Demain doit être ce que nous voulons qu’il soit
‘’Lorsque les coups de feu ont brisé le silence de la nuit, j’étais encore naïvement qu’ils tiraient en l’air. Je n’avais pas vraiment entendu des cris d’agonie, car les tireurs ne laissaient pas de chance à leurs victimes. Ils ne tiraient pas par rafales, mais au coup par coup. Je me suis rendu compte de mon imminente exécution quand mon proche voisin s’est écroulé sur moi atteint de deux ou trois balles…’’
C’est ainsi que j’ai traduit en 2004 dans la langue de Victor Hugo le monologue d’un jeune congolais d’une vingtaine d’années, rescapé de ce qui deviendra par la suite l’affaire des disparus du Beach.
Étais-je un justicier, un redresseur de tort ?
Certainement pas, juste un homme, certes un opposant politique mais juste un citoyen.
Et le récit a continué telle une sempiternelle agonie.
‘’…juste avant les secondes qui précédaient mon exécution, j’ai eu le temps de me poser la question de savoir ce que j’avais fait à mon pays, le Congo pour mériter une pareille mort… »
Le temps de cette confidence, je n’étais plus le même homme.
Je me suis souvenu d’un vieux proverbe de mon père qui disait que nous avons le devoir de laisser aux futures générations, un pays meilleur que celui dont nous avons hérité.
Pourtant des combats citoyens et politiques, j’en avais connu et pas des moindres.
De l’UGEEC à la FEANF en passant par la mort de Ange Diawara et Jean Baptiste Ikoko, la conception des forces du changement à la Conférence Nationale, les « Biens Mal Acquis »…
Mais pourtant, aujourd’hui, face à un bébé qui meurt à l’hôpital général faute d’un comprimé d’antibiotique, devant cet élève assis à même le sol, devant le regard vide de ces innombrables pères de famille qui ne savent plus comment nourrir leurs enfants : je suis un révolté !
Face aux petits clans qui jouissent sous le sourire du soleil pendant que les autres ne sont qu’une erreur de l’histoire,
Face à la solidarité primitive qui est devenue la règle d’or des rapports sociaux, économiques et politiques de notre pays,
Face au cadre qui ne peut réussir aujourd’hui au Congo, s’il n’a des accointances politiques favorables,
Face à l’entreprise commerciale qui ne peut prospérer sans l’aval du prince ou de ses vassaux,
Face à l’intelligence et la morale qui sont devenues des denrées subversives,
Face à ceux qui possèdent et qui sont prêts à la terre brulée plutôt que de renoncer à leurs privilèges :
Je suis un révolté !
Et que dire du manque d’eau, des inégalités d’accès à l’école et aux soins médicaux, de la pauvreté croissante, de la crise morale, de la corruption endémique, des détournements et de l’impunité…
A partir de 2016, le Congo produira entre 700 et 800.000 barils par jour, entrainant plus de 70.000 milliards de FCFA (140 milliards de USD) Ce n’est plus de développement qu’il sera alors question pour certains, mais de possession et de privilèges de violence et de larmes .
Le pire n’est il pas à venir pour la possession du pactole ?
Messieurs, chers frères et sœurs,
Après ce dramatique constat, les yeux dans les yeux, une seule conclusion s’impose : Nous avons lamentablement échoué.
Je ne vous embarquerai pas dans un plaidoyer politicien, ce n’est ni le lieu ni la circonstance.
Ceux qui se sentiraient concernés savent mieux que moi les mécanismes par lesquelles l’information et l’engagement politique sont possibles.
C’est de l’homme dont je vous parlerai et de sa responsabilité. De la mienne et de la vôtre.
L’homme congolais est brisé dans sa capacité d’envisager avec ses semblables un destin commun ou un destin tout court.
Ce ne sont pas les slogans du genre ‘’chemin d’avenir ‘’ ou ‘’le Congo pays émergeant en 2025’’ qui changera quoique ce soit. Au Congo personne ne croit à ses affabulations, ni l’homme de la rue de Bacongo ou de Talangai, pas même les concepteurs de ces gadgets publicitaires, et pour cause :
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Les intellectuels semblent avoir abdiqué. Les virements les plus spectaculaires sont devenus légions. Les Moungala, Okiemy ou autres Obenga, hier contradicteurs , peuvent dire une chose et son contraire en fonction de la grosseur du backchich.
Heureusement que quelques uns, aux tempes grisonnantes, souvent en exil tiennent encore, mais pour combien de temps encore ?
L’usine a fabriquer des lettrés a fermé ses portes.
Combien de lycées et d’universités avons nous construits en un demi siècle pour perpétuer la tradition du Congo, réservoir d’intellectuels en Afrique ?
