Son Excellence M. Dieudonné Antoine Ganga, ancien ministre des Affaires étrangères du Congo-Brazzaville, ancien ambassadeur auprès de l’Union Africaine et à Washington (USA), a accordé une interview sans concession à Mingwa Biango pour www.congo-liberty.org . Celui que les Congolais considèrent à juste titre comme un SAGE pour son intégrité et son patriotisme, à la parole rare. Dans cet entretien exclusif il s’exprime sur la situation politique, économique et sociale de son pays.
Congo-Liberty : Après la chute du gouvernement du Président Pascal Lissouba, vous avez choisi de vivre en exil aux Etats-Unis, avant de repartir pour le Congo. Comment avez-vous vécu votre exil depuis déjà aujourd’hui, près de 18 ans ?
Dieudonné ANTOINE-GANGA (DIAG) : Je n’ai pas choisi de vivre en exil aux Etats-Unis. J’y ai été contraint par les Autorités actuelles qui n’ont jamais pris aucune disposition utile et nécessaire pour nous rapatrier au Congo, mes collaborateurs et moi-même, après notre rappel. Voici bientôt donc 18 ans déjà que mes collaborateurs et moi-même attendons toujours les titres de transport et les autres droits permettant à un Ambassadeur en fin de mission que je suis, de retourner dans mon pays, dans la dignité attachée aux fonctions que j’ai eu l’honneur d’assumer pour mon pays, au mieux de mes possibilités et de mes capacités. Puisque les nouvelles Autorités ne nous ont jamais notifié à mes collaborateurs ainsi qu’à moi-même les raisons de notre expulsion, comme des vulgaires criminels, de la chancellerie et de la résidence de fonction, j’en déduis que nous avons été sanctionnés et jetés dans la nature pour avoir servi honnêtement notre pays et d’être restés fidèles au Président Lissouba, à la démocratie et à la république. En tout cas, j’ai ma conscience tranquille car c’est à la fois un privilège et un honneur d’avoir mérité la confiance du Président Pascal Lissouba, Président élu par 62% des Congolais et d’avoir assuré avec dévouement, la défense des intérêts de mon pays et des acquis de la Conférence Nationale Souveraine dont la démocratie.
J’ai fini avec l’exil. J’irai au pays, chaque fois que je le voudrai et qu’il le faudra. En 18 ans d’exil, je dirai avec saint Grégoire de Nazianze que « je n’ai craint qu’une chose. Ce n’est ni l’exil, ni la prison, ni la pauvreté, ni la mort ; c’est l’injustice. »
Congo-Liberty : Etiez-vous donc content de retourner au pays ?
DIAG : Bien sûr. Je ne pouvais qu’être on ne peut plus content. Le Congo est votre pays, il est mon pays et il est notre pays. Il appartient à nous tous. Pourquoi ne devrais-je pas y retourner et y vivre ? Je suis rentré dans notre pays, parce que je l’ai jugé opportun et grâce aussi aux encouragements, à la sollicitude voire à la générosité de quelques amis très fidèles.
Congo-Liberty : Seriez-vous prêt à pardonner à ceux qui vous ont contraint à l’exil ?
DIAG : Si pour certains, tout doit être nécessairement vu en termes de vengeance, sachez que dans le monde il y a aussi des gens qui ne pensent pas de cette façon. Sachez qu’il est possible, même en pleine souffrance, de dépasser les idées revanchardes. Il y a plus dans l’esprit humain que la servitude qui consiste à laisser son âme être rongée par la petitesse de l’idée de vengeance, d’humilier ou de faire toujours du mal.
Sachez aussi que lorsque quelqu’un a vécu des années en exil, loin de son pays, il se forge nécessairement une nouvelle philosophie qui, selon son caractère, l’incline à pardonner et à ne pas réserver à ses « anciens bourreaux », le sort qui lui était dévolu.
Mon exil, l’exclusion dont j’ai été victime et ma traversée de désert m’ont permis de mieux connaître l’homme, de devenir tolérant et de m’intéresser d’un peu plus près aux autres. Enfin, comme l’a dit Jacques Chaban-Delmas, « il faut savoir tirer la leçon du passé. Les problèmes personnels sont dérisoires par rapport au bien du pays. Les mauvais souvenirs sont à écarter. »
Congo-Liberty: Vous suivez comme nous l’actualité dans le pays. Que pensez-vous de la démarche des membres de l’Opposition, qui demandent l’organisation d’Etats Généraux ou plutôt un dialogue ?
DIAG : C’est sûrement eu égard à la situation sociale qui prévaut dans notre pays d’une part et animés par le souci de son devenir d’autre part, que les membres de l’opposition dont je salue le courage et qui sont aussi des compatriotes porteurs d’idées différentes de celles de ceux au pouvoir, demandent l’organisation d’Etats Généraux, un dialogue, une sorte de concertation.
Notre pays a déjà connu toute une série de dialogues politiques : « Conférence Nationale Souveraine », « Forum pour la Paix » etc. A l’issue de ces moments de rassemblement, le peuple congolais a toujours démarré sur de nouvelles bases. Les Autorités nationales actuelles et les membres du PCT devraient donc y réfléchir et saisir la perche que leur tend l’opposition. Moi j’y souscris parce que je reste convaincu qu’à l’issue de ces états généraux ou de ce dialogue, l’on trouvera un nouveau « Modus Vivendi » qui permettrait tout d’abord, aux uns et aux autres de gérer l’après Sassou en 2016, période cruciale où je suppose que ceux qui tiennent à leurs privilèges n’hésiteraient pas avoir recours à toutes les manœuvres possibles et inimaginables pour déstabiliser et empêcher les nouvelles autorités, si elles ne sont pas du moule du PCT et de ses partis satellites, de les amener ensuite à ne gérer que des conflits à l’instar du Président Lissouba. Ce dernier, en effet, au lieu de se focaliser sur le développement du pays, n’a géré que des conflits durant son mandat.
Le peuple congolais attend aujourd’hui de vivre dans une société plus juste et plus humaine. Tout homme politique, quel qu’il soit, doit en être pleinement conscient.
Les Autorités nationales actuelles doivent donc se raviver. Qu’elles sortent de leurs carapaces d’égoïsme, de haine, d’arrogance et de rapacité matérielle. Elles devraient s’empêcher de mener la « politique de l’autruche » dans un pays comme le nôtre aujourd’hui traumatisé, dominé par le népotisme, ruiné par le clanisme, miné par le régionalisme, le tribalisme, l’exclusion et la concentration des richesses dans les mains d’une minorité. Elles devraient opter pour le dialogue, non pas pour débattre de la Constitution et de la prorogation éventuelle du mandat du Président Sassou, comme le veulent certains militants du PCT et leurs alliés, mais pour un véritable dialogue où l’on évoquerait entre autres, la révision du fichier électoral, donc un nouveau recensement national s’impose, et aussi d’une commission électorale très indépendante. Car si le fichier électoral n’est pas révisé de fond en comble et s’il n’y a pas de tenue transparente des élections libres et justes, « avec la machine électorale actuelle », l’opposition ne remportera jamais les futures élections et le système incarné par le PCT se pérennisera. Je vous mets en tout cas au défi.
Ce dialogue doit être organisé non pas par le PCT qui est un parti politique comme les autres, mais par le Président Sassou et son gouvernement, seuls habilités, à mon avis, de l’organiser. Nous ne sommes plus au temps du monopartisme où le PCT dirigeait l’Etat. Le PCT n’est ni tout le peuple congolais ni l’Etat congolais. Il est un parti come tous les autres : MCDDI, UPADS, MWINDA, CAP, RDD, RDPS etc. Il n’est pas un super parti.
Congo-Liberty: Et si le fichier électoral n’est pas révisé d’ici à 2016 ?
DIAG : Nous serons dans une impasse. Dans ces conditions, les élections ne pourraient pas être organisées. Le mandat du Président Sassou arrivant à terme, il faudrait recourir à un gouvernement sobre de Transition qui aurait, entre autres, la tâche de réviser le fichier électoral et d’organiser dans la transparence de nouvelles élections présidentielles libres et justes.
Congo-Liberty : Que voulez-vous dire par « préparer l’après Sassou » :
DIAG : Je pense que si aux élections présidentielles de 2016, le nouveau président est issu de l’opposition, il aura fort à faire, car le PCT et ses alliés ne le laisseront pas travailler. Ils lui mettront des bâtons dans les roues ou des peaux de bananes pour contrecarrer son travail. Ils lui compliqueront la tâche. Le nouveau président élu risquerait comme le Président Lissouba, de ne venir gérer rien que des conflits au lieu d’appliquer le programme pour lequel il serait élu.
En tout cas, je ne vois pas tous ceux qui ont fait de la politique leur profession, ceux qui n’ont jamais travaillé, qui mangent au râtelier du Président Sassou, qui sont devenus subitement riches, grâce à la corruption, grâce à la prime à l’échec, au vol ou au meurtre, grâce aux labels de leurs parents et qui tiendront à leurs privilèges acquis, rester les bras croisés. Souvenez-vous du gouvernement de Transition qui a essuyé une tentative de coup d’état en janvier 1992, six mois à peine après la fin de la Conférence Nationale Souveraine où l’on avait tout dit, tout déballé et où l’on avait pourtant souhaité le changement à cor et à cri.
D’autre part, le ramassage des armes a-t-il été effectif ? Les milices ont-elles disparu ? L’armée d’aujourd’hui sera-t-elle aux côté du peuple, en cas de marche pacifique, comme ce fut le cas les 13, 14 et 15 août 1963 avec les commandants Mountsaka et Mouzabakani,, ou le 31 juillet 1968 avec le commandant Ebadep ou enfin pendant la tenue de la Conférence Nationale Souveraine avec le Général Jean-Marie Michel Mokoko ?
Ensuite, les Congolais qui sont devenus partisans du moindre effort, accepteront-ils de bonté de cœur, l’orthodoxie financière que les nouvelles autorités voudront imposer pour assainir les finances publiques, pour lutter contre la corruption qui est devenue plus qu’une gangrène ? Car il faudra une grande révolution des mentalités, de la superstructure comme disait Fidel Castro.
Voilà ce que j’entends par « l’après Sassou » qu’il faudra bien gérer. La tâche sera ardue, et les attentes sont immenses. Il faut que les nouvelles autorités qui certainement seront issues de l’opposition (que Dieu m’entende), s’y préparent.
Congo-Liberty : Pensez-vous que le PCT et le Gouvernement accepteraient d’organiser ce dialogue où l’on ne débattrait pas de la Constitution ?
DIAG : Maurice Dores a dit : « l’absence de dialogue et l’ignorance alimentent la violence. » Pourquoi refuseraient-ils ce dialogue, s’ils sont pour le maintien du climat de paix, comme ils le prétendent et s’ils sont pour le bonheur du peuple ? Je ne pense pas que les militants du PCT, leurs alliés et les membres du Gouvernement soient de cette catégorie de personnes dont le psalmiste dit « qu’il n’y a point de sincérité dans leur bouche ; que leur cœur est rempli de malice et qu’enfin leur gosier est un sépulcre ouvert et qu’ils ont sur la langue des paroles flatteuses. » Qu’ils sachent que le refus du dialogue est en fin de compte toujours stérile. Il n’y a pas d’autre alternative. Une famille, une ville ou un pays qui n’envisage pas le dialogue, n’est pas loin de sombrer dans une spirale de la violence aux conséquences désastreuses. Notre peuple a trop souffert des violences à répétition. Mettons tout en œuvre pour lui épargner d’autres souffrances. Après les périodes très douloureuses que notre pays a connues et de nombreux assassinats politiques qui jalonnent son histoire, je ne pense pas que nos leaders politiques tant de la majorité présidentielle que de l’opposition soient de mauvais bougres, ni des assassins prêts à marcher encore sur des cadavres ou à les enjamber pour parvenir à leurs fins. Je pense plutôt qu’ils sont des hommes de réflexion et visionnaires enclins à la paix et au développement de notre pays. Ils devraient donc être résolument tournés vers la paix, mais une paix véritable non vernissée. En tout cas, j’ai confiance en leur génie.
