui a tant souffert et enterré tant de morts pour justifier cette impunité ? » Un autre me dit : Votre mec aime tellement le pouvoir qu’il n’acceptera jamais l’aumône de diriger un machin onusien sans vrai pouvoir ; il préférera mourir au pouvoir, même si pour cela il lui faudra encore marcher sur des milliers de cadavres.

L’erreur est humaine

Croyant à la faisabilité du projet, nous nous sommes battus avec la dernière énergie pour y parvenir. Au risque de paraître défendre un criminel, nous avons insisté, publié, expliqué, consulté etc. C’était sans compter sur la détermination du principal intéressé. Combien d’émissaires ont fait le voyage de Mpila pour convaincre le président de renoncer à son dangereux projet ? Combien de fidèles de son entourage ont été virés pour avoir tenté de le persuader ? Il avait le dernier mot et semblait s’enfermer dans une vraie bulle. Oui, lui seul pouvait accepter ou refuser l’offre qui lui était faite de sortir par la grande porte. Force est aujourd’hui de constater qu’on ne peut défendre personne contre sa propre volonté.

Au vu du choix qu’a fait le président de changer la constitution par tous les moyens et contre tout bon sens, je reconnais m’être lourdement trompé dans mon jugement. J’accepte en toute humilité d’avoir surestimé le bon sens présidentiel. Que tous les compatriotes que j’ai essayé de convaincre du bien-fondé de ma démarche m’excusent. «  Errare humanum est, perseverare autem diabolicum. » disait Sénèque. Oui l’erreur est humaine, mais persévérer dans l’erreur est diabolique. J’ai fait ce que j’ai pu, j’ai avalé assez de couleuvres, maintenant, je me lave les mains comme Ponce Pilate. Que Dieu ait pitié de notre pauvre Congo.

« Je vous ai compris »

Depuis l’annonce précipitée du référendum pour le 25 octobre 2015, depuis le méga meeting de l’opposition le 27 septembre, le paysage politique a totalement changé. Les Congolais de tous âges, du Nord au Sud, d’Est en Ouest ont retrouvé la parole qu’on leur avait longtemps confisquée. Ils disent dans leur écrasante majorité NON au changement injustifié de la constitution. La petite minorité qui crie plus fort grâce à l’argent du trésor public et des media d’Etat, sait que rien ne pourra plus être comme avant, même au prix d’un bain de sang. Un passage en force déclenchera inévitablement une catastrophe nationale. L’intégrité même du pays est aujourd’hui menacée.

A partir du 22 septembre, en invitant le peuple à se prononcer sur la constitution, le président qui était déjà illégitime car rejeté par la majorité de la population est désormais illégal car passible de « Haute trahison », de parjure, de violation de la constitution qu’il a juré de défendre en prêtant serment sur elle. Ailleurs, il ferait l’objet d’une procédure de destitution.

Le projet de Constitution actuel est tout simplement scandaleux en certains points. Ce que nous avons proposé depuis quelques années de négocier en coulisse par la voie d’un consensus politique unique est aujourd’hui proposé comme articles à part entière figés dans la nouvelle constitution. Les articles 10 et 96 de cette constitution soumise à référendum sont de véritables cas d’école de médiocrité constitutionnelle. On en est à se poser la question suivante : Quel est le degré de professionnalisme de ceux qui conseillent le président en la matière ? Ont-ils pensé un seul instant à la postérité en hypothéquant la stabilité institutionnelle du pays et en institutionnalisant l’impunité pour les années à venir, tout juste pour protéger un individu en le mettant au-dessus de la loi ? Le président n’aurait-il pas pu être protégé dans un cadre plus politique et consensuelle ?

Le président a choisi de se lancer dans une voie sans issue. Il lui reste une seule possibilité d’en sortir. Comme l’avait fait Charles de Gaulle en 1958 à Alger, il peut dire au peuple  avant le 19 octobre : « Je vous ai compris » et annuler le référendum. Il perdrait certes la face, mais il sauverait sa tête. L’engrenage actuel s’arrêterait peut-être et il serait toujours temps de trouver des solutions plus humaines, plus républicaines. Des milliers de vies humaines seraient sauvées.

