Cinquante-cinq ans se sont écoulés depuis la proclamation de la République (28 novembre 1958) ;
Vingt-deux ans depuis la fin de l’historique Conférence Nationale qui a redonné beaucoup d’espoir au Peuple Congolais et au-delà –je l’espère- au Peuple Africain.
Mais depuis, les problèmes s’accumulent. L’espoir né de ces évènements –formidable moteur d’une prise en charge réelle du présent et de l’avenir- se volatilise à chaque fois faute de n’avoir pas réellement évalué à sa juste valeur l’ampleur des difficultés et des défis à relever.
La Conférence Nationale, à laquelle il faut une fois de plus rendre un hommage appuyé pour avoir mis le pays sur la route de la démocratie, a par ailleurs péché pour n’avoir été l’agora de la sensibilisation du Peuple aux vrais enjeux.
Pendant plusieurs jours, on a consacré le temps à montrer combien le régime en place était haïssable, détestable. Notons à ce sujet que la Conférence Nationale aurait pu confier à un groupe d’expert indépendants, la mission d’établir le bilan objectif de la situation du pays, de mettre en lumière les malversations et assassinats… ce qui aurait permis d’utiliser le temps ainsi gagné à l’analyse des problèmes aussi, voire, plus importants que l’abjection de l’ancien régime.
Le Congo avec ses 3 500 000 d’habitants (supposés) peut-il espérer asseoir tout seul un développement durable ? Peut-on imaginer un développement hors des Etats-Unis d’Afrique ? Quelle place de l’environnement dans la politique économique, sociale de demain ? La mentalité de l’ex-colonisé constitue-t-elle ou non un frein à une réelle prise de responsabilité ? Autant de questions non exhaustives que la Conférence Nationale n’avait même pas effleurées.
En somme, on a oublié d’analyser d’autres causes qui sont à l’origine de la faillite de nos pays. Faut-il rappeler que l’échec est total dans toute l’Afrique, Noire en particulier, qui n’avait d’ailleurs pas opté dans son ensemble pour le marxisme-léninisme. Cela montre que si les dirigeants ont largement contribué à aggraver la situation du pays, ils ne constituent pas pour autant l’unique cause de nos malheurs, de la banqueroute.
Pour avoir privilégié le déballage sur la médiocrité des dirigeants au pouvoir au détriment de l’analyse des causes structurelles, la Conférence Nationale a fini par accréditer l’idée qu’il suffisait que le tyran s’en aille pour que le paradis devienne une réalité terrestre. Il n’en demeure pas moins que ce que la Conférence Nationale a réalisé constituait un grand pas en avant ; mais il en fallait d’autres aussi grands –et je me doute bien que tout le monde sinon les acteurs politiques actuels le comprennent mieux- pour transformer l’espoir en bonheur vécu.
Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous le pont. Des crises diverses, des drames de toutes sortes et tant d’espoirs déçus qui, in fine, malgré d’abondantes ressources financières disponibles sur plusieurs années de la décennie des années 2000, semble s’imposer de nouveau la nécessité d’une rencontre pour desserrer l’étau autour d’un pays dont le peuple suffoque, étouffe.
Des voix s’élèvent ici et là pour réclamer qui des états généraux, qui des concertations à la sauce « rdcienne », bref un dialogue entre les acteurs politiques et sociaux du pays pour redéfinir un nouveau cap (contrat social). Peut-on se permettre de refaire une sorte de conférence nationale newlook, sans regarder minutieusement dans le rétroviseur ?
Bien plus, demain avec le départ du régime au pouvoir depuis la fin de la guerre de 1997, nous allons de nouveau nous retrouver dans la situation des gens ayant découvert un champ plein de promesses. Il nous restera le plus gros à faire : il faudra choisir quelles cultures y réaliser, puis abattre les arbres mais pas tous, débroussailler sans utiliser de feu qui finit à la longue par stériliser le sol, ensuite semer et enfin récolter. Cela nécessitera du temps, un savoir-faire, beaucoup de travail et d’esprit de sacrifices. Sommes-nous préparés à tout cela ? Telle est la question fondamentale qui se pose. De la manière dont on y répondra dans les actes, dépendra notre avenir à tous. Puissent tous les Congolais et au-delà tous les Africains avoir sans cesse cette question à l’esprit.
