Le voyage d’un chef d’Etat africain en France est un événement important. On pensait le complexe du colonisé exorcisé chez l’homme politique africain. C’était sans compter avec ce qu’Albert Memmi décrit dans le « portrait du colonisé » ou Frantz Fanon dans « Peaux noires, masques blancs. » En effet, le sursaut d’émancipation n’a pas eu lieu. Preuve que jamais la colonisation ne s’est mieux porté que depuis qu’elle a pris fin, en 1960. La « mère-patrie » continue de chaperonner les membres de son ancien Empire.
Deby leader incontesté de la sous-région
Le voyage qu’entreprend Sassou Nguesso à partir du 16 janvier 2014 à Paris revêt un caractère singulier. Car il intervient quelques semaines seulement après le sommet de l’Elysée du 5 et 6 décembre 2013 sur la RCA et quelques jours seulement après l’éviction des dirigeants intérimaires de la RCA (Michel Djotodia et Nicolas Tiangaye) décidée à Ndjamena le 10 janvier 2014. Si la bataille pour le leadership de la sous-région d’Afrique centrale a tourné à l’avantage d’Idriss Déby du Tchad, Sassou Nguesso du Congo-Brazzaville, à la faveur de la crise de la RCA, n’en a pas moins profité.
L’occasion fait l’opportuniste
En jouant au pompier-pyromane, Idriss Déby et Sassou Nguesso se sont rendu incontournables. « Souffrez de nous aimer » ont dit, en chœur les deux autocrates de l’Afrique Centrale, conscients du sentiment de rejet qu’ils suscitent de la part de leurs populations respectives. Les divergences apparues entre la troïka (Hollande/Déby/Sassou) quant à l’envoi des casques bleus pour appuyer la MISCA à Bangui ont opéré un rapprochement des présidents français et congolais. « Moins je te calcule, plus je te veux à ma table » a dû soupirer Hollande obligé de se taper Sassou au cours d’un échange, les yeux dans les yeux. L’occasion fait l’opportuniste. Les milieux pétroliers ont donc saisi la balle au bond pour enfoncer le coin du voile françafricain afin d’obtenir un tête-à-tête. C’est donc bien confirmé, sauf annulation de dernière minute, Sassou Nguesso foulera le sol parisien le 16 janvier 2014.
Je t’invite à dîner chez toi
Le rendez-vous entre Hollande et Sassou avait été arraché au forceps grâce aux bons offices des milieux pétroliers au premier rang desquels figure Christophe de Margerie, ami personnel de Sassou et PDG de Total. Autant dire que Sassou invite Hollande à dîner à L’Elysée, i.e. dans le salon d’Hollande. Les milieux pétroliers ont réussi à convaincre l’hôte de l’Elysée de la nécessité de la continuité du pouvoir Sassou ou de son clan au-delà de 2016. « Si ce n’est moi, c’est mon fils » pourrait jubiler le dictateur congolais s’il avait lu La Fontaine. Les importants investissements dans le gisement Moho Bilondo Nord (offshore profond) exige la stabilité du pays. Bien entendu, il est loin de l’esprit des pétroliers que cette stabilité peut être remise en cause en faisant jouer les prolongations à Sassou au-delà de 2016. Pour les milieux pétroliers, Sassou est l’homme de la situation car, il tient le
Congo-Brazzaville d’une main de fer dans un gant d’acier. Une belle victoire pour le clan Sassou et une douche froide pour la société civile et la diaspora du Congo-Brazzaville.
Emplettes compulsives
Les deux chefs d’Etat se rencontreront encore une fois à l’Elysée aux alentours du 17.
D’après congo-liberty.org, Claudia est à Paris depuis près d’une semaine et partage son temps entre lobbying intensif pour son father (avec la distribution d’enveloppes qui vont avec) et achats luxueux dans ses boutiques préférées. Les membres du clan profitent pour faire leurs emplettes aux frais de la princesse. C’est aussi l’occasion pour Sassou de tâter le terrain et pousser les pions de son projet de modification constitutionnelle ou de placer sur orbite son fiston Christel Nguesso. C’est aussi une stratégie pour conjurer un triste sort qui a été juridiquement fatal pour son Alter Ego, Jean-Pierre Bemba, qui croupit dans les geôles de La Haye pour crime contre l’humanité.