Le temps court et il joue contre le président. Il peut encore sauver le pays d’une catastrophe annoncée. Il peut aussi persister dans son choix et déclencher l’irréparable. Demain, il sera peut-être trop tard. Alors, quel gâchis pour notre beau pays !!!

Pascal Malanda

Diffusé le 16 octobre 2015

Congolaise, congolais, partout où tu te trouves lève toi et marche pour chasser les démons du PCT

Michel MPandi

Michel MPandi

C’est gratuit et très efficace  pour sortir le Congo des ténèbres

32 ans SASSOUFIT! La gestion clanique du pays par Sassou Nguesso est une véritable catastrophe dans tous les domaines.

CATASTROPHE SANITAIRE

32 ans SASSOUFIT! 55 ans après l’indépendance avec une richesse colossale qui devait faire du pays une petite Suisse, l’espérance de vie du congolais ne dépasse guère  51 ans. Et pour cause, le Congo a formé de nombreux  cadres de santé dont certains hautement qualifiés excellent à l’étranger car marginalisés dans leur propre pays par un pouvoir que ne privilégie que l’ethnie et le clientélisme.

32 ans SASSOUFIT ! Le plateau technique dans nos hôpitaux est moyenâgeux. En situation d’urgence ou de maladie chronique, la mort au Congo est inéluctable. Les enfants malades sont entassés par 3, voire plus malgré les risques élevés de contamination. Le diabète et l’hypertension artérielle explosent avec comme corollaire les AVC et les insuffisances rénales. Des milliards sont dépensés pour les évacuations sanitaires des proches du pouvoir en France, au Maroc  ou ailleurs tandis que les nombreux autres malades sont tous condamnés à une mort précoce faute de soins appropriés. Je réside à Meaux en France, petite ville de 50 000 habitants, mais l’hôpital de Meaux (peut être le 500 ème de France) offre un plateau technique 1000 fois plus performant que le CHU de Brazzaville). Chaque année des centaines d’insuffisants rénaux décèdent au Congo parce que aucun hôpital public dans le pays ne dispose d’un service de dialyse.  Un vrai scandale sanitaire. Ses députés, ses ministres même celui  de la santé qui a supervisé la construction du plus grand hôpital du pays à Oyo, le village du dictateur  ne s’y fait pas soigner préférant se rendre dans les hôpitaux parisiens aux frais du contribuable congolais.

32 SASSOUFIT ! Dans un pays où l’infertilité constitue une des causes de dépeuplement, il n’y a aucun centre de procréation assistée. En outre le Congo détient le triste record mondial des pays où la mortalité des femmes et leur bébé post-accouchement est le plus élevé. C’est indigne de constater qu’à Brazzaville, depuis plus de 20 ans Sassou Nguesso et son gouvernement peinent à achever les travaux de réhabilitation de l’hôpital mère – enfant Blanche Gomes alors qu’en quelques mois les oligarques du régime multiplient des immenses résidences et de somptueux hôtels en toute impunité avec l’argent public. Et Sassou Nguesso distribue des dizaines de milliards à des chefs étrangers alors que les Congolais croupissent dans une misère effroyable.

32 ans SASSOUFIT ! Le manque d’assainissement, la fourniture très limitée en eau potable font exploser les maladies infectieuses et donc les morts.

32 ans SASSOUFIT! Sassou a fait du Congo un eldorado des industriels du médicament. En effet, rien ne peut justifier que dans un pays sans sécurité sociale, les médicaments coûtent en moyenne 3 à 4 fois plus cher qu’en France, voire 10 fois plus cher pour certains anti cancéreux. C’est ainsi de nombreux congolais sont amenés à s’empoisonner avec les faux médicaments de vendus dans la rue, un juteux marché qui se développe avec la complicité des barons du régime. Ou se diriger vers des pseudo cliniques tenues par des charlatans et qui pullulent sur l’ensemble du territoire avec la complicité de ce régime corrompu.

