Les congolais ont toujours en mémoire l’atmosphère fraternelle et les gains politiques acquis de haute lutte à la conférence nationale souveraine tenue à Brazzaville du 25 février au 10 juin 1991 face à un pouvoir quasi absolu de Mr Sassou Nguesso. Depuis lors, ils considèrent cette période comme une séquence exceptionnelle et valorisante de l’histoire politique du Congo. Cette période est pour eux un repère structurant.
En organisant, ce 1er mars 2014 à Paris, un hommage international à cette conférence nationale souveraine, la Coordination Congo Ya Sika a voulu donner aux patriotes de la diaspora congolaise l’occasion d’amplifier le rapport de forces pour le changement dans leur pays et de redire l’adhésion majoritaire du peuple congolais pour cet événement qui a rassemblé le pays dans l’unité et la cohésion fraternelle et placé le Congo sur le chemin du progrès, du partage et du consensus politiques.
Des communications qui ont été livrées sur l’esprit de la conférence nationale souveraine et des échanges fructueux qui s’en sont suivis au cours des travaux, il ressort une orientation politique progressiste qui en appelle à une prise de conscience des congolais pour la construction d’une figure institutionnelle de sortie de crise de la même envergure et de la même légitimité que la conférence nationale souveraine.
Par delà la misère des concertations infantilisantes et irresponsables qui se profilent ça et là et que recherche Mr Sassou Nguesso pour se donner les moyens de se conserver au pouvoir, l’exigence de la convocation des états généraux de la nation par les forces patriotiques congolaises de l’intérieur du pays et de la diaspora est devenue une obligation historique, sociale, morale et politique incontournable.
Les états généraux de la nation, sorte de conférence nationale souveraine bis, ouvrent la perspective de fin de l’ère Sassou Nguesso et inaugurent l’alternance politique et démocratique.
Pour la Coordination Congo Ya Sika, au regard des enjeux actuels et de la gouvernance irresponsable et calamiteuse que lègue à la nation congolaise Mr Sassou Nguesso à la fin de son mandat, le changement si attendu et pressant ne trouve son accomplissement que par une alternance pacifique et consensuelle à l’image de celle acquise au lendemain de la conférence nationale souveraine.
L’union des forces de l’alternance, une alliance en construction des dynamiques de démocratie, de liberté, de partage et de modernisation du pays, est disponible pour gouverner avec raison et loyauté cette alternance le moment venu.
La Coordination Congo Ya Sika soutient les efforts du combat patriotique et national du Collectif des partis de l’opposition congolaise qui, comme elle, œuvre à la tenue des états généraux de la nation au Congo par ces temps présents ou à la fin du mandat présidentiel de Mr Sassou Nguesso en aout 2016 en vue de l’alternance crédible au Congo
La Coordination Congo Ya Sika attire l’attention de la communauté internationale sur la gouvernance dictatoriale de Mr Sassou Nguesso faite d’inhumanité, d’élimination des vies humaines et de celle de ses adversaires politiques indésirables.
Devant la situation politique prévalant au Congo, suite à l’affaire Ntsourou, la Coordination Congo Ya Sika dit son indignation face à la série des intimidations, interpellations et autres arrestations arbitraires qui se poursuivent dans les milieux de l’armée, de l’administration publique et de la société civile.
La Coordination Congo Ya Sika en appelle à la responsabilité et au patriotisme des officiers de la force publique congolaise pour matérialiser leur neutralité vis-à-vis du pouvoir politique dans leur mission de défense et de sauvegarde de l’intégrité de la nation et de protection des populations. L’armée n’a pas vocation à tirer sur celles-ci, encore moins de s’aligner derrière un pouvoir qui viole la constitution, piétine les droits de l’homme et trahit les serments pris devant la nation.
Sur le front social congolais, la Coordination Congo Ya Sika soutient la juste lutte des syndicalistes, régulièrement menacés de représailles par le pouvoir, dans leur légitime revendication pour l’amélioration des conditions de vie des travailleurs.