Benjamin BILOMBOT BITADYS
Diffusé le 15 janvier 2014, par www.congo-liberty.org
Dans toute cette histoire, c’est le peuple africain qui récolte les pots cassés.
Ce monsieur est dans la politique congolaise depuis plus de 51 ans. Les 13, 14, 15 août 1963 en compagnie du Colonel Mountsaka, il participa à la démission du président Fulbert Youlou. Depuis lors, toutes les intrigues politico-sociales connues par le Congo ne se faisaient pas sans sa participation. Dès 1965, en compagnie de Ngouabi, Noumazalaye, Lissouba et Yhomby, ils participait au coup d’état qui en 1968 conduira à la démission de Massamba-Débat. De 1968 à 1977, il sera celui qui activera et installera la haine tribale au Congo. « Mieux vaut perdre un Kouyou d’origine Kongo (Car Ngouabi avait des parents Kongo, Yhomby peut témoigner à cet effet), que de perdre le pouvoir » clamait-il avec son association des vieux Mbochis de Poto-Poto.
La suite depuis 1977 est connue de tous : assassinats et génocides.
La France l’a tellement encouragée dans cette sale besogne que maintenant il répand ses assassinats dans toute l’Afrique Centrale. C’est lui et Debby qui ont adoubé Djotodia pour chasser Bozizé du pouvoir, car il ne répondait pas aux normes de la Françafrique.
Il a donné des milliards à Djotodia … et il vient d’organiser son exil au Bénin.
Comment Monsieur Bilombot peut-il nous faire avaler le fait que son fils doit lui succéder pour garantir les intérêts français? Vous souhaitez que le Congo soit sous la coupe des Sassou pendant un siècle? Que deviendront nous et nos enfants qui sommes dans la misère à Brazzaville ?
Toutefois, si la France adhère à ce schéma machiavélique, elle signera par là aussi son déclin car désormais les Congolais s’en prendront à leurs intérêts offshore surtout que ceux-ci ne bénéficient aucunement aux Congolais… sauf aux paradis fiscaux et au trésor français.
A bon entendeur salut..
Un demi-siècle de Sassou dans les affaires politiques congolaises, c’est trop, il est en train de pourrir l’Afrique centrale. Et même l’élysée doit se rendre à présent compte que ce Monsieur est également en train de ternir l’image de la France. Que lui valent ces milles privilèges du Tapis rouge à l’élysée??? La France n’a-t-elle pas honte? Peut-être que pour crimes bien organisés des Congolais la France s’en félicite et Chirac peut à présent aller répondre au TPI de la Haie pour s’être félicité en 1997 à Luanda d’avoir armé sassou pour son retour au pouvoir…
Mr Bilombo prière de revoir votre copie. Les Sassou on en veut plus…
Mo mboti ya makoua.
Sassou a eu une chance en 1991 pendant la conférence nationale. Il n’aura pas une deuxième chance. Sassou, on l’aura mort ou vif. Et si vif, il terminera le reste de sa vie au bagne de type colonial, rassurez-vous, on s’y prépare avec intelligence et méthode.
Sassou d’abord jugé puis laissé pour compte en prison afin qu’il meurt le plus vite possible et son corps sera une affaire d’état, c’est à dire introuvable….
Que la France invite ou pas la fripouille d’edou,les vrais fils du Congo doivent unir,conjuguer et coordonner leurs forces pour mettre hors d’etat de nuire Mr Sassou,son clan,ses amis et son systeme diabolique.Les Congolais doivent croire et compter sur eux memes.Un pantin,une marionnette meme soutenue par un empire quelconque peut etre delogee par un peuple determine.Nous avions des exemples dans le monde.Les Cubains l’ont fait avec Castro a la tete pour chasser Batista le pantin de l’empire americain,les Boliviens l’ont fait egalement.Donc,les Congolais doivent avoir confiance en eux.
