Faut-il un dialogue à fleurets mouchetés ou des tractations tendues pour le Congo-Brazzaville? Par Djess dia Moungouansi

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Séance de lavement des mains à la fin de la CNS 91

« Ne négocier pas avec vos peurs, mais n’ayez pas peur de négocier » John F. KENNEDY

À quelques mois de la fin de son règne calamiteux,  Sassou Nguesso fourbit ses armes; au sens propre comme au figuré.  Pour cela, il vient une fois de plus d’emprunter au diable, sa  longue cuillère pour nous concocter, comme par le passé, un mélange indigeste, basé sur des ingrédients aux tentations crapuleuses.  Désormais, c’est  le mot «  dialogue » qui est devenu le fil d’Ariane. Sur fond d’une procrastination dont il a le secret,  il souffle le chaud et le froid.

Disons-le d’emblée sans circonlocutions : même s’il peut être paré de toutes les vertus, un dialogue ne peut pas être, en toutes circonstances, une fin en soi. En politique, et pour le cas du Congo tout au moins, sa portée est déterminée par deux éléments essentiels: le contenu et le moment (avant ou après 2016).

Les aficionados de la politique congolaise le savent : la question relative au changement ou non de la constitution du 20 Janvier 2002 est une pure diversion, pour occulter les plus importantes concernant le fichier électoral, le découpage électoral, mais surtout la mise en place d’une commission nationale électorale véritablement indépendante.

Un dialogue avec le pouvoir de Brazzaville avant l’échéance de 2016, ne serait salutaire pour notre pays que lorsqu’il serait axé sur ces questions, sommes toutes cardinales. Toutes les problématiques relatives à la modification et/ou changement de la constitution, au référendum sont à exclure du champ d’un éventuel dialogue ; elles portent en elles les risques d’un coup d’Etat constitutionnel dont nous serons complices. Ceux qui réclament à tue-tête un dialogue, sans en définir les contours, font fausse route. Nous n’avons pas affaire à des enfants de chœur, ni à des férus de la démocratie ; mais à un clan qui a fait preuve par le passé de sa cruauté, prêt à tout pour enfoncer le pays dans les abysses de la barbarie, y compris en marchant sur des milliers de cadavres de nos compatriotes pour assouvir leurs fantasmes. Il convient de s’en rappeler.

Il sied de signaler, à toutes fins utiles que, dans le monde des hommes, les arguments de droit n’ont de poids que dans la mesure où les adversaires en présence disposent des moyens de contrainte équivalente, et que, si tel n’est pas le cas, les plus forts tirent tout le parti possible de leur puissance tandis que les plus faibles n’ont qu’à s’incliner.

On ne le dira jamais assez : toute négociation, tout dialogue, aujourd’hui et plus encore demain, se gagnera d’abord par l’appropriation du champ cognitif, c’est-à-dire par la compréhension de l’environnement dans toutes ses dimensions.

Churchill nous a prévenus : « Oublier son histoire, c’est être condamné à la revivre ». Ne pas tenir compte des marchés de dupes qu’ont été les concertations d’Ewo et de Dolisie, c’est faire preuve d’une déconcertante naïveté, en oubliant qu’un dialogue initié par ce pouvoir n’ira jamais dans le sens de la restauration des acquis démocratiques mis à mal depuis presque deux décennies. L’esprit est en proie aux forces de la nuit et de l’obscur. Le mal brouille la vue. La culture de l’incurie  et celle de la recherche du gain politique en tout, tarissent l’âme, flétrissent l’esprit ; et leurs ondes de choc, négatives, sont incommensurables. Le potentiel de feinte et de mal qui habite le cœur de celui qui tire doctement les ficelles dans le clair obscur,  est, de trop loin, supérieur aux valeurs du bien et du progrès nécessaires pour la restauration démocratique. En définitive, sans pression quelconque, Sassou et son PCT phagocyteraient, par leur impudence, tout dialogue, tant qu’il ne sera pas au service de la pérennisation de son pouvoir.