Il sied aussi de signaler que la paix actuelle peut être remise en cause à tout instant, par le peuple lui-même qui est mécontent de la gestion du pays par nos autorités incapables d’assurer la prospérité, le partage équitable des richesses nationales. Notre pays s’est dérobé sous la puissance hégémonique de l’argent et sous la pression de l’argent mal acquis. L’on y a aussi institué la prime à l’échec, au vol et au meurtre. Comme le souligne le CAP, « des inégalités sociales actuelles accentuent la division du pays et constituent un risque d’implosion due à la mauvaise répartition de la richesse nationale. » Même si les militants du PCT et leurs alliés ne cessent d’affirmer que le Congo n’est pas le Burkina Faso, ne soyons pas surpris que le peuple dont les actions sont imprévisibles ne se révolte un jour, comme en Libye, en Egypte, en Tunisie ou au Burkina Faso.
Qu’il vous souvienne que les mêmes militants du PCT avaient fait montre de la même arrogance en affirmant en 1990 à propos des conférences nationales du Gabon et du Bénin, que ces derniers n’étaient pas le Congo et qu’il n’y aurait jamais de conférence nationale. Et pourtant, la Conférence Nationale Souveraine a bel et bien eu lieu en 1991 chez nous. Faisons donc attention, n’ayons pas la mémoire courte et soyons visionnaires. Le PCT et le gouvernement ne doivent pas faire la politique de l’autruche. Attention ! Ça n’arrive pas qu’aux autres. Mieux vaut donc prévenir que guérir dit un adage populaire. Comme le dit le proverbe Koongo, « il faut toujours éteindre le feu qui couve sous les feuilles ou les brindilles sèches ; sinon il devient un brasier et après c’est trop tard. »
Enfin, je souhaiterais que ces Etats Généraux ou le dialogue, comme vous voulez, aient lieu. Car, comme l’a dit Gorbatchev, « les rencontres face à face constituent le meilleur moyen de rechercher les points de contact, de rapprocher les positions concernant des affaires concrètes. Dans ce cas, il est nécessaire non seulement de savoir parler mais aussi celui d’écouter. Et pas seulement d’écouter mais de se comprendre, de rechercher en commun des solutions aux problèmes extrêmement complexes de notre temps ».
Congo-Liberty: A vous en croire, le débat actuel sur la révision éventuelle de la Constitution de 2002, prôné ensuite par le PCT, serait-il nul et non avenu ?
DIAG : Sûrement, le débat sur la constitution actuelle n’a pas sa raison d’être. Il faut le considérer, à mon humble avis, comme nul et non avenu. Pour le moment focalisons-nous sur les problèmes qui minent notre société (la pénurie d’eau potable et d’électricité, le chômage des jeunes et des diplômés sans emploi, la dégradation du système scolaire, le manque de médicaments dans les hôpitaux, le paiement des pensions de retraite, la clochardisation galopante de la majorité du peuple, frisant de plus en plus la mendicité, etc.). Voilà des problèmes auxquels, les uns et les autres, devrions accorder la priorité, mais dont malheureusement veulent nous détourner le PCT et ses alliés. Le débat actuel sur la révision éventuelle de la Constitution de 2002, peut être interprété comme un divertissement aux fins de faire oublier à notre peuple les maux récurrents dont il souffre. Il est évident qu’aujourd’hui, nous assistons dans notre pays à l’éclosion de deux catégories de Congolais : les citoyens de première zone (les nouveaux riches) et ceux de seconde zone (les Makayas, comme on dirait au Gabon). Doit-on continuer à creuser le fossé entre les Congolais ? Le temps n’est-il pas arrivé de construire non pas des barrières ou des murs mais des ponts entre nous ?
Congo-Liberty : Qu’attendez-vous de l’Opposition Congolaise.
DIAG : J’attendrais un sursaut et un discours unique de l’opposition dont je salue le courage et dont je reconnais les conditions difficiles dans lesquelles, elle évolue. Néanmoins, je souhaiterais qu’elle passe à la vitesse supérieure, c’est-à-dire, sortir comme l’a écrit le journal Mwinda « du confort douillet des meetings en salle, des communiqués de presse. ». Les lois de notre pays le lui permettent. Malheureusement (peut-être parce que je suis la vie dans notre pays à travers le prisme des U.S.A), j’ai l’impression que l’Opposition subit toujours l’information et ne saisit jamais l’opportunité qui lui est parfois offerte, pour contredire les mensonges du gouvernement et du PCT. Ne pensez-vous pas que ce dernier, comme pour paraphraser le Président Massamba-Debat, « ait empêché, par sa politique, l’administration de tourner, et de faire stagner voire reculer le pays qui, entre nous, était l’un des pays le plus industrialisé de l’Afrique Centrale en 1968 ? »
Il est donc souhaitable encore que l’Opposition se démarque complètement de la politique actuelle du gouvernement en proposant un nouveau programme de société alternatif, convaincant et ambitieux ; que son discours soit unique et porteur d’espoir pour le peuple qui a actuellement besoin de changement, de justice, de respect et de dignité. Un discours qui préconise une moralisation de la vie politique où il n’y aurait pas de « magouille » mais de la transparence et de la rigueur. Un discours qui doit galvaniser le peuple et l’amener à saisir cette arme que lui donne la démocratie pour changer les choses : le bulletin de vote. Un discours qui doit non seulement inventorier les nombreux maux dont souffrent le Congo et les Congolais (ce qui a déjà été fait à la Conférence Nationale Souveraine) mais ouvrir la voie au développement économique et les perspectives de solution au manque de soins dans les hôpitaux, à la paupérisation galopante de la population, à l’exclusion, à la corruption, à l’arrogance, au clientélisme, au délabrement du système éducatif entre autres et à l’oisiveté des jeunes aux lendemains incertains, obligés de se livrer quotidiennement à la bacchante, à la beuverie ou à la prostitution.
Congo-Liberty : L’on dit que vous auriez des amis parmi les Autorités actuelles. Que leur dites-vous quand vous les rencontrez ?
DIAG : Oui j’ai des amis non seulement parmi les autorités actuelles, mais aussi parmi les membres de l’opposition, n’en déplaise. Néanmoins j’ai peur de la haine, j’ai peur de l’homme pervers dont l’amitié est incertaine, et la fidélité en travers. Comme l’a dit le père Maurice Milandou « pourquoi me sentir obligé de soutenir un homme politique dont l’agir ne concorde point avec ma conscience, même s’il est de ma tribu, de ma famille ou de ma région, voire s’il est mon ami ? » D’autre part, comme disait Jean Jaures, « Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire : ce n’est pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe ». Ainsi donc, je ne ménage aucun effort pour éviter d’être complice, ni en pensée, ni en acte de ce que de négatif, de mes amis quels qu’ils soient. C’est pourquoi quand j’ai l’occasion de me retrouver avec mes amis qui sont au pouvoir, je leur parle avec courage, non en courtisan, non en thuriféraire mais en compatriote sincère, en ami et surtout en frère. Car la véritable fraternité a besoin d’estime, de franchise, d’exigence. Vous savez, quand un homme se conduit mal, qu’il manque à la parole donnée, qu’il se montre dur ou égoïste, le devoir de celui qui est son ami ou son frère est de le lui dire, et, le cas échéant, de prendre parti pour sa victime contre lui.
Par exemple je ne cesse de dire à mes amis militants du PCT que le peuple dans sa majorité est malheureux, mécontent et souffre. Comme je leur fais comprendre que la pire trahison qu’ils commettent est de couvrir et de consommer l’injustice envers le peuple qui leur a fait confiance. En tout cas je leur demande toujours de faire preuve d’humilité (car l’humilité est l’une des vertus les plus essentielles pour tout homme de surcroit chrétien ou frère de lumière dans la recherche de la vérité) , d’être tolérant, de ne pas avoir « le cœur dur du Pharaon de la Bible », d’être à l’écoute du peuple, des veuves et des orphelins qui les interpellent, comme le Lazare de la parabole, par leurs regards ; je les invite aussi amicalement et fraternellement à méditer d’une part sur ces paroles de Dominique de Villepin « Ce n’est pas quand vous êtes entouré de béni-oui-oui, de cire-pompes et de courtisans que vous faites avancer le pays. On confond parfois le pouvoir et la gloire. Le Bourgeois gentilhomme, c’est toujours celui qui se met en scène. C’est forcément celui vers lequel les regards se tournent.», d’autre part sur celle du premier Ministre André Milongo « ma conception du pouvoir n’est pas celle du pouvoir pour le pouvoir, pour m’ouvrir les vannes de l’enrichissement, par la rapine de l’Etat mais celle de servir le peuple qui m’aura accordé ses suffrages », ou encore sur cette question d’Eugenia Charles « Comment construire une démocratie si les gens vivent dans la misère ? » et enfin sur cette pensée « en politique, quand on n’écoute pas, ça coûte le pouvoir. »
Congo-Liberty : Depuis quelques temps, vous vous consacrez à la littérature. Combien d’ouvrages comptez-vous à votre actif, depuis que vous avez commencé d’écrire ?
DIAG : Je compte à mon actif, aujourd’hui 7 ouvrages : « Epître pour la Paix », « la Paix vaincra », « Si Bacongo m’était conté… », « Grand-père, parle-nous du peuple Koongo », « la Nudité du Pèlerin », « Ntinu, la retraitée maltraitée de Mfoa » et « Les leçons du trottoir » paru au mois de février de cette année.
Les cinq derniers « Si Bacongo m’était conté… », « Grand – Père, parle-nous du peuple Koongo », « La nudité du pèlerin », « Ntinu, la retraitée maltraitée de Mfoa » et « les leçons du trottoir » ont été tous édités chez l’Harmattan à Paris. On peut les trouver et les acheter dans les librairies de l’Harmattan ou sur des sites internet spécialisés en la vente en ligne.
Congo-Liberty : Pouvez-vous nous en faire un résumé succinct ?
DIAG : « L’Epître pour la paix » et « La paix vaincra » sont des lettres pour la paix que j’ai écrites aux lendemains de malheureux événements de 1993 et de 1997.
« Si Bacongo m’était conté… » est un livre ou plutôt un repère historique du quartier Bacongo alias Bac-City, l’un des quartiers sud de Brazzaville et des événements qui y ont marqué la vie non seulement des Bacongolais, les habitants de Bacongo, mais aussi de tous les Congolais. Ce livre est aussi un appel à la tolérance, à la paix et à la réconciliation.
« Grand – Père, parle-nous du peuple Kongo », je l’ai écrit dans le souci d’informer toute personne qui le lira, du peuple Koongo, de son origine, de ses coutumes et de ses traditions qui sont en train de se désagréger malheureusement, petit-à-petit. Il consiste donc à sauver voire sauvegarder, grâce à l’écriture ce qui peut encore l’être.
« La nudité du pèlerin » dont l’intérêt principal réside dans son invitation à la réflexion sur le sens et l’essence de la vie, est un roman qui parle au lecteur dans son intimité, dans la relation avec lui-même et avec l’autre. C’est un roman enfin dont la morale finale est celle du pèlerin qui parcourt cette terre avec ses biens, et qui la quitte dans le plus simple appareil.
