Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense et véritable Monsieur Afrique de François Hollande

Sassou-Hollande-Le Drian à Bruxelles (avril 2014)

Sassou-Hollande-Le Drian à Bruxelles (avril 2014)

RAPPORT D’INFORMATION

DÉPOSÉ

PAR LA COMMISSION DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES

en conclusion des travaux d’une mission d’information constituée le 11 décembre 2013 1

sur « La stabilité et le développement de l’Afrique francophone »

  1. Le ministre de la défense, ministre de l’Afrique ?

Certains observateurs se demandent si le ministère de la défense n’a pas pris une trop grande place dans notre politique africaine. Jeune Afrique titrait l’an dernier : « France-Afrique : comment l’armée a pris le pouvoir » (263). Pour Christophe Boisbouvier, les nécessités de la realpolitik, cf. le devoir de réagir en urgence aux crises malienne et centrafricaine, ont renforcé la très étroite relation qui unit le Président de la République à Jean-Yves Le Drian, qui a joué dans la part que le ministère de la défense a pris dans la gestion des affaires africaines. Les relations particulières qui, du fait des circonstances se sont nouées au fil des mois avec le président tchadien, principal allié militaire sur le terrain, auraient contribué à déplacer le curseur vers le ministère de la défense, si ce n’est le ministre, comme interlocuteur privilégié des pays africains.

Selon les analyses de Jeune Afrique (264), pour beaucoup de chefs d’État d’Afrique de l’ouest, le ministre de la défense est devenu l’interlocuteur français numéro 1, d’autant plus aisément que la sécurité est la priorité de la sous-région. À titre d’exemple, on peut relever que, à peine le président Ismaïl Omar Guelleh se plaint-il dans les colonnes de Jeune Afrique que « La France ne nous considère pas » (265), que Jean-Yves Le Drian annonce dès le lendemain (266) être prêt à se rendre à Djibouti dans les premiers jours d’avril. Si le ministre de la défense se rend très souvent sur le terrain, en revanche les autres acteurs de la politique africaine se déplacent moins. Le reproche en a été exprimé par certains de nos interlocuteurs lors de notre déplacement au Cameroun, ce dont Sébastien Minot (267), sous-directeur Afrique centrale, était convenu : il y a peu de visites gouvernementales au Cameroun, avec lequel manque un dialogue politique fort, et l’on regrette sur place que les plus hautes autorités de l’État ne viennent pas plus souvent ; la dernière visite du Premier ministre français remonte à 2009, celle d’un Président de la République à 1999. Au-delà du cas du Cameroun, c’est l’ensemble des pays de la région d’Afrique centrale qui expriment une grande attente de visites, qui seraient utiles pour traiter des évolutions négatives que connaissent certains d’entre eux, même s’il est entendu que l’exercice est difficile, cf. les questions constitutionnelles abordées avec les présidents congolais ou burkinabè au cours des derniers mois.