La Coordination Congo Ya Sika condamne les graves mesures visant l’interdiction de sortie du territoire national des leaders du collectif des partis de l’opposition congolaise, du président et du vice-président de la commission nationale des droits de l’homme, ainsi que les tortures ayant entraîné la mort pendant sa détention du maréchal des logis Eric Souami. Elle réprouve les suspensions des organes de presse indépendants.
Autant la Coordination Congo Ya Sika s’oppose à toute modification ou changement de constitution au Congo pour donner toutes les chances à une alternance qui effacerait l’ère sombre de Mr Sassou Nguesso, autant elle dit son ferme appui au peuple burkinabé dans son juste combat contre les velléités de Mr Blaise Compaoré allant dans le sens de la modification de la constitution de son pays.
A l’approche de l’anniversaire douloureux des explosions du 4 mars 2012 à Mpila Brazzaville, tout en s’inclinant devant la mémoire des paisibles citoyens congolais qui ont perdu la vie lors de ces tragiques evenements, la Coordination Congo Ya Sika dit sa solidarité avec ceux des compatriotes, qui ayant subi les effets collatéraux de cette grave situation, attendent toujours de l’Etat congolais la réparation des préjudices subis.
La Coordination Congo Ya Sika exprime sa solidarité avec les patriotes ukrainiens qui, grâce à leur courage, leur détermination et la constance de leur combat pour le changement dans leur pays, se sont libérés de la sanglante dictature de l’ancien président ukrainien Victor Ianoukovitch qui a dû quitter le pouvoir.
Tout en se félicitant de la réussite de cette journée d’hommage international à la conférence nationale souveraine du Congo, la Coordination Congo Ya Sika remercie les personnalités et autres invités qui ont pris part à cet événement qui demeure une victoire de plus pour les démocrates et patriotes de la diaspora congolaise qui travaillent au changement dans leur pays.
Fait à Paris le 1er mars 2014
Pour la Coordination Congo Ya Sika
Le Coordonnateur
J. Ouabari Mariotti
Joseph Ouabari, ministre de la Justice et garde des sceaux dans l’un des gouvernements postconference nationale, aujourd’hui, Coordonnateur ‘Congo ya sika’ ne peut etre porteur d’un projet denomme ainsi, sachant qu’il ne peut le mener a bien, etant, lui-meme, porteur des germes destructeurs du ‘Congo ya kala’ qui circule dans ses veines.
L’evenement parle de lui-meme :
– il est celebre en dessous de sa pretendue valeur, donc, sans aucun eclat. Je suppose que le seul ‘media’ a ete Congo liberty.
– le compte rendu fait par le coordo revele une platitude, du deja-vu ou copie-colle, c’est selon, qui n’inspire pas a la creativite.
– les chaises vides prouvent le desavoeu du au manque de charisme du porteur de l’evenement.
Et vous, ‘Congo ya sika’, qui pretendez porter les valeurs de la nation, avez vous honore ce 04/03/2012? Si oui, comment?
Vous soutenez l’idee des etats generaux, conference nationale bis, dites-vous, pour repeter les memes erreurs et profiter de la richesse du peuple comme c’est toujours le cas?
Vous soutenez par des paroles creuses, dans votre fauteuil cossu d’une maison acquise avec les deniers de l’Etat congolais non declares, les syndicalistes et une opposition qui, vous le savez bien, ne l’est que de nom. Qui soutenez-vous reellement, vos ideaux ou ceux de la nation?
Tous les memes, loin des yeux, loin du coeur; pres des yeux, loin du coeur; nous aurions souhaite que soyiez loin des yeux mais pres du coeur en participant a leur combat, politiquement et financierement, pas theoriquement ou poetiquement comme vous le faites.
Monsieur Joseph Ouabari, vous etes tellement redevable au lissoubisme qu’une fois de plus au pouvoir, vous rappelerez vos chers Martin Mberi et autres dont on ne veut plus.
Assez, le Congo ya sika n’est pas vous ni de vous. Moise est ailleurs que dans votre coordination.
Voyez-vous? deux ou trois jours apres sa publication, le rapport de la coordination ‘Congo y sika’ ne suscite aucun emoi, aucun; mon intervention n’en etant pas un.