Il est « omnipotent », « omniprésent » et « omniscient ». Si vous avez reçu une éducation chrétienne, vous penserez immédiatement à Dieu. En fait, il ne s’agit que de son égal au Congo, Jean-Jacques Bouya, le ministre à la Présidence de la République chargé de l’Aménagement du territoire et de la Délégation générale aux grands travaux.
De l’un comme l’autre, sans blasphème, dépend l’avenir du Congo.
En novembre 1997, lorsqu’il a été nommé Conseiller aux Transports auprès de son oncle général-instituteur-putschiste, il était un peu timide et réservé. Depuis, il faut bien reconnaître que le neveu cinquantenaire a pris du poids dans tous les sens du terme au point de devenir incontournable, sans mauvais jeu de mots, sur l’étroite scène politique congolaise.
Rien ne le destinait aux immenses responsabilités qui depuis lui incombent. Un vague diplôme « peut-être par correspondance » de l’aéronautique civile ; pilote, technicien ? Nul ne le sait précisément. Un ingénieur diplômé des plus grandes écoles aurait refusé de porter, seul, cette charge immense. L’ancien pêcheur à la sagaie des environs de Mouembé n’a pas reculé. Le développement futur du pays, ses infrastructures, ses équipements et ses orientations industrielles relèvent de sa seule décision, peut-être partagée avec le dictateur à l’unique formation d’instituteur….
Alors on ne compte plus les erreurs commises, le doublement de la piste de Maya-Maya à Brazzaville ; les mauvais choix, le barrage d’Imboulou sans les lignes à haute tension ; les chantiers inachevés par centaines, en particulier ceux de la municipalisation accélérée etc., etc..
Paradoxalement, plutôt que de l’affaiblir, ces échecs l’ont renforcé car pour le système, et ses homologues ministres, ils n’étaient que la preuve de son pouvoir et de son invulnérabilité. S’attaquer à lui, c’était s’en prendre à son oncle autocrate. Par manque de courage nombreux ont été écrasés par le bulldozer politique à l’appétit démesuré. Dernier à avoir été laminé, le ministre des transports Rodolphe Adada, sans lequel Denis Sassou NGuesso, de dépression en dépression, aurait terminé ses jours, dans l’exil, avenue Rapp à Paris ; la nomination du frère Serge Bouya, à la co-direction du Port de Pointe Noire, réaffirmait la mainmise des ineptes et des inaptes sur le paysage politique congolais… !
On a beau être un dictateur, la décision est parfois difficile. C’est le cas de sa succession qui est ouverte et pour laquelle le choix n’a pas été arrêté entre le fils Kiki et un neveu.
Indiscutablement, Jean Jacques Bouya est le seul neveu qui reste en compétition. Edgard, qui a perdu dans la disparition d’Edith Bongo un soutien inconditionnel, est maintenant hors course ; comme Jean Dominique Okemba empêtré dans l’affaire du 4 mars 2012 et ses fétiches qui ne fonctionnent plus, auxquels il faut ajouter la chute aux enfers de son ami et ancien vice président français Claude Gueant.
L’omnipotent Bouya, qui est fort de ses très juteuses relations avec la Chine, a fait le tour des capitales dont le soutien est essentiel pour asseoir son image de présidentiable. Récemment, il est allé saluer le nouveau roi du Qatar, le Cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, puis il fit une visite, à Rabat, au gouvernement marocain avec une grosse commande de construction de logements au Congo en forme de présent. A chaque fois, il était porteur d’une recommandation de son oncle et parrain. Il se rendit également à Moscou, pour se rappeler au bon souvenir du Kremlin, il passa commande d’un gazoduc entre Pointe Noire et Oyo à Stroytransgaz ; une petite broutille à un milliard de dollars (500 milliards de FCFA). Encore une fois, il s’est fait remarqué à Moscou par son appétit hors-normes de pétrodollars.
A MPila, la tentation était grande de faire une ouverture gouvernementale : un grand coup de balai pour faire dégager les anciens et faire place à des jeunes et à des gens nouveaux. Histoire également de soulager les tensions intérieures qui pèsent actuellement sur ce pouvoir usé jusqu’à la corde. Denis Christel, en bon héritier de son père, occuperait un poste important (Finances, Défense ?) afin de bien contrôler les élections, le moment venu… Certains membres de la diaspora politique congolaise,de l’Afrique du sud à Paris parmi lesquels des candidats déclarés aux présidentielles de 2016, avaient même fait le déplacement à Londres pour négocier des postes ministériels avec COCO et KIKI Sassou Nguesso…malheureusement pour eux, ils ne furent reçus que par un simple conseiller des rejetons du dictateur de Brazzaville ! Depuis, ils ont repris leur posture d’opposants de Sassou.