Les mêmes qui se vantaient d’avoir trouvé en Hollande leur sauveur sont déçus… la politique c’est aussi des situations et des intérêts à gérer … espérez toujours d’ici à 2016 Sassou fera un faux pas et Hollande va de nouveau changer d’avis … surtout qu’il est à la recherche d’une croissance d’au moins 1,25% en France pour assurer sa propre réélection.
ce n’est pas parce-que le président Hollande reçoit le génocidaire Congolais qu’il faut déduire que la France soutient Sassou; bien au contraire, c’est juste pour trouver une solution dans la crise de la Centrafrique. Tout le monde sait que Sassou est pour beaucoup dans cette crise, il a permis l’arrivé de la séléka par coup de milliard CFA afin d’éliminer Bozize qui donnait des signes de rébellion à son égard. Sassou le sait très bien que pour l’Occident la France comprise qu’il a dépassé les bornes dans tous les sens( humanitaire, fiscal et autre) il est considéré comme criminel dans le milieux politique. Ce dernier croit comme les membres de sa famille et ses bouffons que: si Hollande le reçoit c’est parce-qu’il est indispensable, erreur. Hollande la encore dit mardi passé je le cite: la Francafrique, c’est fini. On peut tout dire mais Hollande n’est pas Chirac ou Sarkozi, il a une autre conception des droits de l’homme. Cela ne veux pas dire que les Congolais doivent attendre leur salut de la France bien au contraire ils doivent se soulever et ensuite s’il le faut demander de l’aide à la France ou à un autre pays. C’est aux Congolais de faire le premier pas comme les libyens ou les Tunisiens. Peuple Congolais n’ait plus peur de Sassou, ta liberté est à ta porté, relève la tête et dit ça suffit.
Monsieur Wa Zola Tsombe, personne n’est déçu, loin s’en faut.Lorsque Hollande a ridiculisé DSN, lors de sa première visite, ce n’est pas le Congo qu’il ridiculisait, mais l’homme Sassou. Lorsqu’il doit le recevoir aujourd’hui enfin, ce n’est pas l’homme qu’il reçoit, mais le Congo, pays dont les soldats sont courageusement tombés au champs d’honneur.Alors que Edouardo Dos Santos sera bientôt reçu en grandes pompes à Paris pour une visite d’etat digne du grand pays qu’est l’Angola, lui doit se contenter d’une pitoyable visite privé, c’est à peine si on ne le fera pas rentrer par l’escalier de service, pour quelque chose que pleurnicheries après pleurnicheries,valise de billets après valise de billet risquera de se reveler bien décevant pour lui. Une chose est sûre, ce n’est pas demain la veille, que sous Hollande, vous irez vous pavaner pour recevoir des légions d’honneur à l’Elysée. Au fait les enquêtes sur les BMA et les disparus du Beach vont-ils cesser pour autant ? Et puis, s’il vous plait, ne croyez pas que la croissance francaise dépend du Congo, encore moins des contrées équatoriales de l’Alima où même le poisson se fait rare par manque de pêcheurs. C’est un grand pays qui a toujours sû se relever des cycles, normales en économie, de décroissance et de croissance.
Tout laisse croire qu’il s’agit d’une visite privée. Sassou est incognito sur l’agenda de l’Elysée jusqu’à la fin e cette semaine. Toutefois, une forte délégation a précédé le tyran congolais à Paris et, lui-même, est accompagné d’une escouade de courtisans et autres crève-la-faim. Ca fait du monde, tout ça. On parle d’une évacuation sanitaire. De toute façon ça fait cher quand on sait que s’il avait équipé le CHU de Brazza de tout le nécessaire, il ne prendrait pas le risque de se taper près de 11 h de vol. Ce n’est pas du tout repos ces vols internationaux…. Et si c’était un aller définitif, un aller sans retour ?
L’homme sera de retour très bientôt dans son beau pays le Congo. Tous, vous savez que DSN est l’homme de la situation, de toute les façons c’est lui qui fait le pompier quand vous vous agitez dans d’autre pays ce site n existerai plus. DSN est bon, 2025 c’est demain
Si c’est sur des idiots comme Bec jaune et autres que certain Congolais espèrent développer le pays, on est mal parti.