Combien d’élèves dans nos villages sont assis à même le sol ?
Et la gratuité de l’enseignement publique qui a fait de moi, de vous des lettrés ?
Que sont devenus les internats de Savorgnan ou de Javouhey qui tentaient de réguler l’égalité des chances ? Combien de bibliothèques y a –il sur toute l’étendue de la République ? Et internet ?
Pourtant à l’époque dont je fais référence le budget national n’était pourtant que de quelques dizaines de milliards.
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Les politiques parlons-en. Sensés être des bâtisseurs de cathédrales sociales, ils se sont cantonnés dans le rôle d’amplificateurs des messages du prince, lorsqu’ils ne chantent tout simplement ses louanges. Défendant tour à tour des thèses contradictoires. Les ennemis d’hier deviennent des amis d’aujourd’hui sans crier gare. Nous manquons désormais d’hommes d’Etat de la trempe des Massamba Débat ou Ngouabi. Les politiques ont colonisé l’espace vital citoyen, ils sont en même temps, militaires, politiques, décideurs et hommes d’affaires.
Les politiques ne défendent pas des causes, mais des privilèges. Ils sont les mieux payés de tout le Congo. Je vous mets au défi de me citer deux ou trois hommes politiques et leur cause. Faire de la politique aujourd’hui, c’est la meilleure façon de devenir riche sans avoir de compte à rendre.
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Les églises comme les fraternités, gardiennes du temple de la morale dans les sociétés organisées, n’ont pas échappé à ce naufrage organisé. Chers frères,
j’espère en toute humilité que vous êtes conscients de l’image que le peuple congolais a de vous. Il se répète à Brazzaville, à tord me rétorqueront certains d’entre vous, que pour émerger dans la société congolaise actuelle, il faille obligatoirement être franc-maçon.
Si tel est le cas, tous les tortionnaires et autres dilapideurs des deniers publiques en sont donc membres et qu’ils assistent impuissants au dépeçage de la bête ?
Dans tous les cas, aux pires heures de notre pays (guerres civiles ,viols, vols impunité…) leur voix n’a pas été très audible.
Et les églises de réveil qui pullulent aux quatre coins de nos grandes villes, qu’apportent elles de substantiel pour que les congolais sortent de leur pauvreté morale et matérielle. Quant aux églises traditionnelles, je leur rappellerai modestement que dans un autre continent que je ne nommerai pas, la théologie de la libération a poussé les peuples à des avancées spectaculaires. A quand la théologie de la libération congolaise et africaine ?
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Et pendant ce temps, le congolais lambda désabusé ne croit plus en rien. Ni aux slogans, ni à l’homme politique, ni à l’intellectuel, ni à la nation congolaise. Il voit passer les innombrables 4 x4 qu’il ne prendra jamais, les belles villas qui poussent comme des champignons qu’il n’habitera jamais. Alors il fait comme tout le monde, un peu de trafic un zeste de corruption, bref il vivote et ne rêve plus, que dis je, il rêve encore du jour où lui aussi sera responsable politique pour voler à son tour.
Mes chers frères et sœurs,
D’entrée, je vous ai dit que je n’étais point un donneur de leçon.
Mon propos est juste un cri de rage et de révolte.
Qu’avons-nous fait de notre pays ?
Où sont passés les justes ?
Il nous serait trop facile d’affirmer que toute la gabegie, la corruption, la démolition des valeurs morales cardinales proviennent de la personne de Sassou. Oui en partie !
Mais qui a fait Sassou et son système ?
Ne sont ce pas nos lâchetés de tous les jours en temps que citoyen ?
Sassou n’a pas fait son système tout seul.
Nous sommes nous levés, lorsqu’il le fallait ?
Ce sont nos lâchetés qui ont laissé le loup s’installer dans la bergerie.
Il n’est pas trop tard, bien que l’Afrique et le Congo occupent objectivement le peloton de queue (continent le plus riche avec une misère galopante, continent ayant la plus grande longévité des dirigeants au pouvoir)
Chacun d’entre nous, d’entre vous doit se lever pour dire non à Sassou, à ce que j’ai décrit plus haut. Autrement les futures générations devraient nous condamner à non-assistance à peuple en danger.
Demain doit être fait de ce que nous voulons qu’il soit.
Messieurs, chers frères,
Dans l’invitation qui m’a été faite, il m’a été demandé de vous parler de 2016 qui semble être un point d’achoppement pour beaucoup d’entre nous.
En effet cette date marquera soit la fin d’une période interminable qui aura duré près de 35 ans de pouvoir quasi absolu avec un intermède de 7 ans et un nouveau cycle que nous devons inventer, soit le redémarrage de la même litanie.
