Exécutions sommaires recencées depuis le 15 octobre 1997 à Avril 1998 par les troupes de Sassou Nguesso:Plus jamais ça !

execution-sommaireV- LES VIOLATIONS DES DROITS DE L’HOMME AU CONGO-BRAZZAVILLE

V – 1 : LES DROITS CIVILS ET POLITIQUES

LES EXÉCUTIONS SOMMAIRES ET EXTRAJUDICIAIRES

Des hommes armés, en uniforme ou en tenue civile visiblement assurés de l’impunité de leurs actes, se sont livrés à de nombreuses, flagrantes et systématiques exécutions sommaires et extrajudiciaires.

Les bandits armés arrêtés et détenus dans les Commissariats de Police comptent parmi les victimes de ces exactions, mais depuis le 15 octobre 1997, date de l’arrivée au pouvoir des autorités actuelles, plusieurs partisans réels ou supposés de l’ancien régime ont également été tués. Ils continuent ainsi d’allonger la liste des victimes des exécutions sommaires et extrajudiciaires, qui n’ont jamais été suivies d’enquêtes judiciaires pour établir les responsabilités en vue d’engager des poursuites, comme moyen de prévenir d’autres exactions analogues.

Exécutions recensées du 1er janvier au 15 octobre 1997 [ Les exactions commises pendant la guerre civile, du 5 juin au 15 octobre 1997 font l’objet d’un traitement à part, dans la partie VI du présent rapport.]

Après la prise de Brazzaville par les Forces Démocratiques et Patriotiques (FDP), le 14 octobre 1997, la ville de Pointe-Noire est à son tour tombée sous leur contrôle aux premières heures de la matinée du 15 octobre 1997. La reddition des forces gouvernementales a épargné Pointe-Noire des combats. La chute de Pointe-Noire sans résistance n’a pas empêché que des exécutions sommaires et extrajudiciaires se commettent.

Exécutions recencées depuis le 15 octobre 1997

A Pointe-Noire

Entre le 15 octobre et le 15 novembre 1997, 100 personnes au moins ont été exécutées à Pointe-Noire pour des raisons liées à leur obédience politique, leur origine régionale et ethnique peu favorables aux autorités actuelles ou considérées comme telles.

Ainsi à titre illustratif, Fabrice Koubaka, élève au Collège d’Enseignement Général Jean Felix Tchicaya, a été fusillé à bout portant devant son domicile au quartier Saint Pierre par un militaire angolais le, 16 octobre 1997. Ce soldat angolais l’avait pris pour un militaire car il portait une culotte identique à celle des hommes de troupe.

Le 16 octobre 1997 également, le Commandant Destin Ebaka, policier déjà en service sous Lissouba au Groupement d’Intervention de la Police Nationale et fils du Colonel Jean Michel Ebaka, ancien Préfet de la région de la Cuvette et proche de Yhombi-Opango, a été publiquement abattu par deux hommes en uniforme devant son domicile au Camp CORAF, à la côte mondaine de Pointe-Noire.

Le même jour Paul Tsoumou, agent du Chemin de Fer Congo-Océan et originaire de la même région que le Président déchu, a été exécuté au quartier Km4 par deux hommes en uniforme.

Toujours le 16 octobre 1997, Boniface Kissoulou, partisan de Pascal Lissouba, a été fusillé par des militaires angolais qui avaient investi le quartier Mouyondzi, après avoir refusé d’obtempérer à leur interpellation. Hospitalisé, il a succombé à ses blessures quelques jours plus tard.

Dans la même journée du 16 octobre 1997, un certain Jean Jacques, membre de l’UPADS, parti de Pascal Lissouba (non identifié autrement) est abattu par des hommes armés et en uniforme au quartier Tata Loboko (arrondissement 3 Tié-Tié), alors qu’il regagnait son domicile qu’il avait quitté la veille, à cause de l’insécurité due à la chute de la ville.

Dans la nuit du 24 au 25 novembre 1997, le sergent de police Jacques Kimbatsa a été exécuté au quartier Siafoumou à Pointe-Noire par des hommes armés et en uniforme. Ce 24 novembre à 24 heures, les sergents Kimbatsa et Mitoumona, auxquels s’étaient joints les combattants Ngouala et Niangou, montant la garde au commissariat de police de Tié-Tié II, décident de partir pour une intervention dans les environs du Marché de la Liberté. Sur le parcours, ils rencontrent un véhicule pick up de marque Mitsubishi, grise, à double cabine, transportant environ 20 hommes (visiblement des cobras) coiffés de bérets noirs pour les uns et rouges pour les autres.