32ans SASSOUFIT ! Les malades mal soignés décèdent prématurément conduisant à la division des familles  qui s’accusent  de sorcellerie.

Chers compatriotes, aucune famille congolaise n’est épargnée de près ou de loin par les insuffisances criardes de notre système de santé. Notre mal a un nom: SASSOU NGUESSO. Aussi  pour arrêter  le massacre, nous n’avons pas besoin de nous ruiner chez des marabouts et autres pasteurs véreux mais juste nous lever pour chasser ce criminel.

CATASTROPHE DANS L’ENSEIGNEMENT

32 ans SASSOUFIT ! 10% de réussite au bac 2015 classant là aussi tristement notre pays parmi les derniers au monde. Un résultat prévisible au regard des classes bondées, sans table banc, avec une moyenne de 100 élèves. Du primaire au secondaire. Des enseignants maltraités et en sous effectif. De nombreux établissements tenus par des  enseignants dits vacataires payés par les parents d’élèves.

En 32 ans de pouvoir, malgré les immenses revenus pétroliers, Sassou Nguesso n’a pas été capable de construire une université à Pointe-Noire, ni même un institut supérieur pour former des cadres congolais aux métiers du pétrole. Résultats : la plupart des postes de haute technicité dans les entreprises pétrolières sont occupés par les étrangers souvent des blancs comme au temps des colons. Le constat est le même dans tous les autres domaines où nous manquons d’ouvriers qualifiés fautes d’écoles spécialisées. L’université Marien Ngouabi, qui fût jadis l’une des meilleures du continent se place aujourd’hui en queue de peloton des universités africaines.

32 ans SASSOUFIT! Avec sassou Nguesso la tribu a remplacé le mérite dans le recrutement des enseignants ainsi que dans l’octroi des bourses aux jeunes étudiants. Ainsi des jeunes congolais bacheliers, parfois les meilleurs de leur promotion, n’ont pas droit aux bourses d’étude à l’étranger, le nom étant devenu un critère discriminatoire dans leur instinct grégaire. Pire encore, en république bananière du Congo, il faut dorénavant  faire allégeance fils  Sassou « le pétrolier » pour obtenir une bourse d’étude.

CATASTROPHE ECONOMIQUE, SOCIALE ET CULTURELLE

32 ans SASSOUFIT! Le chômage des jeunes est à des niveaux insupportables. La municipalisation accélérée, n’est qu’un moyen  d’enrichissement accéléré de Sassou et ses mille voleurs d’Etat. Aucune usine, ni bibliothèque, ni médiathèque ni salle de spectacle pour nos artistes n’ont été construites dans aucun département.

32 ans SASSOUFIT ! La corruption dans le pays est à son paroxysme. Le 4 mars avec plus de 2 000 morts en est une des conséquences les plus macabres.

32 ans SASSOUFIT ! Les congolais  sont transportés comme du bétail dans les camions, trains et bateaux multipliant ainsi les risques d’accidents graves mortels.

« Mon père est mort le 4 mars, Sassou nous a donné 3 000 000 de FCA et on s’est tu. Six mois après ma petite sœur, véritable pilier de la famille, est décédée à 30 ans à la suite de l’accouchement, nous avons attribué la cause à la sorcellerie de l’oncle. Aujourd’hui suite à un AVC, je suis en train de lutter contre la mort sans soins appropriés au CHU de Brazzaville. J’ai compris qu’il n’y a qu’un seul responsable à nos malheurs : Sassou Nguesso » Extrait de la lettre d’Alain Itoua.

Congolaise, congolais, comme Alain Itoua, nous payons un lourd tribut à la gestion chaotique du pays par Sassou Nguesso et ses hommes  (mort prématurée des proches, échec scolaire, chômage, pénuries diverses, corruption).

32 ans SASSOUFIT ! Congolaise et congolais de toute condition sociale (élève, étudiant, paysan, Intellectuel, chômeur, femme au foyer, grand ou petit commerçant, militaire, policier, …etc) , prends ton destin en main. Lève toi et marche pour chasser le grand satan  Sassou Nguesso pour que le Congo retrouve son unité , le travail et le progrès.