Ma position à moi est claire et simple.
Notre pays a la chance d’opérer pour la première fois une alternance à un pouvoir qui serait allé jusqu’au bout de son mandat, la constitution de 2002 doit aller à son terme.
Du débat juridique sur l’universalité des modifications des constitutions, nous sommes arrivés aux véritables enjeux du débat politique à savoir : la modification des articles 57 et 58 qui stipulent respectivement l’interdiction de briguer un 3e mandat présidentiel consécutif, et limite à soixante-dix ans l’âge des candidats à la magistrature suprême.
C’est donc du départ ou du maintien de monsieur Sassou qu’il est question et non de Constitution, alors de la nécessité du départ de Sassou, parlons en : je ne crois pas en un homme providentiel qui à lui tout seul sauverait le Congo !
Notre pays sera ce que nous choisirons qu’il soit, pourvu que les forces vives se réveillent.
Ce n’est pas en 7 ans supplémentaires que ce dernier réussira à faire ce qu’il n’a pu faire pendant près de 3 décennies en ayant les moyens financiers qu’aucun autre président n’a pu avoir.
Quant à sa sauvegarde de la paix, mes chers frères je vous invite à revoir tous vos classiques congolais sur les différents conflits armés depuis l’assassinat de Ngouabi et de Débat.
Qui a été omniprésent et à l’origine de tous les grands conflits armés qui ont endeuillé notre pays ?
En fait, le débat sur la constitution est une joute artificielle. Elle porte deux noms :
PETROLE ET NE PAS RENDRE DES COMPTES.
2016 devra être pour chacun d’entre nous un nouveau départ sans la personne de Sassou et de son système.
Mes propositions à moi et mes amis lors des assises nationales de Paris
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Le respect stricto sensu de la Constitution en 2016. et à une pause afin de rétablir les conditions indispensables pour un redémarrage du processus démocratie.
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Une pause politique, institutionnelle et sociale sous forme d’une transition afin de rétablir les équilibres et les conditions indispensables à un véritable processus électoral et démocratique
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Pas d’élection présidentielle après 2016, sans cette pause.
Les « Assises » sont conçues pour préparer des actions communes et concertées en vue d’inverser le rapport de forces, avant pendant et après 2016. Discuter des grands sujets de l’heure devant aboutir à cette pause institutionnelle. Il s’agit de faire se rencontrer les différents acteurs de la lutte pour l’alternance démocratique.
L’ensemble des travaux permettra de compléter l’analyse nationale et de recenser à la fois le contenu de la période après 2016. Une plate-forme de concertation et d’unité d’actions pour l’alternance démocratique doit être mise en place.
D’ores et déjà, la lutte contre la modification de la Constitution est lancée et l’appel concerne aussi nos frères de la RDC, du Rwanda, du Burundi, du Burkina qui sont dans le même cas que nous.
Mes combats et mes causes en tant qu’ homme politique
L’affaire des disparus du Beach doit être résolue et les responsabilités établies. Ce ne sont pas les populations d’une quelconque région du pays qui en sont responsables. Les véritables coupables que nous connaissons tous, se terrent et sont suffisamment lâches pour dire la vérité à nos populations.
Pourquoi un tel acharnement et des justices extranationales ?
Parce que cette affaire est l’arbre qui montre la forêt, la forêt de tous ces fils que nous avons sacrifiés dont certains n’ont même pas de tombes. De Ngouabi aux morts du 4 mars 2014 en passant par les innocents du procès de février 1978.
Pour que le peuple congolais procède à la JUSTICE VERITE ET RECONCILIATION, les responsabilités doivent être dégagées, Nous n’avons pas le droit de laisser des contentieux aussi lourds être réglés par nos descendants.
L’affaire des « Biens Mal Acquis », parce que les politiques n’ont pas à utiliser la manne pétrolière à leur seul profit. Pour qu’un sou soit un sou, pour que nous revenions à l’orthodoxie des années 63.
Savez vous qu’avec un seul 4×4, il serait possible de bâtir une école primaire dans un village et garantir la paye d’un instituteur pendant de nombreuses années ?
Les détournements et l’impunité sont en partie responsables du naufrage congolais.
Pourquoi une plainte en France et pas au Congo ? Tout simplement parce qu’au Congo la justice est aux ordres et le mouvement citoyen de la justice a vocation à devenir international.
Exodus ou le retour est une initiative dont le but est d’inverser le flux de migration qui se fait presque exclusivement dans un seul sens, du Congo vers l’Europe. L’Afrique et le Congo perdent chaque jour leurs bras forts, leur matière grise et ses fils les plus entreprenants.