Hier nous avons gâché la décolonisation, et aujourd’hui nous peinons à implémenter le pluralisme et la démocratie encore très balbutiante. Si nous ratons cette démocratisation, il faudra alors beaucoup de temps pour se relever d’un tel échec. Et le temps ne travaille malheureusement pas pour nous. Nous sommes dans la situation d’une personne victime d’un arrêt cardiaque ; toutes les secondes sont comptées afin qu’elle renaisse à la vie. En avons-nous conscience ?
Jusqu’à aujourd’hui le tyran et ses lèches-bottes ont servi dans une certaine mesure d’alibi à tout le monde ou presque ; je ne cherche pas à les disculper. Comment oserai-je ? Ce que ces gens ont fait est simplement innommable, immonde, inhumain d’autant qu’ils prétendaient assurer le bonheur de tous. En réalité, ils ont ruiné le pays, tué les enfants de ce pays physiquement et moralement, enfoncé dans la fange nos valeurs… uniquement pour préserver leurs intérêts égoïstes.
Mais cela étant, n’est-il pas temps de poser le problème de la responsabilité collective dans les malheurs qui se sont abattus sur nous ? Le silence coupable de la plupart d’entre nous, notre lâcheté n’ont-ils pas contribué à maintenir ces despotes irresponsables à la tête de nos pays ? Aucun dictateur, aussi sanguinaire soit-il, ne peut se maintenir au pouvoir sans l’accord même involontaire de son peuple.
La Conférence Nationale avait sonné l’heure de vérité pour tous les Congolais. Chacun devait montrer qu’il était un(e) digne fils (fille) de ce pays mais aussi de l’Afrique. On ne devrait plus se cacher derrière le manque de liberté pour justifier notre propension à fuir nos responsabilités. Hélas ! Le bilan d’après Conférence nationale n’inspire ni fierté, ni dignité tant de la part de ceux qui ont reçu mandat du peuple pour changer sa condition que de celle des citoyens qui auraient pu se poser en rempart pour la défense de l’Etat de droit.
Point n’est besoin d’être un fin sociologue pour comprendre que les comportements acquis ne changent pas du jour au lendemain, fût-ce après une révolution. Mais peut-on pour autant tolérer que certains de ceux qui ont fustigé avec véhémence, du haut de la tribune de la Conférence Nationale, le comportement régressif –nourri à l’eau sale du tribalisme- des anciens dirigeants, plongent à leur tour dans la fange tribaliste pour se hisser au sommet de l’Etat ? Pourquoi alors avoir prôné l’éthique, la moralisation de la vie publique, vilipendé « les mauvais fils » que sont les anciens dirigeants si en fin de compte, le tribalisme existentiel est le bien empoissé le plus partagé de tous ?
Sommes-nous si dépendants de nos minuscules origines (minuscules par rapport à notre appartenance à l’espèce humaine) au point de refuser de couper le cordon ombilical qui nous relie à la tribu, à la région ? Comment peut-on espérer dans ces conditions croître, devenir adulte –c’est-à-dire prendre notre place pleine et entière dans l’humanité –si nous restons accrochés aux jupes de la mère tribu ou région ?
Que dire des ministres issus des différents gouvernements qui se sont succédés depuis l’après Conférence nationale dont la première préoccupation est souvent la revalorisation de leurs appointements au moment où le pays et son peuple ne sont toujours pas au fait de l’embellie tant vantée ces dernières années caractérisées par des budgets dispendieux. L’égoïsme et l’absence de dévouement pour la chose publique n’ont-ils pas fait assez de dégâts pour tirer les leçons qui s’imposent ?
Ni le tribalisme, ni le besoin de posséder toujours plus au détriment de la collectivité, ne nous sortiront de l’impasse où nous nous trouvons.
Seuls le travail, notre capacité de créer, de produire et vivre ensemble en tant que filles et fils de ce pays, de ce continent, de la terre nous permettront de gagner notre place au soleil.
Par Wifried Kivouvou
Brazzaville, le 02 septembre 2014
(Réflexion des Réseaux de La Conscience libre)
Quel est le mode d’élection suprême adaptable aux présidentielles post dictature Denis Sassou Nguesso?