Par conséquent, proposer un dialogue à fleurets mouchetés à un clan mafieux absorbé par la versatilité, la mondanité, l’excès de confiance mais surtout enivré des abondantes recettes pétrolières qui renforcent sa capacité corruptive ; relève de la pure fiction. Le peuple ne peut espérer un dialogue productif et/ou constructif que lorsque les défenseurs de la veuve et de l’orphelin s’y prennent avec efficacité.

De fait, le préalable à toute démarche relative à un quelconque dialogue doit s’orienter vers la conception d’un levier contraignant Sassou et son clan à s’asseoir autour d’une même table avec toutes les forces vives de la nation, y compris celles de la diaspora. Au besoin, engager un vrai bras de fer en relayant avec efficacité, les revendications du peuple. Ceci établirait de façon claire, le rapport de forces en faveur du peuple ; cet éternel laissé-pour-compte.

Depuis un moment, la chape de plomb qui maintenait la jeunesse congolaise dans la résignation et l’obscurantisme, donne des signes de frémissement ; plantés comme le nez au milieu de la figure, et mis en exergue notamment lors de la débâcle des «  Diables rouges » à la CAN 2015. L’essai doit être impérativement transformé par une véritable démonstration de force, et pousser Sassou à sortir de sa tanière. Ne nous leurrons pas. Comme en 1991, Sassou n’acceptera tout dialogue constructif pour le Congo qu’une fois un genou à terre. Par la contrainte.

Nul n’est dupe, l’importation de quantités impressionnantes d’armes de destruction massive par Sassou, ne rentre pas dans une logique de promotion de la paix, mais dans celle de l’encensement de son allié de toujours: la terreur. Quoi qu’il fasse, il doit savoir qu’il n’existe pas de force absolue, de supériorité qui s’exercerait dans tous les domaines et sous tous les rapports. Si imposante qu’elle soit, toute force est une médaille qui possède nécessairement un revers. Si l’on part du postulat d’une opposition affaiblie à dessein par la corruption, l’achat de conscience, la collusion ; la chance ou la force de cette faiblesse ne serait donc pas de rivaliser avec le fort sur le terrain de celui-ci; elle consisterait à utiliser pleinement les ressources de la dissymétrie. Agir sur le talon d’Achille du pouvoir, car tout pouvoir en a un. Le combat d’une opposition crédible, imaginative et efficace doit se mener de ce côté-là. Faire autrement s’apparenterait simplement à tirer l’attelage à hue et à dia.

Envisager un dialogue après 2016- une fois Sassou mis hors jeu par sa propre constitution – serait un tout autre exercice. Aisé et serein. Qu’il aille élever ses vaches et ses autruches à Oyo, ou qu’il soit aux prises avec les affres de la CPI, le Congo survivra bel et bien à lui. Un vrai dialogue pourrait alors s’ouvrir dans le pays. Ce dialogue  prendrait la forme que l’on voudra : états généraux, Conférence nationale, Concertation, etc… Le Congo aura besoin d’un moment de convivialité, où les fils et filles de ce pays, examineraient en toute quiétude, les problèmes hérités de la gestion tribale et égoïste du pouvoir par Sassou. Chacun pourra exprimer ses ressentiments, partager sa colère ou son bonheur, dire ce que l’on pense, bref, concevoir un projet qui regarde tous les congolais sans exclusive.

Au  delà des vraies tractations susceptibles de préparer un projet idoine pour notre pays, il faut se projeter dans la gestion des conditions de l’éviction de toute l’équipe dirigeante le 31 aout 2016. Le Congo trouverait ainsi l’occasion de pansement des blessures d’un peuple broyé par la mauvaise foi d’un régime cupide, tyrannique, dénaturé et infecté par des transfuges éhontés. L’ampleur du désappointement de ce peuple en quête d’équité, de justice et de liberté n’avait jamais autant atteint son paroxysme. En refusant tout dialogue inclusif et en jouant le pourrissement, Sassou et son clan courent le risque d’être désavoués et défenestrés par le réveil brusque d’un peuple prétendu fataliste, longtemps grugé, humilié et opprimé.