Un retour psychologique et physique au pays s’impose. L’Exodus intérieur et extérieur.
Il y a cependant des préalables à cela. Créer une série de synergies politiques, économiques, intellectuelles dont le but est de construire le projet national.
Ce projet national est une sorte de volonté commune pour engager les congolais dans une même voie pour un demi-siècle au moins. La création de la nation congolaise en fait partie.
Je vous remercie.
Benjamin TOUNGAMANI
Président de la Plateforme Congolaise Contre l’Impunité (PCCI)
Allocution du 27 avril 2014 à l’Hotel Holiday Inn (Gare de l’Est à Paris)
Diffusé le 2 mai 2014, par www.congo-liberty.org
Réagissant à la possibilité de modifications constitutionnelles qui permettraient éventuellement aux présidents burundais et congolais, Pierre Nkurunziza et Joseph Kabila , de se représenter aux élections présidentielles, le secrétaire d’Etat John Kerry a estimé que cela serait mal avisé. Il faut respecter la Constitution et la loi, a-t-il souligné.
Bravo! mais je crois que c’est inaudible comme message un peu a l’instar de pulsieurs billets enfuient dans une poche.
On nepeut combattre que par des ecrits, on veut voir les vrais combattants passer dans les medias publiques et etre sur le terrain pour des meetings populaires defiant toute forme de repression.
Nombreux sont les congolais qui ne lisent plus, si donc vous voulez passer votre message venez sur le terrain……
Je vais aller dans cette suite de Bons mots que Vous nous avez lancez avec dextérité, je ne peux que m’associer entièrement à Tout ce que Vous souhaitez pour notre Si Beau pays : le CONGO.
Pour notre Avenir et celui de nos enfants, il est d’autant plus Urgent à Souhaiter que les Penseurs, les Intellectuels et bien entendu Tous les CONGOLAIS qui Aiment encore ce Pays de tout faire afin que logiquement que le Président Sassou parte du pouvoir en 2016 tranquillement sans effusion de sang. Trop de Congolais sont morts pendant son Règne, il nous est même pas la peine de compter combien et qui étaient-ceux qui ont perdu leurs Vies sous Sassou.
Je l’ai déjà dit qu’il ne sera pas question que Nous l’envoyons à la CPI car Nous ne le torturerons pas mais il sera bien traité au regard de son âge. Bien entendu, nous lui ,prouverons qu’il y a dans son pays des Congolais qui pensent aussi du bien des Autres.
Il sera Très bien traité et il nous dira où seront cachés les derniers sous dans ces Multiples Comptes éparpillés dans le Monde entier, Argent qui nous permettra très rapidement de relancer Notre Pays. Il faut surtout pas que Nous sombrons dans les Vengeances injustifiées; l’exemple de la Côte d’Ivoire va nous arriver très bientôt, si la sortie de Laurent GBAGBO s’en suit après le 13 juin 2014 prochain.
Nous Aimons tous le CONGO et il nous est pas permis, ni de l’oublier sous la Peur que nous revoit le Président Sassou qui se l’approprie comme sa Propriété, ni dans l’Anarchie sans Réflexion Intellectuelle dans nos diverses démarches, ni reculer à cause des torts que d’autres font qui nous retardent ici et là dans ce parcours intellectuel pour que notre beau Continent, Afrique et notre pays, le CONGO ne subissent encore très longtemps leurs Départ vers le Réveil du départ vers le Chemin de la Vraie Prise de Conscience pour être reconnus comme un Vrai Continent qui se respecte et un pays Riche, pas très peuplé et qui croit réellement à son Avenir.
Courage et Raison à Tous les CONGOLAIS, nous nous en sortirons !
Madouma Lissafi
La poursuite du clan sassou, immigré ivoirien, dans la destruction morale et physique du pays, résulte, effectivement du manque des moyens institutionnels publics voulus par l’ensemble des congolais. Alors, que faire pour y pallier?
Vous dites, Mr Toungamani, fort justement, qu’il »faut des préalables à cela. Créer des synergies politiques, économiques, intellectuels, etc. » Cette vision à laquelle tout intellectuel ou tout congolais lambda de bon sens y adhèrent, honore ton analyse. Parce que l’ensemble des préalables ainsi égrenés doit répondre absolument à celui qui me paraît le plus fondamental: la construction d’une véritable et solide COERCITION PUBLIQUE REPUBLICAINE.