De fait, comme le souligne entre autres observateurs attentifs, Laurent Bigot (268), ancien sous-directeur Afrique de l’Ouest du MAEE, désormais consultant indépendant, il y aurait aujourd’hui une surreprésentation des militaires dans la prise de décision sur les questions africaines, qui ont pris une place laissée vacante par les diplomates du Quai d’Orsay ou même de l’Élysée. L’État-major particulier du Président de la République occupe aussi un espace sans cesse croissant et beaucoup de décisions sont prises par des acteurs hors la sphère diplomatique. Cette surreprésentation tiendrait aussi à l’évolution de la sociologie interne au Quai, et au fait que les compétences traditionnelles que le ministère avait sur l’Afrique francophone ont peu à peu été remplacées par d’autres, tenues par des diplomates qui n’ont pas la même fibre, issus de la filière swahiliphone, plus naturellement tournés vers l’Afrique de l’est que vers l’Afrique de l’ouest. À ce sujet, Aline Lebœuf et Hélène Quénot-Suarez dans une étude récente de l’IFRI (269) soulignent « la volonté marquée de normaliser le recrutement des « Africains » du gouvernement et des administrations a conduit à privilégier la mise en poste de diplomates africanistes. Ayant passé le concours d’Orient, ils sont donc swahiliphones. C’est un remarquable atout pour l’ouverture de la France à des pays africains qu’elle connaît encore peu. Dans le même temps, l’Afrique de l’Est, où le swahili est utilisé, est une zone où la France a un faible avantage comparatif et peu d’intérêts stratégiques. Il reste donc finalement peu de spécialistes pour traiter de la zone Afrique de l’Ouest et les rares en poste n’ont pas toujours la possibilité, nous l’avons dit, d’aller sur le terrain et de se créer un réseau de contacts dans leur zone de travail. » Or, c’est précisément dans cette zone que le besoin d’expertise est aujourd’hui le plus criant. Au point qu’Alain Antil (270) estime même que le Quai d’Orsay ne pèse plus sur le Sahel, le fait que l’on ait envoyé 3 000 militaires au Mali mais un seul diplomate de renfort à l’ambassade de France à Bamako contribuant à le prouver…

[…]

  1. Mener une politique d’influence

La France ne peut évidemment se désintéresser de l’Afrique. Il en va de ses intérêts et de sa sécurité. Elle doit proposer à ses partenaires africains une relation exigeante et sans complaisance.

  1. La prise en compte de nos intérêts

La repentance a trop souvent marqué le discours sur la responsabilité de la France dans la situation de l’Afrique. Il convient d’affirmer sans fausse pudeur que la France a des intérêts à défendre en Afrique et vis-à-vis de l’Afrique.

Elle ne peut tout d’abord pas se désintéresser d’un contexte général complexe mais polymorphe : pour partie menaçant ; pour partie prometteur en termes de relations économiques et de retombées pour notre propre croissance ; pour partie incontournable, compte tenu des relations culturelles et linguistiques historiques et des liens indissolubles qui unissent notre pays à une grande part de ce continent.

Elle ne peut évidemment pas se désintéresser du Sahel ni de l’Afrique centrale, notamment, ne serait-ce que pour les effets toxiques des crises qui les touchent. La France entretient depuis toujours avec ces pays des relations profondes et ce qui les affecte a potentiellement des incidences directes sur ses intérêts, de quelque nature qu’ils soient, comme sur ceux de ses partenaires : humains, compte tenu des populations françaises importantes y résidant et des communautés immigrées originaires d’Afrique francophone résidant sur notre sol ; économiques, compte tenu des investissements importants de nombreuses grandes entreprises de notre pays, Bolloré, Total, Areva, notamment ; stratégiques, compte tenu de la sécurisation nécessaire de certains de nos approvisionnements en ressources naturelles ; commerciaux, qu’il importe de développer pour un bénéfice réciproque, quelque modestes que puissent être encore les échanges bilatéraux par rapport à ceux que nous entretenons avec d’autres régions du monde ; culturels, et l’on sait la part que pourrait prendre l’Afrique dans le futur de la francophonie dans les décennies à venir grâce au poids démographique qu’elle représentera au mitan du siècle.

[…]

  1. Resserrer les liens : Regarder l’Afrique de demain sans oublier celle d’aujourd’hui

On a constaté que malgré la proximité linguistique, les générations africaines nouvelles n’ont plus la relation étroite que les anciennes avaient avec la France. S’il reste une affinité certaine, il ne faut pas en attendre de traitement de faveur : le marché est désormais ouvert. Ils font leurs choix, parfois de rupture, pour des raisons diverses mais convergentes, d’autant plus facilement que la politique de visas de la France, entre autres aspects, a considérablement pesé sur le déclin de l’attractivité de notre pays. Cela explique qu’ils se tournent par exemple majoritairement vers le Canada, largement plus ouvert. Des institutions françaises comme l’Institut des régions chaudes se heurtent ainsi à des problèmes de financement et de visas qui les handicapent fortement au plan international, face aux institutions comparables dans différents pays.