« Ntinu, la retraitée maltraitée de Mfoa », est un roman qui d’une part fustige et passe au crible tous les maux qui minent la société congolaise et qui d’autre part, pose le problème fondamental de son éthique, de sa morale, y compris dans l’administration et dans la politique.
Mon tout dernier roman « Les leçons du trottoir » décrit la rencontre et le dialogue d’un « Sans Domicile Fixe » new-yorkais, un américain d’origine irlandaise avec un autre américain d’origine congolaise qui l’aide à sortir du « trou » et à faire de lui un nouvel homme. C’est un roman qui raconte le voyage de deux hommes de cultures et de races différentes, dans les méandres philosophiques, religieux et spirituels de la société. C’est aussi un roman à travers lequel d’une part je fustige l’exclusion, l’indifférence, l’égoïsme et les préjugés, et d’autre part je prône l’amour, la fraternité et la tolérance. Car chacun de nous a toujours besoin d’un autre que soi et doit construire des ponts et non des murs entre les hommes.
Congo-Liberty : Vous avez été Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, des Postes et Télécommunications et de l’Information, Porte-parole du Gouvernement, pendant la Transition démocratique congolaise, puis Ambassadeur du Congo en Ethiopie et aux Etats-Unis sous le mandat du Président Pascal Lissouba. Quel bilan dressez-vous de toutes vos fonctions ?
DIAG : Comme le disait le Cardinal Congolais Joseph Albert Malula, « il n’est jamais bon de se définir soi-même. L’on agit et l’on laisse les autres juger.» Mais parce que vous insistez, je vous répondrai néanmoins quoiqu’aucune œuvre humaine n’étant parfaite, je crois, avec mes qualités et mes défauts, avoir mérité de la confiance du Premier Ministre André Milongo et du Président Pascal Lissouba qui m’avaient nommé respectivement Ministre et Ambassadeur. Je crois avoir bien assumé mes fonctions pour l’intérêt de notre pays. Je suis ainsi fier d’avoir avec mes collègues ministres du gouvernement de Transition, œuvré en 1992 aux côtés du Premier Ministre André Milongo, de mon ami Monseigneur Ernest Kombo et du Président Sassou – Nguesso, pour la paix, organisé le referendum constitutionnel, des élections locales et présidentielles libres et justes (que nous avons d’ailleurs perdues ; c’est la première fois qu’en Afrique les organisateurs des élections les perdaient…) et fait aboutir la Transition, sans effusion de sang. Comme je suis aussi fier d’avoir été aux côtés du Président Sassou – Nguesso, esseulé après la Conférence Nationale Souveraine et abandonné par tous ceux qui hier lui avaient jeté l’opprobre et qui aujourd’hui, subitement devenus des parangons des vertus, mangent sans vergogne à son râtelier. Enfin je suis fier d’avoir, en ma qualité d’Ambassadeur, grâce au soutien indéfectible et à la compréhension du Président Pascal Lissouba, mené quelques actions utiles pour notre pays, comme :
1/ l’obtention auprès de l’OUA de l’organisation du FESPAM par notre pays, tous les deux ans depuis 1996 ;
2/ l’obtention auprès de l’OUA, d’une enveloppe de 150 mille dollars pour lutter contre la sécheresse. Ce qui a permis la plantation des eucalyptus au nord du PK 45, dans la région du Pool ;
3/ l’obtention auprès de l’OUA d’une enveloppe de 60 mille dollars pour venir en aide aux sinistrés et aux personnes déplacées lors de malheureux événements de 1993 ;
4/ la nomination de deux éminents cadres congolais (Maître Julienne Ondziel-Gnelenga, le professeur Lévy Makany), dans certaines institutions de l’O.U.A. ;
5/ la reconduction de l’Ambassadeur Pascal Gayama, au poste de Secrétaire Général Adjoint de l’OUA ;
6/ l’envoi au Congo en janvier 1997 d’une importante délégation de 30 hommes d’affaires Américains dont les représentants de General Motors et de City Bank qui voulaient investir chez nous, en y implantant respectivement une usine de montage des véhicules 4/4 et y ouvrir une succursale de la banque City Bank ;
7/ l’initiation et la signature avec les Autorités Américaines, d’un accord permettant aux épouses et aux enfants majeurs des diplomates congolais de travailler aux Etats-Unis. ;
8/ l’accord avec une société américano – canadienne, pour l’exploitation des potasses et du magnésium congolais.
9/ Comme Ambassadeur j’ai assaini les situations financières de nos Ambassades que j’avais trouvées très endettées (comme par exemple celle aux USA où je n’avais trouvé qu’un dollar dans le compte).
Je m’honore aussi d’avoir eu le courage, malgré la pression de certaines gens qui me conseillaient de me débiner quand j’étais encore Ambassadeur de notre pays aux USA, tout en connaissant les risques auxquels je m’exposais, d’y avoir accueilli, dans leur fuite en exil au lendemain des événements malheureux de 1997, le Président Pascal Lissouba et le Premier Ministre Bernard Kolelas et d’avoir organisé leur conférence de presse et leurs entretiens avec les Autorités Américaines. Ce qui avait certainement déplu aux nouvelles Autorités de notre pays.
Congo-Liberty : Un dernier mot ?
DIAG : Je nous invite, nous Congolais, à donner la priorité au Congo, à oublier ce qui nous divise, à être plus unis que jamais et à vivre pour la devise de notre République : UNITÉ – TRAVAIL – PROGRÈS. Comme je nous invite à éviter de léguer aux générations futures, un pays pauvre, sous-développé, arriéré, déliquescent et délabré. Sinon, les générations futures cracheront un jour sur nos tombes. Comprenne qui pourra.
Propos recueillis par Mingwa Biango
Diffusé le 06 avril 2015, par www.congo-liberty.org
Mes félicitations à son Excellence Mr. M. Dieudonne Antoine Ganga, pour avoir assumé ses fonctions au Service de la Nation CONGOLAISE, et à son Invitation aux congolais de donner la priorité à la Nation CONGOLAISE, à s´unir pour pour construire une Nation plus juste et prospère.
On ne peut s’empêcher de comparer avec le Ministre de »35 ans de Mandat sans Réalisation » dixit S.POATY qu’est le SINISTRE CANICHE D’ETAT RADADA.
Le Pays peut compter sur des hommes intègres que vous!
il est un principe qui consiste à dire flâtter un ami c’est trahison mais je ne peux m’empêcher d’acclamer et d’être en admiration devant les dires vrais d’un compatriote. il en a été de même pour Monsieur Zacharie BOWAO. il faut savoir reconnaitre les valeurs ,la consistance et la teneur des propos quand ils sont vrais beaux bons et justes.Je vous dis tout simplement merci pour cet éclairage,pour cette édification nous permettons de croire un jour que malgré les ténèbres la lumière apparait toujours.Courage.
L’homme sage est celui qui met en avant ses qualités et met en lumière ses défauts.
On peut dire et penser ce que l’on veut de cet interview.
Ce qui me frappe est l’absence d’analyse objective du pouvoir du président Lissouba qu’il a servi et dont il n’arrête pas de faire éloge.
Ne pas apprendre de ses erreurs, c’est être sûr de les commettre à nouveau.
Nous sommes tous certains que l’histoire n’est pas aussi simpliste.
JE SUIS POUR LA VÉRITÉ ET PEU IMPORTE QUI LA DIT…
JE SUIS POUR LA JUSTICE ET PEU IMPORTE À QUI ELLE PROFITE…
(Malcolm X)
A mon frère MFOA,
Vous qui êtes d’habiyude très lucide dans vos commentaires, vous me donnez l’impression de n’avoir pas bien lu son excellence car il ne fait pas ici l’éloge du pouvoir Lissouba mais analyse la situation congolaise telle qu’elle se présente aujourd’hui et c’est cela la force de cet interview. Pourtant il reconnaît qu’il a autant des amis à l’opposition comme au pouvoir et qu’il dit qu’il les parle franchement quand il peut les avoir en face de lui. Je le crois vu la manière dont il aborde les problèmes du pays.
Si vous aviez bien suivi, vous remarquerez qu’il reconnaît qu’il a servi aussi bien le Président Lissouba que le premier ministre Milongo sous la transition avec comme Président Sassou qui l’a viré comme un mal propre une fois revenu au pouvoir.
Avoir dit que le président Lissouba n’a géré que les conflits pendant 5 ans même s’il avait aussi une part de responsabilité c’est faire l’éloge de Lissouba? Non c’est sincère.
Pour ceux qui suivent l’actualité politique de notre pays, qui ne se souvient pas que le président Sassou, battu à la présidentielle de 1992 avait promis à Lissouba de diriger debout? La suite est connue.
Repli sur Oyo avec un bon nombre d’officiers supérieurs refusant de se mettre au service du pays mais au service d’un homme pour aboutir à la formation des ninjas mis à la disposition du MCCDI pour combattre le pouvoir Lissouba, refus par Elf de coopérer avec Lissouba par le fait Sassou et ses amis de la Françafrique, formation des cobras et affaire typoye d’Owando qui a abouti sur des assassinats des militaires en service commandé pour se terminer sur le coup d’Etat qui plombe jusqu’à ce jour le Congo devenu une vache à lait d’un clan.
Pour vous, qui doit apprendre de ses erreurs, son excellence n’est candidat à rien en ce que je sache.
@mFOA
Lorsque Congo Liberty publie un article qui attaque Sassou ou qui révèle un scandale financier, tu es muet comme une carpe de l’Alima !
Lorsque ce site met en avant des hommes corrects et des démocrates quasiment irréprochable tu sors ton venin de serpent d’Oyo
Tu es un infiltré pour semer le doute et la désinformation parmi les lecteurs de ce site.
Tu te prétends intelligent : crée ton propre site et publie tes « vérités »
Si j’avais été le Webmaster je t’aurais bloqué depuis longtemps.
Tu pourrais toujours écrire sur Congo site
Quand je lis ce ministre deux choses me viennent á la pensée:
1- ces cadres qui ont servis Iissouba jusqu’ à quand vont ils nous faire oubliés la méchanceté de ce régime lissoubiste où regner la bande des 4 les nibolekes sans partage et sans foi ni loi?
2- pour ce ministre ganga qui rentre au congo comme par hasard juste au moment où tout le monde sais que pour le clan Sassou c’ est fini est ce vraiment digne de nous faire croire que le seul bilan de lissouba c’ est les croches pieds du pct qui ont rendus la bande des 4 et les nibolekes nuls et incompérents á gerer le Congo?
Enfin Mr Ganga je ne peux m’ imaginer que ni vous ni les autres lissoubistes aujourd’hui opposants que vous soyez exempte du malheur aujourd’ hui du congo car sans votre incompetence et arrogance de nibolekes Sassou n’ aurait pas reussit son comeback. Mr Ganga votre bilan cité ici est non seulement leger mais encore une fois vous lissouhiste devriez dire aux congolais pardon d’ avoir permis á Sassou de revenir et faire souffrir notre peuple. Vous n’ êtes pas nos héros ni vous ni munari ni moukoueke ni tamba tamba ni mberi ni tout autre cadres qui ayant travailler avec lissouba a vu bacongo attaqué et des cadres et agents du nord et du pool mis au placard. Et sa c’ est pas Sassou qui vous a mis les batons dans le coeur. Rester en dehors de la pooitique car un jour il faudra bien faire le bilan de vous tous ces nibolekes mbochis et kongos qui avaient gérés le congo en le détruisant et accusant toujours les autres.