Finalement, l’omniprésent Bouya s’y est opposé. Certains diront qu’il a imposé, de tout son poids, un veto… Pas question pour lui d’ouvrir la porte, ni de favoriser Kiki !
Kiki, roi du pétrole congolais, n’est pas malheureux pour autant. Il augmente chaque jour ses réserves financières avec l’appui inconditionnel de son géniteur. Chaque mois des centaines de millions de dollars tombent dans son escarcelle. Trésor de guerre à usage politique ou magot pour un exil doré, voire « platinium » ?
Difficile à dire…
Toujours est-il que les déjeuners à la table du père-président se déroulent toujours dans une ambiance pesante. Les clans enfants et les clans neveux ne communiquent pas entre eux. Chacun sait que l’autre, le moment venu – c’est-à-dire celui de la relève du père d’une manière ou d’une autre- ne lui fera pas de cadeau. L’hostilité se ressent chaque fois un peu plus.
Denis Sassou NGuesso devrait étudier d’un peu plus près les conditions dans lesquelles la succession de Soliman le Magnifique s’était effectuée au 16ème siècle dans l’Empire Ottoman. Chacun de sa nombreuse progéniture rêvait de lui succéder et les intrigues de palais, et de harem, firent que frères et demi-frères s’entre tuèrent. Quatre périrent. L’un d’eux, étranglé dans sa prison, eut son enfant tué dans son berceau au prétexte du proverbe « qu’un mauvais arbre ne peut porter que de mauvais fruit. Sélim II, fils de l’esclave russe Roxelane, lui succéda. A la fin de son règne, son fils ainé Mourad monta sur le trône et il fit immédiatement périr ses cinq frères.
Se pourrait-il qu’au bord de l’Alima, dans la très nombreuse progéniture du dictateur, certains ambitieux s’en inspirent ? Beaucoup en sont persuadés…
Totalement imprégné des traditions mbochis, Denis Sassou NGuesso ne se résigne toutefois pas à trancher en faveur du neveu Bouya. La première bataille qui se livrera au Congo sera au sein de sa propre famille. La succession ne résistera pas à la victoire d’un « Selim » ou d’un « Mourad ».
Il est temps, après une trentaine d’années d’un pouvoir excessif et absolu, que cette famille de prédateurs et de pyromanes soit recadrée.
Avec ou sans l’approbation et le concours de Denis Sassou NGuesso…
Par Rigobert OSSEBI
Diffusé le 15 novembre 2013, par www.congo-liberty.org
Pour le moment Michelin a le vent en poupe et cela lui donne un peu d’air, mais les choses risquent de changer car l’homme peut-être rattrappé par l’affaire des BMA. On se souvient que dans l’article de Mediapart on a fait allusion à un transfert de 60 millions d’euro effectué par la Direction des Grands (en fait petits) Travaux au mysterieux Philippe C. D’ici peu Tracfin pourrait nous livrer d’autres secrets de notre chambre à air. Ceci serait de nature à l’etouffer dans ses ambitions de presidentiable.
Jean-Jacques Bouya est en surcharge pondérale !
En France ou en Europe occidentale (pole médecine et santé), lorsqu’on parle de surcharge pondérale, on pense tout de suite à quelqu’un qui se nourrit très mal, qui ne pratique pas de sport, qui ne bouge pas assez, qui a des problèmes relationnels…
C’est aussi à priori quelqu’un qui manque de confiance en lui…
Surcharge pondérale mode d’emploi: Mal bouffe, sédentarité, manque d’exercice physique, une mauvaise sexualité…
Effets secondaires: Difficulté de mouvement et à se déplacer, transpiration excessive, essoufflement, diabète, risque de maladies cardiovasculaires, d’AVC, problèmes de santé et espérance de vie limitée… Avec cette surcharge pondérale, il lui reste moins d’années à vivre… Il mourra avant l’âge de 60 ans.
PERSONNELLEMENT, JE NE DONNERAI JAMAIS CONFIANCE A UN TEL PATIENT…
Je crois que Bouya doit manger pour 10 personnes
JEAN-JACQUES BOUYA EST UN HOMME FRAGILE PSYCHOLOGIQUEMENT.
Jean-Jacques Bouya est en surcharge pondérale – c’est donc quelqu’un qui court des graves risques de maladies cardiovasculaires (hypertension artérielle, AVC) et métaboliques (diabète, obésité…).
Jean-Jacques Bouya est en surcharge pondérale – c’est donc quelqu’un qui se nourrit très mal, qui ne pratique pas de sport, qui ne bouge pas assez, qui a des problèmes relationnels en particulier avec les femmes (l’obésité entraine souvent des problèmes d’érection dont sont victimes patients qui sont en surcharges pondérales…).
Jean-Jacques Bouya est en surcharge pondérale – c’est donc quelqu’un qui des difficultés de mouvement et à se déplacer – il a une transpiration excessive, et essoufflement permanent et ronflement.