Oui, l’élection présidentielle libre, transparente et démocratique de juillet 1992 fût l’expression suprême de ses majorités ou coalitions dialogiques, concurrentes, antagonistes et complémentaires tribales et ou ethno-régionalistes d’un autre temps.
Pour contourner cela, nous devons ensemble repenser notre mode de représentativité suprême.
Sinon, les électeurs issus des 54 tribus minoritaires congolaises sur un total de 67 ne connaîtront jamais l’expression de leur suffrage universel et démocratique direct.
OBJECTIF !
1- Promouvoir l’expression direct de projets de société congolaise et non de majorité ou de coalition tribale et/ou ethno-régionaliste d’un autre temps.
2- Réduire au silence le mode de représentativité suprême basé sur l’expression des majorités ou coalition compactes tribales et ethno-régionalistes.
A lire le detail de l’article à partir de ce lien
http://congo-objectif2050.over-blog.com/2014/09/quel-est-le-mode-d-election-supreme-adaptable-aux-presidentielles-post-dictature-denis-sassou-nguesso.html
Chacun est accroché aux jupes de sa tribu ou de son département, c’est bien se qui se passe au Congo-Brazzaville.
Mon frère! savez-vous que pour constituer un gouvernement, la carte du Congo est mis sur la table!
Mais comment les députés et sénateurs sont nommés: de la même façon. on vérifie si tels département a eu peu, si telle ethnie a eu sa petite portion et le reste on se l’approprie. Voila comment le pays est dirigé.
Quand vous voyez comment les autorités se comportent, comment ils pillent les richesses du pays, on comprend aisément qu’elles n’ont pas d’amour pour ce peuple. Regardez seulement le matin à Kombo, à Massengo, à Makélékélé, à Congo-Pharmacie, à Bifouiti, à l »Angola libre et ailleurs, comment les gens nombreux attendent les bus parfois sous la menace de la pluie, ils ne savent à quel saint se vouer, et souvent passe une autorité accompagnée des motards en plus sans regards et sans gêne de ses concitoyens. Quel pays!
Donc en définitive, le tribalisme est au centre de la déliquescence du Congo-Brazzaville, il en est pareil pour les autres pays d’Afrique.
Pour diriger ce pays, il faut un peu d’amour. L’amour est fort que tout. Ce n’est qu’à ce titre que le prochain président pourra fédérer toutes les énergies des Congolaises et des Congolais.
La solution pourrait peut-être venir de nos prélats ou d’autres hommes d’église.
La foi en Dieu-tout puissant pour le dirigeant de demain sera la panacée au Congo-Brazzaville.
Bonjour la République.
Monsieur KIVOUVOU,
Si vous voulez faire disparaître : les tribus, les ethnies, alors acceptons que nous nous comportions comme les nudistes, les chiens, les bonobos, les chiens…
Votre question « ET APRES SASSOU NGUESSO ? », mérite d’autres questions qui sont les suivantes :
– Aviez-vous voté Denis SASSOU NGUESSO ?
– Saviez-vous qu’en 1992, Denis SASSOU NGUESSO est éliminé dès le premier par Pascal LISSOUBA et Bernard BAKANA KOLELAS ?
– Saviez-vous ce qui a obligé Denis SASSOU NGUESSO à reprendre le Pouvoir ?
NB : Un noir de père de mère devenu chinois, peut-il être élu président de la Chine ?
ET APRÈS SASSOU?
Cette question me dérange car elle sous-entendrait qu’en dehors du putschiste et sanguinaire président actuel, notre Congo n’a point d’âme avec de la matière grise!
Souvenons-nous de l’hymne des 3 glorieuses au 3ème couplet: » Notre guide, c’est le peuple…. notre génie, c’est encore le peuple… »
Nous sommes officiellement 4,3 millions de congolais.
Il existe donc des femmes et des hommes à même de construire un Congo nouveau de justice (État de droit, égalité des chances), de liberté, fondé sur le principe d’unité dans la diversité.
Le Congo doit se reconstruire dans une dynamique interne tout en allant vers une dynamique externe qui serait la construction des États-Unis d’Afrique.
Pour cela, nous devons déjà réussir à bâtir un minimum d’État de droit.