Honte á vous
Une question que mwinga aurait dû poser à Ya Nganga. A t-il été dirigeant de Étoiles du Congo dans les annees 70. Il vous aurait du oui. Je le revois chez Mama honorine, sa mère, en plein bacongo, vêtu de sa tenue Jaune et Vert alors que nous autres étions yoka dia Mama, lui qui n’a jamais été au PCT. Ya Nganga était très loin de nos petites considérations. Toute sa vie Ya ganga, Ya diag pour les intimes a tjrs été cohérent.
Chers compatriotes,
Ne vous fatiguez pas avec ce centrafricain de Hoji de Mfoa, digne fan de Théophile obenga. Que pouvez attendre d’un individu qui passe à Dabira RTV?
Oui, Mfoa n’est pas congolais. Comme les mapapa, ils sont des étrangers que les congolais ont reçu à bras ouverts. Demandez lui où sont enterrés ses deux parents? En RCA.
Bakala telema toi tu vis au congo ou á l’ etranger comme pres de 4% des congolais? Evitons ce genre de seftarise far on est presque tous etranger quelque part.
» Nguris disparus à la présidence: Le sous officier Ngoteni Romeo, en service à la DGSP, a été trouvé mort, nu, ligoté dans les geôles de la Présidence après les tortures et traitements inhumains infligés par le Colonel Serge OBOA, sur instruction de SASSOU. La veillée mortuaire se tient dans la rue Okouessé No 9 à Mikalou. Les parents et les ressortissants du district d’Allembé menacent de saisir la CPI. »
Cela est lout à fait légitime de saisir la CPI. Ne pas le faire serait un acte de lacheté. « SASSOU NGUESSO NE MÉRITE PLUS D’ÊTRE PARDONNÉ »
http://mbikidenanitelamio.com/2015/01/01/sassou-nguesso-ne-merite-plus-detre-pardonne/
« Il est d’ailleurs temps que le peuple congolais se mobilise pour se débarraser du génocidaire Sassou-Nguesso et sa clique « .Il est incroyable que des militaires, parmis eux des officiers se laissent brutalement emprisonner comme des enfants sans défences, sans la chance de sortir saints ou vivants des prisons ou on les enferme.. Les militaires doivent se rebeller, renverser Sassou et son clan et donner le pouvoir à une opposition crédible et civile.
La présidence du Congo Brazzaville est entre les mains d’un grand criminel, d’un terroriste, génocidaire.La direction de la police du Congo est entre les mains des assassins, génocidaires en l’occurrence par Jean François Ndenguet.
https://www.youtube.com/watch?v=Gxktoh5Wnog.
« Dans l’affaire dite des disparus du Beach de Brazzaville, les témoignages concordent. C’est Jean-François Ndenguet, à l’époque colonel, qui venait en personne au Beach pour chercher des jeunes gens de l’ethnie Lari, qu’il présentait comme « ninjas », pour les soumettre à des tortures atroces, avant d’être lâchement assassinés par ses sbires. Et d’ailleurs que l’implication personnelle de Jean-François Ndenguet dans l’affaire du Beach fera l’objet de notre prochaine publication: son rôle, ses faits et gestes…des récits concordants des vrais témoins de cette épineuse affaire nous parviennent déjà.( Elie Smith ): http://www.dac-presse.com/actualites/a-la-une/societe/2152-2015-04-03-17-52-51.html
« L’affaire des disparus du Beach est une tuerie collective orchestrée par des hauts responsables de l’État, qui s’est déroulée entre le 5 et le 14 mai 1999 au Beach de Brazzaville sous la responsabilité de Sassou, arrivé au pouvoir deux ans plus tôt à la suite d’un violent coup d’état militaire en 1997. »
http://blogs.mediapart.fr/blog/jecmaus/250514/congo-brazzaville-le-massacre-du-beach-de-brazzaville-1999-le-crime-contre-l-humanite-des-milices-sasso
Pas de dialogue avec Sassou Nguesso, sa clique et son PCT. Le Congo a besoin de la transition sans Sassou Nguesso et sa clique ainsi que le PCT ainsi que tous ceux qui sont auteurs et participants des assassinnats, des malversations financières, crimes ..contre l’humanité.
Nous devrons réellement nous atteler à travailler au Congo après le rnversement du régime Sassou Nguesso pour le changement des mentatalités.
AH! BON MFOA N’EST PAS CONGOLAIS DE BONNE FOI!
JE CROYAIS QUE C’ETAIT LE N’KOUA QUI ESPIONNE LES CYBERMILITANTS POUR LE COMPTE DU CNS D’OKEMBA EN INTERVENANT DANS TOUS LES DÉBATS ???
A QUICONQUE.
Avec tout le respect pour le Ministre NGANGA, mais ce retour me rappelle celui de Paulin MAKAYA. Comme tous les anciens hommes politiques, il veut aussi se positionner; c’est son droit. Pour moi avant d’accepter tout ce monde, il faut aussi accepter le retour sans condition du President Pascal LISSOUBA. En les voyant tous avec les ITADI, les KOUKEBENE et NIMI MADINGOU, etc…, on aimerait nous faire croire que le President Lissouba était le seul coupable du régime déchu.
C’est pourquoi je pense qu’il est bon qu’il soit rentré retrouver sa Famille, mais de la a faire des interview comme pour faire croire qu’il est utile pour construire le Pays, nous préférons une nouvelle classe. A votre plus grande surprise, attendez vous a ce que le President SASSOU récupère tous ces Gens qui rentrent, pour former un Gouvernement qu’il dira de large ouverture, et nous imposer une transition. Et quand je lis mon frère Helios 777, qu’il m’excuse, mais c’est sur ce langage que nous hommes du Pool sans analyse approfondie commençons par dédouaner même les coupables avec les termes genre: « YA NGANGA….YA DIAG etc… C’était pareil avec les KIHOUNDZOU: « YA MOREL…Commandant VITAL etc… des criminels dont la place se trouveraient plutôt dans les prisons.
Non Mr. le Ministre soyez comme feu President OPANGO qui s’est fait prisonnier lorsqu’il apprenait l’arrestation du President YOULOU; c’est çà la loyauté.
C’est ma façon de voir les choses, veuillez me répondre sans m’insulter.
Comme l’ a si bien dit hélios777 ya DIAG est resté toujours coherent par rapport aux problèmes personels qu ‘ il a du subir moralement suite aux deces tour à tour de sa maman honorine LEMBA minoret et surtout sa grande mère ma MBIRI qui etait une patriache decedée lors des evenements de 1999 dans un village du pool loin de ses enfants petits fils et arrieres petits fils, je pensais trouver une personne aigrie et revancharde.
Paroles et analyses ayant de la hauteur de vue et, pour cela, très appréciables. En tout cas, elles rompent, de façon évidente, avec le subjectivisme endémique des Congolais. Reste tout de même discutable, mais c’est là un point de vue, la question de l’organisation d’un dialogue sous le règne de Sassou-Nguesso, devenu absolument sans complexes dans la bêtise et autres antivaleurs, depuis son retour au pouvoir dans les conditions que tout le monde connaît…Ce n’est pas du tout mon avis. Après qu’ils aient fait autant de mal, après avoir autant pillé et tué, malmené l’Etat, son tissu socio-culturel, je suis convaincu qu’ils n’hésiteront en rien pour détourner ou arrêter un dialogue qui leur est défavorable. Bref, une fois de plus, mes hommages pour cette hauteur de vue
M.Anonyme,
M. Ganga que je connais très bien, ne prétend jamais être un homme parfait. Malgré ses défauts, comme tout homme, il est un homme qui nous parle avec sincérité dans son interview.
Contrairement à ce que vous écrivez, M. Ganga ne fait pas l’apologie du Président Lissouba, ne cherche pas à ignorer ce qu’il a fait de mal, mais il dit franchement que le Président Lissouba n’a fait que gérer des conflits pendant son mandat de 5 ans. Le dire, ce n’est pas être lissoubliste. Et il n’a rien de comparable avec les Munari, Mbéri, Moukouekoue et autres Tamba-Tamba..
M. Ganga est de la classe des grands commis d’Etat comme Auxence ickonga, Pierre Félicien Nkoua, Antoine Kaïne, André Milongo, Alfred Raoul, Félix Malekat, Nicolas Mondjo, Hilaire Bounsana, Emmanuel Ndebeka, Maurice Sianard, Hervé Majordhomme, Theousse, Alphonse Nzoungou, Gérard Bitsindou. Daniel Abibi, Pascal Gayama, André Bokimba, Michel Kongo, etc.
C’est votre droit de ne pas aimer M. Ganga. Mais de grâce ne le salissez pas et ne lui faites pas dire ce qu’il n’a pas dit..
M. Ganga est un grand Homme comme son ami le Ministre Jean-Luc Malekat. Nous les avons vus à l’oeuvre pendant la Transition de 1991 -1992. Tel que je le connais, si par aventure le Président Sassou arrive à connaître le sort du Président Lissouba et du Premier Ministre Kolelas, et qu’il vienne frapper à sa porte, il l’accueillera, malgré tout le mal qu’il lui a fait. M. Ganga a le coeur sur la main. Il est un rassembleur. Notre pays a besoin des gens comme lui, suttout dans cette période où comme disait le Premier Ministre Kolelas » l’une des conséquences les plus dramatiques, c’est l’explosion d’une flambée de haine tribale qui fait qu’aujourd’hui des Congolais fuient d’autres Congolais, alors qu’ils vivaient jusque là ensemble, que le voisin ou le collègue de travail qui, hier, était un ami, est tout â coup devenu un ennemi irréductible du simple fait qu’il n’est pas du même terroir.. »
Le retour de M. Ganga au pays n’a rien à avoir avec l’éventuelle fin de règne du Président Sassou. Pourquoi selon vous, ne doit-il pas retourner dans notre pays ? N’est-il pas congolais comme vous et moi ? Comme il le dit si bien lui-même, le Congo est notre pays à nous tous.
En tout cas, pour ma part, je félicite M.Ganga pour nous avoir tenu des propos aussi francs que sincères et pour sa vision pour le Congo. Nous sommes loin des discours démagogiques que nous avons l’habitude d’entendre. Merci M. Ganga.
Jean-Marie DIKAMONA.
Quoi, Gérard Bitsindou, le meme qu’on a connu comme directeur de cabinet de Sassou puis president du conseil constitutionnel? Non, comparer Ganga a Bitsindou est une injure, c’est pas gentil de votre part.
Le Ministre Nganga est de ces congolais qui en ayant vécu dans des milieux hétérogènes et cosmopolites savent dépasser les clivages moyenâgeux qui entrainent le Congo vers le bas comme:
-tous les likoualiens ne sont pas de guerriers féroces;
-tous les Mbochis ne sont pas voleurs;
-tous les tékés ne sont pas des craintifs de l’eau;
-tous les laris ne sont pas médisant;
-tous les Kongos ne sont pas tribalistes;
-tous les Mbembé ne sont pas des brutes;
-tous les Kouyous ne sont pas des as du couteau pour égorger;
-tous les Vilis ne sont pas fiers et bon vivant;
-tous les batsanguis ne sont pas épicuriens;
-tous les kambas ne sont pas volages;
-etc…
Monsieur le Ministre, vous êtes un homme de conviction, et poursuivez votre chemin avec courage sans fléchir et faites ce que vous croyez être bon pour notre pays meurtri.