En effet, il me semble que vous êtes militaire; peu importe que vous soyez policier, gendarme ou agent des services spéciaux. Aussi, le préalable qui fait défaut à notre pays et justifie sa noyade absolue comme c’est le cas maintenant, depuis 35 ans, c’est le fait que les vrais militaires , gendarmes, policiers et autres agents de la force publique, ont toujours évolué dans une coercition quasi milicienne. Quatre milices lourdement galonnées contrôlent systématique le pouvoir total du pays au profit de sassou dénis l’immigré.
Or, la présence de ces milices ont éludé et continuent d’essorer toutes opportunités susceptibles de créer les cadres juridiques collectivement négociés pour lever la liberté, notre liberté. cette présence est donc responsable, la cause absolument fondamentale, de notre impossibilité de construire les bases solides d’une réelle superstructure. Autant vous dire, mon cher compatriote, que sans cette érection plus que dynamique d’une vraie Armée, d’une vraie Gendarmerie, d’une vraie Police et de vrais Services spéciaux, la volonté des congolais, dans leur grande majorité actuellement, ne pourra donner lieu à la construction d’une Démocratie plurielle et consensuelle.
Comment donc produire la loi et procéder à sa consommation par les congolais lorsque ceux qui son chargés de la protéger et la faire appliquer sont de vrais voyous, criminels notoires, génocidaires, immigrés pillant le pays, spoliant ce qui tient lieu d’un Etat? Comment comprendre que tous les pseudos officiers militaires, policiers ou gendarmes tiennent les manettes de toutes les maffias économiques ou non dans notre pays? Que dire de ces fameux militaires cueillis à kimongo comme des mangues très mures par l’armée angolaise?
Les congolais et leur pays vivent une situation de nullité juridique internationale. C’est le point focal auquel la transition doit apporter des solutions immédiates après la chute de sassou et ses soutiens tant locaux qu’extérieurs(France surtout). sassou règne sur notre pays et nargue les congolais parce que ces quatre milices lui servent gratuitement le pouvoir sur leurs mains. La modification ou le changement de sa constitution trouvent là l’explication plausible de ses forfaitures pérennes.
La période transitoire, parmi entre autres préalables à ériger, doit être consacrée en grande partie non seulement à la dissolution absolue de l’actuelle superstructure tirée par les quatre milices précitées.
Cependant, cette nouvelle Coercition publique démocratique sera moulée dans les marbres insécables de nos traditions et coutumes. A cet effet, une nouvelle et abondante littérature vient très récemment d’être publiée quelques magnifiques plumes congolaises. Complétant ainsi notre patrimoine très riche en la matière. Il ne sera pas donc difficile de donner du sens ou d’organiser la philosophie de cette Coercition publique démocratique, parce que étant congolais d’origine et non d’adoption, nous seront capables d’éviter les obstacles à son Erection collective.
Si ce préalable, auquel j’invite les congolais à la réflexion depuis 11 ans maintenant n’est convoquée durant cette Période de transition politique, il y a fort à parier, nous congolais et notre pays continuerons de vivre le martyr de la Côte-D’ivoire, la RCA, le Sud Soudan voire du Mali ou d’autres pays logés dans l’œil des cyclones convulsifs politiques africains.
Chasser sassou dénis du pouvoir sans solutionner ce préalable, c’est proroger les noyades abyssales de notre pays avec nous y compris.!!!
Dans cette communication, il reste des insatisfactions. devant quel groupe de congolais a t elle été faite ?
En lisant à travers les mots nous osons deviner, mais il serait bon que le doyen nous le dise lui même. Quant au contenu, deux choses nous intéressent, les assises dont il parle vers la fin de son intervention. Pour quand ? et avec quel contenu ?
Pourquoi le comité d’organisation qui avait été désigné et non élu, tarde t il pour nous faire des papiers explicatifs ? certes dans cet article on parle d’objectifs mais sans insister.Nous voulons que ces objectifs soient clairement .énoncés. Que faisons nous avant 2016?
Attendre patiemment ?
Quels sont les mots d’ordre alors ?
pourquoi le doyen ne prend t il pas la croisade du non contre la modification à bras le corps comme les BMA ou le beach?
faire des articles c’est bien beau mais c’est auprès de nous autres combattants que nous voulons le voir
A bon entendeur salut
@ combattant,
C’est bien de critiquer, devant qui, devant quoi,pourquoi si, pourquoi ça…mais jamais nous n’avons le courage de mettre nos véritables identités parce que nous avons la trouille.
Si vous êtes prêt à vous battre pour vos idées, alors , n’utilisez plus de pseudo.
Cet article est clair et net, et les positions de Ben Toung sont claires. Point besoin de pavoiser !
Merci vieux Ben, au moins toi, tu es un homme, un vrai.