Djess dia Moungouansi «  La plume du Congo Libre »

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22 réponses à Faut-il un dialogue à fleurets mouchetés ou des tractations tendues pour le Congo-Brazzaville? Par Djess dia Moungouansi

  1. Merci mon frère Djess dia Moungouansi, pour cette illustration et apport intellectuel.

  2. Sassou Nguesso est le plus grand criminel politique de ses 45 dernières années dit :

    SASSOU NGUESSO EST L’INCARNATION MÊME OU TOTALE DE SATAN AU SENS MACHIAVÉLIQUE OU DIABOLIQUE DU TERME.

    Ne pactisez jamais avec le diable Denis Sassou Nguesso, sinon à coup sûr il vous tue. Il faut l’affronter malgré le risque de laisser sa chacun sa vie – mais la tienne n’est pas aussi éternelle, sassou Nguesso est mortel comme tout être vivant.

    Sassou Nguesso est le plus grand Démon qu’une mère n’ait jamais porté selon les mots du LION DE MAKANDA. Au Congo de Denis Sassou-NGuesso, la vertu est un péril. L’intelligence est suspecte car elle évolue bien au-dessus de son monde obscur totalement tourné vers les ténèbres, c’est à dire les assassinats politiques et les crimes de masse.

    Sassou Nguesso jalouse plus que tout le charme et le charisme chez autrui et celui qui, naturellement les affiche, signe automatiquement son arrêt de mort. L’intégrité, il ne la souffre pas. Quant au juste, il est par nature son ennemi et le courageux est un adversaire dont il finira, très perfidement, par avoir raison – c’est à dire l’assassiné par empoisonnement.

    Pour s’en convaincre, il suffit de regarder autour de lui. A part les membres de sa famille qui, tous réunis, ne valent pas grand-chose ; les fourbes, les traitres, les incompétents notoires sont pléthores.

    Les moins que rien peuvent exulter, ils ne risquent pas de lui faire de l’ombre ; alors ils prospèrent, tout au contraire du pays qui s’enfonce inexorablement dans les profondeurs de tous les classements du quarts-mondes.

    N’en déplaise aux assassins loyaux qui ont décidé de suivre SASSOU et d’assumer avec lui l’ensemble de ses crimes Denis SASSOU sera châtié pour les crimes de sang et économiques sur la nation.

    A suivre

  3. Isidore AYA de Makoua dit :

    Contentieux bailleur locataire: le litige entre le locataire Denis Sassou Nguesso et les copropriétaires ou peuple congolais !

    Le peuple souverain est par définition, le bailleur ou le copropriétaire, et le chef de l’état démocratiquement élu (Président légitime) ou non (dictateur ou le tyran) représenterait à fortiori, le locataire.

    En d’autres termes, le chef de l’état autoproclamé ou non serait donc le locataire, et le bail s’appellerait la Présidence de la République, le bailleur serait le peuple souverain, et le syndic de copropriétaires: les nations-unies !

    Les litiges locatifs sont fréquents entre les propriétaires-bailleurs et les locataires en Afrique noire. Ce qu’il faut savoir sur les procédures judiciaires en matière de bail et les copropriétaires (bailleurs) en Afrique noire.

    Selon les clauses du contrat: le bail du locataire Monsieur Denis Sassou Nguesso s’arrêtera exactement le 14 aout 2016 à 14h30
    Dans le cadre du contentieux bailleur locataire précité – exigeons au locataire à Monsieur Denis Sassou Nguesso, une attestation sur l’honneur de quitter le bail congolais d’ici le 14 aout 2016 à 14h30 !

    1- le peuple souverain congolais a le droit et devoir légitime d’avoir une visibilité concernant l’avenir politique de la nation congolaise.

    2- le peuple souverain congolais pose une exigence à Denis Sassou Nguesso: connaitre avant le 6 juin 2015, sa position en regard de la fin de son mandat illégal ou abusif présidentiel prévu au 14 aout 2016 à 14h30.

    3- en tout état de cause, le non-respect de cette exigence souveraine signifierait que monsieur Denis Sassou Nguesso est de mauvaise foi et que la nation et le peuple congolais courent un danger imminent vers la somalisation et le chaos au Congo Brazzaville.

    4- le non-respect de cette exigence est susceptible d’entrainer un appel national (la résistance intérieure), au boycott des jeux africains de Brazzaville 2015.