Anonyme m’a cité sur le fait que j’ai nommé Mr Nganga par Ya. Je concède juste que c’est un témoignage privé parce que je connais l’homme et que mon post est plus un éclairage sur l’homme qu’une contribution politique.
Quant à la comparaison avec Morel Kouhouzou, je vous la laisse.
Á Muana Mawa
Frère.
Ce qui m’intéresse en tant que congolais, n’en déplaise aux tribalistes parés de pseudo bonne conscience, est de voir un tel commis de l’État nous ouvrir les yeux avec une analyse tirée de son expérience auprès du président Lissouba.
Je me suis prononcé dans le fond et non sur la forme.
À Claude Baghana
Frère.
Votre TRIBALISME est visible comme le nez sur le visage. Lisez déjà mes posts avant de venir déverser votre bile anti-mbochi.
JE SUIS RESPONSABLE DE CE QUE J’ÉCRIS ET NON DE CE QUE VOUS COMPRENEZ…
Votre tribalisme vous conduit à épargner les propos VIRULENTS de notre frère ANONYME et à s’en prendre à moi parce que vous êtes aveuglé par votre tribalisme… Toujours la référence aux régions et aux ethnies..
Oui, je suis congolais de culture téké et point. Et si cela vous dérange!
LE SUICIDE EST ENCORE GRATUIT.
D’AILLEURS OÙ EST-IL ÉCRIT QUE JE ME CONSIDÈRE COMME INTELLIGENT?
Si vous êtes complexé et ben rehaussez votre niveau ou lieu de se plaindre… en bon nègre.
Vous reprochez à sassou d’être dictateur et vous demandez au webmaster de m’exclure?
Vous êtes tout aussi dictateur que sassou sauf que lui l’applique au niveau national et vous sur congo-liberty.
Sur ce site, il y’ a plein de propos tribalistes que vous n’avez jamais condamné puisque vous même vous l’êtes et tenez de tels propos.
Comme vous ne savez pas argumenter, vous pleurnichez chez le webmaster pour m’exclure.
Qu’est ce que je m’en tape!!!
Vous avez une personne qui a coalisé ses amis, quand elle ne change pas de pseudo pour m’ injurier gratuitement car là sont ses seuls arguments.
Je chie dessus!!!!
A MFOA,
Mon frère ne cède pas comme un faible quand même, réponds-lui sans employer les termes du genre » chier dessus », c’est d’abord impropre pour un garçon éloquent comme vous. Meme le President SASSOU nous ne l’insultons pas mais le qualifions de ce qu’il est, ce qui est différent de l’insulte. Notre ennemi c’est lui. Si seulement il respectait le serment qu’il avait prêté devant son complice LENGA Placide, aujourd’hui nous serions au travers de ce site chacun en train de défendre notre Candidat dans une atmosphère bon enfant.
Donc je t’encourage a apporter tes arguments car il des points de vue que tu défends qui m’intéresse.
Il y a des hommes maudits eternellement … On a tous lu le meme texte de Ya Diag. Pourquoi venir le critiquer parce qu’il n’a pas critiquer Lissouba? Mfoa il n’y a que la haine de Lissouba que tu as voulu lire dans l’interview de Ya Diag? Si tu es un fils du Pool comme moi, honte a toi!
Merci tonton DIAG pour ce beau texte ,vous faites un très bon diagnostic du désastre actuel dans le pays ! Mais en revanche il faut avoir le courage de le dire que seule le président Français pourrait mettre fin à la dictature au congo ! Car un dialogue dirigé par Sassou tournera à son avantage , ce dernier détiens tout l’argent du pays avec enfants et neveux , tous ces faux opposants DZON , Moukouéké , Tsaty Mabiala , Parfait Kollélas , Ntoumi , Mierrassa , Okombi , Kinfoussia ,Paulin Makaya , MPoungui perçoivent de l’argent en direct de la mafia d’Oyo ! Il faut donc demandé à la France qu’elle puis organisée avec le concours de l’ONU une élection crédible au congo .
Á Anonyme.
Frère.
Je n’ai pas de haine contre Lissouba, j’ai voté pour lui, non c’est plus de la déception d’avoir été trahi par un parti et un homme qui se disent panafricains.
Il est logique de critiquer un putschiste sanguinaire, mais très facile. En effet, c’est Lissouba comme vous avez su le dire entouré par les cinq de la Bouénza qui a servi à ce sanguinaire un retour à la tête du Congo inespéré ( inviter Savimbi déjà lâché par les USA au défilé du 15 août, c’est manquer de lecture politique) .
Ensuite, il n’avait pas su gérer les relations avec la France colonialiste. Pour un homme qui a étudié et vécu en France, cela prouve comme en 1965 quand il était premier ministre, qu’il n’était pas prêt à diriger.
Les vrais premiers crimes politiques commencent en 1965… Matsocota, Pouabou, Moussouémé… enlevés et tués, Lissouba était premier ministre…
Il ne suffit pas d’être professeur pour être un leader.
Ni Obama ni Hollande ne le sont.
Être président demande d’être fait d’un bois spécifique donc ce n’est pas l’homme le plus brillant ni le plus intelligent qu’on attend.
Dans une analyse et dans un débat, ce qui est recherché c’est l’émergence de la vérité.
Il est donc nécessaire d’être objectif et de la confrontation émerge la vérité qui ne se décrète pas en dialectique.
Sur ce site, le tribalisme anti-mbochi et anti-nordiste dépasse l’entendement. Nous le relevons tous au travers de beaucoup de posts.
Que fait le webmaster?
Et puis, faites un jeu de carte pour comprendre que sassou ne peut pas tenir aussi longtemps au pouvoir si les autres ethnies n’avaient pas leur part du gâteaux.
Dans le renseignement, la complicité des autres parties, clans et ethnies sont incontournables comme Israël le prouve avec les palestiniens (la mort de Arafat, le missile sur le Cheik Yacine, etc), les USA avec Oussama Ben Laden, etc…
Les analyses simplistes et plates occultent la réalité des faits:
1) Presque tous les partis du Congo sont tribalistes. On ne peut pas dénoncer le tribalisme des autres et cacher le sien. Forcément avec de tels partis, vous retrouvez le tribalisme à la tête de l’État et dans sa gestion.
2) Tous les trois principaux partis ont disposé des milices qui ont donné la mort à plus de 10.000 de nos compatriotes. Là aussi certains essaient de se dédouaner pitoyablement. Une vie de prise est déjà trop et inacceptable. Essayer de tuer un seul homme en Occident pour le comprendre. Je suis le premier à honnir okombi salissant et son front 400.
3) Le Congo n’a pas la maîtrise de son destin. Son sort se décide en France… C’est bien la France avec la structure Magenta qui avait scellé le sort de Lissouba, le reste n’était que mise en scène… pour les go-go.
4) Le fanatisme aveugle.
Au Congo nous n’avons pas encore Boko Haram mais beaucoup ont déjà l’esprit de Boko Haram. Il suffit de voir avec quel fanatisme ils veulent imposer aux autres leur vision.
Ensuite, remarquez que vous avez été bien virulent dans votre post, mais épargné par les attaques…
A Mfoa
Votre dernière analyse me va droit au coeur car elle montre la triste réalité du congolais surtout au sud où l’ on oubli vite que les ninjas par exemples ont existés avant les autres milices. Au sud on critiques très les présences des kolelas nsilou mvouba munari nguimbi etc dans le pillage du congo surtout comme munari ou kolelas qui disent ou font croire être contre le changement de la constitution tout en restant au gouvernement. Pour certains bowao ou du pvt qui critiquent sassou n’ont pas ce droit parce du nord mais ceux qui sont encore en poste et pillent eux parce que sudistes ont ce droit. Vous avez comme moi compris au sud c’ est 2 poids 2 mesures la démocratie á géometrie variable et malheureument congo liberty et bien d’autres deviennent des caisses de resonnances sans rien dire. Essayer de vouloir travailler avec tous ces partis on étant du nord comme on france quand vous parler á un agent immobilier pour acheter ou un appartement au téléphone sa passe mais en face en voyant votre couleur de peau noir tout s’ écroule. Voila comment sont tous partis surtout du sud et de l’opposition. On ne verra jamais mvouba toumi nsilou makaya mampouya et kolelas ou kinfouissa et companie du sud se critiqués en public. Les nordistes sont utlisés plur renversés sassou et seront après pourchasser voila le plan du sud. Je ne suis pas pour autant un soutien au changement de la constitution et je suis pour que sassou parte mais sans que l’on me prenne pour un naif. Merci mfoa restons vigilant dans tous les sens sans tribalisme et ni stupidité.
A Mfoa (correction des coquilles)
Votre dernière analyse me va droit au coeur. car elle montre la triste réalité du congolais surtout au sud où l’ on oubli vite que les ninjas par exemples ont existés avant les autres milices. Au sud on critiques très peu les présences des kolelas nsilou mvouba munari nguimbi etc dans le pillage du congo surtout comme munari ou kolelas qui disent ou font croire être contre le changement de la constitution tout en restant au gouvernement.
Pour certaines personnes mr bowao ex ministre donc libre du devoir de reserve ou tout autre membre du pct qui critique sassou on ne leur reconnait pas ce droit parce du nord. mais ceux qui sont encore en poste et pillent eux parce que sudistes ont ce droit. Vous avez comme moi compris qu’au sud c’ est 2 poids 2 mesures et la démocratie y est á géographie variable et malheureument congo liberty et bien d’autres site deviennent des caisses de resonnances sans rien dire.
Essayer un jour de vouloir travailler avec tous ces partis on étant du nord. Vous verrez vite comme on france quand vous parler á un agent immobilier pour acheter ou surtout louer un appartement, au téléphone sa se passe bien mais une fois en face en voyant votre couleur de peau noir tout s’ écroule. Voila comment sont tous les partis surtout du sud et de l’opposition. On ne verra jamais mvouba toumi nsilou makaya mampouya et kolelas ou kinfouissa et companie du sud se critiquer en public. Les nordistes sont- ils utlisés pour renversés sassou et seront-ils après pourchasser et est le plan de certains au sud?
Je ne suis pas pour autant un soutien au changement de la constitution et je suis pour que sassou parte mais sans que l’on me prenne pour un naif. Merci mfoa restons vigilant dans tous les sens sans tribalisme et ni stupidité.
Á Anonyme.
Frère.
Le peuple a toujours le choix.
Ce putschiste peut organiser son référendum, nous n’irons pas voter et un référendum requiert un quorum minimum.
Aller voter NON c’est donner un chèque Blanc à ce sanguinaire et son système pour en ressortir un OUI.
ET PUIS PRENONS LE COURAGE DE MANIFESTER TOUS JUSQU’AU DÉPART DE CET IMPOSTEUR. IL NE POURRA PAS TOUS NOUS TUER.
A ANONYME,
Cher compatriote je me permets ici une fois de plus de vous interpeller car le langage utilisé dans vos pots ci dessus ne me laissent pas un seul instant tranquille; je veux dire qu’il est temps de ne pas parler en terme de sud ou du pool, « les sudistes » ont fait si , ont fait ça ,,ont subit ..bref tous les Congolais le savent qu’il y a eu des génocides au Congo perpétrés par le PCT et ses dirigeants.
Partant de la cuvette jusqu’au pool tous nous savons à peu près ce qu’il en ait résulté et dans ces forfaitures tous les mbochis n’y ont pas contribué comme aussi tous ceux du pool n’ont pas aidé Ntoumi à massacrer des ninjas de Kolélas. l’argument qui consiste à ronger tout le monde dans un même sac n’est pas une vérité absolue, car le jour j nous saurons qui a fait quoi pendant ces années de deuil. enfin traité certains congolais de ceci ou cela par ce qu’ils sont nés à gauche ou à droite n’est pas non plus la preuve que tous profitent du système.