Patriotiquement vôtre, na esprit ya bien.

Dr Michel Ondongo Mpandi

Président du Club Congo Pluriel

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12 réponses à LA DERNIÈRE ERREUR POLITIQUE DE SASSOU : une triste fin ou une sortie honorable ? Par Pascal Malanda

  1. Benjamin BILOMBOT BITADYS dit :

    Au Congo-Brazzaville, à l’approche du referendum du 25 octobre 2015 annoncé par Denis Sassou Nguesso aux fins de briguer un nouveau mandat, mourir au pouvoir, échapper aux poursuites judiciaires et de l’avènement à grandes enjambées de la date butoir de l’ultimatum lancé par l’alliance IDC-FROCAD, tout semble s’être figé. Les populations du Congo-Brazzaville ne savent pas de quoi demain sera fait au lendemain du 19 octobre 2015. Tout le monde retient son souffle. Tout est désolant dans la crise institutionnelle créée ex nihilo par Denis Sassou Nguesso et devenue en quelques mois un psychodrame national.

    Jusqu’à la date fatidique du 20 octobre 2015, le PCT et les épigones du « chemin d’avenir » d’un côté, l’IDC et le FROCAD de l’autre, restent l’arme au pied, en attendant les résultats de la médiation. L’action diplomatique vise à faire entendre raison à Denis Sassou Nguesso d’annuler son referendum et de retirer son projet de nouvelle Constitution. C’est empêcher les eaux du fleuve de s’écouler vers l’océan. Il s’agit pour l’IDC-FROCAD de faire feu de tout bois, d’obtenir de garanties en cas de représailles armées qu’une partie de l’armée soutiendra le peuple et d’épuiser toutes les voies diplomatiques avant de se lancer à mains nues à l’assaut de la citadelle du palais de Mpila. Le pari n’est pas sans risque. Aussi, c’est le seul moyen de dégager Sassou Nguesso du pouvoir car, l’homme d’Edou/Penda dispose d’un arsenal militaire imposant sans égal. La plate-forme IDC-FROCAD a choisi de mettre à profit ce moment de répit pour organiser des meetings à travers les grandes agglomérations du Congo-Brazzaville. Des meetings qui reçoivent un grand engouement et rencontrent un franc succès, grâce au bouche à oreille et en dépit du black-out des médias nationaux contrôlés par le PCT. Ce qui témoigne du rejet par les populations du Congo-Brazzaville du referendum du 25 octobre 2015.

    Denis Sassou Nguesso, c’est l’histoire du Bourdon qui tape contre la vitre et pense qu’il va passer en force.

    L’événement politique qui se profile au Congo-Brazzaville est aussi rare que symboliquement fort. Les populations galvanisées par les leaders de l’alliance IDC-FROCAD vont déferler le 20 octobre 2015 chasser Denis Sassou Nguesso du palais. La dernière fois, c’était en 1963 avec la chute de l’abbé Fulbert Youlou, à la suite de la jacquerie syndicalo-ouvrière. Plus de cinquante ans après, c’est dans un autre contexte politique que le rassemblement et le soulèvement se produiront. Qui endossera la responsabilité en cas d’échec du mouvement ? Qui récoltera les fruits du succès ? D’où la nécessité de la désignation d’un porte-parole de la plate-forme IDC-FROCAD pour éviter une éventuelle guerre d’égo.

    Benjamin BILOMBOT BITADYS

  2. le fils du pays dit :

    Mr Malanda,un criminel n’est pas une personne honorable donc il n’y pas possibilite de parler de sortie honorable pour ce dernier.Mr Malanda,il ne faut pas oublier que Mr Sassou,son pct et ses amis baignent dans l’impunite absolue depuis 47 ans.Les Congolais doivent mettre fin a l’impunite,des vices et d’autres maux gangrenent le Congo en commencant a traiter comme il se doit le cas Sassou et ses lieutenants de tous bords.