Les résolutions finales actées collectivement par le groupe de Mr Toungamani, sont judicieuses. Je dis : Très bien vu!! Elles rejoignent mes propres stratégies pour sortir efficacement et durablement de la crise de conscience qui mine la société congolaise. Ce sont là, quelques idées qui serviraient à redonner confiance aux Congolais qui ne croient plus en l’homme politique.
Par exemple, il n’est pas urgent d’entreprendre des élections aussitôt après le départ de Sassou en Août 2016.
Il faut une période assez importante ; 1an à 2ans où le Congo devra subir » une radicale cure de désintoxication », une dépollution complète. Un président de transition conduira méthodiquement cet assainissement du pays avant de nouvelles élections présidentielles ouvertes à tous.
L’objectif est de mettre à la disposition du citoyen, des institutions ultras modernes et vertueuses. Nous pourrions sans jeux de mots, parler de » Renaissance Nationale ». Une nouvelle plate forme institutionnelle sur laquelle les Congolais vont devoir bâtir un Etat de droit démocratique, moderne et tendu vers le bonheur de tous.
« Faire table rase » et placer de nouveaux outils que le peuple souverain aura librement choisis. Actuellement le pays est ingouvernable parce que de nombreuses affaires criminelles, de gigantesques détournements d’argent ou des contrats louches avec des pays étrangers, polluent profondément le patriotisme des compatriotes.
Mr TOUNGAMANI serait -il en campagne pour diriger cette Période d’Assainissement du Congo? (PAC)
Je n’ai pas l’habitude de reprendre les autres à la suite de leur papier mais Notre Pierre Ngolo se montre plus intéressant que les Autres. Voilà pourquoi est-ce que Notre Pauvre Etre de Simple Noir n’est ni respecté, ni considéré, ni même compté dans le contingent des hommes sur Terre.
Mais je le respecte tellement que l’effort qu’il a eu te qu’il a pris pour nous faire part de ces grandes pensées nous Honorent tous en Afrique. C’est en comptant sur toutes ces Forces verbales et même physiques que l’Homme Noir se libérera de ces Incuries et de ces Hésitations. Pourvu que Nous, les AFRICAINS prendront Conscience qu’on ne compte pas dans l’échiquier Mondial des Grands Hommes.
Si je me suis trompé alors je Vous demande Pardon et à la Prochaine, je ne ferai pas les remarques désobligeantes à autrui, Merci !
A propos je ne suis pas CONGOLAIS mais plutôt AFRICAINS du fr. C FA et Nous y sommes déjà
Soumis, alors cela suffit pour qu’on puisse discuter de Notre Indépendance d’Esprit avant de se TRAHIR, merci au KGB.
Une pause démocratique, c’est une grosse anarque, qui vous elira président de cette transition? Où allez-vous tirer cette légitimité? prendre le risque d’installer un pouvoir illégitime après 2016, c’est permettre à DSN, de reprendre le pouvoir par un coup de force, dès qu’un pouvoir lui sera favorable en France ou aux USA, car vous serez tous illégitimes. Cette cabale est organisée par JDO qui, fort de sa puissance militaire compte controler cette transition et en découdre à la première occasion. Mais je suis mdr, En 91, la conférence nationale a été organisée sous le mandat de sassou, qui était président, il n’y avait aucun vide juridique, aucun pouvoir vacant. Mais après 2016, qui sera président, le temps de vous permettre d’etre d’accord sur le président et le premier ministre de la pause démocratique? vous voulez conduire le pays à une autre guerre ou quoi? l’angoisse des congolais doit se terminer en 2016, on ne peut prendre le risque d’allez en aventure, après cette date?
A jeune Pato
Tes interrogations sont peut être légitimes mais d’une grande naïveté.
tu veux qu’en 2016 nous élisions un président sans une pause démocratique.
sur quelle constitution ?
A moins que tu penses naïvement que le départ de Sassou sera aussi le départ de son système
qui truque les élections. Avec quel recensement ferras tu les nouvelles élections, celui où la forêt est plus peuplée que la savane?
Tu penses gagner des élections contre le système PCT ?
Si tu as une meilleure formule donne la nous pour avoir des élections transparentes.
Tu as parfaitement raison de penser que 2016 doit être la fin d’un cycle et que le Congo doit éviter un bain de sang. ce n’est pas en prenant des demi mesures que nous préserverons la paix;
c’est peut être pour cela que la solution du soulèvement populaire et l’interruption nette du processus actuel serait la meilleure formule. de toutes les façons avec la pagaille que Sassou a mis en place, la période des sacrifices n’est pas à écarter.