Ces cobras ont demandé aux quatre policiers en mission dans leur circonscription de décliner leurs identités.

Ayant constaté que les quatre policiers avaient été recrutés et promus sergents sous le précédent régime, les Cobras les ont traités de miliciens à la solde de Lissouba. Désarmés et déshabillés, ils ont été embarqués dans le véhicule des Cobras.

Après avoir été promenés à Mbota (ouest de Pointe-Noire), au centre ville (vers la discothèque 36-15) et à l’Etat Major militaire, les quatre policiers enlevés ont finalement été conduits vers le cimetière du quartier Siafoumou, au nord ouest de la ville, pour y être exécutés.

Au cours de ce tour de la ville, les quatre infortunés ont été victimes de torture et de mauvais traitement.

Au moment de la fusillade, les combattants Ngouala et Niangou ont réussi à s’enfuir avec le sergent Mitoumona qui avait reçu deux balles au bras droit. Le sergent Kimbatsa a trouvé la mort sur place.

Aucune poursuite judiciaire n’a été engagée alors qu’il s’agissait de policiers en fonction.

Le mercredi 26 novembre 1997, un policier du Commissariat de Police voisin du marché Tié-Tié de Pointe-Noire a exécuté un jeune vendeur de produits pharmaceutiques au motif que ce dernier avait osé refuser de répondre à son appel.

Le 22 décembre 1997 à 17H30 à la Gare Centrale de Pointe-Noire, un homme en uniforme qui s’apprêtait à prendre le train Express déjà à quai en partance pour Brazzaville a déshabillé, roué de coups et fusillé un jeune militaire qu’il a pris pour un mamba (milicien) de Pascal Lissouba.

M. Gerry Dadou Mafoua, 26 ans, employé de l’hôtel Pavi-Central de Pointe-Noire est décédé le 27 janvier 1998 après avoir abondamment saigné à la suite d’un coup de feu tiré par un policier en face du Commissariat Central de Police de Pointe-Noire. Placé en garde à vue la veille, il avait tenté d’échapper au contrôle des policiers qui l’escortaient pour une confrontation avec ses présumés complices.

Dans la nuit du 8 au 9 mars 1998, deux sergents de la police nationale, classe 94, Cyriaque Mouinga et Bill Enock Kibongui Ntsoueki, ont été enlevés au quartier Saint Pierre et conduits au quartier Siafoumou pour y être exécutés. A l’issue de la fusillade, le sergent Ntsoueki est mort sur le coup. Cyriaque Mouinga a survécu avec des balles dans la poitrine. Conduit et interné à l’Hôpital A. Sicé de Pointe-Noire, il y a été rattrapé le 9 mars 1998 par ses assaillants. Ceux-ci l’ont sorti de la salle de soins, l’ont battu avant de l’exécuter publiquement de trois balles dans la tête, à la morgue voisine de l’hôpital. Ses exécuteurs tentaient d’ailleurs de le placer vivant dans un casier de la morgue, ce que les agents des pompes funèbres avaient refusé. Les malades se trouvant dans la même salle que l’infortuné Mouinga, ont été brutalisés, malmenés, visiblement dans le but de leur faire avouer la cachette du sergent, avant qu’ils ne l’aient attrapé.

Selon nos informations, ces exécutions sommaires de policiers s’inscrivent dans le cadre d’un plan d’extermination, de neutralisation des policiers recrutés en 1994 (d’où la dénomination « classe 94 ») sous Pascal Lissouba, ainsi que des partisans présumés ou réels de cet ancien chef d’Etat. De nombreuses « nouvelles recrues », Cobras en voie d’être intégrés dans l’armée, venues de Brazzaville ont reçu cette mission et occupent actuellement un ancien Hôtel appelé « Atlantic Palace ». [ Ces informations sont le résultat des recoupements des indications reçues des milieux proches des FDP et des personnes qui se disent visées et dont la plupart a commencé à prendre des dispositions de sécurité.]