  3. olembo dit :

    Mr Malanda, vous avez eu pitiez du Congo et de son peuple et vous aviez raison. A votre place j’aurai fait la meme chose. Mais, vous avez pu tirer les conclusions vous meme. Il faut que Sassou soit pris et jugee sur tous les crimes qui lui sont attribues. Il beneficiera de la presomption d’innocence encore. Ce sera un proces ou des proces dignes des techniciens du droit penal, pas ses parodies qu’il a organise a BZV chaque fois avec ses Lenga Placides. D’ici le 21 Octobre 2015, Sassou ne sera plus au pouvoir. VIVE LE PEUPLE CONGOLAIS. VIVE LE CONGO.

  4. Nous attendons le jour j tout le monde dans la rue sassou c’est qu’on ne peut plus pardonner on ne peu plus négocier avec un dictateur assassin comme sassou c’est un rancunier il est. Capable de tuer tout les opposant pas de dialogue. S’ils vous plaît il doit dégager. Les gens qui soutien un dictateur à cause de guiri mawa les ministre. Mabiala et koumba vous qui avait demander. A sassou le changement de la constitution vous serrez responsable pour tout ce qui va se. Passer

  5. France dit :

    90La naïveté de M Pascal Malanda est sans limites S’imaginer devant son petit écran que Sassou ait jamais eu l’intention de quitter le pouvoir, est consternant en diable. Ajouter qu’il ait préparé un dauphin à cet effet, c’est du grand n’importe quoi. A t’on jamais vu un dictateur, en particulier dans nos contrées africaines, vivre leur vie aux côtés de dauphins nommément désignés ? Pascal Malanda peut-il nous dire qui est le dauphin de Biya, Dos Santos, Deby, Kagame ? Joseph Kabila, Ali Bongo, Faure Eyadema avaient ils été désignés dauphins de leur géniteur ? L’on sait comment le premier est arrivé au pouvoir, Ali Bongo par un coup de force électoral, Kpatcha, l’aîné des frères Eyadema, préféré de son père, croupit en prison depuis la prise du pouvoir par son cadet Faure. Le propre des dictateurs est précisément de s’inscrire dans la durée et d’y consacrer de manière obsessionnelle, moyens et temps au détriment de toute autre considération d’intérêt général. La nomination d’un dauphin n’est donc pas une priorité pour ces derniers et encore moins pour Sassou dont personne n’ignore le parcours de sang et de prédation des richesses nationales. S’il est évident que Kiki, JDO, Théodoro Nguéma, le général Deby fils lorgnent vers le pouvoir, ils attendront que mort de leur « papa » ou « tonton’ s’en suive. Prétendre par surcroit, que Sassou, dans sa grande bonté, aurait cédé aux injonctions ou sollicitations de son entourage pour changer d’avis est également d’une naïveté confondante. On ne peut se piquer d’être un intellectuel et de juger les faits avec autant de légèreté. Ou on ne voit pas la même chose de ce pays, ou c’est une manière d’absoudre Sassou de ses responsabilités, en particulier, de la violation de son serment et donc de la constitution. A lire notre ami Malanda on devrait presque le plaindre d’avoir un entourage aussi malsain ce qui est un comble d’autant qu’il l’a choisi pour sa fidélité indéfectible à son égard.
    Enfin, vouloir offrir une porte de sortie « honorable » à un criminel notoire multirécidiviste au motif que cela apaiserait ses appréhensions à quitter le pouvoir est encore, je m’excuse, d’une naïveté insondable. S’imaginer qu’après la cérémonie de lavement des mains en clôture de la conférence nationale qui n’a nullement entamé les travers autoritaires, sa propension à la prédation des richesses nationales, une espèce de commission « vérité-réconciliation » à la sud africaine serait le sésame qui le rassurerait et ouvrirait la porte à son départ c’est se bercer d’illusions.
    Sassou ne s’en ira que contraint et forcé. Il s’est donné les moyens (armée, police, gendarmerie, cour constitutionnelle, cour suprême, Conel, syndicats aux ordres) de mourir au pouvoir. Si notre peuple n’est pas capable de le déloger de sa tour d’arrogance, et bien, nous en aurons encore au moins pour 20 ans d’émergence (Mugabe a bien plus de 90 ans).
    Par ailleurs, n’est pas de Gaulle qui veut. Espérer après ça ou malgré ça un « Je vous ai compris » de Sassou est encore une lubie de petit intellectuel.