S’il faut faire le compte on constatera que les milices ont appartenu autant à Kolélas qu’à Lissouba et Tchystère en sus de ceux de Ntoumi. aussi les gens oublient qu’entre les soit disant « nibolek et les lari » il ya bien un froid, ajouté au fait les kongo de Milongo ne supportent pas ceux de kolélas. donc cette démonstration c’est pour dire que le débat n’est pas à ce niveau et le concentrer là est une bassesse que tous nous devrions éviter. je pense qu’il est serein de discuter de ce qui élève les débats , ce qui va nous conduire à la réflexion sur des problématiques de dimensions hautes, et non se prendre la tête à s’enfoncer dans un tribalisme ou régionalisme stérile.
Pourquoi donc taxer Sassou de tribaliste si déjà à ce niveau les jeunes restent cramponner dans ces thématiques qui réfutent les autres? qui les repoussent loin de la nation
A MFOA,
je vous lis constamment et je trouve que vous êtes incompris car souvent les gens ici veulent vous ramener au débat stérile de l’ethnie et le tribalisme, j’ose penser qu’il est temps de ne point répondre à ceux là et suivez votre chemin; celui de toujours apporter la nuance lorsqu’il le faut. Vos intervention sont d’un niveau élevé je me permets de le dire malgré que je ne soit pas ici pour apporter ce genre d’appréciation, mais je le clame et le dis fort tant pis pour ceux qui ne s’accrochent pas.
Ceux qui viennent ici pour insulter et ne rien apporter de consistant alors que nous devrions allez de l’avant , tant pis pour eux car être intelligent n’est pas une tare. Cher ami continuez donc à nous édifier autant que le font tous les autres compatriotes qui ont pour préoccupation la libération du Congo du joug des prédateurs et des oligarques.
A ANONYME
COBRAS, NINJAS, MAMBA COCOYES, AUBEVILLOIS et AUTRE DE NTOUMI qui ont était le responsable? c’est pour dire que le tribalisme ou le régionalisme est une arme des faibles,,,ce que veut la jeunesse aujourd’hui c’est aller vite à la reconquête du pays des mains des prédateurs; qui ont eux des ramifications financières partout. Pour travailler et reconstruire ce pays il faut donc l’unité.
« les responsables » j v dire à anonyme
PAS DE DIALOGUE, PAS DE REFERENDUM, PAS DE TRANSITION pour ramener l’homme de masse au pouvoir ou pour lui assurer ses arrières comme à la sortie de la conférence nationale en passant par la transition et jusqu’au quinquennat destructeur et chaotique du Professeur Lissouba.
Imposons-lui le recensement spécial, la révision du fichier électoral et la mise en place d’une commission électorale véritablement indépendante.
Avec tout le respect que j’ai pour le Ministre Dieudonné Antoine Nganga, son diagnostic et son éclairage, certaines de ses propositions sont bien accueillis mais de grâce, nous ne voulons plus qu’on nous le fasse à l’envers comme au temps de notre Mgr Nkombo.
Mgr NKOMBO a été pris comme un sauveur, il a été respecté, très pris au sérieux par les congolais jusqu’à le vénéré. Il a trahi les espoirs de tout un peuple! Nous ne voulons plus de cette vielle classe politique dont les uns et les autres sont redevables à Sassou et liés par le sang, les alliances maçonniques et kabbalistiques.
Nous voulons du nouveau sang! Le Congo est peuplé à plus de 50% des jeunes pourquoi ce pays ne se donne pas la chance d’être aux mains des jeunes?
Nos anciens nous en aurons besoin pour nous apporter l’expertise mais pas pour venir sauver une fois de plus le système PCT avec son guide sassou.
La jeunesse s’organise. Nos intérêts ne seront pas défendus par l’ancienne classe politique.
Quel programme d’avenir attendre d’un Boutéflika à 75 ans ou d’un Mugabé à plus de 90 ans?
Laissons ces problèmes au futur gouvernement , c’est aussi à cette capacité de remettre le pays sur les rails qu’on jugera le futur élu et son gouvernement comme jadis l’a démontré M. André MILONGO que le Congo était gouvernable avec des hommes honnêtes, altruistes imbus d’altérité!
Á macktchicaya
Frère.
Merci et nous savons que nombreux sont les congolais patriotes.
On ne doit pas vivre dans l’histoire mais on doit apprendre de l’histoire pour ne pas répéter les mêmes erreurs.
C’est ce que vous faites aussi.
Á MILONGO MIA NGANDI
Frère.
Je suis d’accord avec vous.
Mais, cela de mon humble avis nécessite une révolution culturelle que le Congo n’est pas prêt d’accepter tant le pays est aliéné et corrompu jusqu’au bout.
1) il est souhaitable que le futur president soit jeune, même vieux, à condition qu’il n’ait rien à voir de près et de loin avec le pouvoir et le système actuel.
2) il est souhaitable de combattre les partis tribalistes ou ethnicisés en interdisant aux personnes d’être candidats dans leurs départements d’origine et environnants.
3) les recrutements devraient se faire sur concours dont le nombre des candidats se ferait au prorata de la population d’une commune, d’une ville, etc.. Cela serait valable pour tous les corps de métiers publics y compris la justice et l’armée.
4) il est souhaitable d’interdire à tous les candidats et anciens miliciens comme okombi, Morel, etc d’être candidats à un mandat public que ce soit, y compris tous les voleurs depuis 1992.
5) il est souhaitable de permettre à toute personne qui dénonce un voleur de deniers publics, d’en conserver 5% à titre de récompense, le système avait très bien marché au Costa Rica et s’est avéré plus efficace que la justice.
Les maisons construites avec les biens mal acquis seront transformées en écoles maternelles, primaires, dispensaires, cliniques publics ou logements sociaux, etc…
Les deniers à l’étranger viendront financer le Barrage hydroélectrique de Nsounda, et commencer la construction d’une université à Pointe.Noire, octroyer les panneaux solaires dans nos village de Boko, divénié, Loango, Bétoukoumba, etc…
Bref, ce ne sont pas les idées qui manquent mais les opportunités pour les mettre en œuvres… Le peuple congolais est créatif, regardez l’œuvre du president Massamba-Débat, le comportement de Opangault, la gestion de monsieur Milongo.
Comme qui dirait l’autre métis… YES, WE CAN!!!
A Milongo Mia Ngandi,
Je suis tout afait d’accord avec un Congo nouveau avec des hommes nouveaux. Tous les vieux coudous qui croient qu’il n’y’a que eux pour porter des conseils, on en veut pas.
Essayer de comprendre l’homme, c’est comprendre son histoire, sa démarche. L’interview de Mr GANGA m’a interpellé sur son production littéraire et non sur sa production politique. Que peut on attendre d’un Ministre des Affaires Etrangères, sinon habiller des meilleurs habits tous les événements. Sur ses livres, selon les résumés qu’il en a fait, je constate que tout tourne autour de l’homme et des communautés d’homme. Epitre pour la paix- Si Bacongo m’était conté – Grand Père parle nous du peuple Kongo, La nudité du pèlerin, Ntinu, la retraitée maltraitée de Mfoa et les leçons du trottoir. Tous ces titres me et nous parlent. Une production aussi pétrie d’humanité ne peut qu’être l’œuvre d’un homme de grande profondeur comme dirait Voltaire. En écho, me revient le roman autobiographique de Levy Mackany.
Qu’est ce que ça peut faire du bien de lire et de constater qu’il est des Congolais qui ont l’espérance chevillée au corps.
Merci beaucoup Ya DIAG.
Mon frère, pas frère de lumière car je n y suis pas, mais n’empêche et qu’il n en déplaise à celui qui pense que ce n’est pas possible, mon frère dis-sais je, voilà pourquoi je t’ai toujours porté à cause de cette lucidité en toi. Que le christ t’ éclaire de plus belle par sa lumière à lui et que cette lumière te rencontre et te saisisse comme saisissant Paul, (qui deviendra Saül deTarse ) sur la route de Damas. Dieu n’a pas pris l’exemple de Pharaon en vain pour nous avertir. Cet exemple qui est l’ombre des choses a venir devait être pris pour servir à tous ceux qui endurciraient leur coeur comme l’avait fait PHARAON, finissent tôt ou tard comme lui!!!
Dieu choisit le méchant pour l ‘exécution de tout mauvais dessein au jour du malheur. Puissent-ils t’écouter?
Mfoa ,tu es completement taré: homme de la préhistoire! tu cultives du tribalisme
A ANONYME,
Comment peut-expliquez c langage que tu as en vers ton compatriote MFOA? est-ce que tu te rends bien compte de ce que cela suscite?Franchement il arrive que tu fasses de bonnes analyses mais là sur ce petit texte ci-dessus , je suis étonné de voir qu’au lieu d’argumenter sur les positions de mfoa , non tu le traites,,,,,,enfin je ne juge pas mais je constate que tu t’éloignes de ce qu’est une discussion intellectuelle pour finir dans ce que tu exprimes là. J’espère que tu comprendras mon souci d’autant plus que je suis pour l’affrontement des idées et que personne n’a la primauté de la vérité puisque tous nous continuons à la rechercher. Nous connaissons tous nos détracteurs et les fossoyeurs de nos économies, pour dire que nous avions les mêmes préoccupations: sortir le pays des mains de ceux qui le coule.
Si nos discussion se focalisent ici sur la tribu, l’ethnie et la région au final nous avons rien retenu et l’on continuera à faire de la route pour ceux qui se nourrissent de nos bêtises. restons dignes et responsables vis à vis des autres et de nous mêmes.
A Macktchicaya
Soit lucide et comprend qui et qui sur la toile, et tu finiras par découvrir qui est qui : ceux qui ont double carapace. A moins d’être avec eux, dans ce cas tu ne peux que t’en prendre à ta propre turpitude.
Á Anonyme.
Frère.
Je suis un homme de conviction et reste constant sur mes positions.
Maintenant, relisez vous sur cet article, vous faites la girouette, un pas devant et deux derrière.
Bon, nous restons frères avec un amour inébranlable pour notre pays le Congo. Nous allons dans la même direction mais nous n’empruntons pas les mêmes voies…
Est-il tribaliste de saluer l’œuvre du meilleur président du Congo monsieur Massamba-Débat? De saluer le comportement de monsieur Opangault, Tchikaya? De saluer la gestion rigoureuse de monsieur Milongo?
Est-il tribaliste de vouloir doter Pointe-Noire d’une grande université? De transformer les biens mal acquis en biens du peuple?
De proposer que l’accès aux fonctions publiques se fassent par concours?
D’exclure tous les voleurs et assassins des futures élections?
Est-il tribaliste de vouloir doter en panneaux solaires les villages de Boko, Divénié, Bétoukoumba, etc?
Ressaisis-vous frère Anonyme.
Nous devons éviter de tomber dans cette GRAVE ERREUR de continuer à vouloir désigner Denis SASSOU NGUESSO comme unique responsable de ce grave problème du SANG qui ne cesse de couler depuis 1959.
En 1959, Denis SASSOU NGUESSO avait 16 Ans.
A MASSANGA,
Il me semble que vous n’avez pas compris mon message, il est question ici des compatriotes qui se prennent la tête et qui mettent en avant le tribalisme ou le régionalisme, mon intervention va dans un sens où j’essaye de persuader chacun de ne pas verser dans ce marigot là sinon ils ressembleraient à ceux qui sont au pouvoir et qui utilisent cette arme là pour nous diviser.