J’attends de ta part tes arguments pour avoir des élections fiables en 2016
Reunions,receptions et d’autres genres de rencontres sur la place de Paris pour tenter de resoudre l’equation Congo paraissent maintenant comme une monotonie.Mr Sassou a l’oreille dure car nous savons quel est le genre de langage qu’il aime ecouter.Nous affutons nos armes car nous irons le chercher partout sur le territoire voire meme au pays de ses parents abbeys la cote d’ivoire d’ou il est originaire.Patria o muerte,Venceremos.Nous nettoyerons le Congo de toutes ces ordures qui le polluent depuis juillet 1968.
ARRÊTONS AVEC LES CONSTATS
S’il vous plaît, arrêtons avec les constatations que nous connaissons tous par cœur!
Le vrai problème du Congo est le tribalisme qui constitue la base de tous les partis politiques (upads = nibolek; mcddi = laris; pct = mbochis; urd = tékés; etc). La question centrale est comment combattre ce tribalisme! Vos propositions??? La capitale qui porte le nom du colonisateur garde toujours sa tare qui a consisté à contenir les populations du nord au nord et du sud ou sud…Quelle proposition concrète pour casser cela??? La fonction publique et l’armée sont devenues des temples du tribalisme… Comment faites-vous pour y mettre fin? En somme, si nous mettons pas fin à cette structure tribaliste, alors, nous ne pourrions pas bâtir une NATION CONGOLAISE! Surtout, ne jetez pas le tribalisme sur le dos des autres…. tous les congolais semblent être tribalistes à mourir, je ne fréquente plus trop ce milieu pour cette raison. mais j’aime mon pays, ce qui me fait peiner.
M. le Combattant, vous aussi croyez naïvement que Sassou remettra le pouvoir à un congolais non-élu, alors que la constitution que nous demandons de ne pas modifier, lui prescrit de passer le pouvoir à un Président démocratiquement élu. Mais vous êtes dans le rêve ou quoi ?
Ma solution est simple, les pseudos opposants doivent imposer un rapport de force politique à Sassou pour obtenir un vrai recensement et une élection démocratique en 2016. Pourquoi les oppositions au Burkina, en Guinée, ou au Togo arrivent à imposer un rapport de force politiques à leurs pouvoirs respectifs? Arrêter un peu avec vos conférences de presses et autres réceptions parisiennes pour venir engager le combat politique à BZV en mobilisant les congolais dans des meetings et des marches pacifiques. C’est comme cela que nous pourrons espérer une alternance en 2016, et non, en nous vendant du rêve. Non mais soyez sérieux, dans quel pays du monde avez-vous vu un président finir son mandat et ensuite remettre le pouvoir à un groupuscule de personnes sans aucune élection. Et si durant ce vide juridique, les militaires faisaient un coup d’Etat ? Sur quelle base allez-vous défendre votre légitimité, quand vous-même avez reçu le pouvoir par un jeu de passe- passe.
M MALEKAT, homme respectable et brillant, est resté scotché sur 1991, oubliant que le monde a changé, le contexte a changé et la politique a changé. Il veut être premier ministre d’une transition fantoche, alors qu’il n’a jamais pris le courage d’affronter le suffrage universel, même durant la transition, quand la démocratie était ouverte. Si jamais vous compter organiser un dialogue en 2016 pour choisir un président non démocratique, expliquez-moi quelle est l’autorité qui va convoquer cette concertation, après le mandat de sassou. Votre histoire, c’est tout simplement du vent. Avec vos propositions à dormir debout, DSN pourra tranquillement organisée une élection et, positionner son fils ou son neveu. Dans cette hypothèse, de quels moyens disposerez-vous pour contester cette élection devant la communauté internationale ? Allez-vous demandez qu’on vous remette plutôt ce pouvoir sur un plateau, sans complétion électorale ? il faut arrêter vos conneries et allez à la rencontre des citoyens. Tenez! sassou nous explique que le peuple du Niari veut une modification de la constitution, pourquoi n’allez-vous pas organiser un grand meeting populaire à Dolisie pour dire non au changement de la constitution et exiger la reprise du Recensement. Quelle est la plus-value démocratique découlant de vos réceptions dans des hôtels de luxe de parisiens ?
Vieux Ben,
les écrits c’est bien, tu n’as pas besoin de justifier ton engagement que nous connaissons tous.
Mais quelques questions:
Devant quelles personnalités feras tu cette communication?
Tu aurais du nous parler des fameuses assises?
Pourquoi faire?
Pour quels objectifs?
Quel contenu politique? Nous attendons de toi que tu prennes ton rôle dans la lutte contre le changement de constitution.
Je Vous suis solidaire dans ce juste combat.