  6. Pierre MOUKALA dit :

    Rien que le titre me dérange:il n’y a pas d’erreur politique de Sassou, mais Sassou est en lui même une erreur multidimensionnelle…

    A commencer par son intrusion sur la scène politique congolaise et à son parcours qui coïncident avec des larmes et le goût du sang des autres….jamais le sien…

    Nous avons pour une foi l’occasion de corriger cette erreur de la nature et de construire une véritable paix basée sur la confiance et le partage équitable des ressources du Congo; chose que la seule évocation de la ville d’Oyo contredit sans débat.

  7. MDR dit :

    Si Mr Malanda s’est réellement engagé dans cette démarche qu’il sous tend dans son papier à savoir crée les conditions permissives d’un départ de Sassou de maniere pacifique du pouvoir,, alors là nous tombons dans une naiveté sans limite. De surcroît ajouter qu’il préparait un dauphin pour sa succession, c’est croire que HITLER avait prévu faire une enfant à Eva Braun pour lui succéder.

    Comment ne pas comprende que dès la fin de son premier mandat, Sassou
    avait dejà commenceé à mettre en place son processus de modification de la constitution. Le processus de fabrication de Moudoudou en est la preuve. Sassou a toujours préparé ses coups des années longtemps
    en avance.

    Voilà un Etudiant après sa thèse en droit administratif rentre au Congo à la faculté de droit comme Maître Assistant en droit administratif sous l’autorité de Boumakany. On ne sait trop comment du droit administratif, il devient specialiste du droit Constitutionnel et se retrouve comme par destinée Assistant de Mr BOUYA aux Grands travaux. Donc dans les secrets des Dieux. Quelques années plus tard, il se fait octroyé une agrégation en droit Constitutionnel par le Cames. En 2015 , c’est ce meme Moudoudou que YOKA decrit comme un emminent Juriste qui pond la Constitution actuellement tant décriée. Comment un Sudiste peut -il avoir autant de passe droits si ce n’est que très tôt il avait été identifié comme celui qui fera le moment venu l’acte de forfaiture, Au même titre que Mabiala et Koumba, des sudistes qui passeront dans l’histoire comme ceux qui ont émis les premiers le vœu de changer la constitution pour une presidence à vie du sinistre Sassou. Voilà que c’est encore un sudiste à qui on fait porter le chapeau pour l’acte final. Et pourquoi diantre cette charge n’est-elle pas revenue à Martin ADOUKI constitutionaliste et conseiller du Président ?

    Quand on a compris tout ceci et bien d’autres faits comme le processus
    d’émiettement des partis en plusieurs chapelles comme L’UPADS, le MCDDI le RDD, la création de tous ces partis du centre, il serait naïf de penser que petit SATAN voulait passer la main à un potentiel dauphin ….

    Un intellectuel qui tantôt embrasse les theses pas forcement stupides
    de RPP, et en même temps qui veut sauver la tête de Sassou interroge …
    Si cette démarche a pour but de se positionner pour mettre pied dans
    les structures POST-PCT, la fiabilité de Mr Malanda prête à confusion.