Nous devons mettre hors course politique tous les partis tribalistes qui minent notre pays et la conférence nationale dont vous évoquez l’anniversaire a failli sur ce plan comme sur la réhabilitation de la justice qui aurait dû conduire le sanguinaire sassou à la prison à perpétuité.
En résumé, notre génie qui est le peuple tire déjà les leçons de 54 ans d’indépendance ratée.
Cela, je l’espère nous conduira définitivement à ne plus tomber dans les mêmes travers.
L’ancien hymne disait: » Lève-toi patrie courageuse! Toi qui en 3 journées glorieuses! Saisis et porte le drapeau! Pour un Congo libre et nouveau! Qui jamais plus ne faillera! Que personne n’effrayera…. «
@ Wilfried Kivouvou,
Très belle analyse d’un compatriote qui est dans la réflexion comme peu de Congolais.
Nous devons continuer à conscientiser notre Peuple, pour que demain, les fossoyeurs et assassins d’hier, devenus aujourd’hui démocrates soient débusqués et dénoncés, afin qu’ils ne reviennent jamais plus aux affaires.
Le départ de Sassou Nguesso seul ne suffira pas car il s’agit d’un système. Il faut donc un changement systémique.
BRAVO !
A Mr Wifried Kivouvou
Merci pour cette analyse dans le fond révèle bien que le départ acquis et que je souhaite du clan Sassou, ne résoudra pas les problèmes des congolais. Oui, voua avez raison de nous faire comprendre que ces problèmes aggravés par le clan et complices des Sassou et Nguesso, ne trouveront pas du jour au lendemain des solutions si les congolais n’acceptent pas de voir en face la vérité que vous décrivez en partie assez bien dans votre analyse.
Comme vous, en partie, je pense que depuis le Président Youlou au Président Sassou aujourd’hui, une majorité des congolais est aussi bien coupables que responsables des malheurs du Congo. Certains sont responsables ou coupables en étant complice, complaisant et soutien de parents au pouvoir ou en poste alimentaire, en gardant le silence face aux souffrances infligés méchamment aux congolais, par la délation de certains qui n’acceptent pas la critique du régime Sassou, la suspicion quand on veut travailler, la jalousie, l’arrogance, le vol, le tribalisme, l’intellectualisme des surdiplômés mais surtout ils refusent de travailler.
Cependant, il faut que nous le sachions tous, nos présidents passés et celui actuel, ne sont que le reflet de notre population. L’opposition congolaise dans son ensemble a un passé parfois commun au PCT. Il faut savoir que presque tous nos partis politiques et associations de « ventriloques », ont de près ou de loin des cadres qui ont pillés et qui pillent encore le Congo á des échelons divers.
Le Congo compte plusieurs milliers de partis politiques et associations comme de millions d’opposants d’un jour. Il y a plusieurs milliers (millions) de présidents fondateurs de partis politiques et d’associations autoproclamés á vie qui critiquent le président Sassou et attendent sa chute pour reproduire en pire ce qu’ils critiquent aujourd’hui. Comment les congolais oublient que Kolelas avec sa bande de fils, á été un piètre Maire de Brazzaville? Qu’il avait crée les Ninjas qui avant la guerre de 1998, faisaient la loi auprès des habitants de Bacongo qui n’acceptaient pas sa politique comme Sassou avec les cobras et Lissouba avec les cocoyes?
Il ya des héritiers de Kolela qui reconnaissent avoir été ses lieutenants et que des gens sont mort pour que ses enfants aujourd’hui mangent avec le chef cobra. Comment les congolais peuvent ils oublier que Mathias Dzon fut plusieurs années, argentier du Congo et de l’Afrique centrale et donc la dette du congolais envers les occidentaux et son niveau de vie, il devrait mieux nous l’expliquer? Comment oublier la bande des 4 de Lissouba? Mais comment ne pas voir, que ceux qui prétendirent combattre Sassou aujourd’hui n’attendent que de prendre sa place pour leur poche?