Cela invite votre Mission à recommander que notre pays se mette en position de prendre en compte les changements de génération que vivent les pays d’Afrique et d’y être attentif. Les évolutions politiques et sociales sont le fait de la jeunesse de tous ces pays qui ne tolèrera plus longtemps d’être marginalisée. Après les révolutions arabes, les révolutions africaines sont peut-être d’ores et déjà en train d’émerger, comme l’épisode burkinabè l’a montré il y a quelques mois, comme la jeune société civile sénégalaise l’a aussi démontré auparavant : fondé par Fadel Barro en 2011, le mouvement « Y en a marre », YEAM, a réussi à empêcher le Président Wade de modifier la constitution, et a ensuite pesé sur les élections de 2012 en menant campagne pour que les jeunes des banlieues aillent voter. YEAM exerce depuis lors un rôle de vigilance et s’est structuré en associations locales – il y en a aujourd’hui quelque quatre cents dans tout le pays – qui sont autant de pôles de réflexion, de sensibilisation et d’action citoyenne locale. Cet exemple fait rapidement tâche d’huile dans la région, notamment en Côte d’Ivoire, en RDC – mouvement « Filimbi », (« sifflet » en swahili) – au Togo – mouvement « Etiamé », (« Y en a marre » en fon, langue véhiculaire du Togo et du Bénin) -, au Mali – les « Sofas » -, au Gabon« Y en a marre comme ça », en Mauritanie « Touche pas à ma nationalité ». (310) Au Burkina Faso, c’est « le Balai citoyen », constitué en 2013 pour lutter contre les abus du pouvoir, qui a entraîné la chute du président Compaoré et a contribué aussi à pacifier la révolte de la rue en intercédant auprès des militaires. Il compte aujourd’hui une centaine de clubs dans le pays, dont une soixantaine dans la capitale, et reçoit des demandes de parrainages en provenance du Niger et du Gabon(311) Une masse critique est en train d’émerger en Afrique subsaharienne qui va exiger de profonds changements à court terme, ainsi qu’on le voit aussi en RDC.

C’est avec cette Afrique-là que notre pays doit être en contact. Les élites de demain en font partie. Notre présence et notre influence sur le continent dépendent de la qualité de la relation que nous saurons dès à présent nouer. Pour autant, il ne s’agit évidemment pas de couper les liens avec les générations encore en place. D’autant moins qu’elles se plaignent d’être délaissées, en manque de visites de haut niveau. On a souligné plus haut l’irrégularité de la relation avec le Cameroun qui attend depuis longtemps une visite présidentielle. Il est heureux que le récent voyage du ministre des affaires étrangères, lors de la tournée régionale qu’il a effectuée à la suite du déclenchement de l’offensive de Boko Haram paraisse se traduire par un projet de voyage présidentiel. Aux yeux de votre Mission, il serait opportun d’entretenir un dialogue politique plus suivi avec nos partenaires africains, pour une relation durable et mutuellement profitable. L’Afrique, à tort ou à raison, se sent malaimée par la France. On ne dira jamais assez que c’est aussi sur la base du dialogue politique que les relations économiques solides se construisent et non l’inverse. Il est essentiel pour le rayonnement économique de notre pays, pour le succès de ses entreprises exportatrices ou implantées sur le terrain, qu’elles soient épaulées : le « portage politique » est un atout important, qui aide les entreprises, y compris les plus grosses, et nos voisins européens ont compris l’importance pour un ministre d’aller porter le message de son pays. Lire l’intégralité du rapport de l’Assemblée Nationale française

Diffusé le 24 mai 2015, par www.congo-liberty.org

Ce contenu a été publié dans Actualités, Actualités du Monde. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

7 réponses à Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense et véritable Monsieur Afrique de François Hollande

  1. davivi85 dit :