  8. KongoTékéMbochi unis dit :

    Thierry Lezin Moungalla est la réincarnation de Paul Joseph Goebbels.
    Moungalla, Ministre propagandiste de Sassou dit Otchombé,
    Goebbels, Ministre propagandiste d’Hitler dit Führer,

    Paul Joseph Goebbels était un homme politique nazi allemand… et son nom reste indissolublement lié à l’emploi des techniques modernes de la manipulation des masses. Il est devenu synonyme des mensonges et des haines que sont capables de diffuser les propagandes des États totalitaires.

    http://www.jesuismort.com/biographie_celebrite_chercher/biographie-joseph_goebbels-3095.php

    Comme Placide Moudoudou et consorts, Thierry Lezin Moungalla a honteusement marchandé son savoir contre les deniers publics dilapidés par Sassou. Sinon comment parvient-il, sans vergogne, à débiter des contre-vérités pour soutenir son maître Sassou ?
    « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme », l’âme de Moungalla a été livrée au service du mal incarné par Sassou.

  9. KongoTékéMbochi unis dit :

    Voici des vérités qui galvanisent les Congolais déterminés à vaincre le mal du Congo :

    – Le recensement administratif spécial, le fichier électoral et la révision des listes électorales sont la résultante des méthodes mafieuses basées sur une tricherie éhontée, pour gagner à tout prix.

    – Les crimes économiques et crimes contre l’humanité, de nature imprescriptible, commis par Sassou et les siens, sont le leitmotiv d’une volonté affichée pour le changement de constitution.

    – La nouvelle constitution sous-tend la médiocrité de ses géniteurs, le mépris du peuple et l’impunité des gouvernants, en l’occurrence l’impunité de Sassou, pour des crimes passés, présents et futurs.

    – Les manifestants venus très nombreux au Méga-meeting du 27/09/15 représentent la très grande majorité des Congolais, qui sont déterminés de se libérer du joug de Sassou, en le destituant si besoin au prix du sacrifice suprême. Tandis que le pseudo giga-meeting (d’après Moungalla) du 10/10/15 n’a réuni pour l’essentiel que des victimes de la corruption fieffée, de l’achat des consciences et du chantage sans vergogne.

    Comme Goebbels et Hitler, malheureusement, Moungalla, son sort est désormais lié à celui de Sassou, seul l’avenir en définira la nature.

    Que Dieu bénisse le Congo !

  10. Mighty Beaver dit :

    C’est le propre des tyrants et dictateurs que de s’enfermer dans une bulle du pouvoir, une obsession presque addictive dont ils ne savent comment s’en sortir. enfermés dans leur bulle ils ne se rendent pas compte du temps et des circonstances qui changent autours d’eux jusqu’à ce qu’il soit trop tard…
    Mais le cas Sassou Nguesso est assez spécial tant l’homme est si imbu de sa personne qu’il méprise tous ceux qui ont essayé de lui montrer la voie de la raison. Le dirigeant d’un grand parti politique qui était à la Majorité Présidentielle m’avait meme confié récemment avoir fait des propositions concrètes au dictateur, toujours pour sauver le pays, une solution à l’Italienne ou celle similaire à Israel avec une Présidence symbolique qui reste en place pour inaugurer les chrysanthèmes, dans le cadre de l’évolution des Institutions, sans changer la constitution. Cette proposition semblait faire son chemin et puis piqué par on ne sait quelle mouche, le dictateur se referme et fonce vers le suicide. Maintenant on ne le plaindra plus, il finira soit dans un trou comme Saddam Hussein ou dans un caniveau comme Kadafi.
    Le PCT devra etre bani de la scène politique congolaise, sa résidence de Mpila passera à la dynamite et on y créera un grand lac artificiel autour duquel on créera un jardin publique à usage du peuple.

  11. JEEPJUMBO1994 dit :

    Carton Rouge, Carton Rouge a QUAND LE DEGUERPISSEMENT DES EDIFICES NATIONAUX EN AMERIQUE COMMME LE FONT LES VAILLANTS COMBATTANTS EN EUROPE PLUS PRECISEMENT A PARIS ..Celui qui vous le demande sera present .

  12. Malanda de Service vient d’avouer son crime et il veut demander pardon. Pardon accordé.

    Ah les Congolais! Vous croyez pouvoir raisonner le fils biologique de Satan? Croyez-vous que sassou est un être humain avec qui on peut discuter? Il n’a d’humain que l’apparence physique. Il est habité par le démon. D’où son manque d’humanité.

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