Aucun leader de parti crée dans une chambre, moi compris, n’a fait de congrès pour devenir président de son parti ou de son association. Les gens créent des structures pour en être des présidents á vie. Ils établissent des articles d’associations, de parti sur mesure, fait pour eux. Moi compris, j’ai taillé mes articles d’association pour être président sans contestation interne. Tous les congolais sont des président de quelque chose même dans le foyer ils sont chef. Et á l’image des leaders présidents fondateurs de partis et d’associations crées dans des chambres ou maisons, le président Sassou a crée il y a plus de 14 ans ses statuts (sa constitution) pour être président. Pour 2016, comme les autres congolais présidents fondateurs d’associations et de partis politiques á vie, il veut et va refaire adopter les statuts de « sa constitution » pour être président á vie (mais il sera arrêté et puis envoyé au CPI). Entre temps, des opposants déguisés libérateurs, prendront sa place comme lui qui prit la place récente des nibolékes, et comme d’autres contre Youlou, pour faire souffrir plus les congolais.
Il faut que les congolais arrêtent de soutenir leurs parents, des leaders aux fausses promesses, qu’ils reconnaissent que le travail seul payera avec des leaders travailleurs par businessmen ou women. Qu’ils sachent reconnaitre bien qui les ment. Aux USA, un mauvais parent ne peut être un bon leader. Je demande aux congolais qu’ils demandent aux leaders d’opposition, présidents fondateurs, qui a été élu en congres avec une opposition internet président de son parti ou de son association ? Qui accepte dans son mouvement la critique pour prétendre l’accepter une fois président du Congo ? Qui? Car comme moi, j’ai crée mon association pour en être président á vie, eux aussi l’ont fait et le Président Sassou le montre au sommet de l’état. Il est simplement congolais donc comme nous il ne travail pas, et s’assure de rester á vie au poste tant convoité parce que poste juteux pour ses intérêts personnels, de la famille en trouvant des ministres, DG, commissaires etc. esclaves et bon serviteurs d’un système qui trouve très loin son origine. En effet, pour, moi, ce système de souffrance et de non développement du Congo et de l’Afrique noire, qui dure depuis notre indépendance est organiser et tirés des cendres de la colonisation par les occidentaux avec la complicité satisfaisante de congolais et africains. Ce qui me fait dire, mon frère Kivouvou, que nous ne sommes pas sortis de l’auberge quand Sassou partira.
Diasporien
c’est avec un inter^t particulier que j’ai lu et relu cet article, il pose vraissemblablement un vrai problème. car la lecture récente des pratiques et methodes de nos hommes poliques quant à la manière de gouverner le pays laissent un gou^t très amer.
nous avons un grand déficite de « leadership » dans le sens normative du terme.
des vrais et bon leaders mettent d’abord l’inter^t des autres devant avant tout ce qui peut se traduire par l’inter^t de la population ou du peuple.
un bon leader est celui qui est qui est là pour servir le peuple et non se servir du peuple pour étancher sa soif.
un vrai leader fedère le tout monde ( de divers horizon) autour d’une vision et goals et non autour de sa personalité.
un vrai leader pense le « long terme »et non « court terme » et doit gouverner de manière à préparer sa sortie honarable et passer le baton.
un vrai leader est soucieux et épris de justice, respecte la loi et veille a ce que tout le monde ait les m^me chances et opportunités. il ne doit pas faire du favoristime car ceci est un germe qui détruit et provoque des frustrations chez ceux qui le subissent.
Quand on voit le Congo et la facon dont il est gouverné, rien ne suggère que nous avons de bon leaders. mr Sassou le premier en est un piètre! il ne répond à aucun critère strict de leadership. pour lui son leadership c’est se servir lui m^me et sa famille et servir ceux qui accepteront de se soumetrre à sa volonté. c’est une erreur morale très gravissime.
Un pays est un bien bien commun et nul n’a le droit d’imposer sa volonté.
donc si nous voulons allez de l’avant nous devrons changer notre « mindset » « manière de penser » et embrasser et agir en vrais leaders pour le bien général de la collectivité.
Mais loin d’etre pessimiste je crois il y a du genie dans tout peuple, il y aura des gens ayant la carrure de vrai et bon leaders qui se revèleront. et qui pourront conduire aux destinées du Congo notre beau patrmoine commun.
May God bless Congo
que Dieu benisse le Congo
Madouma Lissafi, mon cher compatriote, la beauté de ton article coule de source limpide. Cependant, ton souhait d’annihiler les notions de tribus, clans, familles et régions l’affadit. je ne crois pas, que l’utilité de la diversité ethnique pose problème majeur dans la construction d’une identité, d’une nation congolaises.