Si j’aborde dans cette optique là alors je suis lucide, que chacun ait une position pour ou contre le système là n’est pas mon souci car tous nous avions des opinions et des centres d’intérêts divergents.
Cher compatriote, je sais que les gens ici viennent pour la plus part défendre ceux à qui ils doivent peut-être la vie qui sait? Moi je suis un patriote et je regarde ce que je peux apporter à la société qui est la nôtre et voir comment intellectuellement faire que j’abonde dans les stratégies et théories pour amener les compatriotes à comprendre le combat qui est le nôtre. Si je n’étais pas lucide comme vous semblez le percevoir car il ya un doute dans vos propos je vous le concède.
La lucidité est un état psychologique et au delà mental, j’aimerai à mon tour savoir qu’est ce que vous envisager vous pour faire que les compatriotes trouvent le chemin de la lumière de sorte qu’ils sortent de l’obscurité dans la quelle ils sont tous plongés. je ne prétends pas venir ici donner des leçons de vie mais la vie est ainsi faite il ya des cons et des imbéciles et quelque part ceux qui sont lucides apportent de la lumière pour éclairer les autres…..sinon le pays sombrera dans le tribalisme et le rejet de l’autre.
Débattons sur le pays et non sur les personnes .
A MASSANGA
La toile est truffée d’espions et de traitres nous le savons ,,,mis ceci ne nous empêchent pas de nous exprimer à propos de la situation du pays puisque le pct occupe les médias dans tout le Congo, et les vrais congolais qui aiment leur pays profitent de cet espace pour dire ce qui est et ce qui ne va pas. Ce n’est pas un drame dire la vérité sur la situation économique ou social du pays.
A son Excellence,Monsieur l’Ambassadeur Claude -Antoine Ganga.
Veuillez trouver ici,toute mon admiration pour votre franc parler,honnêteté intellectuelle,la pertinence des vos arguments et votre loyauté à l’égard du Président élu en 1992,le Professeur Pascal Lissouba qui, malheureusement,n’a pu appliquer le programme pour lequel il avait bénéficié loyalement, des trois quarts des suffrages des Congolais;à cause du cynisme des politiciens Congolais durant tout son mandat.
Par contre,je me désolidarise de votre positionnement, lorsque vous considérez qu’un dialogue sincère et fructueux peut être organisé par le putschiste multi-récidiviste Sassou et son gouvernement. Ne vous y méprenez pas. Diplomate émérite,vous l’êtes; investissez-vous donc davantage dans la recherche d’une solution négociée qui ne pourra s’obtenir qu’avec le concours de la Communauté Internationale.Il s’agit d’inverser le rapport de forces face à la dictature régnante à Brazzaville et, réussir à lui imposer des Véritables Négociations Politiques sous l’autorité de la France,des USA,l’UE, du système des Nations Unions et de l’Union Africaine.C’est le vrai défi à relever. Telle est notre ambition.
Très cordialement,
Martin Manona.
Macktchicaya,
Je voulais attirer simplement ton attention sur le fait que certaine personne mal intentionnées sur la toile, passent leur temps à étaler leur incapacité à raisonner et dégaine leurs invectives au lieu apporter une contribution à la construction de la jarre percée qui est notre beau pays dévasté par les maux les plus abjectes,tels le tribalisme, le régionalisme le clientélisme et autres mots en isme, tare de l’héritage des années rouges au Congo. Rassure toi je t ai compris. Quand ton aime son compatriote pense- tu le traiter de taré ce n est pas faire en soi-meme d’une pathologie quel
conque?
A MASSANGA,
Merci de trouver en des congolais comme vous des similitudes dans la façon qui est la nôtre de traiter la pathologie qui gangrène le pays; je suis d’avis que pour atteindre le Golgotha les chemins sont différents tant que l’objectif reste centrer sur le bonheur collectif. Effectivement nous devrions passer outre le cap des insultes et de l’injure faciles le pays a besoin d’un souffle nouveau il se pourrait qu’il vienne de nous par conséquent nous sommes dans l’obligation de commencer à montrer des exemples d’hommes intègres imbus de valeurs républicaines. Rendons à césar ce qui et à césar et au peuple ce qui lui appartient : la liberté.
Comme l’avait souligné Madame Sidonie Salabanzi lors de la Conférence Nationale Souveraine, le Congo est géré comme une épicerie. Maintenant, c’est le pire. Le Trésor public est devenu la banque du clan Sassou Nguesso et tout leur appartient. La misère est là et le clan en est indifférent.
Les anti-valeurs sont renforcées au quotidien : la politique de la haine obsessionnelle, de massacres et d’incarcération arbitraire.
Comment le Congo pourrait-il se développer sans orthodoxie financière et sans amour pour son prochain?
Les prisons sont pleines des gens subissant la loi du plus fort. Les femmes sont violées à la Maison d’arrêt tous les soirs et les hommes sodomisés par les militaires. Sassou Nguesso n’est-il pas au courant?
Les prisonniers politiques devraient être libérés et indemnisés. Yhombi Opangault fut indemnisé et pourquoi pas les autres?
Qui est capable de remettre les pendules à l’heure?
Il faudrait comprendre que le dialogue est le seul moyen qui nous permettrait de laver le linge sale en famille et donc de nous dire la vérité en face. J’avoue que cela ne sera point le cas pour les autorités actuelles qui ont été décriées hier et qui ont de plus en plus plongé le Congo dans l’anarchisme, l’insécurité, l’obscurantisme et la faillite de la société par la ruse.
Ceux qui gèrent médiocrement devraient déjà faire leurs valises car ils ne pensent point aux générations futures.
Eh oui, le Congo se retrouve à la croisée des chemins. C’est encore Sassou Nguesso au rendez-vous.
Tout homme étant mortel, Sassou NGuesso est remplaçable. Le PCT a fait ses preuves dans le cadre de la plus grande stupidité, les tueries et le mensonge. Depuis 1969, le PCT a fait trop de mal au peuple congolais et au Congo.
Les Congolais rêvent d’une réelle démocratie et d’une meilleure gestion de la chose publique mais, ils sont muselés et ils ont peur d’aller dans la rue comme au Burkina Faso.
Pour mieux développer notre pays, il faudrait absolument la paix.
Dans la classe dite : dialogue national, un seul nom est inscrit à l’ordre du jour comme à la Conférence Nationale Souveraine. Nous citerons de nouveau les récits de ses coup-bas.
Après tant de bavures policières, est-ce que les Congolais ont le respect de l’autre? Les bombardements de la population démontrent bel et bien la cruauté de l’Homme politique congolais : Sassou, Lissouba et Kolelas avec ses prisons dans sa parcelle qu’il avait ravie au Béninois Azoumé, ancien conseiller du Président Fulbert Youlou. Aucun enfant Kolélas ne devait briguer la présidence car ils ont tous commis l’iniquité.
Des vies humaines ont été sciemment éliminées. Des orphelins sont dans la rue dans un pays faisant le bonheur des courtisans voire des chefs d’État peu éclairés, des gros villageois. La présence de Nicolas Sarkozy, l’année dernière, est de très mauvais augures.
Des veuves dont les époux ont été assassinés par les bourreaux au pouvoir ont été récupérées par ceux qui n’ont ni honte ni pitié. Ces dernières manquent de fermeté et démontrent leur légèreté. La gang au pouvoir se cramponne pour rien car c’est le moment de faire de nouveau le bilan. Chacun doit répondre de ses actes : l’assassinat de Marien Ngouabi, du cardinal Emile Biayenda,de Massambat Débat, des disparus du Beach, du génocide des populations des quartiers sud de Brazzaville et des régions du Pool, du Niari, de la Bouenza et du Kouilou bombardées. Expliquez-nous la présence des mercenaires massacrant sans vergogne les citoyens.
Des élèves sont assis à même le sol dans un pays producteur de bois et de pétrole.
Pointe-Noire, la Poule aux œufs d’or est la plus grande poubelle de la République. Allez-y comprendre ce phénomène ! Qui prendra soin de cette belle ville?
Le manque d’électricité, d’eau et d’emplois pour les jeunes, montre bien la destruction latente de la société. Le chômage est endémique et de nombreux étrangers se réjouissent de travailler dans les compagnies privées du clan Sassou.
Par ailleurs, j’apprécie bien les propos de l’un de nos grands sages congolais, son excellence Dieudonné Antoine-Ganga qui est un véritable homme pragmatique et patriote. C’est un GRAND HOMME D’ÉTAT. Il n’est point rancunier. On le sent à travers ses ouvrages où les mots : amour, paix, pardon et tolérance reviennent souvent. Pendant la transition, il accepta d’entrer au gouvernement qu’à condition de le laisser travailler avec Sassou Nguesso. Ce qu’il fit en tendant la main à Sassou, président de la République qui fut complètement isolé, aigri et malheureux.
Ah Sassou, je le voyais pleurnicher comme le président Mobutu en fin de règne ; il avait peur d’être tué. Il s’était senti humilié et il n’était plus sûr de lui. Il avait une peur bleue de Dzoumaguélé qui le faisait trembler ; et il promettait de mettre Brazzaville à feu et à sang. Il a réussi à le faire et c’est d’ailleurs le titre du livre de Dabira.
A son tour, quand il a réussi son coup d’État fortement sanglant, il renvoya son Excellence Dieudonné Antoine-Ganga aux 400.000 diables, en le faisant chasser de l’Ambassade comme un malpropre. Ainsi, il le remplaça par un ambassadeur indolent, voleur et menteur, un ancien repris de justice qui avait détourné de l’argent à Air Afrique à Paris où il était vendeur de billets.
Sassou n’a jamais était reçu officiellement par un président américain pour avoir foulé aux pieds les résolutions de la Conférence Nationale Souveraine.
Eux, ils ont un goût amer de Sassou qui fit piller leur Ambassade et aussi la voiture de fonction de l’Ambassadeur des États-Unis en 1998. Tout cela laisse des présages fâcheux.
Comprenons que la politique est un domaine flexible où il faudrait en tout temps savoir tenir compte du bien-être des autres et du développement socio-économique.
Chers frères et sœurs, le Congo a un rôle important à jouer dans le concert des Nations. Soyons solidaires et unis!
Marie-Ange Massano
A
MARIE- ANGE MASSANO, chère compatriote,
Bonjour, je viens de lire votre post et laissez-moi vous dire que vous aviez plonger dans l’ambiance des années 90 où chacun de nous espérait voir enfin le Congo sous une nouvelle ère. Mais juste après le mandat de Milongo qu’elle n’a pas été notre désarroi de revivre dans la peur avec l’emprise des quatre mousquetaires sur le président LISSOUBA.
Le temps a passé et voilà aujourd’hui dans un tumulte comme il y’a quelques années où les Congolais se demandent encore qu’est ce qui va arriver avec ces hordes budgétivores qui n’ont de cesse que le remplissage de leurs panses; et le souci de pérenniser leurs existences car chacun d’eux ayant multiplier le nombre de maîtresses.
La situation du pays est comme vous venez de la peindre, c’est vrai il n’y a pas de contestation puisque tous nous allions dans le sens de la libération de ce pays; exceptés les voleurs et assassins qui gouvernent aujourd’hui.