Toute révolution commence par la communication, et après s’ensuivent les phases de l’organisation des masses et structures politiques avec pour rôle majeur l’acquisition du pouvoir. C’est vrai que les congolais n’ont pas la possibilité de lire sur le net, mais aussi est vrai le fait que par personne interposée les messages arrivent. Il faut écrire pour décrier et informer le peuple de ce qui est et de ce que vous envisager. Grand Ben ne fait là qu’un travail de pédagogie que revient à tout démocrate contrairement à l’invective et aux menaces dont certains compatriotes sont passés maîtres (PCT) Je viens de lire la lettre de Bowao ex ministre du gouvernement, lettre dans laquelle il attire l’attention du chef de l’état à suivre le chemin de non avenir c’est-à-dire celui du changement de la constitution que prône les tyrans du pct (aile dure). Comme la presse au Congo ne pas passer ce genre de lettre il a usé donc des moyens modernes pour éclairer non seulement le chef de l’état mais la population toute entière qu’il prend d’ailleurs à témoin, en sus des organisation internationales au Congo.Avoir un avis loyal et souverainiste n’est pas une offense comme certains le penseraient au pct et à son chef,,,,,l’histoire donnera raison à ceux là qui ont compris que le chemin qu’il faut est celui de l’apaisement car l’exemple de 97 est encore visible dans la conscience des populations. Si le président Lissouba n’avait pas braver le droit fondamental rien ne lui aurait fait partir précipitamment et comment? J’ose penser que la lettre de BOWAO est comprise, et que ce que le doyen a dit ici haut est aussi intelligible. Devant un peuple affamé l’on devient inaudible ; donc au pct de comprendre que le coup d’état constitutionnel envisagé n’est pas une voix salutaire ni pour eux ni pour le reste du pays. Ce que le pct a reproché au président Lissouba , lui même veut à présent agir comme jadis. sachez écouter le peuple et non vos intérêts égoïstes. ( confère: le Burkina, la Rdc)
La seule façon de régler un problème complexe est de le couper en petits morceaux. La fin du regne de Sassou est problème complexe. Les incantations de Ben au demeurant fort louables ne solutionnent pas le probleme.
Je me mets donc dans la tête de SASSOU dans le cas de la non modification de la constitution:
Si j’étais Sassou, mon intérêt serait:
1) d’aller au bout de mon mandat comme me le prescrit la constitution.
2) de confier les clés de la république a un président élu démocratiquement
3) de transmettre le pouvoir à un membre de mon bord politique PCT
4) de créer les conditions qui permettent l’élection de mon candidat.
Quid à cette strategie des reponses de l’opposition?
Mon cher NIMEHO.
Je te trouve bien gentil et indulgent. Ce n’est pas la peine de créer le doute dans l’esprit des gens…Ton Sassou est vomi et honnis par toutes les chancelleries internationales…
Une question?
Sais tu que les belges n’ont pas besoin d’autorisation de travail pour exercer en France?
l’inverse n’est pas vrai…
Lis et tu comprendras.
https://www.youtube.com/watch?v=aVMHgVZI9pk
Le discours flamingant de l’ambassadeur au Congo-Brazzaville
Lors d’une mission économique belge, Jan de Bruyne, étiqueté N-VA, a fait son briefing exclusivement en néerlandais, sans citer une seule fois le mot « Belgique ».
Plusieurs hommes d’affaires, de passage au Congo-Brazzaville pour une mission économique, dénoncent l’attitude de l’ambassadeur belge, étiqueté N-VA, qui aurait tenu un discours « flamingant » et attaqué le pays hôte.
La mission, organisée par l’agence à l’exportation flamande FIT et à laquelle se sont jointes les agences wallonne et bruxelloise, a fait escale au Congo-Brazaville du 13 au 15 décembre dernier. L’ambassadeur belge Jan de Bruyne se chargeait de la présentation et n’a fait son briefing qu’en néerlandais, sans citer une seule fois le mot Belgique et en s’attaquant au pays hôte, critiquant son passé, son président, etc, dénoncent plusieurs hommes d’affaires qui participaient à cette mission.
Les Affaires Etrangères belges ont été informées de la situation et ont indiqué « faire le nécessaire », sans entrer dans les détails.
De son côté, l’ambassadeur belge au Congo Brazzaville se défend et répond qu’il a fait son discours en néerlandais uniquement car il n’y avait que trois francophones et que ceux-ci avaient déclaré parler le néerlandais. Il dément avec force avoir tenu des propos choquants et insultants et réfute avoir parlé de pays corrompu ou avoir critiqué la femme du président.
http://www.lesoir.be/142814/article/actualite/belgique/2012-12-22/discours-flamingant-l%E2%80%99ambassadeur-au-congo-brazzaville