    5- l’enchainement prévisible et logique de cet appel verrait se dégrader la situation sociopolitique et économique du pays par un climat délétère ou d’agitation populaire et un soulèvement national, orchestré en particulier par les jeunes qui n’ont plus rien à perdre, trop concernés par leur avenir.

    Le bail a été scrupuleusement et anti socialement abimé pendant ses 34 ans de location illégale ou confiscatoire d’un bien collectif !

    Le bailleur (le peuple souverain) a donc le droit et devoir de mettre hors d’état de nuire, un locataire jugé illégitime et confiscatoire de titre de propriétaire ou de copropriété – sinon, il n’y a plus de droit, de peuple et de société dans la civilisation.

    Une période de 3ans de travaux et de mise aux normes structurelles et contractuelles du bail sera nécessaire afin que le bailleur (peuple souverain) puisse préparer dignement et choisir librement son prochain nouveau locataire qui, on le sait, n’aura plus de marge de manœuvre confiscatoire du bien collectif. J’appelle cela, la période de transition politique post dictature Denis Sassou Nguesso !

    Publié par Isidore AYA TONGA, Intellectuel, Philosophe et Scientifique environnementaliste nordiste congolais et fier d’être opposant Nordiste à la tyrannie Denis Sassou Nguesso, et pourtant nordiste comme lui ! – c’est ça être un homme libre !

  4. D' ALIXIS dit :

    NON et non, le temps de dialogue est révolu! Sassou n’a pas écouté l’Opposition qui l’y invitait. Il faut chasser ce putschiste despote avant 2016.

    Les élections de 2016 sont truquées d’avance comme d’habitude ! Autrement, que la scission soit la dernière solution.

  5. Le comte de Mpouya dit :

    Merci frère Djess de votre contribution, mais qui peut vous écouter parmi les politiques de l’opposition et ceux qui veulent du départ de Sassou après ses deux mandats.

    En 1990 ce sont les syndicalistes comme en 1963 qui ont crée les conditions idoines pour qu’on arrive à la conférence nationale qui n’a en définitive pas règlé le sort du mal Congolais qu’est Sassou.

    Aujourd’hui tous les chefs syndicalistes sont des rétraités corrompus, du jamais vu dans l’histoire syndicaliste. Bokamba Yangouma qui a fait tremblé Sassou en 1990 a changé le fusil d’épaule et joue le jeu de son frère Sassou en créeant des regroupements bidons à la solde du pouvoir.

    L’opposition, truffée des transguges qui repondent toujours présent chaque fin de mois à Mpila ne nous donnent pas le gage par leur intrangigeance de vouloir tenir tête à Sassou et sa bande de voleurs.

  6. Le comte de Mpouya dit :

    lire, transfuges du PCT

  7. helios dit :

    Que du réchauffé, encore et toujours du réchauffé.
    On réinvente l’eau chaude.
    Quand la diarrhée de l’écriture prend les Congolais.

    HEUREUSEMENT QU’IL Y’A Isidore AYA de Makoua QUI EST DANS LES PROPOSITIONS QUAND IL N’EST PAS DANS LES NUAGES.

    Quand à la prétention d’être la plume du Congo Libre. Chapeau bas …

  8. Mbiki De Nanitélamio dit :

    « Ne négocier pas avec vos peurs, mais n’ayez pas peur de négocier… » : John F KENNEDY n’a jamais négocié avec le Ku klux klan ni les Républicains pour commencer à assurer l’avenir de la COMMUNAUTÉ « NOIR ». En s’adressant aux Afro-Américains, John F KENNEDY leur tendait la main parce qu’ayant compris que la raison étant de leur côté, ce que Sassou Nguesso ne veut pas comprendre. ON NE NE NÉGOCIE QU,AVEC CELUI DONT ON A LE MÊME BUT, MÊME SI ON A PAS LE MÊME IDÉAL. C’est ce qui se passe en ce moment précis entre l’IRAN et les USA dans leurs négociations sur le nucléaire, tous les deux veulent la PAIX : c’est le BUT à atteindre. 25 FÉVRIER 1991 – CONFÉRENCE NATIONALE SOUVERAINE – 24 ANS DÉJÀ – DANS QUEL CAMP ÊTES-VOUS……

  9. Arlette KIMPILA dit :

    Dessiner les contours d’un dialogue idéal c’est une chose. Mais, aller se battre sur le terrain pour faire bouger les lignes, cela vaut encore mieux que tous les beaux discours.