Pour ce faire le Congo a besoin de tous ses fils et filles patriotes imbus d’un brin de sagesse comme nos ainés incorruptibles que j’ai cité: le 1èr ministre SOUCHLATY -POATY, l’Ambassadeur D.A.GANGA et bien d’autres partout dans le monde qui sont pleins de talents et de la probité morale. faites du bruit autour de la situation du Congo partout où vous vous trouvez de manière que l’alerte arrive aux oreilles des nations toute entière éprises de paix et de justice comme cela le peuple sera sauvé de l’enfermement dans le quel il se trouve. Sensibilisé les ambassades, les représentations et les ONG sur la situation du Congo et la misère qui tue ce peuple à petit feu. Dénoncé les exactions commises par ce gouvernement et son chef partout où vous le pourrez afin de barrer la route au pct de se refaire une autre peau en travers de la naïveté du peuple.
Mes Amis,
Qui peut me dire pourquoi Denis SASSOU NGUESSO a tenu à reprendre le Pouvoir par la force ?
En je viens de lire beaucoup de commentaires. Tout se résume sur des constats et des analyses. Mais pas de solutions.
Moi, j’ai tenu à me dépasser pour apporter une solution à ces éternels constats et éternelles analyses.
Oui il faut résoudre cet épineux problème du « Pouvoir » entre le NORD et le SUD.
Oui, la création des DEUX ETATS : l’un au NORD et l’autre au SUD est la véritable solution. Les Autres Peuples l’ont bien compris et ils l’ont fait.
C’est la solution pour sortir de cette « FranceAfrique » que tout le monde ne cesse de décrier.
Oui, les Ex-Tchécoslovaques, les Ex-Yougoslaves et les Ex-Soudanais avaient tout simplement compris.
NB : Tout le monde veut se présenter comme étant « BON » alors qu’il est capable du pire.
Oui ; mentir sur un crime est très facile.
Mais avouer un crime, c’est très difficile.
Dites-moi ; est -ce que la cause pour laquelle Denis SASSOU NGUESSO reprend le Pouvoir par UN COUP ÉTAT SANGLANT sur la population du SUD a trouvé la solution ?
Prenons courage et disons TOUS à ceux qui ont créé cette situation que ce fût une ERREUR de nous avoir imposé cette « Unité » qui n’avait aucun sens.
Oui, les Français, les Anglais et les Allemands n’ont jamais voulu être enfermé ensemble.
Voilà des PEUPLES VRAIS et LIBRES.
Oui, le PEUPLE KONGO l’a compris a décidé d’apporter une vraie solution à ces Querelles Interminables.
Mes Amis,
DEUX ETATS(NORD et SUD) : c’est la solution Honnête et Équitable pour mettre un terme définitif à ces Querelles Interminables et surtout inutiles.
En 1959 Denis SASSOU NGUESSO n’était qu’un mineur puisque il est né en 1943.
Alors ne voyez-vous que le SANG coule depuis longtemps ?
Vous vous-êtes vous posé la vraie question ?
Savez-vous pourquoi un Médecin demande t-il au Chirurgien de procéder à l’imputation ?
Alors cessons avec ces « Diversions ».
Le PEUPLE du SUD qui a bien compris ce « JEU » dangereux a fait le bon choix afin d’éviter que son SANG puisse continuer à couler pour RIEN.
C’est difficile à comprendre ?
Le PEUPLE du SUD qui a bien compris ce « JEU » dangereux et qui a fait le bon choix s’appelle RPP ou BOUKADIA.
Mais Paoty Pangou, sans ces ecrits sur la scission, qu’est ce que tu es capable de faire d’autre dans la vie?
Un vrai rigolo
A Precolonialisme,
Plusieurs pensent tout bas que RPP a raison, cependant ils essayent de donner une dernière chance a l’Unité Nationale. Mais quand les gangsters a la solde du Pouvoir passeront véritablement aux actes pour imposer leur Mentor SASSOU NGUESSO et FAMILLE, tous se tairont et on ne verra personne dans les RUES. Avant l’orage faut chercher les abris; quand celui-ci frappera, il sera trop tard. Au moins avec l’action menée par BOUKADIA auprès de l’ONU, nous pourrons espérer l’intervention de celle-ci pour la scission et vous verrez tout le monde aller se cacher au SUD CONGO. C’était déjà çà en 1997; les gens épris de Paix sont tous venus s’abriter dans les Familles ou les Eglises du SUD CONGO et personne ne leurs demandait a quelles ethnies ils appartenaient et ils vivaient en sécurité. Quand les obus des cobras pleuvaient les après-midi, nous nous retirions tous vers Gangalingolo et revenions le soir dans la joie de s’être retrouvé. Mais alors en Octobre quand les cobras et Angolais sont rentrés, nos frères du Nord Congo ne nous ont pas protégé, bien au contraire beaucoup ce sont targués le titre d’agent double de renseignement a la solde de SASSOU. Et lors des massacres de 1998, nous avons vu beaucoup de ceux que nous avons assisté, être parmi les criminels. Ca c’est le propre de l’homme du Nord. Pour le Pouvoir, il perd la raison.
SÉPARONS-NOUS C’EST MIEUX
Ne pas faire injure à autrui, c’est plus que toute autre chose.
C’est le Respect à autrui qui marque la différence entre culture.
NB: On peut être franc et rester respectueux.
Qui ne voit pas qu’il y a TROP d’hypocrisie dans cette Unité ?
A PRECOLONIALISME,
Qu’on donne l’occasion a tous les Congolais e choisir ou vivre des deux Congo:
1- Sud Congo avec le respect de la personne humaine sacrée;
2- ou Nord Congo avec ce que l’on sait des actuels dignitaires du pouvoir.
Un exemple: chaque fois qu’il y’a un homme du Nord a la tête d’une structure, les premiers signes de déchéance sont les petites caisses privées créée par le personnel nordiste qui y exerce; comme au CHU et a l’hôpital militaire Mobengo, il faut payer l’infirmier pour venir faire la piqûre .
Mr. Ngakala au CHU qui se dit ingénieur d’aviation était incapable de prendre contact avec la société OTIS en France pour réparer les ascenseurs. A la place il fabrique une société de porteurs de civières pour monter les escaliers des étages.
A Maya Maya a peine on venait de terminer les travaux du nouvel aéroport que déjà les yaka noki noki prenaient les chariots en otage, faisant payer le voyageur régulier qui voudrait en utiliser. Le policier de l’aéroport devient douanier et brutal surcroît. Quant-a l’agent de police des frontières, c’est lui qui décide si vous passez ou pas: il n’a que faire de votre titre de voyage.
Ca au SUD CONGO vous ne le verrez pas, parce que nous sommes avant tout CHRÉTIENS, Frères de JÉSUS et pas des églises de réveil pour spolier les pauvres a longueur de journée par des mabondza qui n’en finissent pas.
Voila les vrais raisons de la séparation.
Je n’interviens jamais en ligne. Mais cette fois-ci, je n’ai pu résister pour dire que j’apprécie à sa juste valeur la très brillante interview de Son Excellence le ministre Dieudonné Nganga. Elle nous change des discours habituels de nos hommes politiques. Merci M. Mingua pour avoir eu la sage idée de l’ interviewer. Son interview est un régal et nous fait découvrir un grand patriote et homme d’Etat dont l’honnêteté intellectuelle m’a fascinée.
J’espère que tous nos leaders politiques tant de l’opposition que du pouvoir auront compris le message de son excellence le ministre Dieudonné Nganga, le grand visionnaire.
J’espère aussi que M. Sassou qui s’entête à vouloir organiser un referendum, au cas où il n’yaurait pas d’entente entre l’opposition et le PCT, ne se servira pas de ce prétexte pour nous amener, comme le 5 juin 1997 ou le 18 décembre 1998, encore une nouvelle guerre dont lui seul connaît le secret.
A moins qu’il ne soit un Dracula, le sang des congolais qu’il a versé depuis qu’il est au pouvoir n’a pas encore étanché sa soif ? Lui faudra-t-il encore enjamber d’autres cadavres congolais ? En tout cas, nous les mamans congolaises, sommes lasses d’enterrer nos fils et nos maris ou de les pleurer dans nos chaumières loin des cameras de la télévision, comme ceux enterrés à Oyo en grandes pompes.
Marie Paule Apendi.
APRECOLOGNIALISME, stp ne dérape point si tu penses avoir bien commencer !!! Parlant des chrétiens ceux ci ont été appelé chrétiens pour la première fois, à Antioche, tu trouves ces écrits dans les actes des apôtres (actes 11 verset 26) en fait,les apôtres marchant conformément à la doctrine de Christ sont identifiés à lui.
Par ailleurs, le sais-tu? Oui ou peut- être pas que la première assemblée considérée comme sectaire c’est, bien la mouvance de Christ défendue par le disciple Paul, parce qu’il officiait autre chose que ce que jusque là ils étaient habitué à entendre depuis Moïse. Christ révolutionne la parole, c’est de lui que vient l’adage : « À César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu »les offrandes ont été instituées par Dieu, l’église, et l’église de réveil ne fait qu’ emboîter le pas à la parole de Dieu. Dire comme tu le dis des églises de réveil c’est offenser Christ. Car Christ c’est le réveil par rapport à Moïse !
Maman APENDI,
Ce que vous dites est très touchant; mais nous avons affaire a un homme qui a perdu tous ses repaires et il a sous ses ordres des démons comme les NIANGA MBOUALA, OBOA, ENGOBO et NDENGUE, qui tiennent a jouer leur dernière carte et sont prêts a tout pour tout. Dans leur folie, la femme qui est sans défense sera la première a tomber: celle-la même qui donne la vie. Pour épargner aux Enfants de DIEU les rafles de ces démons, avec l’approche rapide de l’année 2016, appuyons le travail de BOUKADIA avec la séparation du Pays, et ceux qui voudrons vivre dans le jungle du Nord Congo suivront SASSOU. Dans une jungle c’est le mal dominant qui mange les autres et ce qui arrivera a ceux qui le suivront. Aujourd’hui tous ceux qui veulent d’un Congo uni ne donne pas les solutions de chasser le tyran parce qu’il est le plus fort et avec l’argent il achete qui il veut. Les NDZON, OKOMBI, MOUKOUEKE, ITADI, MIERASSA, KINFOUSSIA, etc… c’est tous des francs-maçons donc ils ne feront rien et sont entretenus par lui SASSOU. Par contre je suis étonné de OBOA le tueur; ce n’est pas le fils de Emile OBOA de la messe des Piroguiers? Si c’en est le cas, qu’est ce que ce bon Papa a fait pour avoir un tel démon dans sa descendance?
Pourquoi autant de méchanceté sur une personne qui a souffert de l’exil si loin de ses enfants, croyez ou pas ces dires mais c’est son vécu, je le connais très bien je suis son voisin direct , j’habite au 42 de la rue Montaigne de Bacongo à Brazzaville et eux au 44 de la même rue, sa loyauté il obtiendra au séminaire de Mbamou sous la direction du Père Malanda Didace, son défunt père ancien directeur de cabinet du maire Youlou fulbert à qui la mairie de Brazzaville pour ses loyaux services pour ce beau pays le Congo lui donnera une rue au nouveau quartier makélékélé la rue Nganga Antoine, des choses nous en avions à raconter, reconnaissons son courage de faire un retour dans un Congo par terre comme nous le savions tous c’est pas une aventure, c’est bien réfléchis de sa part et je ne peux que l’encourager.
Nganga Matondo ma mingui mou boutsindi bou sidi mou kala kou ghata, zambi ka ba nakou Jean-Pierre MATINGOU ton frère.
Dans le passé il à assumé des grandes responsabilités pour ce même pays pourquoi pas aujourd’hui de quoi aviez vous peur qu’il soit appelé pour servir une fois de plus ce pays. C’est son droit le plus absolus c’est un vrai Congolais.