A Brazzaville

Malgré la fin de la guerre civile, des hommes armés et en uniforme, parfois en civil, se sont livrés à des exécutions sommaires et extrajudiciaires guidés par les mêmes motivations que leurs semblables dans les autres localités du pays.

Le 15 octobre 1997, Paul Mboko Mahoungou alias Ma Polo, partisan de Lissouba, a été exécuté à Diata (Brazzaville) après la prise de la ville par des Cobras.

Le 16 octobre 1997, M. Gabriel Matsiona, ancien Ministre du Tourisme et de l’Environnement de l’un des Gouvernements de Lissouba, a été exécuté par des hommes en uniforme, visiblement des Cobras, à son domicile à Massissia (sud de Brazzaville). Son frère Bernard Bimbou est décédé un jour après, des suites des blessures causées par les balles lors de la fusillade. Sa fille de 3 ans, Gabrielle Matsiona est morte sous le coup de l’émotion.

Le 18 octobre 1997, M. Roger Itoua, journaliste à Télécongo a également été exécuté par des Cobras au quartier Ouenze ; il lui était reproché d’avoir continué à travailler à la télévision gouvernementale pendant la guerre.

Le 21 octobre, Monsieur Jacques Robert Kimpo, ancien ambassadeur du Congo en Egypte, a été exécuté, en compagnie de six autres personnes non identifiées, et enterré dans une fosse commune au croisement de l’Avenue du château d’eau et de Kintsoundi.

Le 2 décembre 1997, Auguste Massamba, commerçant, a été fusillé dans le train Express en partance pour Pointe-Noire par les Cobras, alors qu’il essayait de les dissuader de rançonner des voyageurs.

Plusieurs exécutions analogues ont été commises lors du paiement des salaires des fonctionnaires et du versement des pensions des retraités. Ces périodes sont des occasions pour les hommes armés et en uniforme, se réclamant des FDP, de repérer les personnes considérées comme partisanes de Lissouba.

Parmi ces personnes, il y a le lieutenant Mikabou, officier d’ordonnance de l’ancien Directeur Général de la Police Nationale. Il a été exécuté à Maya Maya dans la période du 25 novembre au 5 décembre 1997. Il s’y était rendu pour obtenir son attestation de présence au corps, pièce indispensable pour prétendre percevoir son salaire.

Aucune enquête n’a a été ouverte.

Dans la même période, le combattant Jacques Moungala alias Bourreau, parti à Brazzaville pour toucher son salaire, a été enlevé puis exécuté dans la caserne abritant le Régiment Blindé au quartier Mpila.

Le sergent-chef Célestin Nziengui a également été tué dans la même période dans la caserne qui abrite les bureaux de la Zone autonome de Brazzaville, à l’entrée du quartier de Bacongo (sud de Brazzaville).

Le lieutenant colonel François Ngouba, en service au groupement opérationnel n°1 de Maya-Maya, a été exécuté le 24 décembre 1997 à la Base aérienne.

En effet, depuis la fin de la guerre, le lieutenant colonel Ngouba entreprenait des démarches pour pouvoir reprendre du service. Mais il lui était rapporté que plusieurs de ses collègues ayant combattu pour le compte de Sassou-Nguesso, l’accusaient d’avoir été pilote d’hélicoptère pendant la guerre pour le compte des forces gouvernementales.

De ce fait, il devait être tué, même si de part sa spécialité (technicien moteur-cellule sur Mig 21), il ne pouvait piloter ni un avion ni un hélicoptère.

Le 24 décembre 1997 dans la matinée, il s’est fait recenser à la Base Aérienne et y a même pris son solde. Il avait informé ses autorités hiérarchiques de toutes les rumeurs le concernant. Celles-ci l’avaient rassuré. Mais son cadavre a été retrouvé le 5 décembre 1997 dans les environs de son lieu de travail.

Le sergent-chef Ngoma du Groupement Aéroporté (GAP) a subi le même sort, le 29 janvier 1998. Il a été tué dans cette caserne par des nouvelles recrues (des Cobras) qui l’accusaient d’être « infiltré » puisqu’il n’avait pas combattu avec eux pour le compte de Sassou Nguesso. Ses origines ethniques proches de Lissouba étaient des circonstances aggravantes pour sa situation.