Aussi, obérer la diversité culturelle ou ce qui fait la force de nos coutumes et traditions est une très grave erreur. Politique, sociologique, économique, sociale, etc. Celles-ci sont des bases organiques du développement économique de tout pays.
A cet effet, regardons, par exemple, l’apport des bâtons de bambou utilisés comme couverts dans la restauration industrielle des dragons asiatiques! Cette industrie, a facilité le progrès social, à ne point douter, chez les chinois, vietnamiens, japonais, etc. Mieux, elle est devenue un maillon économique et commercial important dans la mondialisation des mentalités culinaires.
Il paraît possible de faire état du sushi japonais qui a apporté une vraie révolution dans l’alimentation des peuples du monde.
Ce qui suppose, dans le cas de notre pays, la diversité culinaire, par exemple, nous offre de larges opportunités d’inventer de nouveaux biens économiques inexistants actuellement sur le marché mondial.
Ainsi, les mitsonguis et le coco consommés cru dans le Pool, l’arachide et le moukimbou chez les bembés dans la Bouendza, la bouillie de manioc adossée aux arachides crues ou cuites dans le Niari etc. tous ces mets peuvent donner lieu à une industrie agroalimentaire dynamique. Et, surtout, elles sont susceptibles de faire l’objet d’études scientifiques appropriées. Le tout couronné par la livraison des diplômes universitaires de très haut niveau auprès des jeunes congolais, africains et autres étudiants du monde.
Pour y arriver à ce niveau de création rationnelle de la société congolaise, nous devons assumer jalousement la protection de nos familles, clans, tribus et régions. Toute homogénéisation comme tente de le faire le pct conduit irréversiblement à la mort du Congo, note pays.
Cher compatriote, souviens-toi de la chanson fredonnée par un des meilleurs griots de notre pays dont le titre est: » Que ce que c’est, ça c’est quoi c’est » ? Son auteur est fils émérite du Pool.
Mon frère kivouvou, le tribalisme c’est l’affaire de sassou , Milongo ou lissouba ont faient des gouvernements d’union nationale , même les chefs d’état major militaire ont étés du nord! Sassou se comporte pas comme un président , mais en chef de famille Mbochis ! Quant on dirige les affaires du pays en famille , le résultat c’est le désastre que nous vivons au pays ! À titre d’exemple le ministre Mvoumba est maintenant dirigé par Cendrine sassou, alors que officiellement il est le numéro un du gouvernement ! Même une chèvre ferait mieux que sassou!
Je dois vous dire que même moi même je ne comprend plus mon Père, pourtant il est question qu’il laisse le pouvoir et il m’en avait vraiment rassuré. Mais il m’a fait une confidence qu’il ne voudrait pas rejoindre Gbagbo a la CPI, il m’a dit qu’il a trop de dossier qui attendent sa perte d’immunité.
Ce qui est vrai, après mon père, le Congo a beaucoup de cadre qui peuvent bien conduire le destin de ce pays, nous nous préparons a partir, c’est ce qu’est venu dernièrement nous dire Tonton Sarkozy et papa Alpha Kondé,, nous rappelant que les américains ne blaguent et ne tergiversent pas.