    YEAM , balai citoyen et autres mouvements finnces par la cia via georges soros t’inquiete pas il y’aura pas de mouvement comme cela au congo les americains ont encore besoin de sassou sources confirmes

  2. Dieudos Eyoka dit :

    J-Y Ledrian est un peu trop sensible au « charme » de Sassou Nguesso.
    Prendre la parole lors du forum, à la gloire du dictateur » organisé l’année dernière à Brazzaville par les époux Attias ne l’a pas grandi ainsi que la France qu’il représente toujours tant qu’il est ministre

  3. Congolais pour la Paix, l'Unité et la Démocratie dit :

    Nombreux sont les congolais de la diaspora qui sont persuadés que socialisme et Gauche rime avec gauchisme. Or, contrairement à nos pays africains, où les valeurs republicaines sont par fois faussées par le sentimentalisme etchnico-tribal, sous d’autres cieux un seul principe prime: la continuité de l’Etat. Quelle que soit l’alternance au pouvoir, les interets supérieurs du pays seront garanties et défendus par tous les moyens officiels et officieux de l’Etat. C’est pour quoi certains s’interrogent de voir Hollande et Le Drian guerroyés au Mali et en RCA. Pourtant il ne font que poursuivre la doctrine neocoloniale que leurs prédécesseurs n’ont pas eu le temps de parfaire. Entre temps, le gros du « travail » a été fait en Libye et en Côte d’Ivoire. A l’époque deja c’est l’ex secrétaire général du PS qui fut l’un des premiers à voté et justifier l’intervention catastrophique en Libye. Cela dit, les africains doivent sortir de l’angélisme, car il faut toujours garder a l’esprit que les dirigeants occidentaux, peu importe les clivages Droite/Gauche fumeux, sont issues des institutions où sont façonnées des élites essentiellement bourgeoises et colonialistes. C’est le cas de l’ENA en france, dont est issue Hollande. De ce fait, ils demeurent des dirigeants pragmatiques, qui ne sont guidé que par le réalisme en politique. Sinon Hollande, le donneur de lecons en Afrique, ne se serait jamais rendu à Cuba fumer le cigare, en compagnie du leader Fidel Castro. Entre Cuba et le Congo, où fait il bon vivre en démocratie ? That is the question. Ce qui ne signifie pas que je suis contre Cuba, loin de là. Je reconnais toujours combien ce grand peuple et ce pays digne a su faire preuve de Résistance face à l’impérialisme occidental. Ceci étant, les africains doivent comprendre que la fameuse france-Afrique vendeuse de journaux en faillite et de best seller francais à sensation, a depuid laissé place à l’Afrique-france. Malgré les gesticulations et rodomontades de Paris, pour satisfaire à l’égo d’une intelligentsia chauvine. Ainsi que les médias qui laissent chaque jours transparaitre une réelle nostalgie du colonialisme. En s’accrochant à l’illusion que la france demeure encore une puissance. Sinon il ne reste plus à ces puissances arrogantes que la vanité, symbolisée par leurs prétendues ONG et leurs services secrets, cela va sans dire. Ceux ci conservent une certaine capacité de nuisance subversive. C’est pour quoi sont constamment glorifiés dans les médias de l’Occident des groupuscules d’activistes extremement corrompus. Tels les « Yen A Marre « , « Euro-Maidan » de l’Ukraine, le « Balai Citoyen », très actif au Burkina Faso, l’agitation burundaise et j’en passe. On ne parlera pas des pseudo Printemps Arabe, aux odeurs americaines de « Jasmin » en Tunisie et autres « Place Tahrir » en Egypte. Enfin, les jeunes gens naïfs qui prennent part à ces Rev Party abusivement appelées « Revolution », ont ils conscience qu’ils accomplissent des agendas néocolonialistes contraire aux interets supérieurs de leurs peuples et de leurs nations ? Sont ils conscient de brader l’Indépendance et la souveraineté de leurs pays aux puissances occidentales imperialistes ? L’Histoire leur donnera tort.