Le 24 janvier 1998, Marcel Makita, alias Alakuenda, retraité de la Société Nationale d’Electricité, a été abattu par des hommes en uniforme au quartier Diata. Déplacé de Brazzaville en juin 1997 du fait de la guerre, Makita y était reparti pour prendre sa pension de retraite à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale.

Le 26 février 1998, en plein midi, une personne non identifiée a été publiquement exécutée par des militaires en tenue, au camp d’Ornano. C’est à l’aide de couteaux que ces militaires ont assassiné ce citoyen. Un véhicule civil, a ramassé le cadavre et a disparu sans qu’aucune enquête n’ait été menée.

A Dolisie

La troisième ville du pays a également été le théâtre d’exécutions sommaires perpétrées par les troupes angolaises et les éléments des Forces Démocratiques et Patriotiques (FDP) alors que la guerre avait pris fin. Un mois après la prise de Dolisie, le nombre des victimes d’exécutions pouvait être estimé à au moins trente.

Le 19 octobre 1997, Joseph Ngouma, exploitant forestier, ami et partisan déclaré de Lissouba, a été tué avec cinq autres personnes dont ses enfants et petits-enfants, à son domicile à Dolisie.

Le 3 octobre 1997, un jeune nommé Jordan (non identifié autrement) a été exécuté par des soldats angolais devant la discothèque le Nikita-club, au motif qu’il portait des chaussures de sécurité « ressemblant » à celles des militaires. Il était soupçonné d’être militaire, partisan de Lissouba.

A Loudima

Le 17 mars 1998, un jeune homme non identifié a été exécuté par une nouvelle recrue à la gare de Loudima. Ce jeune avait pris le train en provenance de Brazzaville pour Pointe-Noire à partir de Nkayi. Sa destination était Loudima. Dans le train, il rencontre le contrôleur à qui il signifie n’avoir pas obtenu le billet en gare. Ce dernier lui demande alors d’attendre un moment pour payer son ticket. C’est à ce moment là que la nouvelle recrue affectée au convoyage du train l’interpelle et lui demande son titre de transport. Il lui est intimé l’ordre de payer 450 FCFA (4,5 FF), la somme correspondant au trajet Nkayi-Loudima. Le refus du jeune homme incite la nouvelle recrue qui, le menaçant avec son arme, réussit à lui ravir une somme de 80 000 FCFA (800 FF). A la descente du train, gare de Loudima, la nouvelle recrue interpelle de nouveau le jeune homme pour lui demander des explications sur sa résistance dans le train. Après quoi, il l’a fusillé à bout portant devant les voyageurs tous scandalisés.

L’OCDH a pu répertorier 25 cas d’exécutions sommaires après la prise du pouvoir par les Forces Démocratiques et Patriotiques. Ces violations flagrantes et systématiques du droit à la vie sont le fait des milices des FDP, aujourd’hui intégrées officiellement à l’armée, la police et la gendarmerie.

Les personnes exécutées sont avant tout, soit des civils ou des militaires non armés originaires des mêmes régions que les anciens dignitaires, soit des partisans virtuels ou réels du pouvoir destitué.

Le nombre important de ces cas d’exécutions extra-judiciaires est un signe alarmant du déni des droits fondamentaux de la personne (humaine) par l’actuel pouvoir et de son manque d’enthousiasme à les faire respecter. Au contraire, l’impunité dont jouissent les auteurs de ces actes démontrent autant la déliquescence de la justice au Congo, que l’organisation d’une « chasse aux sorcières », avec l’objectif affiché de punir les victimes pour leur soutien réel ou allégué au régime de Pascal Lissouba.

Aucune de ces exécutions sommaires n’a fait l’objet d’enquête judiciaire.

Source: http://www.fidh.org/rapports/congo.htm

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15 réponses à Exécutions sommaires recencées depuis le 15 octobre 1997 à Avril 1998 par les troupes de Sassou Nguesso:Plus jamais ça !

  1. Dieudos EYOKA dit :

    Toute ma vie je m’étonnerai du rôle de Claudine Munari dans le déclenchement de la guerre qu’elle avait commandée le 5 juin 1997 et du fait qu’elle ait été la première à rentrer au Congo et à devenir ministre de Dénis Sassou N’Guesso

  2. EYIDNDA KAKA dit :

    Quel est le but de cet article? le rôle d’historien que l’auteur essaie de jouer lui commanderait de recenser les morts de moutabala et makazou avant tout. Ensuite, les prisons privées de KOLELAS à bacongo, sans oublier les affres des orgues de staline de LISSOUBA en 1997. Ou étiez-vous chers activistes des droits humains?