Jean-Jacques Bouya est en surcharge pondérale – c’est donc quelqu’un qui n’a pas confiance en lui-même. C’est un individu fragile psychologiquement – il est malade et à besoin d’être soigné au plan psychologique, alimentaire, médical et au plan des règles d’hygiène de vie (sport, alimentation..).
C’est faire preuve d’une extraordinaire naivete que d’imaginer une succession familialle au Pdt Sassou dans un contexte d’hostilite croissante tant au plan interieur qu’au plan exterieur.
je ne pense pas que la succession du Pdt Sassou se jouera dans sa famille biologique…
« Certains membres de la diaspora politique congolaise,de l’Afrique du sud à Paris, avaient fait le déplacement à Londres pour négocier des postes ministériels avec COCO et KIKI Sassou Nguesso…malheureusement pour eux, ils ne furent reçus que par un simple conseiller des rejetons du dictateur de Brazzaville ! Depuis, ils ont repris leur posture d’opposants de Sassou. »
Nos opposants de pacotille, des individus aux ambitions contrariées ! des postes prestigieux, les honneurs, voilà tout ce qui anime leur motivation. Ils sont prêts à collaborer avec leur plus grand adversaire pour peu que leur soit proposé des récompenses intéressantes.
jean jacques bouya est le seul cadre du coin oyo ollobo,obouya après la défunte édith .il parle anglais et sassou en est flatté. le reste ce sont des tricheurs. d’ailleurs, il les écrase tous. pas par la charge pondérale.
Mais ce pays a t-il un peuple ou non? Ce pays est -elle une République ou un village?
Le Congo n’est pas un royaume non plus. Aussi, c’est le peuple souverain qui choisira un bon programme et un vrai président.
Autrement, la scission serait la meilleure alternative, car le Sud plus démocratique n’acceptera plus jamais de magouilleurs qui réellement, méritent la prison.
Alexis,
Le sud fut democratique, il ne l’est plus.
Pour preuve : la gestion sassouiste de la celebration du centenaire de boko et de municipalisation acceleree du pool, le comportement des representants du sud ( willy mantsanga, Zoubabela, les rejetons kolelas, bouity viaudo et bien d’autres), la liste etant tres tres longue. Alors, de quel sud faites-vous allusion?
Rassurez-vous que la seve de l’arbre Sassou coule dans les racines de la plupart des congolais, du sud comme du nord, de l’est comme de l’ouest, meme et surtout de la diaspora qui n’est pas epargnee.
La partition n’est pas la solution ideale mais plutot, l’eradication du « systeme », A TOUT PRIX!!!
Tout congolais est légitime pour aspirer aux plus hautes fonctions de l’état. Y compris monsieur Jean Jacques Bouya. Seulement, son ambition si tant est qu’elle soit avérée, est entachée dès de le départ, de tares indélébiles à même de freiner tout net son ascension. La première est , celui justement souligné dans l’article, son implication pieds, bras et ventre dans le dossier emblématique des biens mal acquis. Sa soif des paradis fiscaux avec l’argent du peuple congolais le desservira, pas seulement sur le plan judiciaire, mais surtout le nouvel ordre mondiale, qui verra certainement avec apprehension, l’arrivée d’un homme dont il n’ignore pas les turpitudes. Car , tout, absolument tout est connu dans ce monde, et ce n’est pas la récente affaire de l’espionnage de la NASA, qui nous démentira. La deuxième tare, rédhibitoire celle là c’est le sophisme tribale de monsieur Jean Jacques Bouya. L’analyse de sa carrière depuis 1997 le démontre clairement, les hommes dont il s’est entouré, son comportement et son mode de vie. 98% de son cabinet aussi bien à la délégation générale des grands travaux qu’au ministère est composé de mbochis. Et comme son maître, il montre, comme des trophées, les quelques sudistes et autre ethnies qu’il y a logé.Son tribalisme se double de clanisme et de népotisme : il vient d’imposer son petit frère incompétent et imméritant Serge Bouya comme numéro deux du port autonome de Pointe Noire. Avec un tel pedegree, difficile de prétendre à un destin à la plus haute fonction de la République. Sans compter qu’en celà, comme en tout autre domaine, l’avenir n’appartient à personne. Chez Mouhammar Khadafi et Mobutu aussi, la guerre de succession faisait rage. On a tous vu ce qu’il en est advenu.
Tous ces voyous gesticulent unitilement, personne dans le clan Nguesso n’héritera le Congo. Ce pays n’est pas un bien ayant appartenau à Julien NGuesso et/ou à maman Mouebara. Tôt ou tard, le congo s’affranchira de tous ces criminels et vautours corrompus et incompétents.
voila!
Quand est -ce que Bouya va accoucher ?
Une grossesse ne dure que 9 mois , mais la sienne fait des années .