    Ce sur quoi on doit se distinguer aujourd’hui, c’est dans la capacité à prendre des initiatives concrètes pouvant contribuer au renversement du rapport de force.

    Et, cela ne peut se réaliser que par une synergie avec l’opposition interne qui est souvent vue à travers un prisme communautariste ou sclérosé.

    Il ne faut pas que les autres cassent les œufs pour attendre le passage à table, afin de partager une omelette, qu’on aura durement acquise(je veux parler de la diaspora qui se partage entre assises, meeting et trahison).

  10. Malamu dit :

    Voila une opportunité manquée pour traiter un sujet important. Mais on pouvait s’attendre à ce résultat car quand quelqu’un se déclare être la plume du Congo libre, une sorte d’usurpation de titre, commence son article en citant un homme célèbre on peut s’attendre à un traitement léger et incomplet de la question, car la période de la citation et le champ d’application n’ayant rien de commun avec la situation sur laquelle on veut disserter.
    Djess reprend en son compte la citation qui nous recommande de ne pas négocier avec nos peurs mais tout au long de l’article il fait preuve d’une peur bleue qu’il nourrit en la personne de Sassou. Et pourtant le Sassou d’aujourd’hui est moins dangereux que le Sassou d’avant la conférence nationale en 1991. Cette conférence a bien eu lieu et elle fut un succès en ce qu’elle avait permis de tenir une élection libre et transparente. Ce qui est arrivé après les élections étant une question hors du champ de la CNS ceux qui voient les limites de la CNS ont une courte vue sur l’analyse des événements.

  11. helios 777 dit :

    Dans le fond et dans la forme, Malamu a tout dit. Il ne reste qu’à faire silence.

  12. Mfoa dit :

    TOUJOURS LA MÊME RENGAINE!

    Paraphraser Kennedy ou Churchill n’est pas un étalon-mesure de l’intelligence politique, encore moins de l’intelligence tout court.

    Surtout que ni Kennedy ni Churchill n’avaient écrit leurs discours pour les nègres du Congo!
    Encore un complexe de nègres!!!

    La plupart des contributeurs sur ce site ou ailleurs sont tous PLANQUÉS en occident… C’est ce qui s’appelle la LÂCHETÉ;

    La seule question fondamentale est de savoir quelle est la meilleure solution pour le pays?

    Il vaut mieux, de fois, un mensonge conciliateur qu’une vérité qui guerroie car seuls ceux qui n’ont pas vécu la guerre et perdu un parent ne savent pas le prix de la vie.

    Ceux qui ne veulent pas de dialogue n’ont qu’à prendre les armes avec leurs familles pour aller faire la révolution et rétablir l’ordre constitutionnel. On notera que quand on sait que sassou squatte le pouvoir depuis 33 ans… Il ne doit pas avoir autant de courageux au Congo si ce n’est les gueulards sur congo-liberty!

    Ceux qui sont pour le dialogue, quelles sont leurs propositions et surtout le projet d’une société juste et libre. Mais, le putschiste est-il prêt à l’entendre?

    Arrêtez vos élucubrations virtuelles!

    Le putschiste partir quand le vrai peuple l’aurait décidé et non pas les pseudos intellectuels du net ou des assises nationales qui n’ont de légitimité que celle qu’elles s’octroient.

    Si tous les gueulards rentraient au pays nous rejoindre pour commencer la désobéissance civile illimitée… Alors, le Congo changera!

    Attendre que certains fassent la révolution pour venir occuper les postes, c’est trop facile!!!

  13. Toujours les mêmes donneurs de leçons et autres adeptes du fourre-tout prompts à critiquer, mais incapables d’une position. Ceux-là se trompent à eux car, tous savons quel est leur camp à savoir celui des bourreaux du peuple tant ils sont habitués aux miettes que le pct leur laisse par terre.