  3. NKOMBO dit :

    Attention attention, beaucoup de violations des droits de l’homme sont à l’actif de Lissouba que vous faites semblant d’ignorer. Ne vous aventurer donc pas sur ce terrain des droits de l’homme dont vous ne savez faire la différence entre un crime de droit commun et une violation de droit de l’homme, soit elle une tuerie. Mais, de mémoire des congolais, LISSOUBA est celui qui a infligé des guerres au congolais. En 1993 contre les TCHEK qui ne sont pas prêts de l’oublier, car des enfants ont été écraser dans les mortiers à Moutabala comme l’a dit EYINDA KAKA.
    Ne nous ramener donc pas à cette page noire de notre histoire dont la grandeur et le pardon nous poussent à tourner.

  4. Théodore Malonga dit :

    Le pardon et la Justice sont à bien distingués.Le pardon s’inscrit dans une démarche personnelle ou privée.Tout ce qui relève du domaine public est réglé par la justice ou parfois par une commission vérité et réconciliation.C’est vrai, la grandeur nous pousse à tourner cette page macabre.Mais avant de la tourner nous devons avoir le courage et la force de la lire.Les sud-africains ,les brésiliens et les chinois l’ont fait .C’est une condition indispensable à l’émergence réelle d’un pays.Ceux qui ont assassiné par exemple les Président Ngouabi et Massamba-Débat doivent avouer publiquement leur crime.Ils le feront,évidemment à titre individuel car leurs tribus ne sont pour rien.La grandeur nous impose donc de savoir où reposent Ngouabi et Massamba-Débat.Jusqu’à quand feront-on croire aux jeunes générations que les Bakongo ont tué Marien,?

  5. Bec jaune dit :

    Est ce que quelque peut ici nous citer les crime son a l’actif de lissouba avant et après guerre? Je sais qu’il y en a plusieurs……

  6. Bec jaune dit :

    Le pauvre LISSOUBA mal conseille, déclare la guerre a un général et puis pas n’importe lequel, quel audace !!! Mais les conséquences étant tjrs réel il avait payer cash, kiekiekiekiekiekie

  7. J. NIGER dit :

    La corruption, la dilapidation des fonds publics, les emprisonnements arbitraires, les nominations tribales, l’ achat des consciences, la triche électorale, le despotisme,l’irrespect de l’opposition, les disparitions, les violences policières, les assassinats de Marien,Débat, Kimbouala, Biayenda ….., les coups d’Etat pour se hisser au pouvoir, tous ces fléaux caractéristiques du sous développement moral et intellectuel ont pour maître d’œuvre Sassou.

    Aussi, tant qu’un assainissement méthodique n’est pas entrepris au Congo, ce pays demeurera dans le giron de vils voyous, gibiers de potence qui jouent à être fréquentables.

    Le Congo c’est également une justice corrompue, l’école abandonnée, le système de santé inexistant (à tel point que les riches du clan sautent dans le Ier avion au moindre mal de tête),l’armée et la police choyées sont au service de la dictature, alors que les enseignants ont des salaires d’esclaves. Tout s’est écroulé ! Alors le Congo plonge,plonge, plonge vers l’Enfer depuis le coup d’Etat !

  8. bakala dia ntsakla dit :

    A Mouyondzi 1997 les cobras et les angolais arrivent. et vt a la recherche de femmes a violer MADONDO ( jeune fille) resiste. elle fut la 1ere victime fusillée , vint le tour de MOUSSOUAMOU ( ami d’enfance) laissé comme mort achevé au retour des angolais en goguette . mn brave parent av eu le tort de defendre son epouse désignée pour etre esclave sexuelle de ses malades. sans vs parler de ce malafoutier nkila. abattu du ht de son palmier . pour le fun ? ah oui ils s’amusaient bien les angolo-cobra . et pr cause il n’yavait plus d’armée congolaise. ne jamais oublier n jamais pardonner ! j plains ceux du septentrion qui ont elus domicile ds l niboland . il y’aura bien une chasse au sorcieres le J. et c bientot.