J’ai ma maison a Mbandaka en RDC chez mes parents maternels, je pense vous laisser d’ici peu avec votre pays le Congo
Article interessant et plein de bonnes reflexions non négligeables. Mais quand vous écrivez ceci: « Hier nous avons gâché la décolonisation, et aujourd’hui nous peinons à implémenter le pluralisme et la démocratie encore très balbutiante. Si nous ratons cette démocratisation, il faudra alors beaucoup de temps pour se relever d’un tel échec. Et le temps ne travaille malheureusement pas pour nous. » Ici je ne suis pas tout à fait d’accord avec vous. le pluralisme et la démocratie encore très balbutiante n’existe pas au Congo.Nous ne vivons aucunémment pas dans un état de droit au Congo. Nous vivons dans un régime totalitaire et dans la pauvriété absolue. Les Congolais meurent comme des mouches.Sassou Nguesso, son gouvernement sa clique ne se contentent qu’ à voler les richesses du pays. Ils intimides, terrorissent le peuple congolais victime de chômage infinie, de maladies, épidemies dues au manque d’hygiène et de la famine. Près de 85 % de congolais vivent des conditions de vie très lamentables. Le pouvoir illégitime du Congo-Brazzaville tue à petit feu les congolais. Sassou Nguesso et clique sont à la base du tribalisme qui sape l’unité nationale. Sassou Nguesso le commanditaire des massacres des disparus du Beach, de la guerre du Pool, et récemment ceux pendant l’arrestation trop, brutale traumatiques, et musculaire etc, est l’un des plus grands tribalistes du Congo. » http://brazza-news.com/sassou-nguesso-appelait-ethnie-guerre-dimanche-21-mars-1999-9-h-mikalou « . Ce pouvoir illégitime du Congo-Brazzaville est responsable du manque d’hygiène qui engendre tant de maladies et de morts. Ce pouvoir illégitime est responsable du chômage massif et incessant. la dépravation des mœurs de concitoyens du Congo.(http://www.zenga-mambu.com/fiche.php?id=2133.Cela) est vrai « Le silence coupable de la plupart d’entre nous, notre lâcheté n’ont-ils pas contribué à maintenir ces despotes irresponsables à la tête du pays ».Quant à l’idée des états géneraux.; elle est elle mauvaise dans le contexte actuel. ètat généraux? Certres. Mais après le départ de Sassou Nguesso. Sassou Nguesso et sa clique doivent sans retard partir. Tout le peuple congolais veut son dépat immédiat. Les très urgents devoirs dans le programme du redressement auxquels l’opposition et ensuite la classe dirigeante après la dictature,systéme Sassou Nguesso ( Nguessan) doivent s’atteler, est avant tout le combat pour l’unité nationale, contre le tribalisme,la corruption,la dépravation des mœurs, chômage très massif, sans oublier la réhabilitation des structures d’hygiène, la production agricole,l’auto suffisance alimentaire. Les Congolais consomme une nourriture qui n’est toujours pas saine et une eau impropre et très dangereuse pour la santé.Sur le plan économique,le pays a un grand besoin de l’eau potable pour tous, de l’électricité, des structures de production, de structures routières et fluviales. En un mot des structures de développement, des réalisations qui n’ont rien à voir avec les grands travaux dont on nous parle tant à cet époque du dictateur, voleur Sassou Nguesso. » http://congo-sphere.over-blog.com/article-35110415.html « .
Philosophie: comment repenser la raison et la prise de conscience noire et les enjeux de respectabilité interraciale dans le monde?
PHILOSOPHIE!
L’homme noir peut être intelligent ou riche en occident ou ailleurs dans le monde – mais tant que l’Afrique noire ne sera pas debout au niveau démocratique, socioéconomique et sociétal – l’homme noir ne sera jamais respecté partout dans le monde. Ceci est un cas de prise conscience noire au XXIè siècle (Isidore AYA TONGA)….
L’intellectuel est une figure contemporaine distincte de celle plus ancienne du philosophe qui mène sa réflexion dans un cadre conceptuel.
Un intellectuel est une personne dont l’activité repose sur l’exercice de l’esprit, qui s’engage dans la sphère publique pour faire part de ses analyses, de ses points de vue sur les sujets les plus variés ou pour défendre des principes ou valeurs plus ou moins partagées.
Que vous soyez intellectuel ou philosophe – avoir toujours de la conscience au dessus de l’appartenance -la liberté de conscience !
La liberté de conscience désigne le choix fait par un individu des valeurs ou des principes qui vont conduire son existence. Ce choix est de manière générale plus ou moins encadré par les lois du lieu d’existence -l’existentialisme !
Par Isidore AYA TONGA, Intellectuel, philosophe et scientifique environnementaliste, adepte de la culture libre et de la démocratie totale – votre ambassadeur numérique pour la vulgarisation de la culture scientifique partout dans le monde au XXIè siècle !
Le problème du Congo, c’est Sassou Nguesso – la solution à ce problème criminogène, c’est l’alternance politique…
Mon frère Robert Poaty Pangou écoute cette chanson.