    Pour eux, c’est toujours l’intimidation, le chantage à la guerre tout en oubliant de nous préciser que ce sont eux qui projetent de tuer leurs compatriotes qui ne demandent que le respect de la constitution. Est-ce si compliqué à comprendre que le nombre de mandats est de deux et l’âge limite est de 70 ans pour tout candidat? Si ce n’est si compliqué à saisir, alors d’où vous vient l’idée de guerre que vous avez dans la bouche ces derniers temps? Idée qui es-tu? Qui sers-tu?

    Congolais, n’ayez crainte. Le monde et le droit ont tourné le dos à sassou et son fan club. Ils savent qu’au moindre coup de feu, c’est la CPI et leur déguerpissement par ceux qui les ont mis au pouvoir. Dos Santos est fin prêt. Il n’attendait que la fin de la saison des pluies pour rentrer au Congo. sassou tombera dans les prochains jours. Son sort a été scellé et aucun congolais ne le sauvera quand les libérateurs rentreront au Congo.

    N’ayez crainte. Quand vous voyez des bokamba et autre ewangui s’agitaient pour sauver sassou c’est qu’il a le dos au mur. Cette fois, il ne passera pas. Les drones qui survolent son village ne sont que des avertissements avant la ballade de Kimongo bis qui va l’emporter.

    Courage, peuple congolais. sassou n’est qu’un tigre en papier qui finira comme Kadhaffi ou compaoré que le Conseil de sécurité des États-Unis a eu la peau.

  14. Mais va désigner les acteurs de ce dialogue ? Attention au congo c’est sassou qui nomme les l’opposants et les sages dans chaque région !!! Donc ce dialogue ne sera qu’une supercherie ! Allons aux élections claire et transparente , sous l’égide de l’ONU et La Communauté européenne .

  15. Anonyme dit :

    OUI, VOUS AVEZ BESOIN D’UN DIALOGUE.
    MAIS,QUELLE ALERTE OU DEMANDE AVIEZ VOUS FAITE A L’ONU ,L,UE, les USA, l’ITALIE ou au VATICAN POUR VOUS NEGOCIER CE DIALOGUE AVEC DES GENS QUI REVENT D’EN DECOUDRE OBLIGATOIREMENT.
    IL NE VOUS RESTE QUE 16 PETITS MOIS AVANT LA CATASTROPHE.

  16. macktchicaya dit :

    Ce que je retiens de tout cela c’est le fond de la pensée de DJESS, il a circonscrit son texte en deux moment, d’un le dialogue avant 2016 et de deux le dialogue après 2016. Aussi il a donné la couleur de ce que serait ce dialogue d’avant 2016 c’est -à-dire ne tabler que sur la problématique des listes électorales et la commission qui piloterait cela pour arriver aux élections juste et démocratiques afin d’asseoir l’alternance tant attendue.

    Qu’il ait cité Kennedy, ou encore dit un peu plus de chose sur l’environnement politique actuelle là n’est pas le problème aujourd’hui du Congo.Certains ici disent que c’est du réchauffé, c’est du déjà dit, mais je pense que la répétition est nécessaire pour que nous comprenions où nous irons. D’autres encore disent qu’il donne des leçons je veux bien il nous faut des personnes pour nous réveiller de notre sommeil, j’ose dire, car souvent l’on ne remarque pas que le temps passe.

    Loin de faire son avocat j’émets ici simplement une vérité qui est qu’il faut passer par cheminement pour confondre le pouvoir et contraindre à quitter les affaires dans la tranquillité. Autrement si cette voie n’est pas celle que souhaite le pouvoir c’est – à -dire revoir les listes et refaire la commission de contrôle en s’appuyant des experts des nations unis et de l’union africaine alors une attitude autre verra le jour au Congo.