  9. LEBIEN dit :

    rien n’est encore dit, pendant le mondât de lissouba les cadres du nord fut tuer, maltraité sans raison, quand vous parler des coupable de droit de l’homme pendant lissouba kolelala il na eu que la terreur et rien d’autres et si notre président a eu a décidée la municipalisation dans chaque départements c’est par ce qu’il n’est pas le président du nord ni du sud mais du congo, quel est le souvenir au nord ou encore une réalisation de LISSOUBA au nord. il a pille le congo et nous bourrer des dettes, les fonctionnaire mal payé en complicité avec son ministre de finance j’en passe

  10. DELAPATRIA dit :

    A NIGER,
    La justice vous demandera plus que ce chapelet de morts. Elle vous demandera les preuves que la personne que vous incriminée est liée à quelque niveau que se soit à ces assassinats. Ce que à priori vous êtes incapables de prouver. C’est pourquoi votre verbiage n’intéresse pas les congolais.
    Donc ce qui nous reste à faire, ce n’est pas de réactiver les douloureux dossiers qui par ailleurs sont des labyrinthes sont issues, mais de préserver les acquis de paix que nous avons. Sous d’autre cieux, on appelle les Français, les américains et l’ONU à la rescousse pour espérer retrouver la paix que certains pyromanes en herbe essaient de torpiller. Attention, plus jamais ça!

  11. DELAPATRIA dit :

    Préservons la paix chèrement acquise. N’ayons pas la mémoire courte. Ne surfons pas sur des vagues dangereuses. Une tige d’allumettes peut brûler tout un village. Attention, plus jamais ça.

  12. Bec jaune dit :

    A Mouyondzo c’était pour dénicher les obe qui s’y trouvait car ils ont traumatisés le peuple congolais pendant 5 ans.

  13. le fils du pays dit :

    Quel paradoxe,le Congo croule sur les richesses et son peuple croule dans la misere.Au Congo tous ceux qui se disent politiciens sont maudits surtout ceux appartenant a la vieille generation.Tous ces enfants de paysans-villageois aux pieds tordus qui jadis disaient avoir souffert les affres de la colonisation aujourd’hui ils sont devenus les grands traitres qui prolongent la vie de cet esclavage qui dure deja beaucoup de siecles une fois avoir use la politique comme moyens de se faire une place au soleil.Toutes generations confondues,ils brillent par l’incompetence,le moindre effort,la cupidite,la criminalite et ils ruinent et vendent le pays aux etrangers dans l’indifference et l’insouciance totale.La methode Jerry Rawlings est la solution par nettoyer le Congo de tous ces vauriens et malfrats.

  14. Mobola tétu dit :

    Quand ya la guerre la responsabilité est partagée….Lissouba est le pire presendent tribal que l Congo a connu…son pouvoir etait concentré sur l’ethnilogie…il a tué les pauvres congolais innocent , ses partisants ce sont comportés pir que ceux d Sassou…Ce Monsieur ne merite pas d’etre defondu …le mal du Congo c’est le PCT ,MCDDi,UPADS tous des sanguinaires qui doivent rendre compte au peuple congolais sur ces extractions commises…T parles d Sassou parles aussi d lissouba et sn allié Kolela idiot qui ont participé a ces crimes…Tous ces vieux seront lynchés mem si certains meurt deja mais leur complices payeront…et leur Projeniture auront une interdiction formelle d exercer la politique…..Lissouba je l haie..quant a Claudine,Mberi munari , Mberi martin..la justice fera sn affaire….Partisans d lissouba j vous. haie ….l PCT, Mcddi, Upads..allez y en enfer…ces partis ont tué c pays…

  15. BOUTCHELEKA dit
    :
    S’agissant du Lieutenant colonel François NGOUBA, celui qui commandait la BA 01/20 par intérim était l’un des responsables de sa mort et particulièrement le colonel NDOUDI Médard actuellement admis a la retraite.
    Quant au premier que je cite, celui-la est mort dans les combats contre les ninjas qui se sont déroulés a Makaba Ndilou.
    De toutes les façons avec les langues qui se délient, signe de la fin d’une barbarie, la justice les rattrapera tous. Les témoins ce n’est pas ce qui manque.
    Même les couillons comme MOUBENDA ( TCHISSAMBOU) aujourd’hui députe de mes fesses verront le sort tragique qui les attend.

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