Chers compatriotes,
L’après Sassou sera la période la plus difficile jamais connue au Congo. Pas parce que Monsieur Sassou a été bon mais malheureusement parce que pendant son règne, les fondements ont été renversés.
L’homme par sa nature n’aime pas le changement. La médiocrité au Congo a atteint le summum. Les esprits des congolais sont devenus tordus. Le mal devient du bien et ils s’y plaisent. Le changement demandera beaucoup de temps et surtout beaucoup de sacrifices.
Il faudrait que le peuple soit préparé aux grandes difficultés et c’est sur ce point que Sassou continuera a tiré les ficelles dans l’ombre pour se faire désirer comme il l’a habilement fait sous le régime de Pascal Lissouba
Avec sa cohorte de miliciens et ses milliards pillés, il cherchera à créer le désordre dans le pays pour reconquérir le pouvoir par la force. C’est sa seule option. Il ne peut pas vivre sans le pouvoir. Il ne l’a jamais conçu et cette idée ne visite pas ses pensées.
Que fera le futur président avec un prédécesseur aussi encombrant et dangereux?
Nous devons analyser cette question minutieusement pour éviter de perdre du temps dans la tourmente de l’instabilité que créera Sassou après son départ.
Voici le plan qu’il voudra aujourd’hui mettre au point.
Après avoir subi les revers en France et aux USA pour le changement de la constitution, en égocentrique surdimensionné, il ira jusqu’au bout de sa logique. Il va organiser un referendum anti constitutionnel et dira que 85 pour cent des congolais ont dit oui au changement. Mais en grand stratège machiavélique, il va refuser de se représenter pour faire genre qu’il est démocrate et qu’il va suivre la minorité. Mais dans le fond, il sait que l’état actuel du Congo est intenable: Surendettement, absence de l’Etat, absence de l’armée républicaine, trésor public vide, contrats pétroliers miraculeusement gelés etc…
Trois mois après son départ le pays sera dans le chaos total et lui sera dans la joie. ET Bonjour les manifestations contre le nouveau pouvoir. Lui commencera à distribuer des armes aux jeunes désœuvrés et le pays repart dans le cycle des violences. Des faux discours vont être entendus partout » Avec Sassou c’était mieux » et le putschiste va tout faire pour reprendre le pouvoir par les armes pour dire qu’il était parti et que le pouvoir actuel était incapable de gérer. Pendant ces périodes troubles, il va renégocier des ventes de pétrole avec en prime des parts très juteuses à ses amis italiens et français avec qui il a déjà conclu un deal. Le new deal de Sassou: Nuire au Congo.
A suivre…
Christian
Dans 97% de cas, les dictateurs apportent le chaos à leur peuple. Tous ceux qui travaillent ou soutiennent les tyrans ont besoin de les protéger pour aussi éviter le chaos.
Par ailleurs, un peuple qui a connu 15, 20, 25, 30, 35, 40 ans et plus de dictature aura besoin de la moitié de ce temps passé pour pouvoir se reconstruire.
Cette durée est d’autant plus importante quand les dictatures se suivent et se ressemblent. C’est la règle, elle est universelle et immuable partout dans le monde.
Oui, quand le peuple est régulièrement abusé, affamé, désargenté, humilié, brutalisé, endeuillé, torturé, fliqué, traqué, spolié, des-humanisé, assigné à résidence, démobilisé et somalisé(climat politique délétère) – il est naturellement possible que ce peuple soit déconstruit au niveau mental, émotionnel et social.
La portée de nuisance du dictateur Sassou Nguesso s’étend jusqu’à détourner chez tout un chacun toute possibilité de réfléchir et de penser.
Le peuple est alors conduit à s’adonner à des occupations médiocres et primitives (survie au quotidien, loi de la jungle, rackets, acculturation, proxénétisme, sexe, prostitution, alcool, rituels sataniques, sorcellerie, veillées mortuaires, etc).
Ainsi anéanti, le peuple, réduit à adhérer à la pensée unique et stupide imposée par le dictateur, n’œuvre plus à sa construction cognitive, mentale, psychique, émotionnelle et sociale.
Dans les conditions d’avilissement généralisé, le peuple accepte d’être complice du tyran et nourrit son pouvoir par sa propre coopération.
A SUIVRE !