  4. LULENDO de Ponton dit :

    Seuls comptent et durablement, les intérêts du peuple congolais opprimé. La lutte de l’Afrique, je dois dire de l’Africain, est de donner de l’oxygène aux populations longtemps nourries de violences, mensonges et corruptions.

    La  » chicotte révoltée » devra être l’outil pédagogique contre certains dirigeants africains, inconscients, aliénés par l’Occident ou simplement putschistes complexés par manque de bon sens, ayant oublié que l’origine du pouvoir c’est le peuple.

    Le Congo veut sa Révolution après des années de sous culture, de flatteries, de vols du denier public, de courbettes face aux vautours de la droite néocoloniale française, de retard économique et social. Après Août 2016, cette période de destruction des valeurs universelles et des écoles pour nos jeunes le pays tout entier sera à reconstruire. Le travail collectif fait la Nation.

    La  » chicotte révoltée  » arrive pour punir mais aussi installer l’ordre et un Etat de droit au service du peuple souverain. L’Afrique nouvelle et prospère est inévitable. Sassou comme d’ autres charognes politiques africaines infectes, est du passé!

  5. Anonyme dit :

    LE DRIAN ou Pas, le temps est géré par le DIEU tres Haut, Maître du Ciel et de la Terre . L’histoire du Congo fait partie des Prophéties qui doivent s’accomplir, et non de l’intelligence des hommes, pauvres mortels. L’esclavage ou la dépendance dont nous avons été longtemps les victimes touche a sa fin, et les conséquences pour nos anciens maîtres et geôliers Européens seront terribles. « Genèse 14:13-14. Le Congo de l’Année prochaine n’acceptera pas sur son Sol: les franc-maçons, les homosexuels, les lesbiennes, les pédophiles, les adultères, les polyandries, et tous ces anti-valeurs etc….
    A tous ceux qui sont dans la diaspora et qui veulent se lancer en Politique lisez bien ce message, vous qui avez toujours peur. Nous demanderons des comptes a tous ceux qui rentreront au Pays. Meme Mr. William OTTA dont vous venez d’admirer le message, il devra nous expliquer ou il avait eu l’argent pour acheter la maison a étage qui est devant le Lycée Javouhey et dont-il est le propriétaire.
    Ce n’est pas de la division que d’égratigner tout ce beau monde; nous n’entrerons pas dans une nouvelle Terre du Congo avec des Gens qui ne confesseront pas leur passé. Pour le moment nous n’en voyons pas des masses a l’appel.
    Sans rancune!

  6. Ewanguo dit :

    Publiez nous la position de la Chine sur 24 pays africains juges stratégiques dont 4 très stratégiques y compris le Congo. Vous verrez que le jeu est devenu compliqué pour la France même pour un coup d’Etat.
    Pauvre Congo

  7. Le Comte de Mpouya dit :

    Cher Anomyme,
    Cet espace se veut serieux pour édifier les Congolais sur ce qui se passe chez nous. Aussi pour donner une information, il faut la vérifier.Devant Javouhey, il y a les bâtiments de l’état major,en descendant il ya le cadastre et ensuite la maison à étage qu’occupent plusieurs fonctionnaires.

    Quelle est la maison à étage que M. OTTA William a acheté et qui se trouverait devant Javouhey!!! Nous connaissons bien cette personne et partout où il a travaillé, nous n’avions pas appris qu’il fait partie des voleurs de la république,que ce soit à la CNSS, au CENAGES où il a été DG.

    Avant de repatir en France pour des raisons de santé,M.Otta était locataire dans une cours commune à Poto Poto. Vous confondez peut être M.OTTA William à M.OTTA Casimir,propriétaire de l’immeuble en face de Congo télécom où Hassan Burger tient son commerce encore que M.OTTA Casimir n’a pas de maison en face de Javouhey.
    Arrêtons donc de salir des compatriotes pour ce qu’il ne sont pas.

Laisser un commentaire