    AYA Isidore de Makoua donne des solutions à la démarche ce qui est bien ,,mais pensez-vous que le pouvoir respecte l’opposition actuellement? La réunification des forces ne sera efficace et efficiente qu’une fois rassemblées (les oppositions ) autour d’une table pour bâtir une stratégie qui poussera le pouvoir à accepter le plan d’atterrissage pour l’alternance politique. Toute contribution est la bien venue je pense; maintenant qu’il ya des censeurs ici sur ce cite qui n’osent pas même prendre le temps de l’analyse objective sinon que juger alors on a pas compris où nous allons. Les opinions sont vastes et nombreuses, l’opposition est diversifiée mais le but à atteindre est le même: remettre au congolais les résolutions d’un état démocratique qui ont été confisquées depuis, en allant aux élections libres et démocratiques sans la classe politique actuelle(gérante du chaos du pays)

  17. Anonyme dit :

    ce tres bien

  18. macktchicaya dit :

    A
    ANONYME,
    le blanc (l’occidental) avant de quitter cette terre lorsqu’il occupé des fonctions haute de son pays où à l’international finit toujours par raconter son vécu sur une pléiade de mémoires, mais comment se fait-il que chez nous au Congo tous ces anciens meurs et ne laissent rien. quel est le problème? J’ai cité pour le cas du Congo: C.D. NGANAO, NOUMAZ, KOKELA, MILONGO, KOMBO, ils sont partis et d’eux il ne nous reste rien.

    Alors une question que peut-on attendre de: NDALLA GRAILLE, YHOMBI, LISSOUBA eux qui sont encore vivants et qui connaissent l’histoire politique du Congo? Pourront-ils nous l’écrire cette histoire sans la falsifier?

  19. toto moches dit :

    Sassou dégage y a pas de dialogue

  20. Delbar dit :

    Il n’est pas facile de faire de la politique dans une dictature et encore moins dans un pays qui
    fait semblant d’être une démocratie.
    Pour l’étranger que je suis, c’est cette hypocrisie des acteurs qui me choque beaucoup.
    Cette fausse opposition, cette fausse justice, cette fausse police … Au service du pouvoir et non
    au service du peuple.
    Ce mensonge permanent règne partout alors que dans le même temps il nous est possible de vivre de merveilleuses aventures fraternelles.
    Notre cher Congo n’ a pas le monopole de cette triste situation.
    Cette nuit et en face du Kremlin, un opposant a été criblé de balles.
    Chacun fait ce qu’il peut dans ce climat délétère mais il faut demeurer unis que nous soyons à l’étranger ou au pays.
    Pour ce qui concerne le dialogue, il ne peut avoir lieu avec des individus qui ont du sang sur les
    mains car cela serait une offense aux victimes et à leurs familles.
    Les Congolais sont des gens foncièrement gentils, fidèles en amitié et hospitaliers vis à vis des
    étrangers.
    C’est pour cela que nous aimons le Congo.
    Mais attention, la gentillesse a ses limites et l’histoire montre que les peuples paisibles peuvent
    s’enflammer.

  21. Jules NGOYO dit :

  22. Lumingu dit :

    Qu’ils parlent bien ces opposants à sassou. Il me semble sereins et déterminés contrairement à tsatsy mabiala qui émarge à Mpila. Courage et bonne continuation les gars meme si nombre d’entre vous ont coulé ce pays avec sassou. Vous avez bien disséqué la stratégie de sassou pour tenter de nous berner une fois de plus en nous demandant de travailler en 2015 et attendre 2016 pour les elections.

    Non, il doit donner sa position maintenant sinon il n’aura pas ses jeux africains de septembre. Le timing de l’ultimatum de fin mars 2015 est le bon. Il doit à announcer son départ; dans le cas contraire il doit quitter le pouvoir comme compaoré qui voulut bidouiller lui aussi la loi fondamentale de son pays pour mourir au pouvoir.

    Sur ce timing de fin mars, il y a quelque chose de troublant qui a retenu mon attention par rapport à ce que disait un compatriote sur Zenga Mambu bien avant que l’opposition n’annonce cet ultimatum à sassou. Ce compatriote, dans un article, disait que sassou chutera au printemps 2015. Le printemps commence le 21 mars. L’opposition donne jusqu’à fin mars à sassou pour donner sa position sinon ils le feront partir par d’autres moyens. Ce compatriote est-il devin? Que sait-il? L’article est sur Zenga Mambu pour ceux qui veulent verifier ce que je dis. Ce compatriote l’avait dit dans une letter à sassou.

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